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red_recon

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  1. Avant toute chose nous voudrions revenir sur la composition des sacs et de notre équipement. Nous portions respectivement des sacs à 21kg. Ça parait lourd, mais c’est peu pour 2 jours de haute montagne en autonomie complète. En guise de duvet nous utilisions un poncho et un poncho liner. Nous avions un treillis complet et une tenue Goretex complète dans le même camo que le treillis. 1 Ghillie. 1 tee-shirt, 1 slip et une paire de chaussette de rechange. 1 tenue civile composé d’une chemise à manche courte et d’un bermuda. 1 réchaud à gaz pour 2. Des nouilles chinoises pour les repas avec, des barres céréalières, du lait concentré sucré en tube, de la Vitamine C/Magnésium en comprimé, de l’isostar en comprimé à diluer dans l’eau. 6l d’eau (4x1,5l d’eau en bouteille) par personne. 1 Back Up chacun (AEP G18C TM) avec 3 chargeurs. 1 AKSU (AEG) avec 4 chargeurs pour Choukoum. 1 VSR10 (Spring) avec 3 chargeurs pour Red. 1 Monoculaire à vision Thermique. 1 Monoculaire à vision Nocturne. 1 Scanner de Fréquence. 2 Radio PMR. 2 Cartes IGN de la zone avec 2 Boussoles. + Tout l’équipement obligatoire pour le challenge (Lampes, gilets jaune, sifflet… etc, etc.). Seul le scanner de fréquence s’est retrouvé obsolète, suite à l’utilisation abusive des portables par les Narcos ainsi que le pantalon Goretex puisqu'il a fait très chaud. Tout le reste de l’équipement nous a servi. Je voulais revenir sur un point important : l’eau. Habituellement, le challenge se déroule fin d’été. On ne trouve donc pas d’eau ni dans les talwegs ni dans les sources. Pour cette année, le challenge était fin juin et même s’il a fait chaud, de l’eau était présente en altitude. Ça nous l’ignorions et par principe de précaution, nous avions décidé de prendre la quantité d’eau nécessaire pour une personne sous effort constant. Certes cela représente du poids (6kg/pers), mais ça nous a permis d’être en autonomie sans avoir à effectuer des détours pour chercher une source ou une fontaine. Boire régulièrement de l’eau sans se rationner, permet de réduire la fatigue, les crampes et d’éliminer rapidement les toxines du corps. C’est vrai que l’on s’est souvent arrêter pour pisser (tel 2 vieux atteint d’un problème de prostate ). Mais ça nous a permis d’être bien hydrater. Ça me fait toujours grincer les dents quand je lis dans les retex que des joueurs ont largué leurs réserves d’eau pour s’alléger !! WTF !! Vendredi 28/06 Nous arrivons sur zone vers 18h00. Le déploiement est pour 20h00. Progressivement nous retrouvons tous les autres binômes. Nous discutons avant déploiement. On se marre bien, l’ambiance est bonne enfant. Tout le monde est en tenue civil décontracté. Messer arrive avec des tongs aux pieds. Je le comprends, il fait 31°C. On lui recommande de mettre ses trekkings. Bien qu’il ne trouve pas cela très RP, il suivra ce conseil puisque même son binôme porte ses trekkings aux pieds. Un autre joueur a décidé de partir en tongs, … mais j’y reviendrais plus tard. Notre mission est de nous faire passer pour des acheteurs de drogue (grossiste). Nous devons prendre contact avec « Le Belge », l’intermédiaire. Trafiquant de drogue pour le cartel de Choro, celui-ci doit nous emmener rencontrer les producteurs afin d’entamer des négociations pour de futures transactions. Pour nous, tout ceci n’est qu’une couverture. En réalité, nous devons localiser le laboratoire de drogue (coordonnées UTM) et récupérer un échantillon de cette même drogue. Les informations obtenues seront échangées contre une photo du chef du cartel et de l’itinéraire qu’il empruntera dimanche matin pour participer à une réunion. Nous permettant ainsi de l’éliminer, et de mettre à la place un homme de l’armée bolivienne (plus docile sans doute) à la tête de ce cartel. Le scénar est digne d’un bon film hollywoodien ou d’une série Netflix . Comme quoi la BSO s’est encore surpassée ! Avant notre rencontre avec « le Belge », nous prenons contact avec un homme du