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Feedbacks Plume Blanche 2019


Strike

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Avant toute chose nous voudrions revenir sur la composition des sacs et de notre équipement.
Nous portions respectivement des sacs à 21kg.
Ça parait lourd, mais c’est peu pour 2 jours de haute montagne en autonomie complète.
En guise de duvet nous utilisions un poncho et un poncho liner.
Nous avions un treillis complet et une tenue Goretex complète dans le même camo que le treillis.
1 Ghillie.
1 tee-shirt, 1 slip et une paire de chaussette de rechange.
1 tenue civile composé d’une chemise à manche courte et d’un bermuda.
1 réchaud à gaz pour 2.
Des nouilles chinoises pour les repas avec, des barres céréalières, du lait concentré sucré en tube, de la Vitamine C/Magnésium en comprimé, de l’isostar en comprimé à diluer dans l’eau.
6l d’eau (4x1,5l d’eau en bouteille) par personne.
1 Back Up chacun (AEP G18C TM) avec 3 chargeurs.
1 AKSU (AEG) avec 4 chargeurs pour Choukoum.
1 VSR10 (Spring) avec 3 chargeurs pour Red.
1 Monoculaire à vision Thermique.
1 Monoculaire à vision Nocturne.
1 Scanner de Fréquence.
2 Radio PMR.
2 Cartes IGN de la zone avec 2 Boussoles.
+ Tout l’équipement obligatoire pour le challenge (Lampes, gilets jaune, sifflet… etc, etc.).

Seul le scanner de fréquence s’est retrouvé obsolète, suite à l’utilisation abusive des portables par les Narcos :D ainsi que le pantalon Goretex puisqu'il a fait très chaud. Tout le reste de l’équipement nous a servi.
Je voulais revenir sur un point important : l’eau.
Habituellement, le challenge se déroule fin d’été. On ne trouve donc pas d’eau ni dans les talwegs ni dans les sources.
Pour cette année, le challenge était fin juin et même s’il a fait chaud, de l’eau était présente en altitude. Ça nous l’ignorions et par principe de précaution, nous avions décidé de prendre la quantité d’eau nécessaire pour une personne sous effort constant. Certes cela représente du poids (6kg/pers), mais ça nous a permis d’être en autonomie sans avoir à effectuer des détours pour chercher une source ou une fontaine.
Boire régulièrement de l’eau sans se rationner, permet de réduire la fatigue, les crampes et d’éliminer rapidement les toxines du corps. C’est vrai que l’on s’est souvent arrêter pour pisser (tel 2 vieux atteint d’un problème de prostate :lol:).
Mais ça nous a permis d’être bien hydrater. Ça me fait toujours grincer les dents quand je lis dans les retex que des joueurs ont largué leurs réserves d’eau pour s’alléger :o!! WTF !!

 

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Vendredi 28/06
Nous arrivons sur zone vers 18h00. Le déploiement est pour 20h00. Progressivement nous retrouvons tous les autres binômes. Nous discutons avant déploiement. On se marre bien, l’ambiance est bonne enfant. Tout le monde est en tenue civil décontracté. Messer arrive avec des tongs aux pieds. Je le comprends, il fait 31°C. On lui recommande de mettre ses trekkings. Bien qu’il ne trouve pas cela très RP, il suivra ce conseil puisque même son binôme porte ses trekkings aux pieds. Un autre joueur a décidé de partir en tongs, … mais j’y reviendrais plus tard. ;)
Notre mission est de nous faire passer pour des acheteurs de drogue (grossiste). Nous devons prendre contact avec « Le Belge », l’intermédiaire. Trafiquant de drogue pour le cartel de Choro, celui-ci doit nous emmener rencontrer les producteurs afin d’entamer des négociations pour de futures transactions. Pour nous, tout ceci n’est qu’une couverture. En réalité, nous devons localiser le laboratoire de drogue (coordonnées UTM) et récupérer un échantillon de cette même drogue. Les informations obtenues seront échangées contre une photo du chef du cartel et de l’itinéraire qu’il empruntera dimanche matin pour participer à une réunion. Nous permettant ainsi de l’éliminer, et de mettre à la place un homme de l’armée bolivienne (plus docile sans doute) à la tête de ce cartel. Le scénar est digne d’un bon film hollywoodien ou d’une série Netflix :D. Comme quoi la BSO s’est encore surpassée !
Avant notre rencontre avec « le Belge », nous prenons contact avec un homme du cartel (Strike), partisan de notre mission. Il nous donnera des Bolivianos (monnaie locale bolivienne) pour nos dépense courante (Trajets en véhicule, Alcool, prostitués…).
Après avoir distribué tous ses billets à tous les binômes, une colonne de voitures du cartel de Choro arrive sur le parking avec notre Belge préféré. Celui-ci nous confirme qu’il va nous emmener dans un camp et nous montrer un laboratoire de fabrication de la drogue à base de Pervitine, mais surtout nous faire rencontrer ses « amis ».
Nous partons tous dans les voitures avec nos sacs et arrivons au camp où nous attends une tente, des boissons et une très bonne ambiance musicale sud-américaine. Tous les binômes recherchent les informations sur la localisation du laboratoire et un paquet de « farine » est déjà sur la table.
Nous avions créé une légende sur nos identités et comment nous étions arrivés en Bolivie. Nous serions des trafiquants de drogue pour le marché africain via un accès par Port-Gentil au Gabon. Recherché aux États-Unis, nous aurions traversé la frontière bolivienne par le Pérou via le lac Titicaca et serions en mesure de négocier des armes et/ou du cash en échange de livraisons. Nous avions bien bossé notre légende, mais je peux vous dire que les Narcos avaient très bien bossé la leur. Chaque question précise, et pertinente soit-elle, apportait une réponse immédiate et toute aussi pertinente et précise B). A se demander s’il n’existe pas réellement un cartel de Choro dans le Valdeblore :blink:.
Après quelques minutes de palabre, on entre dans le vif du sujet. Le belge nous somme de le suivre vers le laboratoire ou cette fameuse drogue à base de Pervitine est fabriquée. Le labo est caché dans un bunker, pas étonnant que la CIA ne l’ait pas trouvé. Quelques mètres dans un tunnel et à ma gauche, une table avec des sachets. J’en dérobe un et continu la visite. La mise en scène est énorme, dans le couloir des cartons sont empilés et marqués de l’aigle royale de l’Allemagne nazie et au fond trois boliviens, équipés de combinaison et masque de protection, préparent des sachets de drogue. Un des producteurs nous présente le conditionnement et explique comment est fabriquée cette nouvelle drogue. Il s’agit de M. Paul, un homme charismatique habillé dans une des tenues du 3ème Reich, pistolet Luger à la ceinture…Pendant son intervention, Le Belge se prend la tête avec son cousin et associé et puis finalement l’abat froidement pour une sombre histoire de sœur. Cette diversion permet aux derniers binômes de se procurer un échantillon.
Nous quittons le bunker et les hommes du cartel nous proposent de nous descendre au village du bas (Saint-Dalmas) et de finir notre soirée dans un des bars où nous attendent femmes et alcools…des allers-retours sont organisés avec à chaque tournée un binôme qui part.
Avant de redescendre vers Saint-Dalmas, nous transmettons les coordonnées du labo et confirmons que nous avons pu recueillir un échantillon de drogue au QG qui nous retransmet les coordonnées de notre futur contact. Celui-ci se nomme Hector Valdez et est localisé près du lac de Baus du Chastel à près de 2200 mètres d'altitude dans la zone B.
La zone est divisée en deux parties : une zone A qui regroupe tous les grands axes et villages ou le cartel patrouille et une zone B, la haute montagne. Selon les consignes établies, nous ne pouvons pas nous déplacer dans la zone B de nuit car les moyens de transmissions ne passent pas et au niveau sécurité ce ne serait pas top.
23h30 : Nous sommes le dernier binôme a quitté le Col de la Serena à bord de la jeep de Todd, un des chefs du cartel. En chemin, Todd reçoit un appel et s’arrête 700 mètres au sud de St Dalmas. Il descend et nous demande également de descendre de la jeep. Après avoir parlé au téléphone, il sort sa réplique et nous demande de nous mettre à genoux et de mettre les mains sur la tête. Côté immersion nous avons été trahis mais par qui ? Au moment où il veut nous abattre, le passager appartenant également au cartel tire en premier sur Todd et nous demande de partir au plus vite avant que les membres du cartel n’arrivent. Nous prenons nos sacs et en petite foulée nous partons en direction des abords sud du village.
Dans notre course, je remarque que Choukoum a le sourire aux lèvres. Je lui demande qu’est-ce qui le fait marrer ? Il me répond qu’il est en train de penser au gars qui est resté en tong, obliger de dévaler cette pente avec ses strings pour pieds :D! A cette image, j’éclate de rire à mon tour :lol:!! A l’entrée du village, nous croisons un Binôme (Non Identifier) dans leur tenue OTAN puis un civil complètement saoul !!(véridique !) Choukoum et moi le saluons en espagnole (RP oblige) ; Il nous répond qu’il est Dieu ! Je lui demande le résultat du match France/États-Unis, il me répond qu’il est le Diable puis Krishna ! On le laisse dans ses délires et on reprend la route. Faut venir à Valdeblore pour vivre un truc pareil !:lol:
Après avoir traversé le village vers le nord, nous nous changeons en tenue OTAN, pour nous ce sera du Flecktarn. Lors de notre point topo nous croisons un binôme (JULIET) qui remonte le même itinéraire choisi. Nous décidons de prendre le chemin qui nous semble le plus sécurisé pour rejoindre Valdez, à savoir le GR52 qui part plein nord de St Dalmas vers la zone B. L’avantage de cet itinéraire est qu’il est relativement loin des quatre camps de base du cartel. Ce chemin évite les axes utilisés par les véhicules et est entièrement en sous-bois et il ne traverse aucun autre village. Nous serons plusieurs binômes à l'emprunter. L'autre itinéraire qui passe par la Colmiane est plus facile car plus court mais trop proche du camp 3 et de l'axe principal M2565. Ce choix sera déterminant sur la suite de la mission.

