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Feedbacks Plume Blanche 2016


Strike

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Bravo à tous les concurrents, et merci à tous les patrouilleurs pour leur participation à ce 6e Challenge !  :) Ce post est le vôtre, n'hésitez pas à poster vos retex et commentaires, suggestions et critiques. 

 

à vous !

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Bon ben ca y'est nous sommes de retour avec Swan de ce fabuleux challenge de la plume blanche.

Vendredi 24 Juin 18:00 :
Ca y'est nous sommes dedans .. nous avons reçus du QG les coordonnées UTM et l'heure du rdv avant insertion en zone hostile. voici notre ordre de mission :
Image IPB
Vérifications des sacs, des répliques, et nous chargeons la voiture pour partir..
En chemin petit arrêt dans un fast food pour se remplir le ventre en prévision d'une longue nuit.
Le stress monte pour Swan qui ne savait pas a quoi s'attendre, pour ma part un mélange de concentration et de stress aussi. Je lui donnes en chemin les derniers petits " conseils " et réponds a ses questions.

Vendredi 24 Juin 21:00 :
Arrivés au lieu de rdv, sur un parking longeant la nationale qui monte sur la commune de Valdeblore. Des binômes sont déjà la, checkant leurs sacs et équipement. Nous nous garons et allons faire connaissance avec tous ceux qui vont partager cette galère avec nous .. Des binômes de toutes régions ( corse, Normandie, Belgique, IDF ... )
On papote un peu en attendant les coordonnées de notre rencontre avec notre contact qui devrait nous faire passer en zone hostile. Les binômes ont pour nom de code de Alpha a Kilo. Nous avons été désigné comme binôme INDIA.
La procédure d'insertion étant que a partir de 22:00 toute les minutes dans l'ordre Alphabétique Radio recevait ses coordonnées pour se rendre a son contact.

Vendredi 24 Juin 21:50 :
Plus que 10 minutes avant réception du premier sms coordonnées pour le binôme Alpha. le stress monte, chaque binôme s'isole dans son véhicule, sors sa carte IGN on peu sentir la tension chez tout le monde. Avec Swan nous nous isolons pour nous mettre dans notre "bulle" a l'intérieur de notre voiture.. Ca y'est 22:00, on entend le premier moteur de voiture s'allumer, Alpha a reçu ses coordonnées .. ce sont les Diables Verts Messer et Cams, ils calculent vite sur leur carte leur lieu de rdv et nous les voyons partir sur la route dans la nuit noire ... puis cela s'enchaine .. toutes les minutes tour a tour nous voyons partir les binômes dans l'obscurité, 22:09 ca y'est notre portable vibre... SMS du QG avec les coordonnées de notre RDV, nous accusons réception, petite topo rapide sur notre carte qui nous envois donc sur un parking a l'entrée de la Bolline. c'est donc parti a partir de la on savait que nous entrions en zone Hostile et qu'on pouvais s'attendre a tout .. Nous avions 30 minutes pour rejoindre notre contact aussi je décidai de rouler a une allure un peu soutenue pour ne pas louper le rdv.
Nous roulons donc jusqu'à l'entrée de Ha Bolick ( la Bolline ) aux coordonnées reçues et la sur un parking a l'entrée du village dans la pénombre nous distinguons un gros camion de transport de troupe, avec des silhouettes cagoulées et armées a proximité avec une dizaine de soldats.. Dans la pénombre pas moyens de les identifier comme alliés ou hostiles aussi je décide de passer ce point sans s'arrêter dans le doute.. pourtant c'était bien le lieu de rdv.. était-ce un piège tendu par les russes ? avaient ils interceptées les messages et étaient ils au courant de notre arrivée ?? Quoi qu'il arrive il fallait savoir, donc 1km plus loin je fais demi tour et reviens vers le parking en roue libre , m'arrêtes sur le bas coté une centaines de mètres plus haut pour essayer d'identifier les soldats. Alliés a première vue .. mais dans le doute nous y allons en alerte maximum .. on se gare a coté des voitures présentes et nous reconnaissons certains binômes .. OUF ..
Un soldat cagoulé viens vers nous, nous nous identifions .. Binôme INDIA .. il nous souhaite la bienvenue et nous tends 3 patchs ID a mettre sur son sac, réplique et tenue.. Le chef des partisans nous explique que nous allons être transportés dans un camps allié avancé dans une zone sécurisée.. mais qu'il allait falloir passer par une frontière Russe contrôlée par l'ennemi.
Tous les binômes embarque dans le camion.. mais il manque 2 binômes a l'appel.. plus le temps d'attendre.. le chef des partisan décide de partir quand même .. nous embarquons donc avec Swan et les autres binômes a l'arrière du camion sacs aux pieds..
Avant de partir un partisan me confie deux jerrican d'essence et me dit " tu gardes ca précieusement a coté de toi OK ? " .

Ca y'est nous partons vers le camp avancé. nous roulons jusqu'à Svy Damakh ( St Dalmas ) puis 1Km avant la frontière le camion s'arrête, les partisan descendent et nous expliquant le suite. ils vont nous bâcher et nous donnent l'ordre de faire silence complet et surtout de ne rien tenter ou faire quoi qu on entendes au poste frontière.
C'est donc sous une bâche que nous reprenons la route , enfin je dirais plutôt sentier vus les bosses et le camion qui monte en première ..
Sur la route une bosse fait sauter et glisser les deux jerrican a coté de moi .. MEEERDE ... j'essai de le rattraper mais trop tard .. DING BLONG BLONG ... on les perds sur la route .. Le TP a coté de moi mort de rire me chuchote " toi tu vas te faire jeter lol " ..

Le camion ralenti ... puis s'arrête ... tout le monde se regarde sous la bâche.. on croise les doigts pour que tout se passe bien .. Puis nous entendons des soldats a l'accent Russe demander a nos chauffeur ce qu'ils transportent .. nous voyons a travers la bâche des lumières de torches et des mains tâter la bâche .. Notre chauffeur essais de rassurer le plus nerveux des Russe en lui disant qu'il passe des sacs de patates, mais le russe veux absolument vérifier .. les esprits s'échauffent " Mais non tu vas pas nous faire perdre du temps et nous contrôler .. c'est des patates je te dis " .. Le russe insiste il veux soulever la bâche.. Le partisan négocie .. attend je te donnes de l'essence si tu veux ... ( OUPPSSS la l'image des bidons qui font BLING BLONG sur la route me reviens ). La main du partisan passe sous la bâche mais plus de jerrican .. les esprits s'échauffent du coup le russe veux fouiller le camion si ils a pas ce qu il a promis .. le stress monte pour nous les binômes .. ils négocient, s'insultent, on entends deux trois coups de feu .. rafales ... et le camion repars .. OOOHHHHH putain c'était chaud ca commençait tendu et on a pu s'apercevoir que les Russes ne rigolaient pas ..
Quelques minutes de sentiers encore, et le camion s'arrête, on viens nous débâcher et faire descendre du camion ..
On nous donnes l'ordre de laisser nos armes et sacs dans le camion et de nous aligner dans l'ordre d'appel devant l'entrée d'un bunker.. nous entrons un par un dans les couloirs étroits et froids du bunker.. jusqu'à une petite pièce, avec 2 soldats partisans cagoulés dont un qui ne rigolais pas .. au fond de la pièce un tableau avec la carte de la zone, mais aussi 11 visages .. surement nos futurs cibles j'essai de vite mémoriser de visu .. et prends des notes sur ce que nous dit le partisan .. Quand soudain ... BOUM ... une grenade explose et résonne dans les couloirs du bunker .. tout le monde se jette a terre .. Je choppe Swan par la manche et lui chuchote quoi qu'il arrive de ne pas me lâcher .. j'essai de la rassurer .. et la des échanges de coups de feu résonnent .. EVAC .. EVAC ... un partisan nous demande de le suivre .. nous partons au pas de course en file indienne vers une sortie de secours du bunker ..
" Vite grimpez dans le camion vite vite ... !! "
Nous cherchons pas a comprendre .. au milieu des tirs et jets de grenades nous embarquons tous dans le camion qui part sur les chapeaux de roues traversant le barrage de soldats Russes qui nous attaquait .. soudain " GRENAAAAAAADE !! " Boum elle explose juste a coté du camion qui s'emble touché .. rapide check dans le camion .. aucuns binôme manquants .. a part les deux qui avaient loupés le rdv d'insertion.
Le camion roule .. fait un bruit bizarre , broute .. et hop s'arrête .. merde le camion est HS .. vite on nous donnes l'ordre de prendre notre équipement et de se disperser dans la montagne le temps de recevoir un message du QG quand a la suite de la mission ..
Avec Swan on récupères nos sacs dans le noir déjà des binômes se mettent en route, ca pars dans tout les sens .. seuls ou en groupes .. nous on part dans le sens opposé a l'accrochage avec Swan et un autre binôme .. mais soudains un bruit de moteur de des feux .. un véhicule ennemi .. vite on se planque sur le bas coté laisse passer le camion .. il ne faut pas rester la .. peu être a il déposé des troupes russes plus bas .. Swan décide donc de monter hors sentier dans le foret pour s'enfoncer loin de la route .. mais c'était super raide .. on grimpe une cinquantaine de mètres .. puis silence complet derrière un buisson .. on observe et écoute ..en attendant les ordres du QG .. Whaoouu quelle insertion .. ca promettais pour la suite ..
Nous attendons donc la .. cachés , un autre binôme nous croise ce sont les Delta .. qui décident de continuer de monter un peu plus pour ne pas être dans le même secteur que nous sans doutes .. La nous entendons en contrebas des patrouilles Russes passer , mais aussi pas loin dans la foret près de nous .. nous retenons notre respiration .. et la BBZZZZ BZZZZZ .. réception du sms QG . nous recevons les coordonnées UTM de l'endroit ou nous attend notre enveloppe d'ordre de mission .. cachée dans un tube vert . Swan fait la topo et la on se dit et merde .. c'est complètement de l'autre coté du versant de la montagne et a l'opposé de notre position .. nous attendons donc cachés que la zone soit plus tranquille .. au bout d'une heure plus de bruits de patrouilles nous décidons donc de progresser de nuit même si avec les filtres rouges on voyait pas grand chose dans la foret épaisse.. notre objectif était en priorité de gagner le sommet de la montagne afin de faire un point avant de continuer notre progression.. nous passons donc de 1200 a 1386m d'alt. Nous arrivons au bout d'un bon temps de marche a la lisière d'une clairière au sommet .. mais pas moyen de faire un point visu grrrr on décide donc de repiquer vers notre point mission en suivant notre cap a la boussole .. nous progressons ... et arrivons a retrouver un GR pas loin .. la nous tombons sur deux silhouettes cachées sous des bâches , nous approchons silencieusement .. et identifions un binôme TP alliés .. surement Delta que nous avions croisé un peu plus tôt en contrebas .. nous leurs disons que nous allons passer devant et poursuivre un peu la route ..
Nous continuons notre progression avec Swan mais cela deviens de plus en plus difficile de suivre un cap dans le noir complet sur un GR qui n'a pas du être emprunté depuis un bout de temps .. cela devenait impossible de progresser plus .. nous décidons donc de nous éloigner de quelques mètres du GR pour nous planquer au pied de trois petits arbres dans les buissons .. nous nous allongeons et petit somme jusqu'aux premières lueurs du soleil ..

Samedi 25 Juin 05:00 :
Fin de nuit assez difficile, je suis réveillé par une biche venue brouter a quelques mettre de nous .. je réveille Swan pour qu'elle la vois .. Petit chocolat chaud avant de reprendre la route avant les grosses chaleurs ..
Nous retrouvons notre petit GR et continuons notre route .. en route nous faisons plusieurs arrêts topo .. Swan est au top dans son rôle de spotter .. elle progresse devant moi super bien, ouvre la route et donne le rythme. Nous suivons notre cap .. puis elle décide de repiquer plus au nord pour éviter une route qui devait surement être empruntée par les patrouilles russes.
Nous continuons notre progression furtive hors sentier pour rejoindre le GR52 qui nous emmènerait direct a notre enveloppe .. et la risque maximum ..

Samedi 25 Juin 10:00 Aprox :
Pas moyens de contourner le sentier principal, nous sommes obligés de le longer sur une centaine de mètres avant de pouvoir le couper .. nous nous assurons de n'entendre aucune bruits de moteurs, restons en observation quelques minutes pour voir si il y a du mouvement ennemi. RIEN .. nous décidons donc de parcourir les 100m sur le sentiers qui nous séparent de GR que l'on dois atteindre . Swan s'engage dessus , j'emboite son pas a 5 mètres derrière elle surveillant nos arrières .. nous progressons assez rapidement .. 10m .. 20m .. 30m ... puis j'entend un bruit de roues sur le gravier, je lui crie " Contact ! Camion ! " et je me jette pieds en avant dans le ravin sur notre gauche, Swan n'hésites pas une secondes et se jette aussi dans ravin, et la je la vois se retenir de crier et se tordre de douleur.. je ma plaque au sol lui faisant signe de ne plus bouger ni faire de bruit même si je me doutes que ca devait être très dur pour elle .. je jette un regard vers le sentier au dessus de nous et la je vois la camion qui passe au ralenti au niveau ou nous nous sommes jetés. Le conducteur nous cherche mais nous vois pas .. il reprend sa route .. je vais vite voir Swan voir ce qu'elle a .. dans sa chute elle s'est tapé l'intérieur du bras droit dans une grosse souche d'arbre.
Mais c'était dangereux de rester la .. donc on décida d'aller vite nous mettre plus a l'abri pour checker les dégâts ..
Une fois sur notre GR retrouvé Swan retire son combat shirt pour voir l'étendu des dégâts , son bras lui faisait mal .. un méga hématome commençait a lever ..
Elle décide de prendre sur elle et de continuer vers l'objectif ..
Nous continuons donc notre progression en suivant le GR52. Et la problème .. il fallait retraverser le sentier .. pour continuer notre cap .. Nous avons vu donc une clio bleu garée sur le bas coté .. dans le doute d'un véhicule hostile .. nous décidons de remonter quelques mètres plus haut sur la route et de remonter hors sentiers .. mais la ALERTE !!
Le camion revenait .. juste le temps pour Swan et moi de se jeter a moitié caché derrière un buisson qui de part sa taille ne devait même pas cacher un chat :P .. Stop .. plus bouger .. plus respirer ..
Le camion s'arrête a notre niveau, met sa marche arrière .. manœuvre a nos pieds a même pas 3 mètres de nous .. puis serre son frein a main et coupe son moteur .. Et la stress maximum, pas cachés a moins de 3 mètres du coté passager .. Par chance j'avais le M4 de Swan dans les mains pour soulager son bras ..
Je vois le passager qui discute avec le conducteur .. lentement tel un caméléon je pointe le M4 vers le passager prêts a ouvrir le feu .. je désengage a sécurité. et prie ... " descends pas du camion .. descends pas du camion " ... il reste planté la .. 5 bonnes minutes .. le passager trifouille son rétroviseur, mais ne tourne toujours pas la tête vers nous ..
Je nous vois déjà avec Swan repéré .. mais non .. le camion rallume son moteur et repars .. OUF ... la pression retombe .. mega coup de stress la on a failli y passer .. Une fois la zone safe , nous repartons donc hors sentiers .. les deux rencontres avec les patrouilles nous ont vite calmés ..