cartel (Strike), partisan de notre mission. Il nous donnera des Bolivianos (monnaie locale bolivienne) pour nos dépense courante (Trajets en véhicule, Alcool, prostitués…). Après avoir distribué tous ses billets à tous les binômes, une colonne de voitures du cartel de Choro arrive sur le parking avec notre Belge préféré. Celui-ci nous confirme qu’il va nous emmener dans un camp et nous montrer un laboratoire de fabrication de la drogue à base de Pervitine, mais surtout nous faire rencontrer ses « amis ». Nous partons tous dans les voitures avec nos sacs et arrivons au camp où nous attends une tente, des boissons et une très bonne ambiance musicale sud-américaine. Tous les binômes recherchent les informations sur la localisation du laboratoire et un paquet de « farine » est déjà sur la table. Nous avions créé une légende sur nos identités et comment nous étions arrivés en Bolivie. Nous serions des trafiquants de drogue pour le marché africain via un accès par Port-Gentil au Gabon. Recherché aux États-Unis, nous aurions traversé la frontière bolivienne par le Pérou via le lac Titicaca et serions en mesure de négocier des armes et/ou du cash en échange de livraisons. Nous avions bien bossé notre légende, mais je peux vous dire que les Narcos avaient très bien bossé la leur. Chaque question précise, et pertinente soit-elle, apportait une réponse immédiate et toute aussi pertinente et précise . A se demander s’il n’existe pas réellement un cartel de Choro dans le Valdeblore . Après quelques minutes de palabre, on entre dans le vif du sujet. Le belge nous somme de le suivre vers le laboratoire ou cette fameuse drogue à base de Pervitine est fabriquée. Le labo est caché dans un bunker, pas étonnant que la CIA ne l’ait pas trouvé. Quelques mètres dans un tunnel et à ma gauche, une table avec des sachets. J’en dérobe un et continu la visite. La mise en scène est énorme, dans le couloir des cartons sont empilés et marqués de l’aigle royale de l’Allemagne nazie et au fond trois boliviens, équipés de combinaison et masque de protection, préparent des sachets de drogue. Un des producteurs nous présente le conditionnement et explique comment est fabriquée cette nouvelle drogue. Il s’agit de M. Paul, un homme charismatique habillé dans une des tenues du 3ème Reich, pistolet Luger à la ceinture…Pendant son intervention, Le Belge se prend la tête avec son cousin et associé et puis finalement l’abat froidement pour une sombre histoire de sœur. Cette diversion permet aux derniers binômes de se procurer un échantillon. Nous quittons le bunker et les hommes du cartel nous proposent de nous descendre au village du bas (Saint-Dalmas) et de finir notre soirée dans un des bars où nous attendent femmes et alcools…des allers-retours sont organisés avec à chaque tournée un binôme qui part. Avant de redescendre vers Saint-Dalmas, nous transmettons les coordonnées du labo et confirmons que nous avons pu recueillir un échantillon de drogue au QG qui nous retransmet les coordonnées de notre futur contact. Celui-ci se nomme Hector Valdez et est localisé près du lac de Baus du Chastel à près de 2200 mètres d'altitude dans la zone B. La zone est divisée en deux parties : une zone A qui regroupe tous les grands axes et villages ou le cartel patrouille et une zone B, la haute montagne. Selon les consignes établies, nous ne pouvons pas nous déplacer dans la zone B de nuit car les moyens de transmissions ne passent pas et au niveau sécurité ce ne serait pas top. 23h30 : Nous sommes le dernier binôme a quitté le Col de la Serena à bord de la jeep de Todd, un des chefs du cartel. En chemin, Todd reçoit un appel et s’arrête 700 mètres au sud de St Dalmas. Il descend et nous demande également de descendre de la jeep. Après avoir parlé au téléphone, il sort sa réplique et nous demande de nous mettre à genoux et de mettre les mains sur la tête. Côté immersion nous avons été trahis mais par qui ? Au moment où il veut nous abattre, le passager appartenant également au cartel tire en premier sur Todd et nous demande de partir au plus vite avant que les membres du cartel n’arrivent. Nous prenons nos sacs et en petite foulée nous partons en direction des abords sud du village. Dans notre course, je remarque que Choukoum a le sourire aux lèvres. Je lui demande qu’est-ce qui le fait marrer ? Il me répond qu’il est en train de penser au gars qui est resté en tong, obliger de dévaler cette pente avec ses strings pour pieds ! A cette image, j’éclate de rire à mon tour !! A l’entrée du village, nous croisons un Binôme (Non Identifier) dans leur tenue OTAN puis un civil complètement saoul !!