La progression est relativement difficile, de nuit, ou nous mettrons quatre heures pour effectuer les quatre kilomètres qui nous séparent de cette zone B, mais nous ne rencontrons aucuns membres du cartel.

 

Samedi 29/06
04h30 : Arrivés en limite de zone A/B, nous transmettons nos coordonnées au QG et nous reposons sur place.
05h15 : Des murmures nous réveillent, à quelques mètres de nous un binôme (ALPHA) c’est posé. Dans l’obscurité, ils n’ont pas vu que nous étions allongés là à même le sol. En bon binôme qu’ils sont, on ne les a pas entendu s’installer non plu.
06h30 : Nous repartons vers notre contact. Ce deuxième tronçon sera plus difficile que le premier et mettra notre physique bien à l’épreuve. La sensation lors de la montée était étrange comme si nous manquions de souffle avec des nausées. Le petit dej’ a du mal à passer. Lors d’une digestion normale, le sang et l’oxygène affluent vers les muscles de l’estomac pour broyer les aliments. La, nous étions en pleine ascension, à plus de 2000m, montant vers un col à 2600m. Tout le sang affluait vers nos membres inférieurs… ça explique pourquoi nous étions si mal. Dans la monté, nous tombons sur un binôme (JULIET, et oui encore…:P), nous faisons un break et leur laissons prendre 10mn d’avance.
09h30 : Arrivé sur le lieu de contact, un partisan cagoulé (Strike) s’avance vers nous. Sachant que nous avons déjà été trahis, nous prenons nos précautions, et nous le menaçons car franchement il ne ressemble pas du tout au Valdez de la photo :582858:. Valdez arrive peu de temps après et celui-ci nous donne la photo du chef de cartel de Choro ainsi que l’horaire et le meilleur point pour lui tendre une embuscade en échange des coordonnées du laboratoire et de l’échantillon de drogue. Le chef de Cartel n’est autre que M. Paul, celui qui nous a fait visiter le labo et proposer de faire du business. Il sera présent dimanche matin à 07h15 sur l’axe qui traverse la forêt du Gasc et nous aurons le virage sud près du point côté 1942.
Nous réfléchissons sur la suite à donner à cette mission. Ce dernier tronçon était tellement difficile que l’envie de refaire le trajet en sens inverse nous parait insurmontable. La fatigue est déjà présente et nous nous reposons deux nouvelles heures sur place. Vers 12h00, la décision est prise, nous retournons sur le même itinéraire qu'à l'aller jusqu’en limite de zone A/B ce qui nous amènera vers les 15h00 pour, soit franchir la ligne A/B, soit rester sur place et s’infiltrer de nuit vers la zone de tir. Cette fois, nous faisons le trajet avec l’estomac léger (juste une barre de céréale et beaucoup d’eau). Dans l’ascension, on recroisera JULIET. Cette fois-ci, c’est nous qui prenons de l’avance.
Nous arriverons à 14h30 sur zone mais le cartel est présent sur le parking sud de la Vacherie des Millefonds et cela nous empêche de traverser la limite de jour. Les orages arrivent et nous ne souhaitons pas rester dessous. Nous trouvons un cabanon écrasé près du Col de Vellos qui nous permet de nous abriter et de dormir. De plus, à partir de ces hauteurs, nous observons également les activités du cartel qui semble effectuer des patrouilles vers le sud. Nous ne sommes plus seuls à observer les patrouilles du cartel, un binôme (INDIA) s'est installé à 100 mètres de nous. Vers 20h00, les membres du cartel ne sont plus présents sur le parking. Nous décidons de partir de nuit à 04h00 pour rejoindre notre zone de tir.

 

Dimanche 30/06
03h30 : Réveil, il fait 14°C dehors.
04h00 : Nous quittons notre campement et le binôme qui s’était installer à 100m de nous a déjà disparu. Nous rejoignons le parking sud de la Vacherie des Millefonds. La luminosité est telle que nous n'avons pas besoin de lampe ni d'IL pour progresser. Au niveau du parking, deux choix s’offrent à nous, descendre le GR52 au point côté 2035 ou la piste goudronnée. Nous n'aurons aucun de ces choix, l'ensemble du cartel (une dizaine de voiture) bivouac à 200 mètres du parking. Deux personnes sont réveillées et semblent monter la garde...Nous coupons la route dans les ravines pour rejoindre au plus vite les sous-bois en contre bas afin de rejoindre le GR52. C’était franchement un peu casse gueule mais faisable et le jour commençait à se lever. Nous récupérons le GR52 près du point côté 1950. Or, au point côté 1850, un véhicule est présent et nous devons également le contourner par l’ouest.
5h15 : Nous arrivons sur la zone de tir par le côté ouest et choisissons l’emplacement d’où nous ferons le tir. Ce sera à partir des hauteurs ouest du virage que nous effectuerons le tir lorsque le véhicule sera dans l’obligation de ralentir. Cette position permet au binôme de s’exfiltrer tout en gardant un avantage sur l’ennemi mais permet également au spotter d’appuyer et de délivrer des feux en toute sécurité au cas où le chef du cartel disposerait d’une escorte. Nous décidons de poser nos sacs près du point côté 1942. Nous préparons notre matériel (ghillie, réplique, alimentation) afin de passer les deux prochaines heures sans nos sacs. Red s’installe dans un bosquet situé à 30 mètres du virage. Il effectue quelques tirs afin de contrôler que le tir à cette altitude et en site négatif ne perturbe pas le vol de la bille. Red ne rencontre aucun souci particulier. Installé sous le bosquet, l'humidité du sol remonte et devient trop présente. La lunette de tir est toujours embuée malgré les essuyages au kleenex.
06h30 : Du fait de cette humidité, Red change de position de tir et s’enfonce plus loin dans le sous-bois. Il casse quelques branches afin d’obtenir un tunnel de tir vers le virage mais il a augmenté la distance de tir qui sera comprise entre 35 et 40 mètres. La position de tir se fera debout en appuie contre un arbre. Il n’a plus de buée mais le tunnel ne lui laissera que 2 secondes pour confirmer la cible et effectuer le tir. Red confirme qu'il ne pourra tirer qu'une seule et unique fois.
07h00 : Depuis 30 minutes, des véhicules montent et descendent de la montagne. La tension monte pour le binôme. Nous ne savons pas si le chef du cartel sera accompagné d’une escorte ou non et qui pourrait compromettre l’exfiltration.
07h15 : Un véhicule de type jeep arrive de la vallée et remonte sur nous. Le véhicule ralenti dans le virage et Red identifie le passager arrière et c’est bien M. Paul. Red tire et on entend bien l'impact sur la cible. Tout le personnel à bord crie « sniper ». Le garde du corps couche la cible, la voiture accélère. Il n’y a pas de véhicule d’accompagnement, dommage le spotter aurait bien aimé…
07h20 : Le binôme récupère leurs sacs et coupe à travers les bois et les hauteurs des routes vers l'Est pour rejoindre directement le GR52 qui se trouve à plus de 300 mètres. Ce petit tronçon est casse-gueule mais toujours faisable, la pente est à 88%. Nous ne rencontrons aucunes difficultés à récupérer et à redescendre ce GR52 déjà arpenté 30 heures plus tôt vers St Dalmas. Sur le GR nous croisons un binôme (INDIA)… ^_^ . Puis nous rencontrons un couple de randonneur, nous leurs expliquons qui nous sommes et ce que nous faisons (autant les rassurer). La curiosité les pique et nous palabrons 5mn. Ils montent au col de Barn. On leurs explique qu'ils vont trouver plus haut un binôme identique au nôtre et qu'ils doivent impérativement leurs parler en espagnole :D... "donde esta la biblioteca" :lol:. En limite du village, nous nous changeons en civil. Nous traversons St Dalmas puis empruntons le GR52A, au sud de Saint Dalmas, qui mène vers le point côté 1080, point d’exfiltration, ou nous devons y être avant 12h00. Nous restons en civil. Après avoir parcouru 200m sur la piste, nous rattrapons un couple de randonneur. Nous décidons de marcher à la même allure qu'eux. Nous voilà 4 randonneurs marchant sur le même GR. Nous avons bien fait de rester en civil, puisque nous croiserons pas loin d’une quinzaine de promeneurs et vététistes sur le trajet.
09h15 : Nous arrivons sur le point d’exfiltration et restons sur zone. Le QG nous demande d’attendre jusqu’à 11h15 ou un pick-up viendra nous récupérer.
11h00 : le pick-up arrive et nous extrait de la zone avec le binôme India, seul binôme présent sur l'extraction.