Samedi 25 Juin 12:00 Aprox :
Grosse chaleur .. épuisés par la marche, et Swan ayant de plus en plus mal .. on décide faire la halte repas de midi et dormir un peu pour reposer les jambes .. dans un petit coin tranquille on mange et se repose un peu ..
La nous recevons un message du QG .. en nous disant que apparemment il y a eu un gros accrochage entre certains TP et un groupe hostile .. sans avoir plus de détails sur l incident nous décidons de reprendre la route pour récupérer enfin notre ordre de mission ..

Samedi 25 Juin 14:00 Aprox :
On progresse dans le lit d'une rivière a quelques pas de notre objectif .. et la BZZZ BZZZZ nouveau message du QG .. suite au carnage entre le groupe ennemi et certains TP, nous avons êtes mis en stand-by car l'activité Russe a été accrue ..
Nous avons profité avec Swan de ce moment de stand-by pour quadriller la zone de notre objectif .. mais la ... RIEN .. plus de tube, plus d'enveloppe, plus d'ordre de mission .. pause topo, recheck 3 fois de notre position et des coordonnées reçues .. mais RIEN .. ( On apprendra plus tard que des le debut le QG s'est trompé et nous avait envoyé les mauvaises coordonnées UTM, il nous avait envoyé celles de notre point d'extraction et non celle de notre BAL .. )
Swan ayant de plus en plus mal an s'appuyant sur son bras , moi préférant ne pas mettre la santé de Swan en danger .. sur un commun accord et avec grand regret car nous aurions pu aller beaucoup plus loin et ayant traversé toutes ces épreuves .. nous décidons d'appeler Strike pour déclarer forfait sur blessure et de se faire évacuer de la zone ..
Fin de l'aventure pour nous ..

Samedi 25 Juin 17:30 :
Strike nous récupères en 4X4, nous dépose au village pour trouver une pharmacie pour Swan ( Merci aux Delta Corse que nous avons croisé pour lui avoir donné des anti inflammatoires ) .. une fois revenus au camps des orgas .. nous avons eu la surprise d'être les 4eme a avoir été hors jeu .. 3 autres binômes se sont fait attrapés avant notre abandon blessure ..

Nous sommes restés jusqu' a la fin pour profiter de cette aventure coté orga .. et sympathiser avec les autres binômes qui revenaient uns par uns dans les véhicules patrouilles ..
Le samedi soir 22:00 il ne restai plus qu'un binôme dans la foret .. celui des Jok'air.. qui a réussi a toucher sa cible finale au petit matin et a s'extraire de la zone hostile .. Mission réussie pour eux .. et donc vainqueurs de la 6eme Edition de la plume blanche ..

Voila j'espere ne pas avoir décu les A-tacs 06, nous avons toujours pensé a vous representer au mieux dans cette aventure ..
Nous apprendrons plus tard que nous avions pas ete les seuls a ne pas avoir nos enveloppes au point donné a cause de cette erreur de transmission de coordonnées UTM.
Nous rentrons juste avec ce gout amer de ne pas avoir ete jusqu au bout dans des conditions " normales " .. Il est clair que nous aurions preferés quitter l'aventure morts au combat suite a un echange de tirs contre les Russes ou meme pris lors de l'extraction finale apres notre tir .. plutôt que sur blessure .. mais c'est comme ca , c'est le jeu, cela prouve que pour participer a cette belle aventure qu'est la plume blanche il faut etre PRET et ne pas le prendre a la legere .. Tout peux vous arriver la bas ..

Je tiens a remercier tous les orgas et teams qui ont jouées nos opposants durant 3 jours, mais aussi a feliciter les 11 Binomes qui ont participés a ce challenge ..

Encore bravo a Strike et a BSOG pour l'organisation, l'immersion et les moyens mis a dispositions durant ces 3 jours . Pour ma part juste un petit point peu etre a corriger pour les futures éditions .. peu être un peu plus d'informations précises comme préciser si il y a des contraintes horaires sur certains objectifs .. car en général nous nous déplaçons en prenant notre temps pour être le plus furtif possible ..

Merci et bravo a ma petite Swan, qui a été merveilleuse dans son rôle de spotter, un courage, une efficacité en topo. Fier d'elle car c'est la première femme a participer a ce challenge très difficile ou beaucoup s'y cassent les dents .. et c'est sans hésiter que je dis que je repartirai avec elle les yeux fermés l'année prochaine si nous sommes sélectionnés .

Swan tu m'avais fait une promesse, celle de m'emmener a mon point de tir .. cela a été compromis a cause du sort .. Mais cette fois c'est moi qui te fais une promesse .. celle de te ramener la bas en territoire ennemi cotes a cotes et finir ce qu'on a commencé ..

Voila j'espère que notre récit vous a plu .. j'ai essayé de traduire au maximum l'immersion et les sentiments que nous avons ressentis ..

Encore merci a tous ..
Merci a Swan ..

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Super feedback ! Merci pour ce récit détaillé haut en couleurs :)

En ce qui concerne l'absence de notification des contraintes horaires, je comprends que ca puisse dérouter. Il est vrai qu'en réalité il n'est pas habituel de transmettre un ordre de mission sans contrainte horaire si elle existe. En ce qui nous concerne, c'est un choix délibéré : le fait de ne pas savoir si on est "dans les temps" participe à l'esprit de challenge, qu'on envisage un peu comme une "course" de validation commando. Par exemple, lorsque les candidats Navy Seals accomplissent leur course finale, ils ne connaissent pas la limite de temps éliminatoire avant leur arrivée... Cela ajoute au stress et à l'ambiance "compétition". Car ne l'oublions pas, ce Challenge avant d'être une succession de missions reste une compétition ;)

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Mercredi 22/06, soir :

 

En bons canards qui s'assument, on fait des adieux déchirants à nos compagnes respectives, avec restos à la clé, avant une (très) courte nuit, due à l'excitation et mine de rien, un stress grandissant. Aucune expérience MilSim, jamais joué sur des terrains autres que nos chères forêts PLATES de Normandie ou nos CQB, et la route à venir nous en mettent pas mal dans la tête. Mais hey, on a signé.

 

Jeudi 23/06, matin :

 

Réveil en fanfare à 5h30 en entendant Paterson dans sa cuisine, je me dis "merdeeeeeee", mon coucher à 1h30 commence à faire parler de lui... En plus problème de douche la veille au soir, mais on embarque tout le matos et on décolle, contents, excités, et la tête dans un lieu où le soleil ne passe jamais. Paterson prend le premier quart de conduite, pendant que je m'écroule lamentablement et profite du confort de sa C4 sur fond de musique redneck :)

 

Même jour, courant de la journée et soirée :

 

On papote, les kilomètres défilent lentement mais sûrement (Paterson étant policier, je fais gaffe au compteur même quand il dort :P), on regarde les paysages au fur et à mesure qu'on s'approche, on en est saisis tellement c'est beau et haut. Arrivés vers 20h15, on se présente à la dame qui tient le gîte réservé, on décharge les affaires quotidiennes, et on s'enquiert, en bons touristes provisoires, d'un bon resto pas trop loin, dans la belle commune de Levens (franchement tip top). Ni une ni deux, on arrête notre choix pour une pizzeria, car c'est bien connu, les pizzas c'est typique du 06. Le point de vue est franchement pas dégueu, car il est au point culminant du bled, on profite à fond de la terrasse, des plats, et un tout petit petit petit peu de la serveuse.

 

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La tête et le ventre pleins, le portefeuille un peu moins, on rentre et ni une ni deux on se couche, avec un petit cadeau de Paterson tiré du manuel sniping des Marines laissé sur mon plumard. Merci copain, c'est pas comme si j'étais crevé :D

 

Vendredi 24/06 :

 

Petit déj en terrasse , dernière douche avant un we roots pleinement savourée, on fait des emplettes et un repas de dernière minute dans une galerie commerciale, avec une remarque qui nous vient souvent à l'esprit : "Ouais on fait nos Américains, top confort et bouffe avant une OP mais on va tenir !".

 

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A chaque fois, mon regard se porte vers les montagnes environnantes et je sens un mini doute m'étreindre, bien qu'on soit gonflés à bloc, ce que la suite nous prouvera d'ailleurs.

 

L'heure tourne, on décide d'aller sur le spot de rdv des binômes, afin d'être en avance et se reposer un peu. Sur place, deux binômes sont déjà arrivés, on se présente rapido mais en bonnes bleusailles, on est trop saisis par l'imminence du départ de l'op et du cadre pour être aussi affables que d'habitude (mea culpa d'ailleurs, les mecs, vous êtes sympas, c'est nous qui étions intimidés par tout ça).

 

Peu à peu d'autres binômes arrivent, se présentent. Les autres semblent très sympas et surtout très chevronnés, seulement, saisis par l'intimidation et afin d'éviter tout coup au moral en prêtant attention aux diverses expériences des sessions passées des autres binômes, on se met un peu à l'écart. On fait un repas léger avec deux autres participants, on se prépare, et on attend le moment "fatidique", qui finalement arrive bien assez vite. A la réception du sms de coordonnées, Paterson lit la carte IGN et trouve notre spot. Seul hic : stress, fatigue, intimidation, qui sait, il a mal interprété et j'ai pas pensé à boucler. Du coup on trouve un point bien pourri au milieu de nulle part, à l'ouest du village de Marie. Bon, on se dit que c'est normal, et on tente de trouver une route.

 

Avant la fin des 30mn règlementaires, Paterson, saisi d'un éclair de génie (c'est l'avantage des gens qui n'ont plus de cheveux, ça n'étouffe pas les bonnes idées ^^), s'auto contrôle et se rend compte de son erreur. Ni une ni deux, il se met à rattraper son retard, nous déclenchant un début de nausées dans l'enchainement des lacets, mais histoire de ne pas l'accabler je lui ai avoué seulement à notre retour :)

 

Les orgas nous octroient 15mn supplémentaires mais on arrive à peine 3mn après le nouveau délai. On se gare sur le parking en reconnaissant les bagnoles des autres, et j'ai à peine le temps de m'équiper que deux gars déboulent, que Paterson avait spotté, et nous mettent en joue. Comme on pensait que c'était des orgas qui attendaient les retardataires que nous étions, on s'est pliés à leurs injonctions, avant de se rendre compte qu'eux aussi avaient raté le déploiement. Tout le monde se calme, chaque binôme se choisit un point d'observation, et on attend les instructions. Mention spéciale à cette ambiance indéfinissable d'être dans l'attente, dans le noir, en pleine ville, j'ai adoré...

 

Finalement le Defender arrive avec deux personnes cagoulées et nous embarquent, meurtrissant nos popotins fragiles (et ma tête cognant au toit) sur le chemin. J'en ai même perdu ma trousse médicale avec anti inflammatoires pour le dos et cachets contre le rhume des foins, mais je préfère garder le positif en imaginant la vision d'un buisson qui éternue plutôt que râler, d'autant plus que le sac de couchage de Paterson est resté lui aussi dans le véhicule, par ma faute.

 

Nuit du vendredi au samedi et samedi matin :

 

On se déploie rapido près de la station de ski, et après concertation avec l'autre binôme, on se répartit les angles de vue/tir. Paterson et moi montons une petite pente et nous collons le dos à la pente, afin de conjuguer au mieux position de repos et vigilance, en attendant nos nouvelles instructions. Il me propose de dormir un peu, ce que je fais sans mal, et ce qui va nous donner notre premier moment de tension, ou de fou rire, au choix...

 

Pour je ne sais quelle raison, je me réveille soudainement, quelques minutes après en criant à moitié son prénom. Chose rare de sa part, j'ai droit à un "Chut, tais-toi !" assez sec. Il m'explique ensuite que deux patrouilleurs nous cherchaient plus bas, et que je parlais dans mon sommeil (LOL), ce qui les a attirés. Heureusement, j'ai arrêté de baragouiner de moi-même lorsqu'ils étaient à environ 2-3 mètres, et Paterson était un peu trop loin pour me mettre un coup de coude :)

 

On veille à tour de rôle et on reçoit nos premières coordonnées de mission à 3h. La nuit fut froide et courte, puisque nous nous mettons en marche peu après 5h, dès que la luminosité nous permet de cheminer. Petite rencontre avec 6 chevaux un peu cons, avec qui on partage un sentier de chèvre et dont on est obligés d'attendre le dégagement pour continuer la progression... On traverse les pistes surplombées par les télésièges, en coupant au plus court et au plus pentu, tout en checkant régulièrement une sorte d'hôtel écolo en contrebas, ne sachant pas s'il y avait des orgas parmi les gens déjà debout.

 

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On grimpe, on grimpe, et on arrive peu à peu au point d'arrivée du télésiège, bordé par une piste de VTT où une course va avoir lieu. On se pose quelques instants, le temps de reprendre un peu d'eau, et on repère une sorte de Master avec des mecs autour, dont un en treillis. Comme on ignore à quoi s'attendre, on les surveille régulièrement, jusqu'à ce qu'un mec débarque en VTT de nulle part, en tenue neutre. Il s'approche de nous et on met instantanément la main sur nos PA tout en arborant des tronches à faire peur au Joker lui-même. Le pauvre a un temps d'arrêt, avant de nous expliquer qu'il placarde juste des affiches pour la course à venir. Mes condoléances à son caleçon...

