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Yager

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  1. J'aime
    Yager a reçu une réaction de Strike dans Feedbacks Plume Blanche 2016   
    Félicitations pour cet heureux événement !!!
    Vous n'auriez pas pu faire plus précoce pour entraîner votre nouvelle recrue au challenge
  2. J'aime
    Yager a réagi à Swan dans Feedbacks Plume Blanche 2016   
    Bon strike, on doit t'avouer un truc avec Six !
    On a un peu triché sans le vouloir à la plume car on n'était pas un binôme mais un trinôme !
    Non seulement je suis une des premières femmes à avoir fait la plume mais je peux me vanter d'être la 1ére enceinte de quelques jours à ce moment là à l'avoir faite !
    Et oui, on a découvert quelque temps après que j'étais enceinte au moment de la plume !
    Du coup la saison 2017 se fera sans moi mais je serai ravis de faire la 2018 car j'ai toujours une souche de travers lol !
  3. J'aime
    Yager a réagi à Renan dans Feedbacks Plume Blanche 2016   
    Vendredi, début d'après-midi...
    Moins de 5 heures plus tôt, je courrais partout dans la maison a chercher mes chaussettes. Ça avait été une putain de journée chargée... de SEMAINE chargée devrais-je dire! Alors que le crissement des graviers m'indique que mon binôme, Blackout, vient d'arriver, je suis encore en train de préparer mes rations!
     
    C'est avec presque 30 minutes de retard sur l’horaire prévu que nous partons vers le Valdeblore! Embouteillage, péage, et accident plus tard, nous arrivons en catastrophe à 21 heures et quelques minutes : pas le temps de dire bonjour, on saute littéralement dans nos treillis et nous nous équipons, frustrés de croire qu'on ne pourra pas prendre le temps de se restaurer. Bon, j'avais oublié que la mission commencerait à 22h...
     
    22 heures et des queues de vache : le portable vibre! Woh putain c'est parti! On avise les coordonnées sur la carte, on grimpe dans le véhicule et on fonce! M!no nous a dit "prenez pas la première a droite! Sinon vous allez vous perdre!" Pour plus de zèle, on ne prend pas non-plus la seconde a droite... On s'est perdu! Bon, une courte recherche plus tard, on déboule sur un parcking avec un gros camion et des gens habillé bizarrement dessus. Le partisan nous indique une place ou garer notre véhicule et en moins de 20 secondes, nous voilà debout devant le camion a écouter le briefing tout en se demandant si on va avoir droit a une dernière cigarette... Après une courte explication :
     
    "Bon, on va vous charger dans le camion! A un moment, je vais bâcher, faudra pas prononcer un mot! Faudra me faire confiance!"
     
    Merde... Ça sens vaguement mauvais quand-même... Nous nous entassons dans le véhicule pèle mèle... Je suis compacté contre Mino, heureusement que je n'ai pas de sac cette année, je n'ai que mon bolt pour me tenir compagnie! Le cortège s'ébranle et le tas (pas d'autre mots vu la config) de sniper avec lui! Ça discute, ça rigole nerveusement... Pour ma part, mon champs de visions se résume a une paire de fesse dans un treillis... Entassés j'vous ai dit! Bon, ça va être assez long, alors j'en profite : je dors! Si si! C'est possible! Des années de pratique!
     
    C'est un sonore : "Oh non! Pas luiii!!!" qui me crispe et me tire de ma somnolence. J'entends la discussion qui se déroule âprement, je sens des mains qui tâtent mon brelage par derrière et je tente désespérément de me rappeler le cri de la patate... Après ce qui semble une éternité, nous reprenons la route pour parvenir à un trou paumé en rase campagne... Les gens sont cagoulés, ils se tiennent dos à la lumière en contre jour et en plus, on me demande de laisser ma réplique dans le camion... Je vous ai déjà dis que je trouvais que ça puait, non? Ben ça n'allait pas s'arranger!
     
    Quand je parlais de "trou", je ne croyais pas si bien dire puisqu'on se retrouve conduit dans les entrailles d'un bunker. Côte à côte avec Black, on suit le guide d'un bon pas, la main sur le pétard. Pas complètement fou quand-même... A chaque intersection, je fouille des yeux l'obscurité mais le jeux de lumière m’empêche de deviner ce qui s'y cache... Enfin, nous arrivons dans un cul-de-sac, face à un homme cagoulé en treillis russe digital. A ses cotés, une carte et des photos que je tente immédiatement de mémoriser. Le briefing commence, dans le plus pur style "sergent instructeur" quand soudain, alors que le gradé nous balance "Vous savez que les choses se passent rarement comme prévu..." une violente explosion résonne. Soit quelqu'un a perdu une goupille en allant pisser, soit on est attaqué! je vous laisse sauter aux conclusions!
     
    Black me plaque presque au sol et dégaine son Glock, j'ai déjà mon P226 en main. L'homme du briefing nous hurle de ranger nos flingues et nous fait courir vers la sortie, le chemin est parcouru d’embûche et la colonne de Sniper se passe les infos de proches en proches pour éviter les trous. Arrivé à l'air libre, nous plongeons dans le camion qui démarre "presque" en trombe (poussif le bidule). On a pas fait 500m que le bouzin décide de tomber en panne, ni une ni deux, tout le monde débarque. Pour ma part je reste dans la benne et je passe aux uns et aux autres leurs sacs et leurs répliques. Une fois équipé, l'expérience nous intime de ne pas rester là a planter des patates! Nous nous mettons en route dans le silence presque complet et dans l'obscurité la plus totale.
     
    Au bout d'un moment assez court, le binôme devant nous se fige, ils ont entendu quelque chose... Après une courte explication sur la faune et la flore, nous reprenons la route pour entendre le vrombissement d'un moteur et des hurlement en russe sur nos 6h! Sans trop réfléchir, on se jette dans le bas coté, a plat ventre. La pente est très raide et le moindre faux mouvement peut nous envoyer au fond de la gorge. Pas l'endroit le plus agréable pour faire la sieste. la voiture passe en trombe, plein phare, alarme hurlante. je souffle à black qu'il faut attendre, qu'ils vont sans doute repasser... Et comme de juste...
     
    Nous reprenons pied sur le chemin, j'attire Black à moi et lui indique qu'il FAUT sortir de la route et s'enterrer le temps que les choses se calment! Au bout d'un moment, avisant une pente qui m'a l'air praticable dans les fourrées, je quitte la route et escalade le talus pour m'enfouir sous un buis. Black m'y rejoint et nous restons là à attendre... Je décroche mon bolt et me cale sur mon buis, quelque chose me dit que l'attente va être un peu longue...
     
    Je suis réveillé par un vibration dans ma poche de poitrine : enfin, le QG se manifeste. Nous consultons l'ordre de missions sous bâche, carte déployée sur les genoux. Nous devons rejoindre une boite au lettre morte pour récupérer nos infos en vue d'une mission dimanche matin... pas d’horaire d'indiqué.
     
    Il est important, à ce stade du récit, de faire une petite aparté pour bien comprendre ce qui va suivre... De toutes les OPs sniper auxquelles j'ai participé, je ne me suis fais accroché qu'une seule fois! C'est dire si je suis d'un naturel prudent... A la réflexion, le fait d'avoir toujours été éliminé sur des blaire topo ou sur des retard aurait du me mettre la puce à l'oreille...
     
    Devant les circonstances, je saute aux conclusions (et je peux atteindre une conclusion, même très éloignée, à pieds joint!) : si on a pas d'heure limite, c'est que le dispositif de sécurité va être affreux! Nous prenons donc la seule décision valide a nos yeux : Azimut brutal, pas un pied sur la route... Nous choisissons donc de rejoindre notre BLM en passant par la crête que nous longerons en lisière militaire, hors des sentiers!
     
    A ce stade du récit, ça va devenir monotone... Donc, je vais accélérer un peu la cadence! De notre première position a l'ouest du Bunker, nous prenons un azimut brutal sud est. Ne rejoignons le sentiers de la crête presque 1km au dessus du col de la Serena. De là, nous grimpons jusqu'à la crête. Il est 5h30 quand nous nous accordons une courte sieste d'une heure sous un pin abattu.
    A 7h, nous reprenons la route et nous nous enfonçons dans le bois noir que nous traverserons plein Est pendant des heures! Vers 13h30, nous recevons un sms nous annonçant que "la cible à été abattu"... Je vous laisse imaginer notre surprise... Bon, qu'a cela ne tienne, nous continuons: tant qu'on est pas éliminé, on est en jeux!
     