(véridique !) Choukoum et moi le saluons en espagnole (RP oblige) ; Il nous répond qu’il est Dieu ! Je lui demande le résultat du match France/États-Unis, il me répond qu’il est le Diable puis Krishna ! On le laisse dans ses délires et on reprend la route. Faut venir à Valdeblore pour vivre un truc pareil ! Après avoir traversé le village vers le nord, nous nous changeons en tenue OTAN, pour nous ce sera du Flecktarn. Lors de notre point topo nous croisons un binôme (JULIET) qui remonte le même itinéraire choisi. Nous décidons de prendre le chemin qui nous semble le plus sécurisé pour rejoindre Valdez, à savoir le GR52 qui part plein nord de St Dalmas vers la zone B. L’avantage de cet itinéraire est qu’il est relativement loin des quatre camps de base du cartel. Ce chemin évite les axes utilisés par les véhicules et est entièrement en sous-bois et il ne traverse aucun autre village. Nous serons plusieurs binômes à l'emprunter. L'autre itinéraire qui passe par la Colmiane est plus facile car plus court mais trop proche du camp 3 et de l'axe principal M2565. Ce choix sera déterminant sur la suite de la mission. La progression est relativement difficile, de nuit, ou nous mettrons quatre heures pour effectuer les quatre kilomètres qui nous séparent de cette zone B, mais nous ne rencontrons aucuns membres du cartel. Samedi 29/06 04h30 : Arrivés en limite de zone A/B, nous transmettons nos coordonnées au QG et nous reposons sur place. 05h15 : Des murmures nous réveillent, à quelques mètres de nous un binôme (ALPHA) c’est posé. Dans l’obscurité, ils n’ont pas vu que nous étions allongés là à même le sol. En bon binôme qu’ils sont, on ne les a pas entendu s’installer non plu. 06h30 : Nous repartons vers notre contact. Ce deuxième tronçon sera plus difficile que le premier et mettra notre physique bien à l’épreuve. La sensation lors de la montée était étrange comme si nous manquions de souffle avec des nausées. Le petit dej’ a du mal à passer. Lors d’une digestion normale, le sang et l’oxygène affluent vers les muscles de l’estomac pour broyer les aliments. La, nous étions en pleine ascension, à plus de 2000m, montant vers un col à 2600m. Tout le sang affluait vers nos membres inférieurs… ça explique pourquoi nous étions si mal. Dans la monté, nous tombons sur un binôme (JULIET, et oui encore…), nous faisons un break et leur laissons prendre 10mn d’avance. 09h30 : Arrivé sur le lieu de contact, un partisan cagoulé (Strike) s’avance vers nous. Sachant que nous avons déjà été trahis, nous prenons nos précautions, et nous le menaçons car franchement il ne ressemble pas du tout au Valdez de la photo . Valdez arrive peu de temps après et celui-ci nous donne la photo du chef de cartel de Choro ainsi que l’horaire et le meilleur point pour lui tendre une embuscade en échange des coordonnées du laboratoire et de l’échantillon de drogue. Le chef de Cartel n’est autre que M. Paul, celui qui nous a fait visiter le labo et proposer de faire du business. Il sera présent dimanche matin à 07h15 sur l’axe qui traverse la forêt du Gasc et nous aurons le virage sud près du point côté 1942. Nous réfléchissons sur la suite à donner à cette mission. Ce dernier tronçon était tellement difficile que l’envie de refaire le trajet en sens inverse nous parait insurmontable. La fatigue est déjà présente et nous nous reposons deux nouvelles heures sur place. Vers 12h00, la décision est prise, nous retournons sur le même itinéraire qu'à l'aller jusqu’en limite de zone A/B ce qui nous amènera