 

Ci-dessous un petit tableau approximatif du dénivelé parcouru :

 

Dénivelé Plume Blanche.jpg


 

 

Le TIR :
Vu que la Plume Blanche est un challenge Snipe, je vais entrer un peu plus dans les détails sur le tir sur cette cible.
J'ai fait quelque saisie d'écran pour que vous visualisiez parfaitement la zone.

 

Zone de tir vue Aérienne :

 

Spot de tir 04.jpg

 


Zone de tir vue depuis la route :

 

Spot de tir 01.jpg

 

Spot de tir 03.jpg



Comme expliqué ci-dessus, nous voulions effectuer un tir d'une position Safe, au cas où la CHV (Cible de Haute Valeur) soit escortée d'un VHL remplie de Narcos. En se plaçant au-dessus de la route, nous étions à l’abri d’un assaut direct de l’ennemi ainsi qu’un débordement par les flans.
En contrepartie, nous avions une fenêtre de tir extrêmement réduite. Il était donc entendu que ce serai un tir poitrine et non un tir tête.

 

Zone de tir avec matérialisation de la fenêtre de tir, position du Spotter et du tireur :

 

Spot de tir 05.jpg


 

Zone de tir avec matérialisation de la fenêtre de tir (rectangle rouge) :

 

Spot de tir 06.jpg

 

Avec cette fenêtre, quel que soit l’angle de braquage du véhicule, qu’il prenne un virage serrer ou non, j’étais sûr de me retrouver en face de la cible.
A 7h15, lorsque la jeep est arrivée, elle a pris un virage serrer à l’intérieur du lacet. Le temps d’aligné la cible et de tirer, la jeep disparaissait sur l’autre partie de la route d’où nous n’avions aucun visuel.
L’entrée et la sortie du VHL dans la fenêtre de tir n’a duré que 2 secondes.
Lors du tir, j’ai parfaitement pu visualiser ma bille qui a filé droit. Au dernier moment, elle a viré sur la gauche. Facteur que j’ai oublié de prendre en compte : TOUT VHL EN MOUVEMENT, MÊME A FAIBLE ALLURE, GÉNÈRE UN DÉPLACEMENT D’AIR.


Pour que vous compreniez bien, je vous ai fait un croquis sur le mouvement d’air à bord de la jeep  

 

img015.jpg

 

Je vous ai mis aussi 2 photos sur la prise d'air des jeeps :

 

jeep-site.png

 

Jeep-Wrangler.jpg

 

C’est d’autant plus vrai qu’il suffit de comparer mon tir à celui d’Atlas (Binôme India).
Atlas a décidé d’effectuer un tir de face dans l’axe de la route. Comme le VHL était en approche face à lui, il a eu tout le temps nécessaire pour viser la tête. Si vous comparez sa cible à la mienne vous verrez que les billes ont dévié à l’identique sur la gauche. Facteur supplémentaire pour Atlas : Comme il a visé le dernier tiers supérieur de la cible, une partie de l’air passait par-dessus la cible. Ce qui explique son tir légèrement relever à hauteur du calot.
Sur le croquis, vous pouvez constater qu’il y a des tourbillons d’air à l’arrière du VHL. Ces tourbillons ramènent l’air vers le sol. Ce qui m’amène au tir de Benounn (JULIET). Dans son retex vidéo à chaud, il explique avoir voulu traiter la cible de dos. Lors de son tir, il affirme qu’il a entendu distinctement un bruit d’impact sur carrosserie, ce qui est parfaitement normale au vu du déplacement d’air généré par le VHL. On nous apprend cela en tir SADAA dans l’armée si on veut détruire un aéronef. Cela ne peut se faire que de côté ou de face, jamais de dos, car les perturbations d’air sont trop importantes.
En conclusion, j’ai eu beaucoup de chance sur ce tir. En réduisant la fenêtre de tir, j’étais forcé d’effectuer un tir poitrine. Malgré l’omission du facteur « AIR », la bille a quand même touché sa cible. Comme quoi la victoire de la Plume Blanche tient à peu de chose.
On tient à adresser nos félicitations au Binôme INDIA. Terminer le challenge intégralement même avec un tir manqué, n’est pas à la portée de tous.
Pour les Binômes qui ont dû abandonner, vous ne déméritez pas non plus, après notre échec d’y il a 2 ans, nous savons ce que vous ressentez. Nous sommes sûr que vous répondrez présent pour la dixième édition de la Plume Blanche.
Merci à tous les Narcos pour votre investissement, votre rôle-play et votre humour.
Merci à BSO Games de nous faire vivre de tels évènements.

 

Pour nous, respectivement 45 et 46 ans, on peut vous assurer que l’on sera là avant et après nos 50 piges :lol:!

 

Album https://photos.app.goo.gl/zHoxGJwZRn9XWRXh8

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Quel retex épique !!! :wub:  Pendant ma lecture j’ai presque senti les odeurs de la terre chaude et des broussailles... La partie technique est très intéressante et éclaire parfaitement les difficultés liées au tir durant le Challenge. Merci pour ce texte passionnant et instructif... et encore bravo pour votre performance. Rendez-vous à la 10ème ! ;)

 

Edit : petit bug sur tes liens, je vais corrriger ça.

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  • 3 weeks later...

17h, Dimanche 30 juin, 24 h depuis la fin de notre déploiement.
J'avais prévu une journée de repos, à la clim, une énorme sieste méritée...
Au final, impossible de dormir, malgré la fatigue et les courbatures.
Je cogite. Je cogite à fond même. Je refais sans cesse le parcours dans ma tête, je revis les efforts, les douleurs, les doutes et même parfois la peur. Je revis aussi la fierté, les rires, le plaisir d'avoir accompli un truc un peu extraordinaire pour de l'airsoft. Le plaisir aussi d'avoir fait quelque chose de complètement nouveau, un challenge difficile, ou il faut aller chercher des ressources à l'intérieur de soi, ou il faut être conscient de tout et tout le temps. Tout le temps surtout, car quand l'épuisement tape à notre porte, on ne voit plus clair, on ne pense plus logiquement, on passe en mode machine et on perd son recul sur la situation, si imprévue ou soudaine soit-elle.
Qu'on soit honnête, on n'est pas arrivé au bout. C'est un échec. Sans même parler de gagner le challenge en compétition, juste "réussir" la plume. Nous ne y sommes pas parvenus. Nous avons du être évacué en véhicule en raison de l'orage qui nous a pris, et qui devenait dangereux pour notre propre sécurité. Quand la foudre tombe à moins de 150m, on ne rigole plus et on plie bagage. 
Néanmoins, je suis extrêmement fier de notre parcours. C'était notre première, pas notre première opération milsim, ni notre première fois en montagne, mais notre première plume. Je trouve beaucoup de satisfaction à de la manière dont nous avons abordé la mission, de notre comportement durant nos 16h de progression et d'avoir su analyser notre parcours, étape par étape, danger par danger, tout en veillant à surveiller le temps qui défile, les forces qui faiblissent, les rations qui diminuent. 
D'un point de vue personnel, je m'étais fixé un objectif : ayant été chasseur sur l'édition précédente, et ayant vu l'écatombe niveau binome (abandon sur blessure, problème de carto, problème de timing), je voulais faire mieux. Je voulais arriver à survivre au 20 premières heures. Survivre sans se blesser (mon pote john a perdu une dent au bout de 10 min l'année dernière, big up à toi camarade, t'es un guerrier). Ne pas se perdre, en maitrisant les outils à notre dispositions (GPS + Carte) et enfin réaliser nos objectifs en temps et en heure. 
J'ai lu tellement de retex ou les binomes avaient mal gérés leur temps, de repos/marche et étaient passés à côté de leur objectifs. Pour nous, ce n'était pas envisageable. 
Alors, certains dirons que l'on aborde pas un challenge sans penser à le gagner. Vous avez sûrement raison. Nous n'avons jamais ôter de nos esprits l'éventualité de le remporter. Si nous avons abordé celui ci comme un challenge, c'était surtout un challenge sur nous même. Nous étions venus nous tester, tester les corps, tester l'équipement et surtout le mental face à la montagne. 
Nous étions venus apprendre. Nous avons appris énormement.
Nous étions venus nous servir de notre expérience aussi, celle-ci nous a permis d'arriver jusqu'à la ou nous sommes arrivés, forcés d'évacuer en raison d'un risque trop important.
Nous nous arrêterons ici, trempés jusqu'au os malgré nos ponchos, les corps épuisés par 18h de progression, environ 2500m de dénivelés +/-.
En notre âme et conscience, nous stoppons notre déploiement à l'arrière du pick up de Larcenn....il est 16h00 le samedi après-midi.