 

On reprend notre route, et après quelques rencontres toujours très sympas avc des randonneurs, on arrive au point de recherche du tube PVC. Seul hic, on a cherché un peu plus de 2h, et le sms nous disant d'évacuer la zone nous sauve la mise à vrai dire, bien qu'il ne nous soit, avec le recul, pas forcément adressé. On décide de s'extraire trèèèèèèèèèès loin du GR5 sur lequel nous cherchions, en passant d'un dénivellé de 1800m à 300, quasiment aux portes de St Delmas.

 

Après un court repas et repos, on reçoit de nouveau un sms avec coordonnées du boîtier fibre optique, situé à environ 1500m de haut. On râlote un peu, bien qu'on soit ravis de pousser toujours plus loin les limites physiques, mais Paterson a la jambe et l'aine qui le lancent sévèrement. Petit coup au moral mais on se soutient mutuellement et il reprend vaillamment la route. Mais il faut se rendre à l'évidence, il n'ira pas plus loin et au mieux, on arriverait après la nuit tombée au point.

 

Nous lançons alors une demande d'évac qui nous ramène vers 18h, sans aucun regret car hyper contents de nous, tout en prévenant le binôme corse qu'on croise de ne pas s'attarder dans le coin :)

 

Voilà, j'ai vraiment adoré, l'ambiance, le déroulement. J'ai passé sous silence les moments intenses physiquement, car on en a tous eu et c'est un peu la marque de fabrique du challenge ! Avec le recul, je sais qu'on avait trop d'emport, pas assez de prépa, bien que je sois ravi de notre progression, et beaucoup trop d'intimidation (pour ma part), Paterson respirant la zenitude :)

 

Un immense merci, aux orgas comme aux binômes, pour ces moments, et félicitations à tous, vainqueurs comme participants !

 

Je sais donc sur quoi bosser pendant un an, avant de caresser l'espoir de revenir. Note pour moi-même : acheter un GPS digne de ce nom à Paterson, cette saloperie nous a fait passer par les montagnes au retour, 2h pour faire 90km (et même rencontrer de la neige MDR), un passage en Italie (avec franchissement du poste frontière à toute vitesse tellement je ne m'y attendais pas), et obligé d'attendre l'ouverture du tunnel du Mont Blanc à 6h avant de reprendre la route (avec un beau péage à 44€).

 

PS : contrairement aux apparences nous ne pensons pas qu'à manger :D

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bon bah voici le miens :

 

Le 23 Juin 2016

 

Il est 20h30 et nous arrivons enfin à destination, non sans stress car nous ne sommes absolument pas habitués à circuler sur les routes sinueuses de montagne (enfin pour le moment Yager semble gérer le volant). Nous arrivons donc chez Isa, une chambre d'hôte que nous avions préalablement réservé à Levens. A peine le pied par terre et nos regards se perdent déjà dans le décor magnifique qui nous entoure et en bon touriste japonais qui se respecte je dégaine mon appareil photos et effectue quelques clichés souvenirs (C'est sûr que ça change du décor des vaches normandes!).

 

Notre première, rencontre avec notre hôte se déroule plutôt bien et elle nous indique un resto qui se situe sur le haut du versant opposé au notre et survient la question qui fâche : j'y vais comment la bas ???

Après 20 min à rouler à 30 à l'heure dans la montagne, un habitant local nous prend en pitié et nous accompagne jusqu'au dit resto. Sur place, super accueil, et je dois avouer que l'on se fait plaisir sur le repas, après tout on vient pas tout le jours goûter la cuisine locale : pizza, tartare.......

 

Finalement, nous retournons profiter du confort moderne pour notre dernière nuit avant le début de notre OP. J'en profite pour glisser le manuel de sniper marines sur le lit de Yager pour qu'il révise ses bases ! Lol

 

Le 24 Juin 2016

 

Après une très agréable nuit de sommeil, nous prenons un petit dej bien mérité sur la terrasse et commençons à nous rendre compte de ce qui nous attend, j’attends ce moment avec beaucoup d'impatience et je sens une pointe d’inquiétude chez yager, on a signé c'est pour en chier je lui dis, tout en reprenant du café et un croissant....

 

Nous profitons du reste de la journée pour nous rendre dans un centre commercial que nous avions repéré sur le chemin, petite ballade dans la galerie climatisée et repas au resto le midi : j'explique à Yager que c'est comme ça les américains, ça se déplace avec leurs mac do sur le champ de bataille:-)

 

 

 

Nous arrivons sur le point de RDV à 15h30, sur place nous constatons que deux binômes sont déjà sur place, le premier nous explique qu'ils sont des Vosges et pour le second, nous devinons au pick up énorme et à la plaque belge d'où ils sont.

Après quelques échanges cordiaux, nous décidons de nous reposer un peu avant le grand départ, je remarque que Yager retire des chaussures et marche pied nu dans l'herbe, je me dis que c'est son coté elfique qui ressort...

Je m'endors jusqu'à 18h00 et je me rends compte que la parking s'est déjà bien rempli, j'en profite pour me prendre un petit café et saluer les autres participants qui se connaissent déjà tous, nous restons donc discrets car il s'agit de notre première et du haut de notre grande expérience milsim qui frise avec le zéro absolu, nous écoutons les autres avec attention.

 

 

 

Nous sympathisons avec le binôme de valence et prenons notre repas ensemble, je discute pas mal de gestion d'association et d'orientation milsim avec le tireur et le moment de se préparer arrive. Nous nous équipons tranquillement avec Yager dans un silence quasi religieux, enfin presque puisque les belges balancent tout un tas de blague sur le parking qui nous font bien rire et détendent l'atmosphère.

Il est 22h05 lorsque le couperet tombe :

  • Vous avez 30 minutes, pour vous rendre sur ce point : 32T0553073 4881815.

après un check sur la carte je prouve un point au nord-ouest de la ville de Marie sans aucun chemin d’accès, je remarque que tout les binômes partent immédiatement les un après le autres et je me dis qu'il y a une partie en véhicule et une autre a pied alors sans perdre de temps je saute dans la C4 avec Yager et nous voilà partis.

Après quelques minutes de route, nous croisons le binôme de Valence qui redescend de Marie et cela ne nous dit rien qui vaille, je poursuis quand même et termine sur une route que ma pauvre C4 ne pouvait pas suivre, nous décidons donc de redescendre.

 

Nous recevons un autre message du QG qui nous octrois 15 minutes supplémentaires pour rejoindre notre point, je décide de refaire un check sur la carte et me rends compte d'une erreur de ma part dans le calcul des coordonnées. Nous repartons immédiatement vers le bon point, le tout sans perdre de temps et en devenant subitement un pro des routes en lacet. Il faut dire qu'avec le chemin qu'on avait fait, nous ne voulions pas sortir de suite.

Finalement nous arrivons avec 3 minutes de retard sur l'objectif et recevons le message suivant :

  • Votre insertion est compromise restez en stand by à proximité de votre véhicule

Nous nous exécutons.

 

A ce moment, pendant que Yager a la tête dans le coffre pour récupérer ses affaires, j’entends un bruit provenant des arbustes à plus ou moins cinq mètres de nous et remarque du mouvement. Je distingue deux hommes en tenue de combat. Pensant, qu'il s'agissait d'une ruse des organisateurs, je n'épaule donc pas mon M4 et n'envoie pas un chargeur dans la direction, je préviens rapidement Yager. Les deux individus nous abordent en braquant leurs PA vers nous, au final, il s'agit d'un autre binôme ayant raté le départ et qui surtout ont des téléphones qui ne captent pas !!!

 

Nous décidons de nous positionner de manière à tenir un tir croisé sur le centre du parking sans nous faire remarquer. Au bout d'un long moment, nous entendons qu'un véhicule lourd se dirige vers nous, il s'agit d'un véhicule de transport de troupes de l'armée.

Nous prenons le temps de les observer et remarquons au minimum quatre occupants à on bord. Ces derniers déchargent des caisses puis le véhicule repart laissant deux hommes sur le parking.

Nous décidons de nous approcher pour avoir plus d'informations et je remarque que le second binôme situé non loin effectue la même manœuvre.

Tandis que nous nous approchons Yager me signale avoir reçu un message du QG, deux hommes cagoulés nous attendent sur le parking pour notre insertion.

Pour plus de sécurité j'accoste les deux individus de dos avec ma réplique à l'épaule, puis je leur lance un pssssss !

Ces derniers se retournent et nous demande de les suivre rapidement en nous signalant qu'ils sont de notre coté. Je me dis que c'est peut être un piège mais au point où nous en sommes, nous n’avons pas vraiment le choix.....

 

Les portes d'un Defender stationné à proximité s'ouvrent et je remarque que l'autre binôme est déjà dedans, nous nous entassons tant bien que mal et nous voilà partis vers l'inconnu.

Lors de notre transfert notre chauffeur nous indique que les autres binômes se trouvaient dans un bunker qui à été attaqué. Il sont tous éparpillés et il est donc par conséquent impossible de les localiser. Il va nous déposer dans une possible zone de rassemblement mais sans garantie.

J'en profite pour retenir un max de détail (panneau, nom, lieu dit, ect...) pour pouvoir noter notre position sur la carte à notre arrivée ainsi que notre cheminement.

 

 

Nous arrivons finalement sur les hauteurs de la Colmiane, a proximité des télé sièges. Nos consignes sont claires, rester sur votre position, attendez les instructions et ne vous faites pas prendre !

Il est déjà tard et nous décidons de nous installer en hauteur non loin de notre point de chute. En accord avec le second binôme, ces derniers montent la garde et nous nous reposons un peu.

Peut de temps après j’entends un : hé !, provenant de l'emplacement du second binôme. J’entends également des bruits de pas sur le chemin.

A ce moment le second binôme a quitté sa position pour partir assez loin derrière nous. Yager était en train de donner tout son sens à l’expression : scier du bois, les bruits se sont rapprochés et il m'était impossible de le réveiller sans découvrir ma position car il était assez loin de moi.

J'ai donc pris appui sur mon sac à dos, épaulé mon M4 et attendu avec calme que l'ennemi soit assez près.

A ce moment, mon partenaire se réveille en parlant et donne mon prénom. Après un chut, tais toi assez ferme, je lui indique la direction de ce qui pourrait être nos poursuivants.

Finalement, l'obscurité ou la chance aidant, nos troubles fêtes font marche arrière et quittent les lieux.

 

Nous décidons de quitter les abords du chemin pour nous positionner plus haut sur le col. Nous remarquons que le second binôme quitte les lieux par un autre chemin. Je me suis dit bonne chance, c'est le jeux …

 

 

Le Samedi 25 juin 2016

 

La nuit fût relativement froide et mon sac de couchage me manque ! Il avait d’ailleurs fait l'objet d'une discution avant notre départ de Normandie à cause de son encombrement, j'avais insisté pour le prendre et mon brave Yager dans sa grande gentillesse avait décidé de le porter !

Bon bah la le souci ne se pose plus car il est resté dans le Defender.

Je me couvre donc de ma ghillie qui me réchauffe un peu.

A 05h00 du matin à la faveur de la luminosité, nous prenons un rapide warm up, notons sur la carte les coordonnées GPS que nous avons reçues vers 03h00 afin de récupérer un dossier mission laissé dans un tube de PVC.

 

Je prends la tête de la marche et tente de repérer sur la carte IGN, car nous ne sommes pas munis de GPS. Je prend un mauvais chemin qui nous emmène par un sentier le long d'une clôture électrique (si, si j'ai vérifié et ça pique!) et après avoir croisé des chevaux très craintifs, on se dit que nous ne sommes peut être pas sur le bon chemin. A ce moment un éclair de génie, j'allume un vieux I-Phone que m'avait laissé mon épouse afin que je l'appelle et me souviens que ce modèle permet une vue satellite. Une chance car il fonctionne mais surtout il capte !!!

A l'issue j'ai pu repérer avec exactitude notre position et la suite se faisait sans soucis.

 

Nous remarquons que le chemin le plus rapide pour nous est de gravir le pic de la Colmiane qui se dresse juste devant nous pour rejoindre le GR5 et nous avions déjà perdu assez de temps.

Nous nous lançons dans notre entreprise non sans difficultés et avec quelques pauses dans l'ascension pour arriver là haut. Nous esquivons la station de télésiège qui était en fonction et coupons par une piste pour VTT.

Un homme arrive à notre niveau avec un Vélo et se stoppe net à notre hauteur en jetant son vélo sur le sol. Notre premier réflexe fût de porter la main sur nos PA, pensant qu'il pouvait s'agir d'un traqueur mais l’inquiétude sur le visage de notre interlocuteur nous a fait penser le contraire.

Après une petite discussion sur notre présence et une explication sur le challenge, celui-ci nous signale qu'une course de VTT se prépare et que le départ est imminent. Nous décidons d'activer le pas et de quitter cette zone. Nous avons fait quelques rencontres très sympathiques et même un couple de randonneurs qui nous a signalé la présence d'une jeep lourdement équipée en contre-bas (ça tombe bien ce n'était pas notre route).

 

Nous arrivons sur le fameux GR5 et nous rendons sur le lieux de récupération du tube PVC, nous étions sur place à 10h30. Nous avons recherché ce maudit tube sur chaque centimètre de végétation de notre point, derrière les souches, en haut des arbres enfin partout et en vain. Nous étions déçus, sans comprendre notre erreur et pensions être éliminés, lorsque le téléphone de Yager vibre :

  • Votre cible vient d'être abattue, quittez la zone au plus vite, après confirmation au QG nous devons choisir nous même un point d'extraction viable.

Après vérification sur la carte je détermine un point éloigné à l'entrée de St Dalmas, nous entamons notre périple non sans difficulté car je commence à ressentir des douleurs dans la jambe droite. Je me dit tans pis je serre les dents et on y va !