vers les 15h00 pour, soit franchir la ligne A/B, soit rester sur place et s’infiltrer de nuit vers la zone de tir. Cette fois, nous faisons le trajet avec l’estomac léger (juste une barre de céréale et beaucoup d’eau). Dans l’ascension, on recroisera JULIET. Cette fois-ci, c’est nous qui prenons de l’avance. Nous arriverons à 14h30 sur zone mais le cartel est présent sur le parking sud de la Vacherie des Millefonds et cela nous empêche de traverser la limite de jour. Les orages arrivent et nous ne souhaitons pas rester dessous. Nous trouvons un cabanon écrasé près du Col de Vellos qui nous permet de nous abriter et de dormir. De plus, à partir de ces hauteurs, nous observons également les activités du cartel qui semble effectuer des patrouilles vers le sud. Nous ne sommes plus seuls à observer les patrouilles du cartel, un binôme (INDIA) s'est installé à 100 mètres de nous. Vers 20h00, les membres du cartel ne sont plus présents sur le parking. Nous décidons de partir de nuit à 04h00 pour rejoindre notre zone de tir. Dimanche 30/06 03h30 : Réveil, il fait 14°C dehors. 04h00 : Nous quittons notre campement et le binôme qui s’était installer à 100m de nous a déjà disparu. Nous rejoignons le parking sud de la Vacherie des Millefonds. La luminosité est telle que nous n'avons pas besoin de lampe ni d'IL pour progresser. Au niveau du parking, deux choix s’offrent à nous, descendre le GR52 au point côté 2035 ou la piste goudronnée. Nous n'aurons aucun de ces choix, l'ensemble du cartel (une dizaine de voiture) bivouac à 200 mètres du parking. Deux personnes sont réveillées et semblent monter la garde...Nous coupons la route dans les ravines pour rejoindre au plus vite les sous-bois en contre bas afin de rejoindre le GR52. C’était franchement un peu casse gueule mais faisable et le jour commençait à se lever. Nous récupérons le GR52 près du point côté 1950. Or, au point côté 1850, un véhicule est présent et nous devons également le contourner par l’ouest. 5h15 : Nous arrivons sur la zone de tir par le côté ouest et choisissons l’emplacement d’où nous ferons le tir. Ce sera à partir des hauteurs ouest du virage que nous effectuerons le tir lorsque le véhicule sera dans l’obligation de ralentir. Cette position permet au binôme de s’exfiltrer tout en gardant un avantage sur l’ennemi mais permet également au spotter d’appuyer et de délivrer des feux en toute sécurité au cas où le chef du cartel disposerait d’une escorte. Nous décidons de poser nos sacs près du point côté 1942. Nous préparons notre matériel (ghillie, réplique, alimentation) afin de passer les deux prochaines heures sans nos sacs. Red s’installe dans un bosquet situé à 30 mètres du virage. Il effectue quelques tirs afin de contrôler que le tir à cette altitude et en site négatif ne perturbe pas le vol de la bille. Red ne rencontre aucun souci particulier. Installé sous le bosquet, l'humidité du sol remonte et devient trop présente. La lunette de tir est toujours embuée malgré les essuyages au kleenex. 06h30 : Du fait de cette humidité, Red change de position de tir et s’enfonce plus loin dans le sous-bois. Il casse quelques branches afin d’obtenir un tunnel de tir vers le virage mais il a augmenté la distance de tir qui sera comprise entre 35 et 40 mètres. La position de tir se fera debout en appuie contre un arbre. Il n’a plus de buée mais le tunnel ne lui laissera que 2 secondes pour confirmer la cible et effectuer le tir. Red confirme qu'il ne pourra tirer qu'une seule et unique fois. 07h00 : Depuis 30 minutes, des véhicules montent et descendent de la montagne. La tension monte pour le binôme. Nous ne savons pas si le chef du cartel sera accompagné d’une escorte ou non et qui pourrait compromettre l’exfiltration. 