Pour aller plus en détail, et parce qu'on avait mille trucs à dire, on a aussi fait deux vidéos RETEX, une sur la préparation et une sur le déroulé en lui meme de l'opé !

Enjoy le visionnage !

https://youtu.be/JRwxW2EomQQ PART 1

La partie 2 arrive bientot !!

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Ah bordel la barrière magique des 20kg, le gun qui foire juste avant le déploiement (voire dans la première heure de l’op), la dernière semaine de merde au boulot et la nuit degueulasse juste la veille du départ, le timing du décollage que tu as programmé avec 3 heures d’avance pour être cool alors que tu part juste quand il faut pour pas arriver à la bourre ... seuls les vrais savent :lol: 

 

LA - SUITE ! LA - SUITE !

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  • 2 weeks later...

Salut à tous, j'aurais mis le temps, vraiment le temps mais voici notre retex qui sera loin d'être aussi glorieux que les précédents. Surtout celui des vainqueurs de cette édition 2019 qui est juste magnifique!!

 

Alors voilà, après plusieurs mois de préparation (drill, randonnée, crossroad...) la plume commence réellement pour peach et moi (tracker) le jeudi soir.

En effet, on se retrouve dans le but de faire nuit blanche, dormir tout vendredi jusqu'à midi, manger et décoller. Histoire de se décaler le sommeil en vu de marcher toute la nuit du vendredi au samedi soir.

On s'exécute, durant la nuit on refait le sac, on parle des derniers réglages et on va marcher dans le village.

 

A 13h, on décolle pour valdeblore, on arrive sur place, on monte en voiture au parking des millefonts pour avoir une vue du paysage. C'est magnifique, on répère le GR qui est vraiment intéressant.

Puis on redescend, on mange et on se dirige au point de rdv. On est en short, tee shirt basket totalement civil et le sac est emballé dans un sur sac civil avec la réplique inside. Au total (20kg pour le tout, tenue, réplique sac)

Au bout d'un moment, le sms tombe, on va prendre contact avec le fameux civil (strike) qui nous remettra de l'argent et nous expliquera que c'est dangereux. Bref échange, bref salutations et je retourne rejoindre mon binôme.

 

Et soudain, magnifique convoit de pickup et 4x4 qui arrive. Les traficants sont la. On paie notre transport et c'est partie, on est lancé réellement dans la plume puisque nous somme dans les griffes de nos cibles.

On arrive sur un camp, la fête est au rendez vous, il y de l'eau et des bières, je craque, je suis un peu stressé, je sèche una cerveza chaude !! Il y a de la farine (cocaïne) sur la table mais on est entouré de garde et ça me paraît vraiment trop simple comme échantillon a récupérer. On attend un peu et la on nous dis qu'on va aller voir le laboratoire. 

 

MAGNIFIQUE mise en scène, on rentre dans un petit bunker, j'allume le flash de mon tel car il fait sombre et la je vois les fameux sachets de farine dans des cartons dans le couloir et j'en prend un.

Ils nous explique comme ils fabriquent leur poudre blanche puis ça dérape entre eux. De la on se barre cash sans attendre la fin. On négocie avec un chauffeur pour se barrer de la, prétextant que sils ne sont pas d'accord entre eux, comment peuvent ils l'être avec nous.

Le chauffeur (larcenn) es OK mais il nous dis qu'on est les 4eme... hors de question pour nous d'attendre aussi longtemps. Sac en main, des quil revient on saute dans la benne du pickup, dsl au passage pour les 2eme et 3eme, mais pas de pitié pour le coup.

On roule dans la nuit, on se doute qu'il va y avoir une couille, je dis à peach on ne fait rien quoi qu'il arrive, je pense qu'on va être fait prisonnier.

 

Dun coup le vhl s'arrête le conducteur descend et nous demande de descendre, soudain il nous menace avec son arme, nous demandant qui on est réellement? On est surpris et outré de ces questions, quand tout à coup le passage le descend, nous dit qu'il s'occupe de tout et qu'il faut qu'on se barre. On court dans la nuit. On se change dans un trou, on remonte les réplique. On envoit les coordonnées du labo au QG.

Il nous transmet le point a atteindre avant le samedi midi.

 

Point topo, on est d'accord on marche toute la nuit et au matin on y est.

Soit on traverse st dalmas et on rejoint le GR, parking des millefonts et on est en zone safe. Soit on longe la forêt noire, on traverse la colmiane et on grimpe jusqu au point de rdv. 

On choisit la 2eme option et c'est parti.

 

Durant 2 h on fonce sans se dire un mot!! Quand soudain peach me dit que ça ne va pas. Il balance ses affaires, baisse son pantalon est envoi un fax express a Paris ! Ça y est on est dans la merde, peach a l'estomac en vrac... a ce moment un binôme nous dépasse sur le même itinéraire et nous souhaite bon courage.

A 2h du matin, on s'apprête a traverser la colmiane quand peach me dit quil est épuisé et que sil ne dort pas il ny arrivera pas. Je suis dégouté mais on est un binome. Donc histoire d'être au plus proche de la colmiane, on dort dans le park d'accrobranche , des patrouilleurs arrivent et attendent sur le parking, on est à 50m d'eux, on les laisse faire le vie et on s'endort.

A 5h réveil, j'ai extrêmement mal dormi. Peach est en pleine forme, et c'est à mon tour d'être défoncé. 

On traverse la colmiane, on fait le plein d'eau a une fontaine et c'est partie pour la grimpette. Comme on pas de 1 proximité du camp 3, on mets presque 4h a grimper en faisant du tiroir et du perroquet !! On voulait jouer la sécurité, perte de temps énorme ton paiera cher!!

On se retrouve dans un via feratta, peach me dit "ok fini la plume je ne prend pas de risque" je m'énerve et je lui dis que c'est hors de question sil faut que je la fasse seul je le ferais. Il fume la clope du condamné, je fais le pipi de la peur, on franchit en fait 3 grosse échelles et on se retrouve de nouveau sur le sentier. Et on grimpe encore et toujours... A 11h, on se rend compte qu'on se serra pas a l'heure, on decide a 2300m d'altitude de quitter les sentiers pour couper, à midi hors délais et encore trop loin, on réalise que c'est finit pour nous! On se dit qu'on va rejoindre le sentier plus bas et on descend en faisant du hors piste 300m de dénivelé négatif en 30 min... mais au fur et à mesure de la descendre c'était de plus en plus rapide et on sentait que si on continuait on pouvait se blesser gravement. Peach me convaint de faire demi tour et la, à bout de forces, car plus de moral, l'oeil gonflé a cause d'une allergie, on met 3h a remonter le dénivelé... arrivé la ou on  avait quitté les sentiers. On convient du point d'évacuation avec strike, on commence à redescendre la montagne par les sentiers quand on se prend un orage avec la grêle qui va bien !! Ça dure 45 min, le temps de la descente

... rincé on retrouve strike larcenn et un autre binôme. On va boire un café, on se salut et on rentre à la maison

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Il y a 20 heures, Tracker a dit :

Il fume la clope du condamné, je fais le pipi de la peur

Énorme cette phrase 😅 ça résume bien l’etat d’esprit du moment... en tous cas gros parcours pour vous, parfois les choses ne se passent pas comme prévu et nos choix nous emmènent du mauvais côté de la route. Il faut se frotter à la Plume pour la dompter, et vous l’avez fait avec courage et ténacité. Bravo a vous ! 👍🏼

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" le pipi de la peur " mdrrrr 

Ca ma tuer !

Bravo vraiment meme si la difficulté est tel a la plume des fois effectivement vaux mieux arrêter et revenir pour une autre tentative que se blesser faire un mauvai pas et se faire mal ....le mentale est là mais quand le corps dis " stop " ...

 

Encor bravo , retex poignant quand on sais ce que c'est d être la haut . 

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allé je mi met pour le retex du binôme Golf   (les diables vert) binôme Tisto et Messer .

 

Salut a tous .