    Nous croiserons le binôme de M!no que nous voyons avec stupéfaction sur la route, réplique au dos et en T-shirt... Ce détail nous incite à accélérer et nous reprenons pied sur les sentiers et parcourrons les 2 derniers kilomètres en moins d'une petite heure. La boite au lettre est trouvée au GPS et nous nous enterrons derrière dans un bosquet pour en étudier le contenu : "Vous devez être sur le pas de tir à 8h00..." comment-dire... 8h30 de retard... je crois que c'est un records... le QG nous annonce que l'objectif deux, la fameuse boite de réseau optique a saboter, est toujours en jeux! mais nous décidons de dormir un peu, car depuis notre départ la veille, nous n'avons presque pas fait de pause.
     
    Il est 18h30 quand nous reprenons la route! Cette fois, on fonce! Il nous faudra1h15 pour rejoindre a nouveau la crête en passant par des sentiers peu usité et en évitant les pistes et les GR! Cependant, nous accusons la fatigue... A mi-chemin, nous croisons les Delta Corses qui semblent, eux-aussi, franchement épuisés. Il est 19h45 quand nous arrivons sur la crête et que nous commençons à progresser, GPS en main, à la recherche de la boite! A 20h00, je sors ma trousse a outils et, pendant que Black fait pression sur le couvercle au cas où elle serait piégé, je dévisse ce dernier. À 20h15, j'ai enfin réussi a couper se putain de câble en fibre optique avec le multi-tool de merde de mon binôme... Un message nous intime de rester sur place, un partisan arrive...
     
    Nous nous enterrons dans les pins qui jouxte la boite, bien décider a vendre chèrement notre peau s'il s'agissait d'un piège. Presque 40 minutes plus tard : "Bravo! Vous êtes où?" Je me positionne en soutien et Black sort de sa cachette. Un court instant plus tard, il m'intime de sortir a découvert : l'OP est finie pour nous, nous devions intercepter un transport de document à 20h30 en bas, dans la vallée : échec mission...
     
    Rétrospectivement, que dire de cet Opus? Déjà qu'il fût riche en émotion! Que l'Orga est attentif et ne tente pas de baiser ses joueurs, bien au contraire! Bref, niveau BSO, rien a dire, pas a se plaindre!
     
    D'un point de vue personnel maintenant : physiquement, mentalement, techniquement, nous étions prêt! Malgré plus de 80% du chemin hors sentiers, pas UNE seule blaire topo, pas une seule fois nous n'avons été vu et nous avons réussi a faire tenir le physique malgré le manque de sommeil, le dénivelé et l'absence de sentier praticable! Notre erreur fût stratégique, cette année encore! Mais on apprend! Petit à petit, on apprend!
     
    Petite consolation tout de même : nous sommes l'avant-avant dernier binôme en jeux avant élimination! C'est con, mais pour nous, au vu des efforts déployés, ça compte!
  4. J'aime
    Yager a réagi à Trojan dans Feedbacks Plume Blanche 2016   
    Un grand bravo encore pour toute cette OP, l'intro a été magistrale, le scénario et votre jeu d'acteur ont été parfaits
     

    Bravo pour l'OP
     
    Arrivé sur site.
    Après un départ à 18h00 de notre bonne chère Alsace, nous arrivons enfin sur le lieu de rendez-vous indiqué sur les coups de 15h00.  Sur place, nous ne sommes pas seuls et avons le plaisir de faire connaissance avec Snowwolf et son incollite.
    Les heures passent et les binômes arrivent. L’occasion pour nous de mettre des visages sur des pseudos, et de glaner quelques infos des anciens.
    Dernier check du matériel, finalement au vu des dernières évolutions météorologiques, on décide de virer les goretex pour rajouter 2L de flotte chacun à notre sac. Une décision qui s’avèrera déterminante pour la suite.
     
    Départ pour la mission.
    22h00. Dans la voiture, ça y est, on reçoit les coordonnées pour notre point d’insertion. Nous pointons du doigt sur la carte le lieu de rdv approximatif, départ sur les chapeaux de roue, quelques difficultés à rentrer les coordonnées dans le GPS pour plus de précision mais, après 20 minutes de route, nous arrivons sur un parking où un camion militaire nous attend.
    Ni une, ni deux, nous sortons avec le matériel et nous préparons pour l'insertion.
    Attente des derniers binômes et nous rentrons dans le camion. L’immersion est totale et l’inconfort de la route se fait sentir. Arrivé à un poste frontière, cachés sous des bâches, nous sentons que les russes sont sous pression et le passage de la frontière ne se fait pas sans soucis.
     
    Briefing.
    Finalement, nous débarquons dans un bunker. Nous laissons notre matériel et entrons dans le dédale de tunnel. Nous arrivons dans un cul de sac où sont disposés un tableau de briefing. Le briefing commence, le ton est donné, on n’est pas là pour rigolé. Quand soudain, une explosion se fait entendre.

    Le BUNKER EST PRIS D’ASSAUT par les forces russes. Sans notre matériel, nous sommes évacués par la résistance vers le camion. Nous montons rapidement dans celui-ci dans le désordre. Le camion démarre, arrive à un virage et se prend une grenade mais poursuit néanmoins sa route.
    Ce n’est que quelques centaines de mètres plus loin qu’il s’immobilise, la grenade a fait des dégats.
    Nous descendons dans le calme, chacun récupérant ses affaires.
    Nous recevons l’ordre de nous cacher, un message nous sera envoyé durant la nuit.
    L’air un peu amer, notre incursion a valu de nombreuses pertes du côté de la "résistance" et nous avons une petite pensée pour ceux qui se sont sacrifiés.
    Il est minuit et nous avançons dans la nuit noire et l’inconnu livrés à nous même.
     
    Première nuit.
    Nous commençons à avancer sur une route de montage avec d’autres binômes. Il est indispensable de nous extraire rapidement car aucun couvert ne nous est offert entre un terrain escarpé à gauche et un précipice à notre droite. Le pas est soutenu mais prudent. Tout d’un coup, des phares à l’arrière, ce sont les russes !
    Nous courrons mais rien ne nous permet de nous cacher. Nous courrons et trouvons dans un virage, un petit renfoncement dans la pente abrupte. Trojan et moi nous jetons contre la paroi. Le véhicule passe sans nous voir, on est sauvé.
    On reprend la route, Trojan me presse pour monter la paroi et quitter la route. Comment faire ? Aucun point d’accès ne nous ait offert, entre cette paroi de 3m de haut surplombé par une végétation dense.
    D’un coup, India nous indique la présence d’un véhicule dans l’autre sens. Nous nous couchons sur la face descendante de la route et nous nous laissons glisser le long de la pente. L’exercice est périlleux mais le véhicule repasse sans nous détecter.  
    Tant pis pour l’accès, on décide d’escalader la paroi. Au bout d’une demi-heure d’escalade, après avoir parcouru quelques dizaine de mètres, nous nous posons à l’abri dans une clairière sur un espèce de petit plateau.
    Nous nous posons en attente d’instruction. Sur les coups de 1h00, nous recevons un message avec les coordonnées d’une boite aux lettres.
    Nous commençons la progression mais vu le terrain très accidenté et de l’obscurité quasi totale qui rendent l'avancée très très lente, nous décidons d’attendre les premières lueurs pour continuer. D’autant que les patrouilles circulent. Nous nous posons, au calme, bercés par l’odeur des herbes de Provence et sous un ciel étoilé.

     
    Récupération des infos.
     