07h15 : Un véhicule de type jeep arrive de la vallée et remonte sur nous. Le véhicule ralenti dans le virage et Red identifie le passager arrière et c’est bien M. Paul. Red tire et on entend bien l'impact sur la cible. Tout le personnel à bord crie « sniper ». Le garde du corps couche la cible, la voiture accélère. Il n’y a pas de véhicule d’accompagnement, dommage le spotter aurait bien aimé… 07h20 : Le binôme récupère leurs sacs et coupe à travers les bois et les hauteurs des routes vers l'Est pour rejoindre directement le GR52 qui se trouve à plus de 300 mètres. Ce petit tronçon est casse-gueule mais toujours faisable, la pente est à 88%. Nous ne rencontrons aucunes difficultés à récupérer et à redescendre ce GR52 déjà arpenté 30 heures plus tôt vers St Dalmas. Sur le GR nous croisons un binôme (INDIA)… . Puis nous rencontrons un couple de randonneur, nous leurs expliquons qui nous sommes et ce que nous faisons (autant les rassurer). La curiosité les pique et nous palabrons 5mn. Ils montent au col de Barn. On leurs explique qu'ils vont trouver plus haut un binôme identique au nôtre et qu'ils doivent impérativement leurs parler en espagnole ... "donde esta la biblioteca" . En limite du village, nous nous changeons en civil. Nous traversons St Dalmas puis empruntons le GR52A, au sud de Saint Dalmas, qui mène vers le point côté 1080, point d’exfiltration, ou nous devons y être avant 12h00. Nous restons en civil. Après avoir parcouru 200m sur la piste, nous rattrapons un couple de randonneur. Nous décidons de marcher à la même allure qu'eux. Nous voilà 4 randonneurs marchant sur le même GR. Nous avons bien fait de rester en civil, puisque nous croiserons pas loin d’une quinzaine de promeneurs et vététistes sur le trajet. 09h15 : Nous arrivons sur le point d’exfiltration et restons sur zone. Le QG nous demande d’attendre jusqu’à 11h15 ou un pick-up viendra nous récupérer. 11h00 : le pick-up arrive et nous extrait de la zone avec le binôme India, seul binôme présent sur l'extraction. Ci-dessous un petit tableau approximatif du dénivelé parcouru : Le TIR : Vu que la Plume Blanche est un challenge Snipe, je vais entrer un peu plus dans les détails sur le tir sur cette cible. J'ai fait quelque saisie d'écran pour que vous visualisiez parfaitement la zone. Zone de tir vue Aérienne : Zone de tir vue depuis la route : Comme expliqué ci-dessus, nous voulions effectuer un tir d'une position Safe, au cas où la CHV (Cible de Haute Valeur) soit escortée d'un VHL remplie de Narcos. En se plaçant au-dessus de la route, nous étions à l’abri d’un assaut direct de l’ennemi ainsi qu’un débordement par les flans. En contrepartie, nous avions une fenêtre de tir extrêmement réduite. Il était donc entendu que ce serai un tir poitrine et non un tir tête. Zone de tir avec matérialisation de la fenêtre de tir, position du Spotter et du tireur : Zone de tir avec matérialisation de la fenêtre de tir (rectangle rouge) : Avec cette fenêtre, quel que soit l’angle de braquage du véhicule, qu’il prenne un virage serrer ou non, j’étais sûr de me retrouver en face de la cible. A 7h15, lorsque la jeep est arrivée, elle a pris un virage serrer à l’intérieur du lacet. Le temps d’aligné la cible et de tirer, la jeep disparaissait sur l’autre partie de la route d’où nous n’avions aucun visuel. L’entrée et la sortie du VHL dans la fenêtre de tir n’a duré que 2 secondes. Lors du tir, j’ai parfaitement pu visualiser ma bille qui a filé droit. Au dernier moment, elle a viré sur la gauche. Facteur que j’ai oublié de prendre en compte : TOUT VHL EN MOUVEMENT, MÊME A FAIBLE ALLURE, GÉNÈRE UN DÉPLACEMENT D’AIR. Pour que vous compreniez bien, je vous ai fait un croquis sur le mouvement d’air à bord de la jeep : Je vous ai mis aussi 2 photos sur la prise d'air des jeeps : C’est d’autant plus vrai qu’il suffit de comparer mon tir à celui d’Atlas (Binôme India). Atlas a décidé d’effectuer un tir de face dans l’axe de la route. Comme le VHL était en approche face à lui, il a eu tout le temps nécessaire pour viser la tête. Si vous comparez sa cible à la mienne vous verrez que les billes ont dévié à l’identique sur la gauche. Facteur supplémentaire pour Atlas : Comme il a visé le dernier tiers supérieur de la cible, une partie de l’air passait par-dessus la cible. Ce qui explique son tir légèrement relever à hauteur du calot. Sur le croquis, vous pouvez constater qu’il y a