 

un peut comme tout les binômes je pense nous aussi on c’est entrainé (marche de nuit , topo , redonnée etc ) pour être bien en forme et déjà voir si on avais les conditions pour la plume .

idem pour ce qui de la prepa des sac de l emport Messer ayant déjà participer a la plume il avait plus l habitude et donc j ai suivi ses conseil .

 

Jour J ,

je le récupéré charge la voiture et c’est parti petit détour dans un supermarché  pour prendre du saucisson , Monster et bombons et oui faut bien se faire plaiz avant l op  . Connaissant la route et la direction pour allé dans la Valdeblor on roule tranquille avec ma charrette. 

arrivé a 30 min du site on fais une halte pour préparer les répliques les dernier réglages faire  une bonne dispos question sac  et faire les petit changement.

là Messer s aperçois que son GV43 merde et tire pas .... a 30 min de  l op  le fusil ne veux pas faire le taff les boules , heureusement qu'il avait pris le SR25 , il effectue les réglages en mode rapidosse  je fais de même sur l hk416 et on a part en mode touriste  .

 

On arrive sur le parking de st Dalmas , d autre binômes sont présent on discute tranquilou .... tous en mode touriste du dimanche chemise short de plage .

Messer en tongues  , il décidera quand même de mettre les lowa   et on attend .

 

Arrive de notre premier contact au visage masqué , un accent il  nous donnes quelque infos et de l argent bolivien. 

quelque minutes après un convoi de 4x4 arrive a ce moment précis la pression monte  , ça commence !!!

on paye un chauffeur on grimpe dans un pic-up et go leur base .

chemin de montagnes , paysage de montagne ... vue magnifique .

On arrive a leur base , une tente de la musique latino des hommes armé de la poudre sur une table , ça cris ça parle ça bois l'immersion du scenario et intense et ca met dans le bain d entrée .

le chef est facile a être repéré il arrête pas de parler et  nous met a l'aise

un soldat viens vers moi et me dis d'un accent Belge " toi !! ta une tête a aimer la  bière "  dans ma tête je me dis ,  mais comment il  a devinait et je prend donc la bière belge .

bière chaude  ,mais tempi une bibine ne se refuse pas  (plus tard je vais le regretter fortement )

 

On  oubli pas notre principale mission on reste vigilant et on se fond dans la peau de trafiquant d armes russe ayant des entrepôts d armes aux ils Canaries et en Russie . Comme le marché était un peut a l arrêt avec mon collaborateur avions décider de faire du trafic de drogue . C’était pour cette raison qu'on était présent ici , enfin ça serai la version des faux profil si on posait des questions .

finalement après avoir motivé le chef du cartel il nous montre leur fabrication de leur drogue situer a quelque mettre dans un vieux bunker sombre

 En file indienne on avance sans trop savoir quoi nous attendre surtout q' il avait un peut de tension entre les membre du cartel (BIG UP aux équipes qui mettent une immersion totale digne d un tournage de film )  

 

Derrière messer je le vois qui plonge la main dans un carton j en fais de même , je récupère 3, 4 sachets de drogue que je les  dans mon caleçon 

notre mission étant de récupérer un échantillon de drogue plus la  localisation de leur fabrique

on poursuit dans le bunker où l on nous explique comment ils font leur produit . restant sur mes garde je jette des regard de partout au cas où ça pète.

  Ça loupe pas une dispute éclate ,pas une seconde d hésitation on quitte les lieu . j en profite pour récupérer et  copier les coordonées du  site sur mon tel via une appli gps installée préalablement 

la sois disante  négociation ne ce fait pas  , on en profite pour calmer les choses avec un des membre , un solution s offre a nous  aller au village pour boire un coup et trouver des filles .

On paye un chauffeur ( todd) pour qu'il nous enmene en jeep  . durant le voyage a travers les bois et dans une nuit noire on parle armes et trafic . D'un coup la jeep s’arrête a un croisement il reçoit un coup de file dans le véhicule Messer un autre type le chauffeur et moi .

d un ton sec il nous fais descendre de la jeep les mains en l'aire , l ambiance joyeuse d'y a 30 seconde change du tout au tout et se met a poser des question sur notre identités . il sort son arme et nous met en joue prés a nous éliminer surement une fuite sur notre réel identités  .

 

En une seconde le type avec lui le bute lui met 3 coups  dans le buffet et nous gueule de décamper sur le champs , la pression monte en une seconde ! et je pèse mes mot je me suis vue rentré chez moi , quelles erreur nous avion fais avait il découvert qu'on avait voler la drogue tout a tourné dans ma tête mais il fallait réagir rapidement  . on sort les sac les house et on se tape un 100 mètres Usain Bolt  a coté de notre sprinte est un petit joueur . là Messer a réalise qu'il avait bien fais de pas rester en tongues .

 

Rapidement on trouve un coin discret au-dessus d une route pour avoir du visuel au cas où et se changer .

(petit plus pour moi j ai passé mon enfance et mes vacances dans la région du Valdeblor donc la région je la connaissais parfaitement et je savais exactement où on était)   

on transmet les coordonnées du bunker a notre QG avec l info qu'on était bien en possession d un échantillon de drogue .

Deux minute plus tard on reçois le lieu et l heure où l'on devais donner le produit bien évidement c'était pas a coté .L heure était 12h le lendemain et le lieu dans une zone de haute montage donc dénivelé assuré .

check up du matos et de l itinéraire on se met en route . Tous ce passe bien on marche comme il était prévu d un bon pas   on choisi de pas passer par la Via Ferrata qui se trouve en face du village . L'itinéraire  était trop risqué et trop abrupte et pour l avoir déjà fais de jour  je propose a Messer un autre chemin dont je connaissais l'existence et qui monte a la Colmiane mais zone de patrouille possible donc ca serai une marche silencieuse

Il approuve et suit .

On passe derrière le camping de st Dalmas et non sur la route   , dans les bois nuit noire une pente raide mais je savais que là y aurai pas de patrouilles

Un mentale d acier une douleur au ventre me viens soudainement , c est pas possible pas  déjà , je dis rien et j avance toujours en tête 

Arrivé a pied de la Colmiane la douleur se fait sentir de plus belle impossible que çà soit la montée qu'on venais de se taper je les fais mille fois donc  c’était pas l'effort que j avais fais j en avais encor sous le pied .

la bière peut être !!! bref on passe derrière les bâtiments  on aperçois Une patrouille véhiculé  , on stop la progression étant bien caché on la laisse passé et on reprend la marche .

pause après pause l envi de vomir est trop forte on pause cinq minute j informe Messer que ça va pas tu tout il me demande si on abandonne , hors de question pour moi ! et je sort un dégobit violent a deux reprise Messer et mort de rire !!!!! bien sur il le partage sur Face Book  (petit enculé 😂)

PUTAIN DE BIÈRE DE MERDE !!!!

 

On reprend la marche je veux aller au bout !

Toujours d un bon pas on avance correctement en fesant des pauses de 15 min a chaque fois permettant  d'admirer le paysage et les massif rocheux il est 5h du matin

 

 

finalement on arrive sur les coups de 8h du matin au point de rendez vous  . Un lieu entouré de pierres ,  de montagnes a coté d un lac qui surplomb la région tout simplement une vue magnifique   ! on aura marcher toute la nuit sans se faire repérer , une patrouille nous est passé a quelque mètres  sans nous voir .

  On donnes la drogue a notre contact qui nous donne le lieu , une photo de notre cible et l heure a l quelle il apparaitra sur un point précis pour une éventuel fenêtre de tire. 

Rebelote check up de l itinéraire et avec en prime mon mal de ventre qui passe pas ! 

je m'hydrate  régulièrement mais avale rien affaibli par mon état et n'ayant pas dormi Messer me demande avec sérieux si on continue ou pas !

sans hésitais je lui confirme "on continue" .

 

On se pause quelque heure sous un arbre on vois passer un binômes  et hop c est reparti .

On décide de couper et de se taper un gros dénivelé asse costaud pour éviter un détour qui nous fessais passe sur les hauteur des millefonds.

le temps menaçant on met les bouchées doubles avec l’esprit de fournir un gros effort et de se reposer ensuite

 

Sur un versant de la montagne sans rien autour pour s abriter en cas de pluie se qui devait arrivé un orage éclate et un orage a 2400 mètres n est pas a prendre a la légère . On trouve une roche stable a fleur de la pente et on s'y abrite comme on peut avec nos sur sac en guise de protection contre la grêle qui s était mise a tombé sur nos tronches , heureusement ca na pas duré . la montagne nous mettais a l'épreuve et on notre détermination sans précédent .

Que de plus beau et plus immersif  que d'être la-haut en binôme soudé devant la force de mère nature ?

 

On redescend donc sur le point donné , Messer trébuche et tombe en mettant la lunette du sr25 en avant résultats réplique en fonction mais lunette hs

fuck petit cailloux mouillé 🖕 !