    Point topo
    4h00 du matin, l’aube commence à pointer son nez et dévoile les reliefs escarpés. Nous devons parcourir 4,5km à vol d'oiseau avec un col à franchir. Les routes trop dangereuses nous obligent au début à prendre un terrain escarpé à la végétation dense. Nous avançons péniblement et atteignons le sommet de la crête. Nous avançons, évitant les chemins jusqu’à tomber sur une piste, oubliée de tous et ne figurant sur aucune carte. Pas de végétation couchée, aucuns cailloux retournés, nous décidons de suivre ce chemin.
    Celui-ci nous permet d’avalé les 3 km restant, même si, il se révèle par endroit dangereux et escarpé.
     

    la piste et la pente
     
    A 300m de l’objectif, nous lâchons nos sacs et nos répliques et partons avec nos ghillies à la recherche de nos objectifs. La zone est sensible car nous sommes proches d'un ruisseau qui est la seule source d’eau découverte jusque-là.
    Arrivés sur zone, rien !!
     

    Enfin si mais on a pas les yeux en face des trous...
     
    Nous cherchons et fouillons partout. Finissant par maudire l’idée de chercher une boite aux lettres vertes au milieu de tant de végétation. Désespéré, j’envoie un message au HQ et me pose. D’un coup, j’aperçois, entre un arbre et une pierre, la dite boite à lettre, nous étions passés devant plusieurs fois... Nous prenons nos instructions et rebroussons chemin pour rejoindre nos sacs.
     

    Ouf après 20 bonnes minutes enfin...
    Mission 1.
    Il est 8h00 et prenons connaissance de nos missions. La première consiste en l’assassinat d’un dignitaire religieux. Les coordonnées nous mènent à 3km de notre position.
     

    En route pour l'église
     
    Malheureusement traversant un carrefour central que nous suspectons fortement d'être contrôler par l'ennemi.
    En effet, un point central, où toutes les routes se croisent, semblant être sur une colline, on se dit que c’est un parfait endroit pour cueillir les indésirables de passage.
    Pas le choix, nous devons faire un détour. On finit de se restaurer et nous mettons en route. Le hors-piste est difficile et nous progressons péniblement. La population locale profitant des beaux jours, nous sommes obligés de nous cacher afin qu’elle ne prévienne pas les autorités russes du coin.
     

    reprise d’énergie


    la météo annoncée comme orageuse, un bon gros cagnard ouais!
     
    Nous sommes à environ 150 m de l’objectif. Je fais quelques réglages avant de me rendre vers le pas de tir. Quand soudain ! SMS, cible abattue !!
    Nous restons en standby. L’activité s’accroit autour de nous, nous entendons des tirs et quelques cris.
    Au final nous rebroussons chemin nous posons sur une butte et en profitons pour nous reposer un peu.
     
    Mission 2.
    15h16. Nous recevons les coordonnées de la mission 2. Il s’agit pour nous de saboter des boitiers de fibres optiques afin de couper les communications de nos opposants.
    Notre objectif n’a beau être qu’à 1000 m à vol d'oiseau. La route directe passe par la zone contrôlée et se situe en crête (650m de dénivelé positif !).
    Nous reprenons la marche. Un petit détour s’est révélé au final une option nécessaire. En effet, nous avons évité pas loin de 3 véhicules qui arrivent de la zone dangereuse, dont celui de nos amis belges...
     

    nous redoublons de vigilance en traversant les chemins
     
     

    car les russes patrouillent activement...
     
    Arrivés à 300 m de l’objectif et après un effort assez intense nous voyons notre eau atteindre un niveau assez bas. Un point topographique nous révèle un ancien chemin forestier. Celui-ci menant directement à la source repérée plus tôt.  Nous droppons nos sacs prêt de ce chemin et continuons avec les outils nécessaires au sabotage.
    200 m avant la ligne de crête, désespoir, une barre rocheuse de 2m de haut que nous finissons par la franchir via un goulet très raide, nous sommes à la limite de l'escalade. A 19h05, fibre coupée! Nous redescendons récupérer nos sacs avec une pochette et un dossier.
     

    la balise
     
     
    Récupération de l’eau.
    Fatigués et assoiffés, nous prenons connaissance de nos objectifs. Le dossier comprend un petit fichier, ainsi que les photos et les coordonnées de notre cible.
     

    sourire de la cible qui nous nargue, il sait sans doute déjà que nous ne l'aurons pas ^^
     
     
    Ça y est, nous la tenons. Le tir est programmé à 7h45, nous n'avons plus assez d'eau pour arriver au bout d'une éventuelle extraction et décidons de prendre le risque de nous rendre à la source faire le plein. Il s’agit d’un gros risque mais nos réserves critiques nous y obligent.
    Dans l'intervalle nous recevons un message comme quoi une des cibles de ce matin n’a pas été abattue ! Nous devons l’intercepter vers 20h00 assez loin de nos coordonnées du moment...
     

    il y a un choix à faire
     
    Etant donné que nous avons toutes les infos nécessaires au tir du lendemain, nous nous disons que cet objectif ne nous apportera pas plus d’info pour le tir final et le qualifions de facultatif et secondaire. De plus, nous avons absolument besoin d’eau. Nous décidons de continuer vers la source.
    Quelques kilomètres et 2 véhicules esquivés plus tard. Nous arrivons à la source.  Nous filtrons, faisons le plein et profitons pour nous faire une bonne restauration. Le moral et l'énergie sont à nouveau au plus haut, nous avons retrouvé notre mordant.
    Puis nous partons rejoindre les coordonnées indiquées pour l'embuscade. La nuit est maintenant complètement tombée. Je reçois un message du HQ nous demandant notre situation et répond que nous allons bien.
     

    nous faisons le plein d'eau et retrouvons le sourire
     
     
    Fin de mission.
    Nous nous rendons proches de notre point de tir et commençons à prendre un repos bien mérité. Je reçois un message du HQ et m’apprête à leur répondre quand ce dernier m’appelle.
    Après quelques échanges nous leur disons que nous n'avons pas fait la 3ème mission et que nous sommes en attente du tir final le lendemain.
    Ce dernier nous signale alors la fin de l’aventure car cette mission d'interception n'avait pas le caractère facultatif que nous lui pensions.
    Il est environ minuit, nous nous postons en bord de route dans l'attente de notre extraction.

    Au final, sur l'instant pas réellement de regrets même si avec le recul nous pensons avoir manqué de lucidité avec les efforts et la fatigue cumulées. Première plume blanche avec une méconnaissance de la topographie plus difficile encore qu'anticipée et de l'effort global à fournir. Point de satisfaction nous n’avons pas été détectés par un groupe ennemi.  De plus avons parcouru environ 23km et 1400 m de dénivelé positif en 24h, c’est pas mal avec 15 à 20 kg de matos sur le dos.

    En montant dans le véhicule, nous apprenons que nous sommes l’avant dernier groupe en jeu et qu’avec notre sortie, un seul binôme aura l'occasion de faire le tir.


    Encore un grand MERCI aux organisateurs pour tout et bravo Kilo, c'est quelque chose de finir une Plume
  5. J'aime
    Yager a reçu une réaction de Strike dans Feedbacks Plume Blanche 2016   
    Mercredi 22/06, soir :
     
    En bons canards qui s'assument, on fait des adieux déchirants à nos compagnes respectives, avec restos à la clé, avant une (très) courte nuit, due à l'excitation et mine de rien, un stress grandissant. Aucune expérience MilSim, jamais joué sur des terrains autres que nos chères forêts PLATES de Normandie ou nos CQB, et la route à venir nous en mettent pas mal dans la tête. Mais hey, on a signé.
     
    Jeudi 23/06, matin :
     
    Réveil en fanfare à 5h30 en entendant Paterson dans sa cuisine, je me dis "merdeeeeeee", mon coucher à 1h30 commence à faire parler de lui... En plus problème de douche la veille au soir, mais on embarque tout le matos et on décolle, contents, excités, et la tête dans un lieu où le soleil ne passe jamais. Paterson prend le premier quart de conduite, pendant que je m'écroule lamentablement et profite du confort de sa C4 sur fond de musique redneck
     
    Même jour, courant de la journée et soirée :
     
    On papote, les kilomètres défilent lentement mais sûrement (Paterson étant policier, je fais gaffe au compteur même quand il dort ), on regarde les paysages au fur et à mesure qu'on s'approche, on en est saisis tellement c'est beau et haut. Arrivés vers 20h15, on se présente à la dame qui tient le gîte réservé, on décharge les affaires quotidiennes, et on s'enquiert, en bons touristes provisoires, d'un bon resto pas trop loin, dans la belle commune de Levens (franchement tip top). Ni une ni deux, on arrête notre choix pour une pizzeria, car c'est bien connu, les pizzas c'est typique du 06. Le point de vue est franchement pas dégueu, car il est au point culminant du bled, on profite à fond de la terrasse, des plats, et un tout petit petit petit peu de la serveuse.
     