 

Nous descendons donc jusqu'à 315 mètres d'altitude en ayant esquivé 2 véhicules de patrouilles et recevons de nouveau un message qui nous demande de rester en stand by. Nous prenons alors notre repas et attendons les instructions.

Notre QG nous demande d'engager la mission 2, après avoir signalé que nous n'avons pas trouvé le tube PVC, nous recevons les coordonnées par SMS.

Après vérification sur la carte, gros coup au moral, l'objectif se trouve à 1900m d'altitude et seulement à 4km de notre position d'avant évacuation.

Yager me rebooste sérieusement et nous voilà repartis dans le sens inverse mais malgré l'antalgique que j'avais pris plus tôt j'avais de grosses difficultés à grimper à cause de ma jambe une fois sur la borne 124 à 1500m, nous nous sommes rendus à l'évidence que ma blessure qui était très certainement musculaire ne nous permettrait pas d'aller plus haut.

 

Nous demandons donc un EVASAN à notre QG qui après vérification de notre position nous envoie un pick up pour nous récupérer. Nous invitons d’ailleurs le binôme de la Delta Corse que nous croisons à ce moment la à ne pas rester sur le chemin.

Et voilà ce fût la fin de l'aventure pour nous, une fois déposés au camp de base de la Red Star.

 

Nous sommes restés sur place et avons papoté avec quelques membres et malgré l'envie de rester pour le dimanche, nous avons pris la décision de partir plus tôt par rapport à la route qui nous attendait, pouvoir me soigner et prendre un peu de repos.

 

Après avoir dit au revoir a Strike, nous sommes repartis pour une autre aventure puisque notre GPS nous a emmenés en Italie pour nous faire passer par le tunnel du mont blanc ! La poisse !!!

 

Enfin tout ceci nous a fait prendre conscience de notre niveau et pour une première nous étions tout de même fiers de nous. Nous avons participé à une OP vraiment superbe et très immersive dans des décors magnifique. Nous avons compris que nous devions avoir une préparation physique plus poussée (même si en Normandie ça grimpe pas des masses) et que notre emport était trop lourd !

Mais avec une envie sans faille d'y retourner dés que possible, alors en espérant retrouver le Valdeblore l'année prochaine, nous allons continuer d'évoluer dans le milsim !

 

 

Paterson de la Shadow Company.

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Allez je me lance !

 

Déjà un grand grand merci aux orgas, aux teams qui ont fait le déplacements pour jouer les patrouilleurs, merci d'avoir consacré votre week-end pour nous faire jouer.

Merci d'avoir choisi notre binôme pour faire cette magnifique OP, de nous avoir permis de montrer qu'en étant malade pour l'un et qu'en étant une fille pour l'autre, on pouvait faire ce challenge, tout est une question de mental !

Merci de m'avoir permis d'être la 1ère femme dans cette galère :), j'espère que je vais donner l'envie à d'autres nanas de venir se conforter au bois noir ! Je suis très très fière d'avoir eu cet honneur et votre confiance !

 

Alors déjà pour moi la plume à commencer dans ma tête du moment ou j'ai su qu'on était validé.

3 mois de prépa, comment je vais préparer mon sac, je prends quoi, révise la façon de lire une coordonnées UTM sur la carte (bien que je le sache déjà lol), apprend la carte de Valdeblore tous les petits chemins ... prépare la gilie maison (détresse les sacs de jutes, teintures .....)

Et voila on y est !

Vendredi 23 juin 2016. 6h du mat le réveil sonne, il faut se préparer pour aller bosser mais j'ai le ventre en vrac, je suis en stress total !

Je pars au boulo, mais j'ai la tête complétement ailleurs. 13h vite je me casse, fini les 2/3 conneries avant le départ, file chercher la miss à l'école, donne à manger à tous les animaux, fait le briefing à la voisine pour la torture, met tout dans le coffre de la voiture.

On dépose la miss chez papi, mamie et direction le mac do pour manger un truc avant l'op. On va dire plutôt grignoter un truc car j'ai toujours le ventre en vrac, rien ne passe, j'ai jamais autant été stressée pour une OP d'airsoft !

Allez hop 19h45, c'est partit direction le parking dont on a reçu les coordonnées UTM par SMS quelques jours au paravent.

 

On arrive sur place vers 20h40, il y a déjà des joueurs en train de se préparer, on descend de la voiture dit bonjour à tout le monde (et oui il y a une fille cette année) et discute un peu histoire de descendre en pression.

21h30 on retourne à la voiture, je mets la M4 entre mes jambes au moins je suis prête à toute éventualité et on attend l'heure du lancement.

Je suis à fond, j'ai l'adrénaline à bloc, j'ai qu'une hâte de recevoir ce SMS qui fera que ça y est c'est le grand saut !

22h Cam's et Messer partent, ça y est ça commence ! On voit tour à tour les binômes partir. Nous sommes le binôme INDIA, on attends donc notre tour.

22h09 Le tel vibre, on fait vite la topo et direction le parking en bas de la Bolline

Arrive au point de rendez-vous mais je trouve ça louche, il y a du monde, un camion de transport, je préféré qu'on aille un poil plus loin pour être sur que c'est bien là, pas envie à peine la partie commencée de finir dans les mains des Russes. Revérifie la topo mais non non c'est bien là.

Allez let go, on se gare et on descend de la voiture en mode prêt à tout qu'en même, on ne sait jamais.

On nous accueille, nous donne des autocollants à notre nom, à mettre sur le bras gauche, la réplique et nos sacs (euh désolé mais même pas 5 mins après j'en avais déjà perdu 1 lol)

Tout le monde est arrivé sauf deux binômes, pas le temps de les attendre, on embarque dans le camion et c'est partit pour une longue route (euh en fait non, c'est juste le camion qui va doucement mais dans la nuit ça le fait bien lol)

J'observe tout, les panneaux, les maisons, tout ce qui peut me donner un indice sur l'endroit où l'on va. Encore merci à la recrue qui m'aura offert de temps en temps son genou pour pouvoir me reposer les jambes, mime de rien tout debout ça fait vite mal aux genoux.

On s'arrête, il est temps de bâcher l'arrière du camion pour passer le poste frontière.

Et on repart sur un chemin, le camion s'arrête à nouveau, ça y est on est au poste frontière.

Et là, je dis un gros bravo aux orgas, un rôle play de folie, j'étais à fond dedans, l'essence n'est pas là (ben oui comment dire ça à fait bling badaboum pendant qu'on roulait mdr) on entend des coups de feu. J'ai la tête en ébullition, et si on commence ici direct avec les russes, je réfléchis à tout et n'importe quoi.....

Mais non c'est bon, on passe la frontière le camion repart suite à de la négociation pour des pommes de terres.

On arrive au bomker, on nous demande de descendre du camion, de se mettre en rang par binôme et on rentre dans le bomker pour avoir nos ordres de mission, un agent nous attend dedans. Je suis trop contente on peut enfin rentrer dans le bomker, j'en ai tellement entendu parler je suis toute YOUPI mdr

Mais ça sera de courte durée !

On commence à faire le briefing, déjà ça commence mal, du fait qu'il manque les deux binômes, on se fait engueler par le chef ! Si on connaît notre alphabet mais bon quand il manque Golf ben automatiquement il manque le G  :P

Je regarde et j'essaie de mémoriser le tableau dans le fond de la salle. Pleins de visage, une carte de la zone, un homme d'église ....

Et là paf ça pète de partout (j'ai fait un bon) et on nous fait sortir vite vite par une autre sortie.

Je me dis : "putain les cons, sur ils sont partis avec nos sacs et répliques, c'était pour ça les autocollants, on est comme des cons sans rien ici ! Mission 1 retrouver nos affaires"

Mais non c'est bon, ouf le camion est bien là qui nous attend, vite on grimpe dedans, tout le monde est bien là, on décolle !

Ca pète de partout, grenade, pétard ... merde le camion est touché, il faut vite descendre, retrouver nos affaires et on part dans toutes les directions.

Nous on part sur la gauche avec d'autres binômes, on commence à marcher tranquille pour trouver un début de sentier où un endroit pour grimper car à droite c'est le ravin à gauche, un mur de terre avant d'arriver aux 1er arbres.

Mais pas le temps de réfléchir, un véhicule est en apporte, on se jete dans le ravin, le véhicule part, on trouve vite un endroit pour grimper et on monte pour se caller derrière les arbres, on fait trop de bruit, on est trop de prêt de la route. On décide donc de se poser le temps que tout devient plus calme.

On entend le véhicule passer 2/3 fois, une patrouille surement à pied ou un autre binôme.

Puis plus rien le calme plat.

Allez on se met en marche direction le sommet pour être sur de l'endroit où l'on se trouve, faire une meilleure topo. On pense être sur le versan ouest, Rimplas tout illuminé sur notre gauche.

Et c'est partit pour une bonne heure de marche, on croise un autre binôme qui se repose, on grimpe, on grimpe, mes jambes n'y arrivent plus, je suis totalement ko entre le fatigue de la journée, le stress qui est retombé, j'y arrive plus, je tombe plusieurs fois en marchant, on n'y voit vraiment rien, ça devient dangereux, du coup on stop. On trouve un endroit bien caché et on se calle une petite heure.

Je dors tranquille quand je sens Six qui me secoue, une biche mange à coté de nous. Du coup je regarde l'heure, 5h du matin, le soleil commence à se lever. On va déjeuner et on reprend la marche vers le point qu'on a reçu par SMS pour récupérer notre ordre de mission.

 

Samedi 24 juin

On prend un chocolat chaud et 5h30 c'est partit, on se remet en marche.

Arrive au sommet, on traverse vite un sentier, on ne sait jamais, c'est bien ça on est sur le versan ouest.

On a le choix, soit on passe par le sommet donc grimpette puis on coupe après pour récupérer le GR 52 (ben oui on apprendra plus tard qu'on a pas eu les bonnes coordonnées de départ, on a eu le point d'extraction au lieu de la boite aux lettres, erreur de l'orga (va avoir la fessée lol)) ou on descend et on récupère le GR qui est juste en bas de la montagne et on le suis jusqu'à notre coordonnées.

Le choix est fait (oui on est des fainéants lol) on choisi de descendre tout en marchant en diagonales du GR pour le récupérer en bas. Direction Nord Est et c'est partit.

On marche, marche, marche, remarche, ratamarche, bref on se fait les jambes tout ça en hors sentier. On croise un autre binôme mais on préfère rester planqué, moins on est, mieux on est caché !

On se fait des petites poses toutes les heures de 10 mins histoire de boire, manger un truc sucré, reposer nos chevilles qui mine de rien commencent à nous faire souffrir et arrive enfin à l'embranchement de la route avec le GR 52. On traverse et commence à longer la route par le dessous.

Mais ça devient vite pourri, le terrain est trop en pente, on se ruine les pieds, du coup on décide de remonter sur la route, en longeant bien le bord au cas où le temps de trouver un endroit où monter de l'autre coté.

Commence à marcher 10/20/30 mins, il n'y a pas de passage, du coup on en profite on avance plus rapidement mais là j'attends Six qui me crie : "Contact camion" putain il est en roues libres, je l'ai entendu qu'au dernier moment.

Je me jette sans chercher à comprendre dans le bas coté qui est très très penché et je glisse et fini ma descente dans une putain de salope (désolé du terme) de saleté de souche d'arbre. Mon bras droit la tape violement. J'ai une envie folle d'hurler de douleurs mais je me mort les lèvres, le camion est juste au dessus qui cherche notre présence. Six me regarde, me fait signe de ne pas bouger, je vois dans ses yeux qu'il me supplie de ne pas hurler.

Le camion part, pas le temps de regarder les dégâts, j'ai l'impression de saigner mais on s'en fou, c'est trop dangereux de rester là, le camion peut revenir avec une patrouille, on remonte sur la route (du moins j'essaie de remonter comme je peux à 4 pates)

J'arrive à coincé la M4 dans ma ceinture, pour soulager mon bras et on repart en courant.

Merde, il y a une clio sur la bas coté, on cherche pas à comprendre si il y a quelqu'un ou pas, si elle est en jeu ou pas, on remonte un peu sur nos pas, il y a un bas coté et on peut remonter dans la forêt.

Mais qu'est ce qu'on a eu une bonne idée, à peine on arrive au 1er buisson qu'un autre camion arrive, freine comme un fou et fait une marche arrière.

Je me dis c'est bon il nous a vu on est foutu, on est caché comme des merdes derrière un buisson pourri qui cache même pas un lapin, c'est bon la plume c'est fini.

Le chauffeur arrête le moteur et là, personne ne bouge dedans, le passager remet son rétro, ça discute, avec Six on prie pourvu qu'il ne tourne pas la tête. 15 mins se passe et là, le chauffeur remet le contact, le camion repart.

C'est deux coups de grand stress l'un sur l'autre m'ont tué !

J'ai super mal au bras, je ne sais toujours pas ce que j'ai.

On grimpe, vite, trop vite pour mon pauvre Six, je décide de faire une pause, il est presque midi, on va en profiter pour manger.

J'enlève enfin mon combat shirt et là, ah oui effectivement, j'ai un méga hématome dans le creux du coude et j'ai une petite coupure qui saigne.

Je me soigne, prend de l'arnica en homéopathie. On mange et on repart. On a perdu trop de temps avec ses histoires, on a toujours pas notre ordre de mission, c'est pas possible, on doit se bouger. On sait par Messer (pas bien on s'est envoyé dans SMS oouuuuuu) qu'ils ont déjà fait une mission le matin qu'on a raté.

On est plus très loin de l'entrée du GR, pile dans le virage où la route part, on fini vite la partie de hors sentier, puis on redescend sur la route en courant et on se jéte dans le lit d'une rivière asséchée.

Commence à monter, on est prêt de notre objectif, on se remotive et la bzz, SMS, le jeu est en arrêt pour le moment, il y a eu un couac sur la mission 1, la cible du dimanche matin est morte.

On en profite pas d'arrêt pour nous, qui dit arrêt du jeu, dit pas de patrouilles, du coup on fouille, fouille, fouille mais merde elle est où cette putain de boite aux lettres.

Rien, on commence à ratiboiser, on part en couille total sur koh lanta. On veut notre poignard pour les potos ! Mais rien à faire, il n' y a rien ! 3h à chercher rien !