 

Sur les hauteurs en plein jour et la vue dégagé on vois les patrouilleurs  sur la route des millefond . Poster en attente et pour se reposer enfin on décide de manger un morceau et d établir une bonne tactique et un déploiement pour accéder a notre point qui se trouvé a quelque heures .

verdict on attendra la nuit pour se déplacer en zone a risque . 

 

lendemain , dimanche 4h du matin réveille après une nuit merdique froide humide et pas de duvet de pris volontairement pour s’éviter du poids inutile  .

On atteint le point aucune patrouille de présente il est 6h AM - heure de passage de la cible 7h  AM .

 Poster dans un buisson  , camoufler avec Messer on se dis qu'on y est arrivé au bout une victoire en quelque sorte une épreuve hors norme une entraide un binôme qui a fonctionné pour ma premier plume blanche ! 

 

7h et 5 min une jeep avec du personnel a son bord  est en  direction de notre position elle ralenti comme prévu . Messer m'avais donner ses instruction tout était prés le moment temps attendu le moment pour le quel on était la pour qui on avait fais tout ces effort . La Jeep s'arrête pile là où elle devais être !!

la cible a l’arrière tout était prés et là .............. confirmation de la cible qui nous avais était transmise 24h avant   est mise en doute . 2 minutes passe la jeep est encor là , 3 min  ... 4 min .....

Messer n'ayant plus la lunette et nous étions poster a environ 40 mètre en contre haut impossible de confirmé la cible .

 

Messer ne tire pas ! la jeep repars .

 

Aussitôt de demande une confirmation visuel au QG qui me transmet une photo de notre cible !

  C’était bien " Big Jack " et nous venions de la louper !

 

suite a ça , a notre erreur  , nous demandions une extraction .

 

la plume était fini pour nous .

 

Une OP pas comme les autres ,un dépassement de sois au travers d une passion qui pour la plume se dois d être a 100 %

Merci a tous sans exception  ....(strike todd larcene wasa et bien d autre )

Bravo aux vainqueur et  aux binômes rester sous la touche pour cette édition .

 

rendez vous en 2020 les gas , les Diables Vert serons là  !

 

 

 

 

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Merci pour cet excellent retex, Tisto ! La sensation de blase intersidérale après notre échange après le passage de la cible... j’étais vraiment deg pour vous. Mais n’étant pas sûr de votre cible, votre choix de retenir votre feu était la seule valable. En tous cas vous avez bien géré votre Plume malgré les aléas physiques, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Pas de regrets ! La prochaine sera la bonne :) 

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  • 2 weeks later...

Comme promis, voici la part II qui se sera fait attendre !
(bcp bcp de boulot ces dernières semaines c'était un peu la guerre..)

1h de parlotte ! Va falloir vous accrochez :D mais on a essayé d'être le plus honnête possible !
Bisous les copains !

 

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wow excellente vidéo, en effet c'etait long mais finalement ça passe vite, vous avez été captivants et les inserts donnent un bel aperçu de votre parcours. Analyse très rationnelle du cheminement qui vous a conduit à stopper l'aventure, entièrement d'accord sur votre conclusion. 

Pour l’insertion on est resté sur le même schéma que l’an dernier par manque de temps. On était parti sur un truc très différent à la base, vachement sympa mais qui s’est révélé être vraiment trop long à faire pour 10 binômes à la suite (ça nécessitait bcp de monde sur chaque manip et non pouvait pas traiter plusieurs binômes simultanément) et comme on s’en est rendu compte un peu tard on a pas eu le temps de vraiment plancher sur un truc plus original... sur le coup et dans l’urgence, ca nous a pas choqué mais à la réflexion c’est dommage j’avoue -_-

Pour l’influence qu’aurait pu avoir votre rp sur la séquence d'insertion c’est vrai que ça aurait pu être cool, on a tellement l’habitude de “standardiser” cette phase qu’on a pas pensé à faire intervenir cette variable. On garde l’idée pour la prochaine ^^

Et pour le rp sur la coke/farine c'est le résultat d'une impro collective mais non-concertée sur un sac de farine oublié sur la table du bar... du coup il yavait plusieurs interprétations sur ce qu'était cette poudre, ce qui a conduit à ce moment de malaise qui moi perso m'a fait marrer sur le moment (désolé mais si vous aviez vu vos têtes putain j'étais mort). Pour etre franc, j'ai fait durer un peu le suspens mais j'avais vite compris que vous étiez de bonne foi. par contre ce que vous vous souvenez pas c'est ce qui précède juste le moment ou je vous dit ok :

 

Jar Jar me tend la bouteille, je leur dit "heu c'est quoi ca ?" il me dit ben c'est la came. je leur dit "comment ça ? vous l'avez prise où ?" la je sens la gène s'installer. "et bien sur la table du camp, yavait un tas, on s'est fait des lignes, señor Paul nous a dit que c'etait sa came et franchement on a kiffé c'etait vraiment de a bonne".

 

là d'un seul coup me revient la discussion quelques heures plus tôt dans la voiture avec Larcenn, après l'insertion des binômes,  qui me dit "ah mec on avait oublié un sachet de farine sur le bar, comme tout le monde l'a vu je l'ai éclaté sur la table et on a déconné toute la soirée, les gars qui voulaient la sniffer je leur disais eh mec prend pas ça, c'est de la farine !" on a bien déconné sur cet épisode. et puis je l'ai oublié. Et là d'un coup je comprends : Jar jar et Sheitan on pris cette poudre. Et Max, qui jouait Señor Paul, n'tait pas au courant du RP improvisé de Larcenn et leur a dit que c'etait de la vraie came. Donc bon, c'est clairement pas de leur faute. Je me dis, ok on va quand même les faire chier un peu.

je leur répond du tac au tac "ha ouais ben c'etait dans vos têtes les gars, parce que ce que vous avez sniffé, c'etait juste de la farine". Et là, gros malaise. Les mecs se regardent genre "merde c'est quoi ces conneries". Je prend l'air gêné je leur dit "désolé les gars mais ça c'est pas de la drogue, ça va pas le faire" et la silence. Les deux se regardent, regardent Wasa, me regardent, Jar jar essaie de dire un truc mais se ravise, je laisse un peu trainer le truc histoire de savourer l'instant (FDP inside)... et je veux etre sur qu'ils l'ont bien prise sur la foutue table du bar, je regarde Jar Jar et je lui dit : "mais cette came elle vient d'où ? vous l'avez prise sur la table du BAR ?"
et là le mec avec un regard de brebis qui essaie de convaincre le loup qu'elle est une salade, me dit "ben écoute, pour etre franc, heu elle vient, heu... d'un peu partout".

putain j'étais mort :D 

 

Bon en tous cas bravo pour votre périple, peu sont allé si loin pour leur première, avec des conditions plus clémentes vous auriez certainement pu aller au bout. GG ! ;) 

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  • 4 months later...

-        Retex plume blanche 2019 Benounn/Komando Phenix  117/Delta Corse

 

Mieux vaut tard que jamais…

Plusieurs mois après avoir parcouru les montagnes de Valdeblore voici mon retour sur cette belle édition 2019.

Pardonnez certaines imprécisions, j'ai la mémoire courte... 

 

Un petit préambule tout d’abord,

-        La plume blanche, c’est à ce jour la seule opé qui me fait autant gamberger avant, pendant et après. Je commence à stresser au moment des inscriptions, je balise encore plus lorsque je reçois les ordres de mission et je sais que pendant toutes l’opé je devrai rester concentré sur tout mon environnement pour avoir une chance d’aller au bout. Plusieurs semaines après la magie reste bien présente, et je vais essayer de vous transmettre ma passion pour cette superbe opé que je recommande à tous ceux qui veulent se donner les moyens de réussir. Une précision tout de même, la plume blanche se réussit en se dépassant physiquement, en analysant correctement les ordres de missions, en faisant les choix judicieux et en ayant un peu de chance (qui sourit aux audacieux). Les binômes ne peuvent interagir et s’entraider pour réussir leurs missions, mais si par hasard ils se croisent, ils se respectent, s’encouragent mutuellement et font preuve de réserve et de fair play. Ceux qui viennent en se croyant plus malins que les autres et avec l'état d'esprit que "ce qui n'est pas interdit est autorisé" n’ont pas leur place sur cet événement organisé avec passion par des passionnés pour des passionnés (les organisateurs n'ont rien à prouver).