     
    La tête et le ventre pleins, le portefeuille un peu moins, on rentre et ni une ni deux on se couche, avec un petit cadeau de Paterson tiré du manuel sniping des Marines laissé sur mon plumard. Merci copain, c'est pas comme si j'étais crevé
     
    Vendredi 24/06 :
     
    Petit déj en terrasse , dernière douche avant un we roots pleinement savourée, on fait des emplettes et un repas de dernière minute dans une galerie commerciale, avec une remarque qui nous vient souvent à l'esprit : "Ouais on fait nos Américains, top confort et bouffe avant une OP mais on va tenir !".
     

     

     
    A chaque fois, mon regard se porte vers les montagnes environnantes et je sens un mini doute m'étreindre, bien qu'on soit gonflés à bloc, ce que la suite nous prouvera d'ailleurs.
     
    L'heure tourne, on décide d'aller sur le spot de rdv des binômes, afin d'être en avance et se reposer un peu. Sur place, deux binômes sont déjà arrivés, on se présente rapido mais en bonnes bleusailles, on est trop saisis par l'imminence du départ de l'op et du cadre pour être aussi affables que d'habitude (mea culpa d'ailleurs, les mecs, vous êtes sympas, c'est nous qui étions intimidés par tout ça).
     
    Peu à peu d'autres binômes arrivent, se présentent. Les autres semblent très sympas et surtout très chevronnés, seulement, saisis par l'intimidation et afin d'éviter tout coup au moral en prêtant attention aux diverses expériences des sessions passées des autres binômes, on se met un peu à l'écart. On fait un repas léger avec deux autres participants, on se prépare, et on attend le moment "fatidique", qui finalement arrive bien assez vite. A la réception du sms de coordonnées, Paterson lit la carte IGN et trouve notre spot. Seul hic : stress, fatigue, intimidation, qui sait, il a mal interprété et j'ai pas pensé à boucler. Du coup on trouve un point bien pourri au milieu de nulle part, à l'ouest du village de Marie. Bon, on se dit que c'est normal, et on tente de trouver une route.
     
    Avant la fin des 30mn règlementaires, Paterson, saisi d'un éclair de génie (c'est l'avantage des gens qui n'ont plus de cheveux, ça n'étouffe pas les bonnes idées ^^), s'auto contrôle et se rend compte de son erreur. Ni une ni deux, il se met à rattraper son retard, nous déclenchant un début de nausées dans l'enchainement des lacets, mais histoire de ne pas l'accabler je lui ai avoué seulement à notre retour
     
    Les orgas nous octroient 15mn supplémentaires mais on arrive à peine 3mn après le nouveau délai. On se gare sur le parking en reconnaissant les bagnoles des autres, et j'ai à peine le temps de m'équiper que deux gars déboulent, que Paterson avait spotté, et nous mettent en joue. Comme on pensait que c'était des orgas qui attendaient les retardataires que nous étions, on s'est pliés à leurs injonctions, avant de se rendre compte qu'eux aussi avaient raté le déploiement. Tout le monde se calme, chaque binôme se choisit un point d'observation, et on attend les instructions. Mention spéciale à cette ambiance indéfinissable d'être dans l'attente, dans le noir, en pleine ville, j'ai adoré...
     
    Finalement le Defender arrive avec deux personnes cagoulées et nous embarquent, meurtrissant nos popotins fragiles (et ma tête cognant au toit) sur le chemin. J'en ai même perdu ma trousse médicale avec anti inflammatoires pour le dos et cachets contre le rhume des foins, mais je préfère garder le positif en imaginant la vision d'un buisson qui éternue plutôt que râler, d'autant plus que le sac de couchage de Paterson est resté lui aussi dans le véhicule, par ma faute.
     
    Nuit du vendredi au samedi et samedi matin :
     
    On se déploie rapido près de la station de ski, et après concertation avec l'autre binôme, on se répartit les angles de vue/tir. Paterson et moi montons une petite pente et nous collons le dos à la pente, afin de conjuguer au mieux position de repos et vigilance, en attendant nos nouvelles instructions. Il me propose de dormir un peu, ce que je fais sans mal, et ce qui va nous donner notre premier moment de tension, ou de fou rire, au choix...
     
    Pour je ne sais quelle raison, je me réveille soudainement, quelques minutes après en criant à moitié son prénom. Chose rare de sa part, j'ai droit à un "Chut, tais-toi !" assez sec. Il m'explique ensuite que deux patrouilleurs nous cherchaient plus bas, et que je parlais dans mon sommeil (LOL), ce qui les a attirés. Heureusement, j'ai arrêté de baragouiner de moi-même lorsqu'ils étaient à environ 2-3 mètres, et Paterson était un peu trop loin pour me mettre un coup de coude
     
    On veille à tour de rôle et on reçoit nos premières coordonnées de mission à 3h. La nuit fut froide et courte, puisque nous nous mettons en marche peu après 5h, dès que la luminosité nous permet de cheminer. Petite rencontre avec 6 chevaux un peu cons, avec qui on partage un sentier de chèvre et dont on est obligés d'attendre le dégagement pour continuer la progression... On traverse les pistes surplombées par les télésièges, en coupant au plus court et au plus pentu, tout en checkant régulièrement une sorte d'hôtel écolo en contrebas, ne sachant pas s'il y avait des orgas parmi les gens déjà debout.
     

     
    On grimpe, on grimpe, et on arrive peu à peu au point d'arrivée du télésiège, bordé par une piste de VTT où une course va avoir lieu. On se pose quelques instants, le temps de reprendre un peu d'eau, et on repère une sorte de Master avec des mecs autour, dont un en treillis. Comme on ignore à quoi s'attendre, on les surveille régulièrement, jusqu'à ce qu'un mec débarque en VTT de nulle part, en tenue neutre. Il s'approche de nous et on met instantanément la main sur nos PA tout en arborant des tronches à faire peur au Joker lui-même. Le pauvre a un temps d'arrêt, avant de nous expliquer qu'il placarde juste des affiches pour la course à venir. Mes condoléances à son caleçon...
     
    On reprend notre route, et après quelques rencontres toujours très sympas avc des randonneurs, on arrive au point de recherche du tube PVC. Seul hic, on a cherché un peu plus de 2h, et le sms nous disant d'évacuer la zone nous sauve la mise à vrai dire, bien qu'il ne nous soit, avec le recul, pas forcément adressé. On décide de s'extraire trèèèèèèèèèès loin du GR5 sur lequel nous cherchions, en passant d'un dénivellé de 1800m à 300, quasiment aux portes de St Delmas.
     
    Après un court repas et repos, on reçoit de nouveau un sms avec coordonnées du boîtier fibre optique, situé à environ 1500m de haut. On râlote un peu, bien qu'on soit ravis de pousser toujours plus loin les limites physiques, mais Paterson a la jambe et l'aine qui le lancent sévèrement. Petit coup au moral mais on se soutient mutuellement et il reprend vaillamment la route. Mais il faut se rendre à l'évidence, il n'ira pas plus loin et au mieux, on arriverait après la nuit tombée au point.
     
    Nous lançons alors une demande d'évac qui nous ramène vers 18h, sans aucun regret car hyper contents de nous, tout en prévenant le binôme corse qu'on croise de ne pas s'attarder dans le coin
     
    Voilà, j'ai vraiment adoré, l'ambiance, le déroulement. J'ai passé sous silence les moments intenses physiquement, car on en a tous eu et c'est un peu la marque de fabrique du challenge ! Avec le recul, je sais qu'on avait trop d'emport, pas assez de prépa, bien que je sois ravi de notre progression, et beaucoup trop d'intimidation (pour ma part), Paterson respirant la zenitude
     
    Un immense merci, aux orgas comme aux binômes, pour ces moments, et félicitations à tous, vainqueurs comme participants !
     