J'ai le moral à zéro, mon bras me fait vraiment souffrir, je n'arrive plus à porter la M4, c'est Six qui la porte depuis le passage du 2éme camion.

Bzz SMS, on reçoit le point de coordonnées de la fibre optique.

On fait quoi, on y va tant pis pour l'ordre, on reviendra ici plus tard .....

Allez on va tenter notre chance, je prend encore sur moi.

Mais en peine on commence à franchir un obstacle, que je peux pas, je ne peux vraiment pas, j'ai trop trop mal au bras. Je suis dégoutée limite en pleurs.

J'ai attendu ce moment depuis tellement longtemps, ça fait des années que Six me parle de refaire ce challenge, j'ai tellement voulu l'amener au pas de tir, je m'en veut de mettre fait mal mais c'est un fait, je ne peux plus continuer, il faut se rendre à l'évidence, il faut arrêter pour blessure .

J'appelle Strike, lui explique notre mésaventure et lui demande de venir nous récupérer.

En chemin vers le point de rencontre, on croise les delta corse, vraiment un grand grand merci pour le dafalgan, c'est pas grand chose mais ça ma super soulagée.

17h la plume blanche est finie pour nous. Strike nous récupéré et nous amène à notre voiture pour que l'on puisse trouver une pharmacie (qu'on ne trouvera jamais lol)

On décide de rester sur place, j'ai un autre cachet au cas où, de l'arnica. Je prends sur moi.

On apprendra en arrivant au camp des orgas, que nous sommes le 4éme binômes à avoir arrêté le jeu.

Je suis fière malgré tout car on ne s'est jamais fait prendre et pourtant on aurait pu à 2 reprises.

On n'est pas les 1er comme je le pensais.

1ére fille à faire ce chalenge et j'aurais pu aller plus loin si je n'avais pas eu ce soucis.

Je suis fière de moi, bois noir est vraiment un casse pattes. Je ne pensais pas passé par autant d'état d'âme, d'émotions sur une simple partie d'airsoft !

Je me suis régalée !

Au camp des orgas, j'ai fait la connaissances des teams patrouilleurs, des autres binômes, des gens vraiment sympa avec qui on a super bien rigolé.

J'ai prit souvent sur moi pour ne pas montrer à Six que j'avais mal malgré tout car je voulais qu'il profite à fond, j'ai malgré tout foutu sa plume en l'air et je n'ai pas pu tenir ma promesse.

Contente de retrouver notre petit wasabi que j'apprécie énormément, j'espère ne pas t'avoir déçu non plus, je sais que tu misais beaucoup sur nous, tu auras essayer de ton mieux de nous préparer avec tes conseils! Encore merci !

Contente de revoir des anciens Awacs, depuis le temps, 6 ans qu'on ne vous avez pas vu, entre mon arrêt pour grossesse et autre, vraiment trop trop contente d'avoir revu Stéphane ! J'espère qu'on ne se reverra pas dans 6 longues autres années lol

Comme d'hab, on aura bien rigolé avec nos chers DV, déçu aussi pour vous que vous n'ayez pas gagné !

Strike aussi, je ne t'oublie pas mais tu étais toujours en pleines actions d'orga !

Vraiment contente d'avoir rencontrés pleins de nouvelles teams, des gens vraiment sympa de toutes la France et même de Belgique !

J'espère qu'on pourra vous revoir sur d'autres OP.

Je repart de cette OP vraiment heureuse malgré tout, fière de moi, super triste d'avoir arrêté comme ça mais c'est le jeu ma pauvre Lucette !

J'espère que les A-TACS ne m'en veulent pas ! Je me suis vraiment donnée à 200%

 

Pour ceux qui veulent savoir, après avoir vu le doc, j'ai une contracture musculaire suite au coup et le tendon bien enflé.

Heureusement, ce n'est que musculaire, j'ai des anti-inflammatoire et de la créme.

D'ici encore 3/4 jours tout devrait se remettre dans l'ordre mais le bleu lui, il va rester un bon moment !

 

Encore un grand grand merci à tous et j'espère revenir l'année prochaine pour finir mon boulo et tenir ma promesse ! :)

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Yager et Paterson, sacrée aventure ! Blood et moi avons beaucoup ri... ^_^ bon un peu moins sur la fin, mais malgré tout on est heureux que vous ayez vécu une belle expérience milsim. Ce qui est aussi positif, c'est que bien que vous ayez manqué la phase d'intro, vous avez pu vous mettre en pression sur le parking :D merci pour vos retex les gars !

 

Swan, merci pour ce récit détaillé, c'est vraiment passionnant de vivre l'insertion de votre point de vue ! :) je vois que les patrouilles vous ont bien mis la pression, et que c'est toujours aussi gratifiant de leur échapper... En tous cas j'espère que tu vas te remettre vite de ta blessure et que vous serez frais et dispo pour la prochaine ;) merci pour ton feedback.

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Un grand bravo encore pour toute cette OP, l'intro a été magistrale, le scénario et votre jeu d'acteur ont été parfaits :wub:

 

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Bravo pour l'OP

 

Arrivé sur site.

Après un départ à 18h00 de notre bonne chère Alsace, nous arrivons enfin sur le lieu de rendez-vous indiqué sur les coups de 15h00.  Sur place, nous ne sommes pas seuls et avons le plaisir de faire connaissance avec Snowwolf et son incollite.
Les heures passent et les binômes arrivent. L’occasion pour nous de mettre des visages sur des pseudos, et de glaner quelques infos des anciens.
Dernier check du matériel, finalement au vu des dernières évolutions météorologiques, on décide de virer les goretex pour rajouter 2L de flotte chacun à notre sac. Une décision qui s’avèrera déterminante pour la suite.

 

Départ pour la mission.

22h00. Dans la voiture, ça y est, on reçoit les coordonnées pour notre point d’insertion. Nous pointons du doigt sur la carte le lieu de rdv approximatif, départ sur les chapeaux de roue, quelques difficultés à rentrer les coordonnées dans le GPS pour plus de précision mais, après 20 minutes de route, nous arrivons sur un parking où un camion militaire nous attend.
Ni une, ni deux, nous sortons avec le matériel et nous préparons pour l'insertion.
Attente des derniers binômes et nous rentrons dans le camion. L’immersion est totale et l’inconfort de la route se fait sentir. Arrivé à un poste frontière, cachés sous des bâches, nous sentons que les russes sont sous pression et le passage de la frontière ne se fait pas sans soucis.

 

Briefing.

Finalement, nous débarquons dans un bunker. Nous laissons notre matériel et entrons dans le dédale de tunnel. Nous arrivons dans un cul de sac où sont disposés un tableau de briefing. Le briefing commence, le ton est donné, on n’est pas là pour rigolé. Quand soudain, une explosion se fait entendre.

Le BUNKER EST PRIS D’ASSAUT par les forces russes. Sans notre matériel, nous sommes évacués par la résistance vers le camion. Nous montons rapidement dans celui-ci dans le désordre. Le camion démarre, arrive à un virage et se prend une grenade mais poursuit néanmoins sa route.
Ce n’est que quelques centaines de mètres plus loin qu’il s’immobilise, la grenade a fait des dégats.
Nous descendons dans le calme, chacun récupérant ses affaires.
Nous recevons l’ordre de nous cacher, un message nous sera envoyé durant la nuit.
L’air un peu amer, notre incursion a valu de nombreuses pertes du côté de la "résistance" et nous avons une petite pensée pour ceux qui se sont sacrifiés.

Il est minuit et nous avançons dans la nuit noire et l’inconnu livrés à nous même.

 

Première nuit.
Nous commençons à avancer sur une route de montage avec d’autres binômes. Il est indispensable de nous extraire rapidement car aucun couvert ne nous est offert entre un terrain escarpé à gauche et un précipice à notre droite. Le pas est soutenu mais prudent. Tout d’un coup, des phares à l’arrière, ce sont les russes !
Nous courrons mais rien ne nous permet de nous cacher. Nous courrons et trouvons dans un virage, un petit renfoncement dans la pente abrupte. Trojan et moi nous jetons contre la paroi. Le véhicule passe sans nous voir, on est sauvé.
On reprend la route, Trojan me presse pour monter la paroi et quitter la route. Comment faire ? Aucun point d’accès ne nous ait offert, entre cette paroi de 3m de haut surplombé par une végétation dense.
D’un coup, India nous indique la présence d’un véhicule dans l’autre sens. Nous nous couchons sur la face descendante de la route et nous nous laissons glisser le long de la pente. L’exercice est périlleux mais le véhicule repasse sans nous détecter.  

Tant pis pour l’accès, on décide d’escalader la paroi. Au bout d’une demi-heure d’escalade, après avoir parcouru quelques dizaine de mètres, nous nous posons à l’abri dans une clairière sur un espèce de petit plateau.
Nous nous posons en attente d’instruction. Sur les coups de 1h00, nous recevons un message avec les coordonnées d’une boite aux lettres.
Nous commençons la progression mais vu le terrain très accidenté et de l’obscurité quasi totale qui rendent l'avancée très très lente, nous décidons d’attendre les premières lueurs pour continuer. D’autant que les patrouilles circulent. Nous nous posons, au calme, bercés par l’odeur des herbes de Provence et sous un ciel étoilé.

 

Récupération des infos.

 

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Point topo

4h00 du matin, l’aube commence à pointer son nez et dévoile les reliefs escarpés. Nous devons parcourir 4,5km à vol d'oiseau avec un col à franchir. Les routes trop dangereuses nous obligent au début à prendre un terrain escarpé à la végétation dense. Nous avançons péniblement et atteignons le sommet de la crête. Nous avançons, évitant les chemins jusqu’à tomber sur une piste, oubliée de tous et ne figurant sur aucune carte. Pas de végétation couchée, aucuns cailloux retournés, nous décidons de suivre ce chemin.
Celui-ci nous permet d’avalé les 3 km restant, même si, il se révèle par endroit dangereux et escarpé.

 

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la piste et la pente

 

A 300m de l’objectif, nous lâchons nos sacs et nos répliques et partons avec nos ghillies à la recherche de nos objectifs. La zone est sensible car nous sommes proches d'un ruisseau qui est la seule source d’eau découverte jusque-là.
Arrivés sur zone, rien !!

 

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Enfin si mais on a pas les yeux en face des trous...

 

Nous cherchons et fouillons partout. Finissant par maudire l’idée de chercher une boite aux lettres vertes au milieu de tant de végétation. Désespéré, j’envoie un message au HQ et me pose. D’un coup, j’aperçois, entre un arbre et une pierre, la dite boite à lettre, nous étions passés devant plusieurs fois... Nous prenons nos instructions et rebroussons chemin pour rejoindre nos sacs.

 

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Ouf après 20 bonnes minutes enfin...

Mission 1.

Il est 8h00 et prenons connaissance de nos missions. La première consiste en l’assassinat d’un dignitaire religieux. Les coordonnées nous mènent à 3km de notre position.

 

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En route pour l'église

 

Malheureusement traversant un carrefour central que nous suspectons fortement d'être contrôler par l'ennemi.
En effet, un point central, où toutes les routes se croisent, semblant être sur une colline, on se dit que c’est un parfait endroit pour cueillir les indésirables de passage.
Pas le choix, nous devons faire un détour. On finit de se restaurer et nous mettons en route. Le hors-piste est difficile et nous progressons péniblement. La population locale profitant des beaux jours, nous sommes obligés de nous cacher afin qu’elle ne prévienne pas les autorités russes du coin.

 

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reprise d’énergie

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la météo annoncée comme orageuse, un bon gros cagnard ouais!

 

Nous sommes à environ 150 m de l’objectif. Je fais quelques réglages avant de me rendre vers le pas de tir. Quand soudain ! SMS, cible abattue !!
Nous restons en standby. L’activité s’accroit autour de nous, nous entendons des tirs et quelques cris.
Au final nous rebroussons chemin nous posons sur une butte et en profitons pour nous reposer un peu.

 

Mission 2.

15h16. Nous recevons les coordonnées de la mission 2. Il s’agit pour nous de saboter des boitiers de fibres optiques afin de couper les communications de nos opposants.

Notre objectif n’a beau être qu’à 1000 m à vol d'oiseau. La route directe passe par la zone contrôlée et se situe en crête (650m de dénivelé positif !).

Nous reprenons la marche. Un petit détour s’est révélé au final une option nécessaire. En effet, nous avons évité pas loin de 3 véhicules qui arrivent de la zone dangereuse, dont celui de nos amis belges...

 

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nous redoublons de vigilance en traversant les chemins

 

 

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car les russes patrouillent activement...

 

Arrivés à 300 m de l’objectif et après un effort assez intense nous voyons notre eau atteindre un niveau assez bas. Un point topographique nous révèle un ancien chemin forestier. Celui-ci menant directement à la source repérée plus tôt.  Nous droppons nos sacs prêt de ce chemin et continuons avec les outils nécessaires au sabotage.
200 m avant la ligne de crête, désespoir, une barre rocheuse de 2m de haut que nous finissons par la franchir via un goulet très raide, nous sommes à la limite de l'escalade. A 19h05, fibre coupée! Nous redescendons récupérer nos sacs avec une pochette et un dossier.

 

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la balise

 

 

Récupération de l’eau.

Fatigués et assoiffés, nous prenons connaissance de nos objectifs. Le dossier comprend un petit fichier, ainsi que les photos et les coordonnées de notre cible.

 

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sourire de la cible qui nous nargue, il sait sans doute déjà que nous ne l'aurons pas ^^

 

 

Ça y est, nous la tenons. Le tir est programmé à 7h45, nous n'avons plus assez d'eau pour arriver au bout d'une éventuelle extraction et décidons de prendre le risque de nous rendre à la source faire le plein. Il s’agit d’un gros risque mais nos réserves critiques nous y obligent.

Dans l'intervalle nous recevons un message comme quoi une des cibles de ce matin n’a pas été abattue ! Nous devons l’intercepter vers 20h00 assez loin de nos coordonnées du moment...

 

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il y a un choix à faire

 

Etant donné que nous avons toutes les infos nécessaires au tir du lendemain, nous nous disons que cet objectif ne nous apportera pas plus d’info pour le tir final et le qualifions de facultatif et secondaire. De plus, nous avons absolument besoin d’eau. Nous décidons de continuer vers la source.