des tourbillons d’air à l’arrière du VHL. Ces tourbillons ramènent l’air vers le sol. Ce qui m’amène au tir de Benounn (JULIET). Dans son retex vidéo à chaud, il explique avoir voulu traiter la cible de dos. Lors de son tir, il affirme qu’il a entendu distinctement un bruit d’impact sur carrosserie, ce qui est parfaitement normale au vu du déplacement d’air généré par le VHL. On nous apprend cela en tir SADAA dans l’armée si on veut détruire un aéronef. Cela ne peut se faire que de côté ou de face, jamais de dos, car les perturbations d’air sont trop importantes. En conclusion, j’ai eu beaucoup de chance sur ce tir. En réduisant la fenêtre de tir, j’étais forcé d’effectuer un tir poitrine. Malgré l’omission du facteur « AIR », la bille a quand même touché sa cible. Comme quoi la victoire de la Plume Blanche tient à peu de chose. On tient à adresser nos félicitations au Binôme INDIA. Terminer le challenge intégralement même avec un tir manqué, n’est pas à la portée de tous. Pour les Binômes qui ont dû abandonner, vous ne déméritez pas non plus, après notre échec d’y il a 2 ans, nous savons ce que vous ressentez. Nous sommes sûr que vous répondrez présent pour la dixième édition de la Plume Blanche. Merci à tous les Narcos pour votre investissement, votre rôle-play et votre humour. Merci à BSO Games de nous faire vivre de tels évènements. Pour nous, respectivement 45 et 46 ans, on peut vous assurer que l’on sera là avant et après nos 50 piges ! Album https://photos.app.goo.gl/zHoxGJwZRn9XWRXh8
  2. On ne l'a pas trouvé cruelle mais "Juste". A mon sens, c'est même le seul de France qui soit aussi Juste et droit! Absolument pas déçu du voyage!!
  3. Vendredi 01/09 Avec 3 autres binômes, on se donne RDV sur un parking situé en amont de la vallée de Valedeblore. On discute et on conforte nos légendes afin de passer tous les contrôles sans encombre. 20h00 : Arrivé sur zone de déploiement ou se trouvent les autres binômes. Le déroulement est exactement ce qu'a dit Six plus haut. Sauf que lorsque Jim Vance (Strike) nous appel et nous remet nos pièces d'identité, Choukoum remarque que la photo n'est pas la sienne. (Strike est un peu gêné, c'est une erreur de sa part, petit souci administratif dans l'organisation du challenge. Surtout que ça risque de poser des problèmes pour passer les checkpoints). Je regarde par-dessus l'épaule de Choukoum et m'aperçois que c'est ma photo sur sa pièce d'identité. Ni une ni deux, on ne se laisse pas démonter et on la joue rôle Play! Je m'insurge que ma photo soit sur ses papiers. Choukoum rétorque qu'il ne veut pas non plus de ma gueule de connard sur ses papiers. On commence à s’embrouillé tous les deux et c'est Jim Vance qui nous sépare. Il fera embarquer Choukoum dans le véhicule. Quant à moi, je prendrais le voyage suivant. Par chance, sur les photos, nous n'étions pas barbus. Focalisé sur cette photo on ne me s'est pas aperçu des consignes écrites (no gun). On passe tous les contrôles avec le pistolet bien en évidence. Sur le camp, c'est un peu la fête. Les gens se parlent d'airsoft et de problème pour venir sur zone mais pas ou peu de rôle Play. On s'intéresse aux jeeps Willis (tout le monde connait la seconde guerre mondiale, donc peu de chance de se faire grillé) Le rôle play sera bien présent avec notre contact. Il nous remet une enveloppe avec les coordonnées de la balise. Todd Marlin Jr, nous surprend avec nos pistolets à la ceinture et nous les confisque. Snow et son binôme Mino sont surpris à modifier les transmissions d'un véhicule, la sentence est directe, Snow est abattu sur place. Dix minutes plus tard, Todd Marlin Jr nous convoque avec notre matériel. Je pense qu'il va nous fouiller. On laisse nos répliques longues (le snipe et l’AK) cachées près de la tente et on prend uniquement nos sacs. Todd Marlin Jr ordonne à deux de ses gars de nous escorter vers une destination inconnue (surprise, surprise!). Samedi 00h00 Nous sommes 3 à avoir été surpris avec nos PA. Tous les 3 avec nos 2 gardes armés, nous rendons dans le bunker du Wildness complex 1 afin d'y