    Je sais donc sur quoi bosser pendant un an, avant de caresser l'espoir de revenir. Note pour moi-même : acheter un GPS digne de ce nom à Paterson, cette saloperie nous a fait passer par les montagnes au retour, 2h pour faire 90km (et même rencontrer de la neige MDR), un passage en Italie (avec franchissement du poste frontière à toute vitesse tellement je ne m'y attendais pas), et obligé d'attendre l'ouverture du tunnel du Mont Blanc à 6h avant de reprendre la route (avec un beau péage à 44€).
     
    PS : contrairement aux apparences nous ne pensons pas qu'à manger
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    Yager a réagi à Strike dans Infos à propos de problèmes avec coordonnées de boites aux lettres   
    En général oui, il faut juste qu'on prévoie la zone d'insertion en fonction de ça pour que vous puissiez recevoir l'info dans les meilleures conditions
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    Yager a réagi à Swan dans Feedbacks Plume Blanche 2016   
    Allez je me lance !
     
    Déjà un grand grand merci aux orgas, aux teams qui ont fait le déplacements pour jouer les patrouilleurs, merci d'avoir consacré votre week-end pour nous faire jouer.
    Merci d'avoir choisi notre binôme pour faire cette magnifique OP, de nous avoir permis de montrer qu'en étant malade pour l'un et qu'en étant une fille pour l'autre, on pouvait faire ce challenge, tout est une question de mental !
    Merci de m'avoir permis d'être la 1ère femme dans cette galère , j'espère que je vais donner l'envie à d'autres nanas de venir se conforter au bois noir ! Je suis très très fière d'avoir eu cet honneur et votre confiance !
     
    Alors déjà pour moi la plume à commencer dans ma tête du moment ou j'ai su qu'on était validé.
    3 mois de prépa, comment je vais préparer mon sac, je prends quoi, révise la façon de lire une coordonnées UTM sur la carte (bien que je le sache déjà lol), apprend la carte de Valdeblore tous les petits chemins ... prépare la gilie maison (détresse les sacs de jutes, teintures .....)
    Et voila on y est !
    Vendredi 23 juin 2016. 6h du mat le réveil sonne, il faut se préparer pour aller bosser mais j'ai le ventre en vrac, je suis en stress total !
    Je pars au boulo, mais j'ai la tête complétement ailleurs. 13h vite je me casse, fini les 2/3 conneries avant le départ, file chercher la miss à l'école, donne à manger à tous les animaux, fait le briefing à la voisine pour la torture, met tout dans le coffre de la voiture.
    On dépose la miss chez papi, mamie et direction le mac do pour manger un truc avant l'op. On va dire plutôt grignoter un truc car j'ai toujours le ventre en vrac, rien ne passe, j'ai jamais autant été stressée pour une OP d'airsoft !
    Allez hop 19h45, c'est partit direction le parking dont on a reçu les coordonnées UTM par SMS quelques jours au paravent.
     
    On arrive sur place vers 20h40, il y a déjà des joueurs en train de se préparer, on descend de la voiture dit bonjour à tout le monde (et oui il y a une fille cette année) et discute un peu histoire de descendre en pression.
    21h30 on retourne à la voiture, je mets la M4 entre mes jambes au moins je suis prête à toute éventualité et on attend l'heure du lancement.
    Je suis à fond, j'ai l'adrénaline à bloc, j'ai qu'une hâte de recevoir ce SMS qui fera que ça y est c'est le grand saut !
    22h Cam's et Messer partent, ça y est ça commence ! On voit tour à tour les binômes partir. Nous sommes le binôme INDIA, on attends donc notre tour.
    22h09 Le tel vibre, on fait vite la topo et direction le parking en bas de la Bolline
    Arrive au point de rendez-vous mais je trouve ça louche, il y a du monde, un camion de transport, je préféré qu'on aille un poil plus loin pour être sur que c'est bien là, pas envie à peine la partie commencée de finir dans les mains des Russes. Revérifie la topo mais non non c'est bien là.
    Allez let go, on se gare et on descend de la voiture en mode prêt à tout qu'en même, on ne sait jamais.
    On nous accueille, nous donne des autocollants à notre nom, à mettre sur le bras gauche, la réplique et nos sacs (euh désolé mais même pas 5 mins après j'en avais déjà perdu 1 lol)
    Tout le monde est arrivé sauf deux binômes, pas le temps de les attendre, on embarque dans le camion et c'est partit pour une longue route (euh en fait non, c'est juste le camion qui va doucement mais dans la nuit ça le fait bien lol)
    J'observe tout, les panneaux, les maisons, tout ce qui peut me donner un indice sur l'endroit où l'on va. Encore merci à la recrue qui m'aura offert de temps en temps son genou pour pouvoir me reposer les jambes, mime de rien tout debout ça fait vite mal aux genoux.
    On s'arrête, il est temps de bâcher l'arrière du camion pour passer le poste frontière.
    Et on repart sur un chemin, le camion s'arrête à nouveau, ça y est on est au poste frontière.
    Et là, je dis un gros bravo aux orgas, un rôle play de folie, j'étais à fond dedans, l'essence n'est pas là (ben oui comment dire ça à fait bling badaboum pendant qu'on roulait mdr) on entend des coups de feu. J'ai la tête en ébullition, et si on commence ici direct avec les russes, je réfléchis à tout et n'importe quoi.....
    Mais non c'est bon, on passe la frontière le camion repart suite à de la négociation pour des pommes de terres.
    On arrive au bomker, on nous demande de descendre du camion, de se mettre en rang par binôme et on rentre dans le bomker pour avoir nos ordres de mission, un agent nous attend dedans. Je suis trop contente on peut enfin rentrer dans le bomker, j'en ai tellement entendu parler je suis toute YOUPI mdr
    Mais ça sera de courte durée !
    On commence à faire le briefing, déjà ça commence mal, du fait qu'il manque les deux binômes, on se fait engueler par le chef ! Si on connaît notre alphabet mais bon quand il manque Golf ben automatiquement il manque le G 
    Je regarde et j'essaie de mémoriser le tableau dans le fond de la salle. Pleins de visage, une carte de la zone, un homme d'église ....
    Et là paf ça pète de partout (j'ai fait un bon) et on nous fait sortir vite vite par une autre sortie.
    Je me dis : "putain les cons, sur ils sont partis avec nos sacs et répliques, c'était pour ça les autocollants, on est comme des cons sans rien ici ! Mission 1 retrouver nos affaires"
    Mais non c'est bon, ouf le camion est bien là qui nous attend, vite on grimpe dedans, tout le monde est bien là, on décolle !
    Ca pète de partout, grenade, pétard ... merde le camion est touché, il faut vite descendre, retrouver nos affaires et on part dans toutes les directions.
    Nous on part sur la gauche avec d'autres binômes, on commence à marcher tranquille pour trouver un début de sentier où un endroit pour grimper car à droite c'est le ravin à gauche, un mur de terre avant d'arriver aux 1er arbres.
    Mais pas le temps de réfléchir, un véhicule est en apporte, on se jete dans le ravin, le véhicule part, on trouve vite un endroit pour grimper et on monte pour se caller derrière les arbres, on fait trop de bruit, on est trop de prêt de la route. On décide donc de se poser le temps que tout devient plus calme.
    On entend le véhicule passer 2/3 fois, une patrouille surement à pied ou un autre binôme.
    Puis plus rien le calme plat.
    Allez on se met en marche direction le sommet pour être sur de l'endroit où l'on se trouve, faire une meilleure topo. On pense être sur le versan ouest, Rimplas tout illuminé sur notre gauche.
    Et c'est partit pour une bonne heure de marche, on croise un autre binôme qui se repose, on grimpe, on grimpe, mes jambes n'y arrivent plus, je suis totalement ko entre le fatigue de la journée, le stress qui est retombé, j'y arrive plus, je tombe plusieurs fois en marchant, on n'y voit vraiment rien, ça devient dangereux, du coup on stop. On trouve un endroit bien caché et on se calle une petite heure.
    Je dors tranquille quand je sens Six qui me secoue, une biche mange à coté de nous. Du coup je regarde l'heure, 5h du matin, le soleil commence à se lever. On va déjeuner et on reprend la marche vers le point qu'on a reçu par SMS pour récupérer notre ordre de mission.
     