Quelques kilomètres et 2 véhicules esquivés plus tard. Nous arrivons à la source.  Nous filtrons, faisons le plein et profitons pour nous faire une bonne restauration. Le moral et l'énergie sont à nouveau au plus haut, nous avons retrouvé notre mordant.
Puis nous partons rejoindre les coordonnées indiquées pour l'embuscade. La nuit est maintenant complètement tombée. Je reçois un message du HQ nous demandant notre situation et répond que nous allons bien.

 

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nous faisons le plein d'eau et retrouvons le sourire

 

 

Fin de mission.

Nous nous rendons proches de notre point de tir et commençons à prendre un repos bien mérité. Je reçois un message du HQ et m’apprête à leur répondre quand ce dernier m’appelle.
Après quelques échanges nous leur disons que nous n'avons pas fait la 3ème mission et que nous sommes en attente du tir final le lendemain.
Ce dernier nous signale alors la fin de l’aventure car cette mission d'interception n'avait pas le caractère facultatif que nous lui pensions.

Il est environ minuit, nous nous postons en bord de route dans l'attente de notre extraction.

Au final, sur l'instant pas réellement de regrets même si avec le recul nous pensons avoir manqué de lucidité avec les efforts et la fatigue cumulées. Première plume blanche avec une méconnaissance de la topographie plus difficile encore qu'anticipée et de l'effort global à fournir. Point de satisfaction nous n’avons pas été détectés par un groupe ennemi.  De plus avons parcouru environ 23km et 1400 m de dénivelé positif en 24h, c’est pas mal avec 15 à 20 kg de matos sur le dos.

En montant dans le véhicule, nous apprenons que nous sommes l’avant dernier groupe en jeu et qu’avec notre sortie, un seul binôme aura l'occasion de faire le tir.


Encore un grand MERCI aux organisateurs pour tout et bravo Kilo, c'est quelque chose de finir une Plume :D

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Vendredi, début d'après-midi...

Moins de 5 heures plus tôt, je courrais partout dans la maison a chercher mes chaussettes. Ça avait été une putain de journée chargée... de SEMAINE chargée devrais-je dire! Alors que le crissement des graviers m'indique que mon binôme, Blackout, vient d'arriver, je suis encore en train de préparer mes rations!

 

C'est avec presque 30 minutes de retard sur l’horaire prévu que nous partons vers le Valdeblore! Embouteillage, péage, et accident plus tard, nous arrivons en catastrophe à 21 heures et quelques minutes : pas le temps de dire bonjour, on saute littéralement dans nos treillis et nous nous équipons, frustrés de croire qu'on ne pourra pas prendre le temps de se restaurer. Bon, j'avais oublié que la mission commencerait à 22h...

 

22 heures et des queues de vache : le portable vibre! Woh putain c'est parti! On avise les coordonnées sur la carte, on grimpe dans le véhicule et on fonce! M!no nous a dit "prenez pas la première a droite! Sinon vous allez vous perdre!" Pour plus de zèle, on ne prend pas non-plus la seconde a droite... On s'est perdu! Bon, une courte recherche plus tard, on déboule sur un parcking avec un gros camion et des gens habillé bizarrement dessus. Le partisan nous indique une place ou garer notre véhicule et en moins de 20 secondes, nous voilà debout devant le camion a écouter le briefing tout en se demandant si on va avoir droit a une dernière cigarette... Après une courte explication :

 

"Bon, on va vous charger dans le camion! A un moment, je vais bâcher, faudra pas prononcer un mot! Faudra me faire confiance!"

 

Merde... Ça sens vaguement mauvais quand-même... Nous nous entassons dans le véhicule pèle mèle... Je suis compacté contre Mino, heureusement que je n'ai pas de sac cette année, je n'ai que mon bolt pour me tenir compagnie! Le cortège s'ébranle et le tas (pas d'autre mots vu la config) de sniper avec lui! Ça discute, ça rigole nerveusement... Pour ma part, mon champs de visions se résume a une paire de fesse dans un treillis... Entassés j'vous ai dit! Bon, ça va être assez long, alors j'en profite : je dors! Si si! C'est possible! Des années de pratique!

 

C'est un sonore : "Oh non! Pas luiii!!!" qui me crispe et me tire de ma somnolence. J'entends la discussion qui se déroule âprement, je sens des mains qui tâtent mon brelage par derrière et je tente désespérément de me rappeler le cri de la patate... Après ce qui semble une éternité, nous reprenons la route pour parvenir à un trou paumé en rase campagne... Les gens sont cagoulés, ils se tiennent dos à la lumière en contre jour et en plus, on me demande de laisser ma réplique dans le camion... Je vous ai déjà dis que je trouvais que ça puait, non? Ben ça n'allait pas s'arranger!

 

Quand je parlais de "trou", je ne croyais pas si bien dire puisqu'on se retrouve conduit dans les entrailles d'un bunker. Côte à côte avec Black, on suit le guide d'un bon pas, la main sur le pétard. Pas complètement fou quand-même... A chaque intersection, je fouille des yeux l'obscurité mais le jeux de lumière m’empêche de deviner ce qui s'y cache... Enfin, nous arrivons dans un cul-de-sac, face à un homme cagoulé en treillis russe digital. A ses cotés, une carte et des photos que je tente immédiatement de mémoriser. Le briefing commence, dans le plus pur style "sergent instructeur" quand soudain, alors que le gradé nous balance "Vous savez que les choses se passent rarement comme prévu..." une violente explosion résonne. Soit quelqu'un a perdu une goupille en allant pisser, soit on est attaqué! je vous laisse sauter aux conclusions!

 

Black me plaque presque au sol et dégaine son Glock, j'ai déjà mon P226 en main. L'homme du briefing nous hurle de ranger nos flingues et nous fait courir vers la sortie, le chemin est parcouru d’embûche et la colonne de Sniper se passe les infos de proches en proches pour éviter les trous. Arrivé à l'air libre, nous plongeons dans le camion qui démarre "presque" en trombe (poussif le bidule). On a pas fait 500m que le bouzin décide de tomber en panne, ni une ni deux, tout le monde débarque. Pour ma part je reste dans la benne et je passe aux uns et aux autres leurs sacs et leurs répliques. Une fois équipé, l'expérience nous intime de ne pas rester là a planter des patates! Nous nous mettons en route dans le silence presque complet et dans l'obscurité la plus totale.

 

Au bout d'un moment assez court, le binôme devant nous se fige, ils ont entendu quelque chose... Après une courte explication sur la faune et la flore, nous reprenons la route pour entendre le vrombissement d'un moteur et des hurlement en russe sur nos 6h! Sans trop réfléchir, on se jette dans le bas coté, a plat ventre. La pente est très raide et le moindre faux mouvement peut nous envoyer au fond de la gorge. Pas l'endroit le plus agréable pour faire la sieste. la voiture passe en trombe, plein phare, alarme hurlante. je souffle à black qu'il faut attendre, qu'ils vont sans doute repasser... Et comme de juste...

 

Nous reprenons pied sur le chemin, j'attire Black à moi et lui indique qu'il FAUT sortir de la route et s'enterrer le temps que les choses se calment! Au bout d'un moment, avisant une pente qui m'a l'air praticable dans les fourrées, je quitte la route et escalade le talus pour m'enfouir sous un buis. Black m'y rejoint et nous restons là à attendre... Je décroche mon bolt et me cale sur mon buis, quelque chose me dit que l'attente va être un peu longue...

 

Je suis réveillé par un vibration dans ma poche de poitrine : enfin, le QG se manifeste. Nous consultons l'ordre de missions sous bâche, carte déployée sur les genoux. Nous devons rejoindre une boite au lettre morte pour récupérer nos infos en vue d'une mission dimanche matin... pas d’horaire d'indiqué.

 

Il est important, à ce stade du récit, de faire une petite aparté pour bien comprendre ce qui va suivre... De toutes les OPs sniper auxquelles j'ai participé, je ne me suis fais accroché qu'une seule fois! C'est dire si je suis d'un naturel prudent... A la réflexion, le fait d'avoir toujours été éliminé sur des blaire topo ou sur des retard aurait du me mettre la puce à l'oreille...

 

Devant les circonstances, je saute aux conclusions (et je peux atteindre une conclusion, même très éloignée, à pieds joint!) : si on a pas d'heure limite, c'est que le dispositif de sécurité va être affreux! Nous prenons donc la seule décision valide a nos yeux : Azimut brutal, pas un pied sur la route... Nous choisissons donc de rejoindre notre BLM en passant par la crête que nous longerons en lisière militaire, hors des sentiers!

 

A ce stade du récit, ça va devenir monotone... Donc, je vais accélérer un peu la cadence! De notre première position a l'ouest du Bunker, nous prenons un azimut brutal sud est. Ne rejoignons le sentiers de la crête presque 1km au dessus du col de la Serena. De là, nous grimpons jusqu'à la crête. Il est 5h30 quand nous nous accordons une courte sieste d'une heure sous un pin abattu.

A 7h, nous reprenons la route et nous nous enfonçons dans le bois noir que nous traverserons plein Est pendant des heures! Vers 13h30, nous recevons un sms nous annonçant que "la cible à été abattu"... Je vous laisse imaginer notre surprise... Bon, qu'a cela ne tienne, nous continuons: tant qu'on est pas éliminé, on est en jeux!

 

Nous croiserons le binôme de M!no que nous voyons avec stupéfaction sur la route, réplique au dos et en T-shirt... Ce détail nous incite à accélérer et nous reprenons pied sur les sentiers et parcourrons les 2 derniers kilomètres en moins d'une petite heure. La boite au lettre est trouvée au GPS et nous nous enterrons derrière dans un bosquet pour en étudier le contenu : "Vous devez être sur le pas de tir à 8h00..." comment-dire... 8h30 de retard... je crois que c'est un records... le QG nous annonce que l'objectif deux, la fameuse boite de réseau optique a saboter, est toujours en jeux! mais nous décidons de dormir un peu, car depuis notre départ la veille, nous n'avons presque pas fait de pause.

 

Il est 18h30 quand nous reprenons la route! Cette fois, on fonce! Il nous faudra1h15 pour rejoindre a nouveau la crête en passant par des sentiers peu usité et en évitant les pistes et les GR! Cependant, nous accusons la fatigue... A mi-chemin, nous croisons les Delta Corses qui semblent, eux-aussi, franchement épuisés. Il est 19h45 quand nous arrivons sur la crête et que nous commençons à progresser, GPS en main, à la recherche de la boite! A 20h00, je sors ma trousse a outils et, pendant que Black fait pression sur le couvercle au cas où elle serait piégé, je dévisse ce dernier. À 20h15, j'ai enfin réussi a couper se putain de câble en fibre optique avec le multi-tool de merde de mon binôme... Un message nous intime de rester sur place, un partisan arrive...

 

Nous nous enterrons dans les pins qui jouxte la boite, bien décider a vendre chèrement notre peau s'il s'agissait d'un piège. Presque 40 minutes plus tard : "Bravo! Vous êtes où?" Je me positionne en soutien et Black sort de sa cachette. Un court instant plus tard, il m'intime de sortir a découvert : l'OP est finie pour nous, nous devions intercepter un transport de document à 20h30 en bas, dans la vallée : échec mission...

 

Rétrospectivement, que dire de cet Opus? Déjà qu'il fût riche en émotion! Que l'Orga est attentif et ne tente pas de baiser ses joueurs, bien au contraire! Bref, niveau BSO, rien a dire, pas a se plaindre!

 

D'un point de vue personnel maintenant : physiquement, mentalement, techniquement, nous étions prêt! Malgré plus de 80% du chemin hors sentiers, pas UNE seule blaire topo, pas une seule fois nous n'avons été vu et nous avons réussi a faire tenir le physique malgré le manque de sommeil, le dénivelé et l'absence de sentier praticable! Notre erreur fût stratégique, cette année encore! Mais on apprend! Petit à petit, on apprend!

 

Petite consolation tout de même : nous sommes l'avant-avant dernier binôme en jeux avant élimination! C'est con, mais pour nous, au vu des efforts déployés, ça compte!

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En effet les feedbacks sont passionnants ! :D merci à tous pour vos récits et vos commentaires... c'est très appréciable pour nous, ça nous aide aussi à mieux comprendre ce qui a fonctionné et ce qui coince. Vivement la suite ^_^

pour la carte je viens de te l'envoyer par mp ;)

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  • 2 weeks later...

 FeedBack 2015 : Lien débriefing 2015

 
FeedBack 2016 :
Nous arrivons sur le premier point de RDV avec plus d’une heure d’avance,et sur place plusieurs binômes sont déjà là. Notre avance, nous permet de finaliser notre matériels, vérifier nos sacs, et évidemment de discuter avec les autres binômes, que nous connaissions déjà pour certains.


21.45, j’ai la pression notre premier SMS dois arriver pour 22.00, étant le groupe ALPHA, nous sommes les premiers à partir. Je me met donc derrière le volant en attendant le SMS, carte sur les jambes et fumant clope sur clope.


22.00, réception du SMS

C’est le même point que l’année dernière, nous partons illico, sur zone un véhicule de transport de troupe semble nous attendre ainsi que trois personnes au visage cagoulé, nous nous garons prenons répliques et sacs et suivons les consignes. « Bonsoir Alpha, c’est une zone SAFE, attendez prêt du camion, les autres binômes arrivent »

Et en effet, à la chaîne binôme par binôme tous le monde arrive, sauf 2 binômes.
Nos contacts, nous fournisse 3 autocollant chacun comportant nos noms de baptême (ALPHA), un pour notre sac, le second pour notre réplique et le dernier à mettre sur nous. Chose faite, nous nous entassons dans le camions, mais vraiment entassez, debout, assis, les sacs par terre, et les répliques la ou nous le pouvons. On nous informe que les routes sont clear, mais qu’un petit kilomètre avant la frontière le véhicule s’arrêtera afin d’être bâcher pour pouvoir passer la frontière. Le camion démarre et nous voila en route.