 

Vendredi 24 juin 2019 – 20h00

C’est le début tant attendu de cette nouvelle édition de la plume blanche. Nous avons rendez-vous sur un parking pour y rencontrer notre contact «  le belge ». Nous avons fait nos derniers préparatifs dans un endroit isolé et arrivons sur le parking prêt à rentrer dans l’action. Les autres binômes sont déjà là. Nous faisons le tour pour les saluer et attendons l’arrivée du contact. Celui-ci n’arrivant pas nous vérifions discrètement les environs en checkant notamment de façon plus précise la localisation du rendez-vous. Nous remarquons alors un individu se tenant à l’écart et nous nous présentons à lui. Il s’agit d’un contact local qui nous donne quelques infos sur la situation et nous remet une liasse de billets. La discussion n’est pas très longue car il veut rester discret.

Nous retournons à notre véhicule pour attendre le contact. Celui-ci ne se fait pas attendre. Au lieu d’un homme seul comme nous nous y attendions, c’est tout un convoi de jeep et pick-up qui se présente sur le parking. Le fameux « belge » sort du véhicule de tête et nous demande de monter à bord. Nous devons tout de même négocier notre trajet auprès des pilotes.

Nous en repérons un qui nous doit de l’argent (Cf. une opé au malassoquistan sur laquelle nous nous étions rencontrés) et s’arrangeons avec lui pour monter à l’intérieur du véhicule. Le trajet n’en sera que plus confortable !

 

 

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Le convoi arrive 

 

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Notre chauffeur à bord de son pick-up bas de gamme très couleur locale

 


Il ne faut pas beaucoup de temps pour que tous les binômes soient à bord des véhicules avec leurs sacs. Le convoi se met alors en route pour un endroit inconnu qui devrait être le fameux labo que nous devons localiser.J’enregistre le tracé GPS du convoi dans ma montre et repère autant que possible les différents éléments du parcours.L’itinéraire par lequel nous arrivons n’est clairement pas pratiquable de nuit car les pentes sont vraiment très raides. Nous passons à coté d’une source que je repère sur ma montre. Au bout d’un bon moment nous arrivons dans une clairière dans laquelle sont garés d’autres véhicules et une tente est montée. S’en suit un accueil chaleureux de nos contacts : Le « belge » mais aussi ses associés un barbu l’air pas commode mais finalement toujours prêt à discuter et un autre, certainement le chef, avec qui nous entamons des négociations. Quelques personnels gardent le camp, mais leur comportement n’est pas très hostile. Cependant on se doute bien qu’avec ce genre d’individus, tout peut basculer d’un instant à l’autre pour un simple soupçon. L’avenir nous donnera raison.Sur une table des boissons fraiches sont à disposition. La plupart des binômes se content d’eau fraiche, ils savent qu’ils devront certainement beaucoup marcher cette nuit. Ce n’est pas le moment de prendre l’apéro. Un paquet de poudre blanche est renversé sur la table. Il nous intrigue car nous devons récupérer un échantillon de la drogue qui est produite par les narcotrafiquants ; renseignement pris il s’agit d’un produit bas de gamme dont nous pouvons nous servir, mais qui est très différent de ce qui est à vendre. Pas la peine donc d’attirer l’attention sur nous en essayant d’en subtiliser.Après nous avoir laissé le temps de nous restaurer (et de nous poser des questions) les narcotrafiquants nous convient à venir visiter leurs installations de production ; Nous pénétrons dans un bunker situé non loin de là. Dès l’entrée des cartons portant des marquages sont amassés ça est là. Ça énerve le belge qui avait demandé plus de confidentialité sur la provenance de la marchandise. Nous entrons dans le bunker qui est composé d’un long couloir avec des alcoves à droite et à gauche. Dans chaque alcoves des piles de cartons sont entassées et ça et là trainent des pochons remplis de poudre. Seb, les remarques en prends un et le dissimule sur lui. De même j’en glisse un dans ma chaussure. La pénombre et le grand nombre de personnes dans cet étroit couloir a permis une récupération discrète des échantillons. Objectif 1 réussi.Nous arrivons alors au fond du bunker et découvrons l’atelier d’emballage. La came nous est présentée à nouveau et nous pouvons poser nos questions. Alors que les discussions sur les conditions d’expédition vont bons trains, à l’arrière du groupe, des cris éclatent ; Il s’agit d’un différend assez sérieux entre le belge et Mr Paul le chef. Le cousin du belge ne serait pas fiable voir même aurait trahit leur confiance. Devant la pression du groupe le belge est obligé de tuer de lui-même son cousin sans autre forme de procès. Cela le plongera dans un état de dépression alcoolique pendant tout le reste de la soirée. Les narcos nous font évacuer le bunker et nous retournons auprès de la grande tente à l’extérieur. Les binômes les plus rapides à transmettre par sms la position du bunker reçoivent les coordonnées de l’endroit où ils doivent se rendre pour livrer les échantillons de drogue. Dès que nous recevons nos instructions nous nous rendons auprès des pilotes de véhicule pour négocier notre trajet vers la ville de notre choix.Malheureusement de nombreux binômes sont plus rapides que nous et il nous faut attendre au moins deux rotations pour pouvoir enfin monter dans le pick-up. Quand nous prenons enfin la route en direction de la colmiane. (si on peut aller jusque là bas en véhicule, il sera facile d’atteindre notre objectif avant 12h00) Rapidement Seb sent que quelque chose va se passer et il m’incite à me tenir prêt à toute éventualité. Effectivement après quelques minutes de trajet le pick-up s’arrête et le chauffeur nous demande de descendre. Il est en communication téléphonique avec quelqu’un et semble énervé. Il nous demande qui on est et qu’est-ce qu’on fait là en nous menaçant avec son arme. Alors qu’il fait mine de vouloir nous abattre. Le passager du pick-up lui tire dessus. Il nous dit qu’il s’occupe du corps et que nous devons partir au plus vite. Nous attrapons nos sacs à l’arrière du pick-up et nous voilà livrés à nous même dans la nuit noire de Valdeblore.

 

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Première phase de déplacements (nous quittons Saint Dalmas à 23h45)

 

En participants expérimentés nous comprenons rapidement que nous devons avoir traversé la vallée au plus tôt. 2 possibilités s’offrent à nous : traverser Saint Dalmas ou bien la Colmiane.L’option 1 présente l’avantage de nous mettre plus rapidement en sécurité. En revanche la zone exposée (village et abord de village) est plus importante. L’option 2 c’est l’inverse. Une zone exposée plus restreinte mais difficile à contourner en cas de contrôle. De plus La Colmiane étant plus éloignée que Saint Dalmas, l’heure à laquelle nous aurons passé les difficultés sera plus tardive.Par ailleurs, l’option 1 nous emmènera vers un itinéraire plus long (mais également imaginé plus safe) que l’option 2 plus directe (mais certainement plus contrôlé)Bon marcheurs nous choisissons l’option 1, celle qui nous apparait la plus sécuritaire.Dans la nuit noire nous nous mettons donc en route vers Saint Dalmas, nous gardons dans un premier temps la piste forestière sur laquelle nous avons été « droppés » et dès que possible nous récupérons un GR sur lequel nous progressons tous feux éteints. Arrivé aux abords de Saint Dalmas, nous décidons une approche directe et rapide. Nous sommes toujours en civil et tenterons de ne pas nous faire attraper si nous sommes repérés. Nous traversons le village en évitant les carrefours importants ainsi que la départementale. Nous trouvons des passages pas ou peu éclairés que nous ne détaillerons pas ici ! Le cardio monte bien car la traversée doit être silencieuse et rapide et mine de rien ça grimpe pas mal !Note : nous dépassons 2 binômes dans Saint Dalmas (dont les futurs vainqueurs), nous ne sommes pas les seuls à avoir eu la même idée :)Dès que nous avons atteint la sécurité du vallon de Bramatan nous nous autorisons une pause bien méritée, nous mangeons un peu et revêtons notre tenue de combat. Entendant un binôme approcher nous reprenons notre marche.Maintenant que nous avons atteint ce point, nous devons rejoindre la zone de « haute altitude » que nous savons n’être pas surveillées en journée. Pour cela, il nous faut atteindre le col de Veillos situé à 2200 m d’altitude avant que le jour ne se lève (soit 800m de dénivelé positif).Lentement mais sûrement nous gravissons le sentier, arrivés au niveau du plan de la Gourra, devant nous se dressent deux obstacles : 2 énormes Patous ! Il y a effectivement un troupeau de moutons pâturant de le coin et ils le protègent des intrus. Nous adoptons donc une posture non agressive et contournons le troupeau. Les chiens nous suivent de près mais ne nous empêchent pas de passer. Nous traversons le replat du plan de la Gourra suivis par les chiens et rejoignons la route en contre-haut où nous prenons une nouvelle pause bien méritée. De là nous suivons alors la route jusqu’au point 2000 m. Il est peu probable que des patrouilles montent ici à cette heure, et dans tous les cas nous devrions pouvoir les repérer de loin. (de plus nous sommes déjà bien entamés physiquement et ne pouvons pas envisager de faire des détours supplémentaires)Nous dépassons le col de Veillos et continuons (non sans mal) jusqu’à environ 2300 m d’altitude ou nous prenons un repos bien mérité de quelques heures à l’écart du chemin. Le repos est bref, mais bien utile. Il est 5h00 du matin.