    Samedi 24 juin
    On prend un chocolat chaud et 5h30 c'est partit, on se remet en marche.
    Arrive au sommet, on traverse vite un sentier, on ne sait jamais, c'est bien ça on est sur le versan ouest.
    On a le choix, soit on passe par le sommet donc grimpette puis on coupe après pour récupérer le GR 52 (ben oui on apprendra plus tard qu'on a pas eu les bonnes coordonnées de départ, on a eu le point d'extraction au lieu de la boite aux lettres, erreur de l'orga (va avoir la fessée lol)) ou on descend et on récupère le GR qui est juste en bas de la montagne et on le suis jusqu'à notre coordonnées.
    Le choix est fait (oui on est des fainéants lol) on choisi de descendre tout en marchant en diagonales du GR pour le récupérer en bas. Direction Nord Est et c'est partit.
    On marche, marche, marche, remarche, ratamarche, bref on se fait les jambes tout ça en hors sentier. On croise un autre binôme mais on préfère rester planqué, moins on est, mieux on est caché !
    On se fait des petites poses toutes les heures de 10 mins histoire de boire, manger un truc sucré, reposer nos chevilles qui mine de rien commencent à nous faire souffrir et arrive enfin à l'embranchement de la route avec le GR 52. On traverse et commence à longer la route par le dessous.
    Mais ça devient vite pourri, le terrain est trop en pente, on se ruine les pieds, du coup on décide de remonter sur la route, en longeant bien le bord au cas où le temps de trouver un endroit où monter de l'autre coté.
    Commence à marcher 10/20/30 mins, il n'y a pas de passage, du coup on en profite on avance plus rapidement mais là j'attends Six qui me crie : "Contact camion" putain il est en roues libres, je l'ai entendu qu'au dernier moment.
    Je me jette sans chercher à comprendre dans le bas coté qui est très très penché et je glisse et fini ma descente dans une putain de salope (désolé du terme) de saleté de souche d'arbre. Mon bras droit la tape violement. J'ai une envie folle d'hurler de douleurs mais je me mort les lèvres, le camion est juste au dessus qui cherche notre présence. Six me regarde, me fait signe de ne pas bouger, je vois dans ses yeux qu'il me supplie de ne pas hurler.
    Le camion part, pas le temps de regarder les dégâts, j'ai l'impression de saigner mais on s'en fou, c'est trop dangereux de rester là, le camion peut revenir avec une patrouille, on remonte sur la route (du moins j'essaie de remonter comme je peux à 4 pates)
    J'arrive à coincé la M4 dans ma ceinture, pour soulager mon bras et on repart en courant.
    Merde, il y a une clio sur la bas coté, on cherche pas à comprendre si il y a quelqu'un ou pas, si elle est en jeu ou pas, on remonte un peu sur nos pas, il y a un bas coté et on peut remonter dans la forêt.
    Mais qu'est ce qu'on a eu une bonne idée, à peine on arrive au 1er buisson qu'un autre camion arrive, freine comme un fou et fait une marche arrière.
    Je me dis c'est bon il nous a vu on est foutu, on est caché comme des merdes derrière un buisson pourri qui cache même pas un lapin, c'est bon la plume c'est fini.
    Le chauffeur arrête le moteur et là, personne ne bouge dedans, le passager remet son rétro, ça discute, avec Six on prie pourvu qu'il ne tourne pas la tête. 15 mins se passe et là, le chauffeur remet le contact, le camion repart.
    C'est deux coups de grand stress l'un sur l'autre m'ont tué !
    J'ai super mal au bras, je ne sais toujours pas ce que j'ai.
    On grimpe, vite, trop vite pour mon pauvre Six, je décide de faire une pause, il est presque midi, on va en profiter pour manger.
    J'enlève enfin mon combat shirt et là, ah oui effectivement, j'ai un méga hématome dans le creux du coude et j'ai une petite coupure qui saigne.
    Je me soigne, prend de l'arnica en homéopathie. On mange et on repart. On a perdu trop de temps avec ses histoires, on a toujours pas notre ordre de mission, c'est pas possible, on doit se bouger. On sait par Messer (pas bien on s'est envoyé dans SMS oouuuuuu) qu'ils ont déjà fait une mission le matin qu'on a raté.
    On est plus très loin de l'entrée du GR, pile dans le virage où la route part, on fini vite la partie de hors sentier, puis on redescend sur la route en courant et on se jéte dans le lit d'une rivière asséchée.
    Commence à monter, on est prêt de notre objectif, on se remotive et la bzz, SMS, le jeu est en arrêt pour le moment, il y a eu un couac sur la mission 1, la cible du dimanche matin est morte.
    On en profite pas d'arrêt pour nous, qui dit arrêt du jeu, dit pas de patrouilles, du coup on fouille, fouille, fouille mais merde elle est où cette putain de boite aux lettres.
    Rien, on commence à ratiboiser, on part en couille total sur koh lanta. On veut notre poignard pour les potos ! Mais rien à faire, il n' y a rien ! 3h à chercher rien !
    J'ai le moral à zéro, mon bras me fait vraiment souffrir, je n'arrive plus à porter la M4, c'est Six qui la porte depuis le passage du 2éme camion.
    Bzz SMS, on reçoit le point de coordonnées de la fibre optique.
    On fait quoi, on y va tant pis pour l'ordre, on reviendra ici plus tard .....
    Allez on va tenter notre chance, je prend encore sur moi.
    Mais en peine on commence à franchir un obstacle, que je peux pas, je ne peux vraiment pas, j'ai trop trop mal au bras. Je suis dégoutée limite en pleurs.
    J'ai attendu ce moment depuis tellement longtemps, ça fait des années que Six me parle de refaire ce challenge, j'ai tellement voulu l'amener au pas de tir, je m'en veut de mettre fait mal mais c'est un fait, je ne peux plus continuer, il faut se rendre à l'évidence, il faut arrêter pour blessure .
    J'appelle Strike, lui explique notre mésaventure et lui demande de venir nous récupérer.
    En chemin vers le point de rencontre, on croise les delta corse, vraiment un grand grand merci pour le dafalgan, c'est pas grand chose mais ça ma super soulagée.
    17h la plume blanche est finie pour nous. Strike nous récupéré et nous amène à notre voiture pour que l'on puisse trouver une pharmacie (qu'on ne trouvera jamais lol)
    On décide de rester sur place, j'ai un autre cachet au cas où, de l'arnica. Je prends sur moi.
    On apprendra en arrivant au camp des orgas, que nous sommes le 4éme binômes à avoir arrêté le jeu.
    Je suis fière malgré tout car on ne s'est jamais fait prendre et pourtant on aurait pu à 2 reprises.
    On n'est pas les 1er comme je le pensais.
    1ére fille à faire ce chalenge et j'aurais pu aller plus loin si je n'avais pas eu ce soucis.
    Je suis fière de moi, bois noir est vraiment un casse pattes. Je ne pensais pas passé par autant d'état d'âme, d'émotions sur une simple partie d'airsoft !
    Je me suis régalée !
    Au camp des orgas, j'ai fait la connaissances des teams patrouilleurs, des autres binômes, des gens vraiment sympa avec qui on a super bien rigolé.
    J'ai prit souvent sur moi pour ne pas montrer à Six que j'avais mal malgré tout car je voulais qu'il profite à fond, j'ai malgré tout foutu sa plume en l'air et je n'ai pas pu tenir ma promesse.
    Contente de retrouver notre petit wasabi que j'apprécie énormément, j'espère ne pas t'avoir déçu non plus, je sais que tu misais beaucoup sur nous, tu auras essayer de ton mieux de nous préparer avec tes conseils! Encore merci !
    Contente de revoir des anciens Awacs, depuis le temps, 6 ans qu'on ne vous avez pas vu, entre mon arrêt pour grossesse et autre, vraiment trop trop contente d'avoir revu Stéphane ! J'espère qu'on ne se reverra pas dans 6 longues autres années lol
    Comme d'hab, on aura bien rigolé avec nos chers DV, déçu aussi pour vous que vous n'ayez pas gagné !
    Strike aussi, je ne t'oublie pas mais tu étais toujours en pleines actions d'orga !
    Vraiment contente d'avoir rencontrés pleins de nouvelles teams, des gens vraiment sympa de toutes la France et même de Belgique !
    J'espère qu'on pourra vous revoir sur d'autres OP.
    Je repart de cette OP vraiment heureuse malgré tout, fière de moi, super triste d'avoir arrêté comme ça mais c'est le jeu ma pauvre Lucette !
    J'espère que les A-TACS ne m'en veulent pas ! Je me suis vraiment donnée à 200%
     
    Pour ceux qui veulent savoir, après avoir vu le doc, j'ai une contracture musculaire suite au coup et le tendon bien enflé.
    Heureusement, ce n'est que musculaire, j'ai des anti-inflammatoire et de la créme.
    D'ici encore 3/4 jours tout devrait se remettre dans l'ordre mais le bleu lui, il va rester un bon moment !
     