Le camion roule doucement, mais le peux de prise que nous avons et nos positions dans le véhicule, à chaque changement de vitesse et chaque dos d’âne nous sommes remuer dans tous les sens, cela aidant ou nous tasser dans le camion. En chemin nous entendons quelques choses tomber du camion, quelques temps plus tard le camion s’arrête pour être bâcher, à partir de ce moment plus un bruit dans la benne et tous le monde attend le passage de la frontière.
Nouvelle halte, nous entendons un homme avec un fort accent, réclamer des papiers, autorisation à notre passeur. Le ton monte, et à l’aveugle sans bruits, nous suivons la discussion et les négociations pour laisser notre véhicule passer cette frontière. A priori, les douaniers souhaites un bakchich pour nous laisser passer, chose que notre passeur avait prévu, mais malheureusement les jerricanes d’essence prévus, sont en réalité tomber sur la route, et notre passeur n’a donc plus de monnaie d’échange. A force de persuasion le douanier autorise finalement le véhicule à passer et surtout sans fouiller la benne.

Quelques kilomètres plus tard, le véhicule s’arrête de nouveau et celui-ci est débâcher. Nous en descendons mais sans nos répliques et sacs. Mis en ligne devant l’entrée d’un bunker nous attendons que tous les binômes se rassembles et nous rentrons dans l’antre du bâtiment. Dans les couloirs sans bruits nous avançons, jusqu'à rejoindre une pièce tout en longueur dans laquelle se trouve un tableau avec la carte de la zone et l’ensemble de nos cibles. 
Le briefing commun commence, quand dans les couloirs nous entendons des détonations, nos contacts se mettent en place et nous extrait du bunker par une seconde issue, nous sautons tous dans le camion comme nous le pouvons, pour moi suspendu au treuille a l’arrière de la benne. 

Quelques kilomètres plus loin le camion tombe en panne et notre contact nous demande de descendre. Le briefing n’ayant pu avoir lieu, nous recevrons les informations plus tard par SMS. En attendant, ils nous laissent la, sur une route, les 9 binômes sans ordres ou destination. Très vite tous les binômes se mettent en marche et dans la même direction, nous nous rassemblons rapidement pour voir qui fait quoi et comment, certains décident de rester ici en groupe dans l’attente des ordres, et d’autres de filer. Un véhicule arrive, nous nous jetons dans le devers à droite et arrêtons notre chute tant bien que mal en attrapant ce que nous pouvons. Une fois le véhicule passer, MESSER et moi sortons et décidons de nous diriger vers l’EST en attendant les ordres. Je ne souhaitais pas attendre en groupe des ordres inconnus et a l’extrême OUEST de la zone de conflit. Prendre doucement la direction de l’EST pour rejoindre la zone centrale, en attendant les ordres me paraissaient raisonnable.

Vers 1.00 nous nous arrêtons dans les bois pour une petite pause. Et à 1.30 nous recevons nos ordres par SMS, 

Nous devons donc rejoindre notre BAL a l’EST de notre position dans laquelle se trouve nos OM.

Avant de nous mettre en route, nous profitons de notre abris pour choisir notre itinéraire en prenant garde de ne pas franchir la frontière russe, cela nous obligeant des détours et des prises d’altitudes plutôt brutal en pleine nuit. Bref, en route sans encombres, nous arrivons sur la zone de la BAL vers 5h du matin.


Nous déposons les sacs à dos bien à l’abri et décidons de faire les quelques mètres restant le plus furtivement possible jusqu'à sécuriser la zone. Après 5 min de recherche de nuit et sans lampe, nous la trouvons. Ouvre prend et casse toi, direction les sacs. Rapidement sur nos sacs à dos, nous prenons connaissances des documents :

Nous apprenons que pour la mission 1, nous devons être sur une zone à 8.00 avec l’ensemble des binômes pour une observation et un shoot coordonnées en fonction des ordres, nous demandons confirmation au HQ du jour de RDV à 5.18, samedi ou dimanche.

En attendant la réponse, nous reprenons la route direction la mission 2, nous disant que sans horaire pour cette mission nous pouvons la réaliser dans la matinée dans le cas ou la Mission 1 est bien programmer pour le dimanche. GROS CACA.
 
6.13 SMS du HQ Mission 1 pour 8.00 aujourd’hui, alors la c’est la merde du coup, nous sommes montez et il faut redescendre sur 500m et faire environ 5kms en moins d’1.30 sans se faire voir.
Du coup réouverture de la carte, calcul de l’itinéraire nom de code « Chuck-Norris » Ok on fait simple ont tape droit dans le vallon et dans les champs jusqu’au GR 54.

Et nous voila comme des balles dans des putains de sentiers de VTT a descendre le plus vite possible, traversé le champ des Anes en dessous de Saint Dalmas et rejoindre le GR que nous empruntons avec la discrétion d’un troupeau de vache. Sur le GR nous croisons les Belges, plutôt remonter qui semble êtres à la recherche de leur BAL. Sur le coup, je me dis et merde quoi, nous sommes tous larguer au même endroit et eux ont 4kms de moins que nous et 0 dénivelé pour leur BAL. Ça casse un peu les pattes quand même. Bon, je reprends Messer qui commence à faire blabla avec le binôme et celui planquer dans les buissons MDR.

Et HOP nous reprenons la route et arrivons sur zone à 7.57, immédiatement SMS au HQ, « ALPHA sur ZONE ».

OUF, nous y sommes nous prenons notre position, en parlant de position, elle était bien nul celle-ci MDR. Pile entre la piste et le chemin d’accès au temple vraiment parfait, et à trop grande distance pour un tir !!!!
Nous suivons les ordres et attendons l’arrivée du VIP et en prenant note des aller et venu des gardes, en rendant compte au HQ régulièrement. 
 
En attendant nous voyons plusieurs binômes rejoindre la zone, et en les comptants nous constatons que tous ne sont pas la, espérant ainsi que cette première mission ait fait du trie dans les binômes.

4h plus tard le VIP arrive, j’avertis le HQ immédiatement, qui nous demande de nous tenir prêt à faire feu. Heu, non ça va pas être possible.

Je préviens le HQ que pour ALPHA le tir n’est pas réalisable, notre position étant impossible à évacuer rapidement et le VIP hors de portée. D’un coup, un tir, probablement l’un des autres binômes qui en as reçu l’ordre. MESSER et moi restons planquer profil bas, mais des tirs viennent dans notre direction, et Messer se fait toucher à la jambe droite. Plus le choix, je me lève et allume les gardes et les prêtres en contre bas, en me levant je constate déjà que les autres binômes ont du faire la même chose MDR, il ne restait pas grand monde debout.

Nous nous remettons à couvert, et je soigne comme je peux la jambe de MESSER pendant qu’un homme surpris par la sommes de mort, viens récupérer le corps sans vie du M. CHAUVE qui parlait avec l’évêque.

La zone SAFE, nous dégageons rapidement du secteur direction les bois et les hauteurs.
Nous décidons de rester dans les environs pour une petite sieste et un gouter en attendant les coordonnées de notre boitier.

15.12, nous recevons le SMS avec les coordonnées et nous mettons tranquillement en route, en gardant en tête que nous voulons réaliser la Mission 2 en début de soirée, pensant que les patrouilles seront moins nombreuses. 

19.20 alors que nous cherchons un endroit pour diner, nous recevons un nouveau SMS du HQ, me mettant la puce à l’oreille. 

Et la nous apprenons que nous avions jusqu'à 20.00 pour réaliser cette mission et que nous sommes donc éliminer.




Déçu, et plutôt énervé nous attendons l’extraction et envoyons nos coordonnées avec une boulette de 300m dedans vite corriger, en même temps le HQ avait compris !!


Pour finir, je ne suis pas déçu de cette OPUS 2016, mais se faire éliminer sur une MISSION 2 pour laquelle nous n’avions pas d’horaire c’est dur pour le moral. Je comprends le choix de Strike sur le déroulement des missions mais grâce à son post, mais une mission 1, non obligatoire et non éliminatoire, et une mission 2 éliminatoire ainsi que des insertions en retard non éliminatoire également.


Le challenge perd de sa valeur avec cela, et nous fournir des missions sans horaires mais avec un horaire d’élimination que seul les orgas connaissent franchement c’est dur pour le moral.


Nous étions bien, moralement et physiquement et le choix de trainer pour rejoindre la crête et la Mission 2 était purement réfléchit en fonction des éléments que nous avions. Rejoindre et faire la Mission 2 avant 20h était largement réalisable si nous en avions eu connaissance.


Enfin, cela fait partie du challenge et putain de Merde vivement 2017.
Pour finir sur cette élimination que j’ai encore dans a gorge, pour le reste BSOGAMES, rien à dire, une insertion énorme, des accessoires BAL, dossiers… super, des plastrons magnifique dans leurs déguisements. Et une organisation au TOP, sauf pour cette salope de Mission 2 !

Un grand merci à BSOGAMES, je signe sans aucun problème et aucune rancune pour 2017.

PS: Sous peu j'édit avec quelques photos  ;) 

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  • 2 weeks later...

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Après des mois d’attente




17.30

Nous venons d’arriver sur notre zone insertion, rassemblé avec d’autres binômes qui évolueront sur le même périmètre que nous.
Notre matériel est déjà prêt, mais nous le peaufinons selon notre ressenti au vu des conditions climatiques. J’abandonne donc duvet et polaire au profit de 3 litres d’eau supplémentaire.
Sac : 3.5 kilos
Eau : 8 kilos
Nourriture : 1.5 kilos
Vêtements (sous-vêtements techniques, change, ghillie, veste goretex) : 2 kilos
Couchage (poncho, sursac couchage goretex, chaufferettes) : 0.8 kilo
Glock 18C + chargeur L96 :  1 kilo
Recon kit bag avec materiel topo : 1.2 kilos.

Je pars donc avec 18 kilos sur moi, et 6 kilos de bolt supplémentaire. Le gros avantage de cet emport est le poids qui va se réduire fortement au fur et à mesure du temps.

Massio a sensiblement le même emport, avec un G36 en dotation principale.

22.00

Nos téléphones s’allument, des coordonnées UTM s’affichent, et la montée sinueuse vers Valdeblore commence. Nous arrivons sur un parking de la Bolline,  petit village de montagne, ou nous attend un camion de transport de troupe datant visiblement de la seconde guerre mondiale.

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BSO Style !



Nous nous entassons à l’arrière du camion, sur des bancs ou debout dans le noir dans un équilibre précaire, et partons vers l’inconnu.
Le ciel est dégagé et les étoiles sont visibles. La lune nous baigne d’une lumière rassurante.

Un premier stop est fait peu après être entré dans une forêt. Notre contact local nous fait passer des bâches pour nous dissimuler, nous expliquant que nous devons passer un poste frontière hostile.
Nous reprenons donc la route sans aucun bruit, collés les uns aux autres.

Le poste frontière est atteint au bout de 10 minutes. Des lampes balaient le camion et le responsable du checkpoint interroge le chauffeur. Après des échanges verbaux assez tendus, notre chauffeur arrive à négocier son passage sans fouille approfondie, et nous atteignons notre destination finale 10 minutes plus tard.
Nous sortons du camion sans sac ni armement, afin d’être briefés dans un bunker datant lui aussi de la seconde guerre mondiale. La différence de température est sensible, l’épaisseur de la pierre conservant le froid.

Un partisan cagoulé commence à nous briefer sur le contexte géopolitique lorsque que de fortes détonations retentissent dans les couloirs étroits du bunker, suivis de coups de feu. Un autre partisan nous entraîne dans une succession de couloirs afin de s’échapper du bunker. Nous le suivons tant bien que mal, sans lumière autre que sa lampe torche, et débouchons sur une sortie latérale du bunker. La camion a été déplacé et nous attend à une vingtaine de mètres. Nous sommes les premiers à remonter dedans avec Massio, et nous nous entassons sur les roues de secours. Une fois le camion plein celui-ci redémarre tout en étant pris à parti par des grenades. Les combats font toujours rage dans le bunker. Le chauffeur s’engage sur un chemin qui s’éloigne du bunker, mais les dommages au véhicule sont tels qu’il s’arrête au bout de 5 minutes. Nous sommes désormais à pied et livrés à nous même, mais équipés. L’arrivée d’un véhicule léger hostile nous oblige à nous jeter successivement contre la paroi d’un chemin et dans la pente qui le borde. Dès que la situation se calme nous trouvons une nouvelle position d’attente plus éloignée avec Massio et le binôme Mino & Kamikazen que nous connaissons bien. Nous attendons un sms de notre contact pour avoir une première mission, le briefing ayant tourné court. La pente est telle que nous ne pouvons nous allonger, et rester assis est douloureux pour les pieds.

01.15

Nos téléphones reprennent vie et des coordonnées UTM nous sont données pour trouver une boîte aux lettres mortes (tube PVC kaki) situé à quelques kilomètres. Nous partons aussitôt et faisons route commune avec l’autre binôme, en décidant de rester sur les sentiers pour ne pas faire trop de bruit dans les pentes caillouteuses et progresser rapidement et surement. Nous arrivons sans encombre à destination. Après avoir aidé sans succès nos camarades pendant une vingtaine de minutes à chercher leur boite aux lettres, nous nous dirigeons vers la nôtre qui est 800 mètres plus loin.

04.00

Nous commençons une fouille méthodique de la zone en nous aidant d’une frontale avec filtre rouge.

05.00

Ne trouvant rien au bout d’une heure, nous décidons de nous reposer sous un sapin 60 mètres plus loin en attendant les premières lumières du jour.

05.40

On s’y remet, mais impossible de trouver quoique ce soit malgré avoir retourné chaque caillou, soulevé chaque branche et inspecté chaque tronc. Je vérifie les coordonnées sur mon Foretrex, et repositionne précisément le point sur notre carte papier grâce à mon carré de report, mais nous sommes bien au bon endroit.

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#Ouestceput***detube?



On continue donc de chercher.

07.50

Conscients que le temps qui tourne ne joue pas en notre faveur, nous prenons contact avec le partisan qui a géré notre insertion. Celui-ci nous transmet des ordres de mission par téléphone. Une première mission de renseignement et d’élimination doit être réalisée à partir de 08.00 sur un archevêque rallié à nos opposants. Nous devons également détruire un boitier relai de fibre optique situé sur la crête, semi enterré, sans avoir de position précise ni de limite horaire.