 

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La route est longue 

 

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Sympa le lac en forme de coeur

 

Au réveil  nous découvrons un paysage magnifique, nous mangeons un peu et nous nous remettons en route (à 7h00). Notre point de rendez-vous est un lac situé de l’autre côté de la montagne qui nous surplombe. Nous devons l’avoir atteint avant 12h00. Nous sommes vraiment large car il ne reste que peu de dénivelé positif (l’avantage d’avoir bien marché toute la nuit !

 

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Le binome en marche

 


La montée au col se fait sans encombre, nous atteignons un point de vue sur le lieu de rendez-vous vers 9h00 le matin et profitons d’un beau soleil. Nous observons à la jumelle la zone de rendez-vous. Plusieurs personnes sont présentes des binômes et deux civils : certainement nos contacts.Ayant mal lu l’ordre de mission, nous pensons qu’il faut attendre 12h00 pour rencontrer le contact, alors qu’en fait il faut le rencontrer avant 12h00. Nous patientons donc quelques heures et en profitons pour se reposer, se restaurer et … se délester de quelques paquets ^^ .Un peu avant midi nous nous approchons du contact que nous rencontrons, il s’agit bien de Valdez. La discussion est courte, nous lui donnons les échantillons de drogue que nous avons subtilisés et lui remettons des flacons dans lesquels nous avons fait de premières analyses démontrant la dangerosité de la molécule utilisée. Il nous indique notre zone de tir pour abattre notre cible dont il nous montre une photo. Elle se situe non loin du plan de la Gourra et… des gardiens Patous !

 

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Mr Paul sera notre cible 

 

La première partie de la suite de la suite de notre parcours est bien connue, puisque nous venons de la faire ! Nous rebroussons donc chemin sans trop se presser, mais sans non plus trainer ! Nous savons qu’il peut pleuvoir en fin d’après-midi et nous voulons être sûr de ne pas se retrouver dans une zone exposée en cas d’orage.

 

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Plan de la zone

 

Nous repassons donc le col qui donne sur le vallon des Millefonts et avons pour objectif de se rapprocher au maximum du col de Veillos et de notre zone de tir. Aux alentours de 16h00 le tonnerre se fait de plus en plus insistant. L’orage et encore de l’autre coté de la montagne et nous ne savons pas si il viendra sur nous ou pas.

 

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Etant donné que nous n’avons que peu de choses pour nous protéger de la pluie (vêtements), que nous n’avons pas envie de commencer la nuit en étant mouillé et que nous avons du temps devant nous, nous choisissons encore une fois la sécurité et bifurquons de notre itinéraire pour se rendre vers deux bâtiments abandonnés (2200m d’altitude) auprès desquels nous espérons trouver un abri. La chance est avec nous, puisque quelques minutes après avoir trouvé refuge dans un des bâtiments, la pluie commence à tomber. Nous nous restaurons, et nous installons pour se reposer le temps que l’orage passe. Nous nous félicitons d’avoir fait ce choix et profitons d’un repos bien mérité en pensant aux binômes exposés aux intempéries ! Cet orage éliminera plus certainement certains binômes que ne le feront les patrouilleurs !

 

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Quelques courants d'air, mais pas une goutte d'eau dans cet abri!


Une fois la pluie passée nous reprenons notre approche.Nous traversons la route d’accès au vallon des millefonts sans trop d’encombre et rejoignons un sentier qui nous permettra d’arriver très près de notre zone de tir. Il fait encore jour et réfléchissons à l’itinéraire d’extraction.Deux options principales sont étudiées : la première consiste à descendre coté Saint Dalmas, mais cet itinéraire semble assez exposé. L’option 2 consiste à repartir par les GR et à redescendre dans la vallée en passant par « la roche ». Cela nous oblige à remonter après le tir et l’itinéraire est donc bien plus long. Profitant que le soleil ne soit pas couché je fais le repérage d’un itinéraire 2 bis. Descendre le court d’un ruisseau qui permettrait un accès plus court sur « la roche ». Malheureusement cet itinéraire s’avère trop exposé et sans matériel il n’est pas raisonnable de l’emprunter.

 

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Il faut se rendre à l'évidence... ça passera pas par là! 

 

 

A la nuit tombée nous allons repérer notre poste de tir, un camp a été installé aux alentours du plan de la Gourra et il faut se montrer vigilant. Des véhicules vont et viennent le long de la route, et le camps semble occuper par de nombreux personnels.

 

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La nuit tombe! L'heure de la vérité approche

 


Une fois notre zone de tir clairement identifiée et notre plan d’action établi nous revenons sur nos pas pour trouver un endroit plat où nous pourrons nous allonger pour la nuit.La nuit se passe sans problème, elle est fraiche d’autant que nous avons pris le minimum pour nous couvrir ! Un binôme passe auprès de nous pour rejoindre son poste de tir également (heracles). Le moment fatidique approche et la tension monte de plus en plus. Tous les efforts consentis jusqu’à présent l’ont été pour vivre cet instant. Lors de la constitution de notre binôme nous n’avons pas décidé qui serait le tireur et avons donc chacun une réplique permettant de réaliser le tir. La cible sera à l’arrière d’un véhicule de type jeep. Le pilote qui est un allié devrait ralentir au niveau de la zone de tir indiquée.

 

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La cible arrivera par la droite, le couloir de tir est dégagé 

 

 

  Une fois sur la zone de tir, nous finalisons notre installation. Nous décidons d’engager la cible dans le dos. Cette option nous permet de garantir plus facilement de ne pas être détectés par le véhicule. Un tireur sera allongé à une distance de 20 m de la route avec un couloir de tir très restreint. Le spotteur aura un visuel sur la route, annoncera l’arrivée du véhicule et confirmera l’identification de la cible. Nous faisons chacun quelques tests de tir. Tandis que ma réplique est fiable à cette distance, celle de mon binôme montre quelques misfeed et imprécisions. Je prends donc la responsabilité du tir et me mets en position.L’heure fatidique approche, plus que quelques courtes minutes avant l’arrivée de l’objectif. Soudain, je vois apparaitre dans ma lunette… Un patou ! Nous sommes  effectivement non loin du troupeau de la veille et ces fidèles gardiens ont bien noté une activité inhabituelle. (On entend d’ailleurs au loin le berger appeler ses chiens « Mais qu’est-ce que vous faites aujourd’hui les chiens ! » le pauvre diable ne peut pas savoir que ses chiens sont allés lever les binômes d’un challenge de sniper ! Braves bêtes !) Je me retrouve tout de même avec un patou pile dans mon axe de tir (et un autre dans mon dos) à quelques instants d’un tir sur véhicule en mouvement…Les chiens finissent par s’éloigner tandis que mon binôme m’annonce l’arrivée de la cible. La solution de tir que j’ai choisie est très bonne sur le papier, mais l’étroitesse de mon couloir de tir et la vitesse du véhicule ne me laisse que très peu de temps pour tirer.Je tire donc dans la précipitation et ne fait que toucher le véhicule qui accélère et s’éloigne rapidement hors de portée. Je double le tir, mais sans succès. J’annonce alors le résultat prévisible du tir à mon binôme et nous commençons immédiatement notre extraction via le chemin le plus direct. Redescente vers Saint Dalmas.Au bout d’une dizaine de minutes, nous recevons un appel de l’orga nous confirmant l’échec du tir. Et nous demandons si les chiens ont gêné notre tir. Nous confirmons que nous n’avons pas été gênés. Il nous est alors proposé une évacuation en véhicule que nous acceptons. FINEX pour le binôme Komando Phenix / Delta Corse

 

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Les gardiens du troupeau

 


Voilà une 3ème édition pour ma part, encore bien différente des précédentes. La première phase d’immersion était vraiment très réussie (mention spéciales aux acteurs qui ont été vraiment à la hauteur !) et la négo avec les pilotes permettait vraiment de prendre de l’avance sur les autres binômes (on n’a d’ailleurs pas été très bons là-dessus). L’organisation a du faire avec le peu de personnel disponible. Cela s’est ressenti un peu sur le peu de rencontres que nous avons eu sur nos déplacements. Cela n’en reste pas moins une édition réussie avec suffisamment de temps laissé pour organiser ses déplacements en toute sécurité. Au final 4 binômes sur 10 ont atteint leurs zones de tir : Nous ratons notre tir et sommes évacués. 1 binôme a raté son tir et réussi son extraction ; 1 binôme a mal identifié la cible et n’a pas tiré (évacué avec nous) ; 1 binôme a réussi son tir et réussi son extraction. Ils gagnent ainsi la plume blanche. Les retex des autres binômes sont disponibles sur le forum de BSO Games.

 

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