    Encore un grand grand merci à tous et j'espère revenir l'année prochaine pour finir mon boulo et tenir ma promesse !
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    Yager a réagi à Paterson dans Feedbacks Plume Blanche 2016   
    bon bah voici le miens :
     
    Le 23 Juin 2016
     
    Il est 20h30 et nous arrivons enfin à destination, non sans stress car nous ne sommes absolument pas habitués à circuler sur les routes sinueuses de montagne (enfin pour le moment Yager semble gérer le volant). Nous arrivons donc chez Isa, une chambre d'hôte que nous avions préalablement réservé à Levens. A peine le pied par terre et nos regards se perdent déjà dans le décor magnifique qui nous entoure et en bon touriste japonais qui se respecte je dégaine mon appareil photos et effectue quelques clichés souvenirs (C'est sûr que ça change du décor des vaches normandes!).
     
    Notre première, rencontre avec notre hôte se déroule plutôt bien et elle nous indique un resto qui se situe sur le haut du versant opposé au notre et survient la question qui fâche : j'y vais comment la bas ???
    Après 20 min à rouler à 30 à l'heure dans la montagne, un habitant local nous prend en pitié et nous accompagne jusqu'au dit resto. Sur place, super accueil, et je dois avouer que l'on se fait plaisir sur le repas, après tout on vient pas tout le jours goûter la cuisine locale : pizza, tartare.......
     
    Finalement, nous retournons profiter du confort moderne pour notre dernière nuit avant le début de notre OP. J'en profite pour glisser le manuel de sniper marines sur le lit de Yager pour qu'il révise ses bases ! Lol
     
    Le 24 Juin 2016
     
    Après une très agréable nuit de sommeil, nous prenons un petit dej bien mérité sur la terrasse et commençons à nous rendre compte de ce qui nous attend, j’attends ce moment avec beaucoup d'impatience et je sens une pointe d’inquiétude chez yager, on a signé c'est pour en chier je lui dis, tout en reprenant du café et un croissant....
     
    Nous profitons du reste de la journée pour nous rendre dans un centre commercial que nous avions repéré sur le chemin, petite ballade dans la galerie climatisée et repas au resto le midi : j'explique à Yager que c'est comme ça les américains, ça se déplace avec leurs mac do sur le champ de bataille:-)
     
     
     
    Nous arrivons sur le point de RDV à 15h30, sur place nous constatons que deux binômes sont déjà sur place, le premier nous explique qu'ils sont des Vosges et pour le second, nous devinons au pick up énorme et à la plaque belge d'où ils sont.
    Après quelques échanges cordiaux, nous décidons de nous reposer un peu avant le grand départ, je remarque que Yager retire des chaussures et marche pied nu dans l'herbe, je me dis que c'est son coté elfique qui ressort...
    Je m'endors jusqu'à 18h00 et je me rends compte que la parking s'est déjà bien rempli, j'en profite pour me prendre un petit café et saluer les autres participants qui se connaissent déjà tous, nous restons donc discrets car il s'agit de notre première et du haut de notre grande expérience milsim qui frise avec le zéro absolu, nous écoutons les autres avec attention.
     
     
     
    Nous sympathisons avec le binôme de valence et prenons notre repas ensemble, je discute pas mal de gestion d'association et d'orientation milsim avec le tireur et le moment de se préparer arrive. Nous nous équipons tranquillement avec Yager dans un silence quasi religieux, enfin presque puisque les belges balancent tout un tas de blague sur le parking qui nous font bien rire et détendent l'atmosphère.
    Il est 22h05 lorsque le couperet tombe :
    Vous avez 30 minutes, pour vous rendre sur ce point : 32T0553073 4881815.
    après un check sur la carte je prouve un point au nord-ouest de la ville de Marie sans aucun chemin d’accès, je remarque que tout les binômes partent immédiatement les un après le autres et je me dis qu'il y a une partie en véhicule et une autre a pied alors sans perdre de temps je saute dans la C4 avec Yager et nous voilà partis.
    Après quelques minutes de route, nous croisons le binôme de Valence qui redescend de Marie et cela ne nous dit rien qui vaille, je poursuis quand même et termine sur une route que ma pauvre C4 ne pouvait pas suivre, nous décidons donc de redescendre.
     
    Nous recevons un autre message du QG qui nous octrois 15 minutes supplémentaires pour rejoindre notre point, je décide de refaire un check sur la carte et me rends compte d'une erreur de ma part dans le calcul des coordonnées. Nous repartons immédiatement vers le bon point, le tout sans perdre de temps et en devenant subitement un pro des routes en lacet. Il faut dire qu'avec le chemin qu'on avait fait, nous ne voulions pas sortir de suite.
    Finalement nous arrivons avec 3 minutes de retard sur l'objectif et recevons le message suivant :
    Votre insertion est compromise restez en stand by à proximité de votre véhicule
    Nous nous exécutons.
     
    A ce moment, pendant que Yager a la tête dans le coffre pour récupérer ses affaires, j’entends un bruit provenant des arbustes à plus ou moins cinq mètres de nous et remarque du mouvement. Je distingue deux hommes en tenue de combat. Pensant, qu'il s'agissait d'une ruse des organisateurs, je n'épaule donc pas mon M4 et n'envoie pas un chargeur dans la direction, je préviens rapidement Yager. Les deux individus nous abordent en braquant leurs PA vers nous, au final, il s'agit d'un autre binôme ayant raté le départ et qui surtout ont des téléphones qui ne captent pas !!!
     
    Nous décidons de nous positionner de manière à tenir un tir croisé sur le centre du parking sans nous faire remarquer. Au bout d'un long moment, nous entendons qu'un véhicule lourd se dirige vers nous, il s'agit d'un véhicule de transport de troupes de l'armée.
    Nous prenons le temps de les observer et remarquons au minimum quatre occupants à on bord. Ces derniers déchargent des caisses puis le véhicule repart laissant deux hommes sur le parking.
    Nous décidons de nous approcher pour avoir plus d'informations et je remarque que le second binôme situé non loin effectue la même manœuvre.
    Tandis que nous nous approchons Yager me signale avoir reçu un message du QG, deux hommes cagoulés nous attendent sur le parking pour notre insertion.
    Pour plus de sécurité j'accoste les deux individus de dos avec ma réplique à l'épaule, puis je leur lance un pssssss !
    Ces derniers se retournent et nous demande de les suivre rapidement en nous signalant qu'ils sont de notre coté. Je me dis que c'est peut être un piège mais au point où nous en sommes, nous n’avons pas vraiment le choix.....
     
    Les portes d'un Defender stationné à proximité s'ouvrent et je remarque que l'autre binôme est déjà dedans, nous nous entassons tant bien que mal et nous voilà partis vers l'inconnu.
    Lors de notre transfert notre chauffeur nous indique que les autres binômes se trouvaient dans un bunker qui à été attaqué. Il sont tous éparpillés et il est donc par conséquent impossible de les localiser. Il va nous déposer dans une possible zone de rassemblement mais sans garantie.
    J'en profite pour retenir un max de détail (panneau, nom, lieu dit, ect...) pour pouvoir noter notre position sur la carte à notre arrivée ainsi que notre cheminement.
     