Si 08.00 concerne le samedi, alors nous sommes déjà en retard et trop loin pour arriver rapidement et discrètement. Nous espérons donc que cette mission est pour le dimanche, tout en n’étant sûr de rien étant donné que cette mission est partagée avec l’ensemble des autres binômes largués avec nous.

Nous décidons donc de partir nous prépositionner sur les hauteurs du bois, pour être en mesure d’arriver rapidement sur la crête lorsque les coordonnées du boitier seront communiquées.

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Commence ainsi une longue montée, loin de tout sentier, en azimut direct. Les seuls êtres vivants que nous rencontrons sont des biches, des sangliers et des écureuils. Les jambes chauffent mais c’est le prix de la sécurité.

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Qui a vu Bambi au milieu de la photo ?



12.30

Nous sommes en attente dans une pente très forte ou il est quasiment impossible de se reposer, située entre la crête et le point d’embuscade de l’archevêque. Nous apprenons alors que ce dernier a été abattu, la mission était donc belle et bien ce matin. Gros coup au moral …
Nous l’avons raté mais heureusement d’autres binômes ont été efficaces et cela n’a donc pas d’incidence sur nous.

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L’archevêque de son vivant, entouré de sa garde !



On reste en « repos » tant qu’on peut.


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Simon en PLS. Safety first.

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Massio pas mieux. On note le professionalisme.





15.23

« Coordonnées boitier fibre : 32T 0354623 4878955 »
C’est reparti ! Nous sommes beaucoup trop à l’ouest et il faut revenir sur nos pas, puis continuer la montée. Nous choisissons de continuer à monter tout droit, loin des itinéraires proposés par notre carte. Mon fusil me sert rapidement de bâton de marche pour monter, et de canne pour reprendre mon souffle. Nous ne nous économisons pas pour arriver rapidement aux coordonnées transmises.

16.45
Nous observons la crête qui n’est plus que 10 mètres au-dessus de nous. La crête est large et plate, recouverte d’herbe bien verte, le paysage est très agréable même si nous sommes sous tension à l’approche de notre objectif.

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C’est calme, trop calme…
 



Nous entamons la recherche du boitier sur les coordonnées communiquées, assurant tour à tour la protection de notre binôme et les fouilles méthodiques. Nous faisons choux blanc une fois de plus, et il n’est vraiment pas évident de localiser une zone de recherche restreinte vu la précision du Foretrex sur les 30 derniers mètres.
J’ai l’idée de l’étalonner sur place, et en retour l’aiguille numérique pointe 6 mètres devant moi. Je fais des petits pas dans cette direction en balayant le sol à la recherche de traces de terre fraichement retournée mais rien.
Heureusement Massio passait derrière moi et repère le boitier à un mètre sur ma gauche, j’aurais pu passer 3 fois dessus sans le voir !
Je me poste sous un sapin pour le couvrir, ayant en visu les deux côtés de la crête, tandis que Massio sort son multitool et procède au sabotage du boitier.

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17.30

Nous trouvons également dans le boitier une enveloppe qui nous est destinée. Celle-ci contient nos deux prochaines missions :

- Nous devons éliminer un partisan du NDO qui a volé un dossier sensible (et son garde du corps) qui évacue la zone de conflit en véhicule. Heureusement le chauffeur est une taupe et simulera une panne sur un point déterminé à 20.00 ce soir, point qui est tout en contrebas de notre position, à quasiment 1000 mètres de dénivelé. Nous devrons faire attention à ne pas le blesser dans l’échange de tir.
- Nous devrons également éliminer à 09h30 le lendemain le leader hostile qui dirige les forces du NDO. Une photo permet son identification.

Nous nous éloignons de la position du boitier par sécurité, sans encore trop savoir par ou se diriger.

17.55

Nous recevons les coordonnées du point d’embuscade du véhicule, et nous mettons immédiatement en route car notre contact local nous informe que nous devons obligatoirement repasser par la position de notre boite aux lettres morte de ce matin pour y récupérer des informations nécessaires à l’embuscade.

Nous calculons donc que nous n’avons que 75 minutes pour redescendre dans la vallée à notre position de ce matin pour avoir le temps de chercher cette boite avant de retourner se mettre en position d’embuscade.
J’ouvre donc mon sac à dos, y dépose mon cerveau et les revendications syndicales de mes doigts de pieds, et entame la descente à toute allure suivi de Massio. Nous prenons un minuscule sentier et faisons attention à l’approche des GR que nous sommes obligés de traverser pour redescendre.
A mi-descente, Massio repère une sentinelle 100 mètres devant nous. Celle-ci est statique, bien placée au croisement d’un GR et de multiples petits sentiers. Nous ne prenons pas le risque de passer à proximité, et réalisons un large détour tout en quittant définitivement ce qui pourrait ressembler à un sentier pour du hors-piste.

18.50

Nous traversons en sens inverse de ce matin des prairies proches de Saint-Dalmas, pour arriver sur notre position de recherche. 45 minutes de fouille ne nous avancent pas plus, même en étalonnant toutes les 2 minutes mon GPS.

19.40

Nous finissons par contacter l’orga pour lui demander si nous sommes bien à la bonne position. Nous comprenons alors avec lui qu’il y a eu une erreur dans la transmission des coordonnées, et que n’avions aucune chance de trouver quoi que ce soit ici. Il nous indique alors de poursuivre sur l’embuscade de notre HVT.

19.45

Nous sommes au pas de course pour arriver avant le véhicule sur place, et le fait que mon cerveau soit toujours dans mon sac est une bonne chose !

19.55

On y est ! Je me place à 25 mètres du point d’arrêt supposé du véhicule, dans l’axe, et Massio quand à lui se place à 20 mètres sur les 3 heures pour traiter ceux qui descendraient côté conducteur.
Je récupère mon cerveau, ma ghillie et mon boonie hat dans mon sac, j’arme mon bolt, et je pose mon Glock 18C au sol. L’attente commence.

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20.30

Toujours rien en vue, on espère ne pas s’être trompé d’endroit.

21.00

Je me déplace pour me cacher derrière un buisson à 5 mètres du point d’arrêt supposé, armé uniquement de mon Glock. Il commence à faire trop sombre pour utiliser l’artillerie lourde sereinement.

21.05

Un bruit de moteur approche, et le rythme cardiaque monte.
Le véhicule, un pick-up, cale parfaitement devant moi, avec 3 personnes à l’intérieur. Le chauffeur sort et se dirige vers le capot. Le garde du corps sort à son tour du pick-up, inspecte les horizons, et va rapidement ouvrir la portière arrière de son client en lui conseillant de racheter un nouveau véhicule.
Je ne suis qu’à 2 mètres d’eux, totalement immobile et plaqué au sol.
Les 3 hommes sont regroupés et commencent à discuter de la panne lorsque j’ouvre le feu en m’avançant sur eux. Mes deux cibles prennent chacune deux impacts, tandis que le chauffeur crie qu’il est avec moi. Je check rapidement les corps et crie pour que Massio me rejoigne. Celui-ci n’avait aucune vision de la scène et manque de m’abattre. Heureusement pas de casse. Nous quittons immédiatement la zone en laissant le chauffeur charger les deux corps dans le véhicule.

22.15

Nous trouvons un petit coin calme et isolé pour reprendre des forces. On fait le point sur notre emport, et sur le niveau d’eau qui a bien baissé pendant cette journée ou les températures sont bien montées. J’ai bu 5 litres et il m’en reste donc 3 pour cette nuit et pour le lendemain.

Nous faisons un point topo pendant notre repas, afin de déterminer notre approche de cette nuit et des itinéraires d’extractions de secours.
On se met d’accord pour mettre le réveil à 02.30 pour décoller à 03.00 au plus tard, afin d’arriver avant 05.00 sur notre zone de tir. Le créneau 02.00 – 05.00 est le plus propice pour maximiser les chances de ne rencontrer personne.

23.15

J’enfile mon sous-pantalon technique en vue de la nuit qui s’annonce fraîche sans duvet ni polaire ni tapis de sol. Nous avons uniquement un poncho sous nous. Je m’endors donc péniblement, toujours avec ce sentiment d’être traqué et suivi.

01.30

Je me réveille en grelotant, la rosée du matin a commencé à faire effet. Je sors de mon sac une chaufferette adhésive que je colle sur mon dos, me glisse dans mon sursac goretex épais comme un kleenex, et retourne à la recherche du repos.

02.25

Le réveil sonne, mais nous avons déjà les yeux ouverts. Nous plions le matériel et partons pour 03.00 pétante.
La progression est lente et minutieuse, nous faisons des arrêts réguliers pour écouter notre environnement. Nous traversons des prés baignés de lumière lunaire, à l’abri des herbes hautes, les alentours sont magnifiques. Nous avons quasiment 300 mètres de dénivelé positif pour arriver en position, et les péripéties de la veille se ressentent dans les jambes pour nous deux.

04.45

Nous arrivons sur place, et essayons de nous blottir 30 minutes chacun contre un arbre pour attendre une fois de plus les premières lueurs pour découvrir l’agencement de la zone.

05.40

La zone est très dense en sapins et en arbustes, en surplomb par rapport à la route, et les lignes de vues sont bloquées très rapidement. Mon tir ne  pourra pas être à plus de 45 mètres, et je n’aurais surement qu’une ou deux occasions. J’utilise le multitool de Massio pour aménager ma zone pour l’attente, maximiser mes chemins de repli et dégager l’axe de tir.


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On a déjà connu mieux comme fenêtre de tir !
 






Nos sacs nous attendent 60 mètres au-dessus de nous, afin d’être le plus mobile possible après le tir.
Commence alors une longue attente, dans une ambiance taciturne.

08.30

Des patrouilleurs arrivent en véhicule sur place et déposent une barrière de checkpoint.
Deux individus restent sur place et surveillent ce point. Cela ne change rien pour nous, nous restons allongés et ne les regardons pas.

09.30

Je suis toujours allongé, sachant que je dois tirer accroupi, mais je ne me relèverais qu’au dernier moment.

09.31

Un véhicule approche rapidement.

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Notre cible, qui va être rejoint par un garde du corps à l’arrière
 



Je serre fort mon L96 AWS contre moi, et le ramène le long de mon corps. J’entends le véhicule freiner et me met en position. Massio me signale notre cible à l’arrière de la Jeep.

Je centre la cible dans mon réticule, bloque ma respiration, et presse la détente.

J’entends le bruit réconfortant de la mécanique qui claque contre mon oreille, mais ne distingue pas ma munition couleur ocre qui s’envole.

Un *poc* distinctif se fait entendre, tandis que je recharge. Massio me demande de tirer de nouveau et je m’exécute. Le garde du corps sur la jeep pousse un cri avant de mourir sous mon deuxième tir.

Des tirs fusent, sans être ciblés. Nous décrochons sur les hauteurs sans être détectables, grâce à la densité de la végétation. Nous récupérons les sacs et montons encore de 80 mètres pour être hors de danger. Je mets bien 5 minutes à récupérer mon souffle, partagé entre adrénaline, stress et effort physique. On enlève des couches de vêtements afin de se préparer au retour (Je dis « on », mais c’est en fait un « je » car Massio est le seul être humain à garder une veste Gore-tex en plein soleil, un vrai suédois le gaillard !). Nous sommes assez large dans notre créneau horaire, et décidons une fois de plus de faire du hors-piste en s’éloignant des axes ou l’on pourrait être attendus.

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10.45

Un passage compliqué de notre extraction consiste à retraverser le GR de jour, pour ensuite s’enfoncer de nouveau dans les prairies qui bordent Saint-Dalmas. Nous enchaînons les passages de clôture électriques et arrivons de plus en plus proche de notre point extraction. Nous faisons une halte à 600 mètres pour ne pas être en avance.

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On sent un peu la fatigue   :°]
 




12.27

Nous sommes à 50 mètres du point d’évacuation, couchés dans des herbes assez hautes derrière des buissons, à compter les secondes jusqu’à la fin.

12.32

Un Defender arrive par la route de terre, et s’arrête de l’autre côté d’un petit pont.
Massio prend les devants et s’avance vers le véhicule en le visant avec son G36. Je ferme la marche en surveillant nos arrières. Il s’agit bien d’un allié et nous embarquons à l’arrière du véhicule.

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Rêve de Massio : Monter dans le Defender ! Check !
 




Fin du challenge de la Plume Blanche 2016 pour nous. Nous apprenons en descendant du véhicule que notre binôme, « Kilo » est le seul à être allé au bout.

Nous avons le plaisir de repartir avec un trophée, et un pass privilégié de nos amis de la Delta Corse.
Le plus beau dans cette aventure reste pour moi le dépassement de soi qu’il est nécessaire de réaliser en binôme, et le cadre qui est chaque année plus envoutant !

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Merci à Strike et à toute son équipe pour l’organisation colossale. Un gros gros travail a été fait sur les accessoires / véhicules / tenues et cela ajoute beaucoup à l’évènement. Comme d’habitude l’aspect sécurité / communication / transparence est juste irréprochable, félicitations !
Merci à tous ceux qui ont pris part à l’aventure, d’un côté ou de l’autre, ainsi qu’à la municipalité.
Merci à nos chefs cuisinier du dimanche midi, les merguez aux herbes étaient juste excellentes.
Merci à nos ASP qu’on adore de nous avoir redéposés à notre voiture, on apprécie :°]
Pensée pour les Jok’Air pour le soutien avant pendant et après, et big-up à mon Massio !

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Merci une fois de plus pour nous permettre de vivre notre passion à fond !

VI JAKTEN TIL WALHALL !

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Bon strike, on doit t'avouer un truc avec Six !

On a un peu triché sans le vouloir à la plume car on n'était pas un binôme mais un trinôme !

Non seulement je suis une des premières femmes à avoir fait la plume mais je peux me vanter d'être la 1ére enceinte de quelques jours à ce moment là à l'avoir faite !

Et oui, on a découvert quelque temps après que j'étais enceinte au moment de la plume !

Du coup la saison 2017 se fera sans moi mais je serai ravis de faire la 2018 car j'ai toujours une souche de travers lol !

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