     
    Nous arrivons finalement sur les hauteurs de la Colmiane, a proximité des télé sièges. Nos consignes sont claires, rester sur votre position, attendez les instructions et ne vous faites pas prendre !
    Il est déjà tard et nous décidons de nous installer en hauteur non loin de notre point de chute. En accord avec le second binôme, ces derniers montent la garde et nous nous reposons un peu.
    Peut de temps après j’entends un : hé !, provenant de l'emplacement du second binôme. J’entends également des bruits de pas sur le chemin.
    A ce moment le second binôme a quitté sa position pour partir assez loin derrière nous. Yager était en train de donner tout son sens à l’expression : scier du bois, les bruits se sont rapprochés et il m'était impossible de le réveiller sans découvrir ma position car il était assez loin de moi.
    J'ai donc pris appui sur mon sac à dos, épaulé mon M4 et attendu avec calme que l'ennemi soit assez près.
    A ce moment, mon partenaire se réveille en parlant et donne mon prénom. Après un chut, tais toi assez ferme, je lui indique la direction de ce qui pourrait être nos poursuivants.
    Finalement, l'obscurité ou la chance aidant, nos troubles fêtes font marche arrière et quittent les lieux.
     
    Nous décidons de quitter les abords du chemin pour nous positionner plus haut sur le col. Nous remarquons que le second binôme quitte les lieux par un autre chemin. Je me suis dit bonne chance, c'est le jeux …
     
     
    Le Samedi 25 juin 2016
     
    La nuit fût relativement froide et mon sac de couchage me manque ! Il avait d’ailleurs fait l'objet d'une discution avant notre départ de Normandie à cause de son encombrement, j'avais insisté pour le prendre et mon brave Yager dans sa grande gentillesse avait décidé de le porter !
    Bon bah la le souci ne se pose plus car il est resté dans le Defender.
    Je me couvre donc de ma ghillie qui me réchauffe un peu.
    A 05h00 du matin à la faveur de la luminosité, nous prenons un rapide warm up, notons sur la carte les coordonnées GPS que nous avons reçues vers 03h00 afin de récupérer un dossier mission laissé dans un tube de PVC.
     
    Je prends la tête de la marche et tente de repérer sur la carte IGN, car nous ne sommes pas munis de GPS. Je prend un mauvais chemin qui nous emmène par un sentier le long d'une clôture électrique (si, si j'ai vérifié et ça pique!) et après avoir croisé des chevaux très craintifs, on se dit que nous ne sommes peut être pas sur le bon chemin. A ce moment un éclair de génie, j'allume un vieux I-Phone que m'avait laissé mon épouse afin que je l'appelle et me souviens que ce modèle permet une vue satellite. Une chance car il fonctionne mais surtout il capte !!!
    A l'issue j'ai pu repérer avec exactitude notre position et la suite se faisait sans soucis.
     
    Nous remarquons que le chemin le plus rapide pour nous est de gravir le pic de la Colmiane qui se dresse juste devant nous pour rejoindre le GR5 et nous avions déjà perdu assez de temps.
    Nous nous lançons dans notre entreprise non sans difficultés et avec quelques pauses dans l'ascension pour arriver là haut. Nous esquivons la station de télésiège qui était en fonction et coupons par une piste pour VTT.
    Un homme arrive à notre niveau avec un Vélo et se stoppe net à notre hauteur en jetant son vélo sur le sol. Notre premier réflexe fût de porter la main sur nos PA, pensant qu'il pouvait s'agir d'un traqueur mais l’inquiétude sur le visage de notre interlocuteur nous a fait penser le contraire.
    Après une petite discussion sur notre présence et une explication sur le challenge, celui-ci nous signale qu'une course de VTT se prépare et que le départ est imminent. Nous décidons d'activer le pas et de quitter cette zone. Nous avons fait quelques rencontres très sympathiques et même un couple de randonneurs qui nous a signalé la présence d'une jeep lourdement équipée en contre-bas (ça tombe bien ce n'était pas notre route).
     
    Nous arrivons sur le fameux GR5 et nous rendons sur le lieux de récupération du tube PVC, nous étions sur place à 10h30. Nous avons recherché ce maudit tube sur chaque centimètre de végétation de notre point, derrière les souches, en haut des arbres enfin partout et en vain. Nous étions déçus, sans comprendre notre erreur et pensions être éliminés, lorsque le téléphone de Yager vibre :
    Votre cible vient d'être abattue, quittez la zone au plus vite, après confirmation au QG nous devons choisir nous même un point d'extraction viable.
    Après vérification sur la carte je détermine un point éloigné à l'entrée de St Dalmas, nous entamons notre périple non sans difficulté car je commence à ressentir des douleurs dans la jambe droite. Je me dit tans pis je serre les dents et on y va !
     
    Nous descendons donc jusqu'à 315 mètres d'altitude en ayant esquivé 2 véhicules de patrouilles et recevons de nouveau un message qui nous demande de rester en stand by. Nous prenons alors notre repas et attendons les instructions.
    Notre QG nous demande d'engager la mission 2, après avoir signalé que nous n'avons pas trouvé le tube PVC, nous recevons les coordonnées par SMS.
    Après vérification sur la carte, gros coup au moral, l'objectif se trouve à 1900m d'altitude et seulement à 4km de notre position d'avant évacuation.
    Yager me rebooste sérieusement et nous voilà repartis dans le sens inverse mais malgré l'antalgique que j'avais pris plus tôt j'avais de grosses difficultés à grimper à cause de ma jambe une fois sur la borne 124 à 1500m, nous nous sommes rendus à l'évidence que ma blessure qui était très certainement musculaire ne nous permettrait pas d'aller plus haut.
     
    Nous demandons donc un EVASAN à notre QG qui après vérification de notre position nous envoie un pick up pour nous récupérer. Nous invitons d’ailleurs le binôme de la Delta Corse que nous croisons à ce moment la à ne pas rester sur le chemin.
    Et voilà ce fût la fin de l'aventure pour nous, une fois déposés au camp de base de la Red Star.
     
    Nous sommes restés sur place et avons papoté avec quelques membres et malgré l'envie de rester pour le dimanche, nous avons pris la décision de partir plus tôt par rapport à la route qui nous attendait, pouvoir me soigner et prendre un peu de repos.
     
    Après avoir dit au revoir a Strike, nous sommes repartis pour une autre aventure puisque notre GPS nous a emmenés en Italie pour nous faire passer par le tunnel du mont blanc ! La poisse !!!
     
    Enfin tout ceci nous a fait prendre conscience de notre niveau et pour une première nous étions tout de même fiers de nous. Nous avons participé à une OP vraiment superbe et très immersive dans des décors magnifique. Nous avons compris que nous devions avoir une préparation physique plus poussée (même si en Normandie ça grimpe pas des masses) et que notre emport était trop lourd !
    Mais avec une envie sans faille d'y retourner dés que possible, alors en espérant retrouver le Valdeblore l'année prochaine, nous allons continuer d'évoluer dans le milsim !
     
     
    Paterson de la Shadow Company.
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    Yager a reçu une réaction de Strike dans [3] RÈGLES DU JEU (mises à jour selon règles ACP version 2.0)   
    Vues, lues, et surtout comprises
  10. J'aime
    Yager a réagi à Six dans [1] SIXIEME EDITION DU CHALLENGE DE LA PLUME BLANCHE   
    youhouuu hate d'entrer en territoire ennemi avec mes frères d'armes ..
  11. J'aime
    Yager a reçu une réaction de Strike dans [1] SIXIEME EDITION DU CHALLENGE DE LA PLUME BLANCHE   
    J-30 !
     
    Youhouuuh !
  12. J'aime
    Yager a reçu une réaction de Strike dans Feedbacks Plume Blanche 2015   
    Les gars, j'ai lu vos retex pour me faire une idée de la session à venir, ils vendent du rêve ! (et mettent bien la pression en fait...)
     
    Merciiiiiiiiii ! 
     
    Oui je déterre des topics et j'assume
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    Yager a reçu une réaction de Strike dans [4] LISTE DES CONCURRENTS SÉLECTIONNÉS   
    Merci, et au plaisir de se serrer la paluche en vrai
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