être interrogés. On nous déséquipe et nous sommes interrogés un par un. On la joue cool, on s'excuse d'avoir merdé avec nos armes, on essaie de regagner leurs cœurs afin de réintégrer le camp (il faut absolument que l'on récupère nos répliques). Choukoum a toujours cette enveloppe compromettante transmise par Franck dans sa poche et se demande si il y a fouille au corps, quoi faire ? Heureusement, l'interrogatoire n'ira pas jusque là. Même chose concernant la cartographie, mais toujours pas de fouilles de sac... Un 4x4 arrive avec 2 gars (dont Vance). Ils ont des infos nous concernant. Selon lui, nous sommes des agents de l'OTAN infiltrés et on ne serait pas les seuls. Il nous demande de sortir et de nous mettre à genoux devant les phares du 4x4. Ils nous mettent en joue afin de nous exécuter mais d'autres tirs claquent...et les hommes du Montana's Coypus s'effondrent. Derrière nous, un redneks nous annonce qu'il n'est pas notre contact mais qu'il est là pour nous aider. On le croit sur paroles, il vient d'abattre tous ses potes. On lui dit qu'il faut que l'on récupère notre armement. Il nous répond qu'il s'en charge mais que l'on doit partir au plus vite. Pour nous gros moments de doute : le partisan trouvera-t-il nos répliques ? Est-ce la fin de l'OP ? Finalement, non, nous nous sommes rapprochés de Wildness Complex 2 et rencontrons de nouveau Franck, qui a réussi à récupérer nos répliques. On ouvre l'enveloppe et découvre que la balise avec nos informations est située plein Est à environ 4 kms à vol d'oiseau. Le chemin le plus rapide pour la rejoindre nous fait traverser l'ensemble des camps rebelles. Nous optons pour la solution difficile, revenir sur Complex 1 puis descendre vers le Sud vers le mont Rivoulet pour redescendre vers notre balise. La piste que nous empruntons n'existe plus tout à fait. Ce n'est plus qu'un chemin de débardage. En contre bas le Complex 1 est repris par une patrouille rebelle véhiculée. Plus question de revenir en arrière. On se change dans notre camo OTAN et on peut enfin mettre en place tous les moyens de détection que nous avons apporté avec nous. J'allume mon scanner de fréquences et capte les échanges radios des traqueurs. Même ceux de Snow... ce petit malin va nous traquer. Je m'équipe du JVN et Choukoum prend le Thermique. Ces 2 appareils sont complémentaires. La JVN détecte plus rapidement toutes les lumières suspectes (cyalumes, red-dot, lasers, projo IR... ). Le thermique va nous permettre de détecter tous les corps chauds (Hommes, Véhicules,...) camouflés ou non. La progression reste très difficile et nous rejoignons le point côté 1539, puis "le Cros" avant de récupérer une route plus praticable. Nous parcourons cette route et croisons toutes les balises de tous les binômes et on les comptes. 600 mètres avant notre balise, un halo de lumière arrive par la route nous décidons de monter au-dessus de la piste. Il s'agit d'une patrouille de deux traqueurs à pieds. Pour nous, hors de question de les détruire, on les laisse passé. Nous reprenons notre progression vers la balise sans rencontrer de rebelles. Hasard, c'était l'avant dernière...il est 05h30 La balise nous apprend notre objectif ainsi que les coordonnées de la réunion. Nous reprenons notre progression vers la Colmiane, et sur le GR qui descend vers le Sud, nous faisons un break à mi-chemin sachant que nous avons largement le temps pour nous rendre sur le lieu. Les échanges radios se font plus rares. Il fait bien jour lorsque nous reprenons la route vers le Sud et entendons au loin des crépitements d'échanges radio sur la piste Sud ainsi que sur celle du nord. Nous nous éloignons des pistes et progressons à couverts dans le massif "les Bosquets" jusqu'au Col du Suc. Au moment où nous abordons le carrefour PC 1581, un véhicule arrive du Sud, nous restons dans le fossé jusqu'à la fin de l'alerte. Passage tactique du carrefour et nous voici sur le flanc Ouest de la Colmiane jusqu'au col Saint Martin. Devant nous le parcours aventure s'étend dans la vallée. Nous nous changeons en civil afin de passer ce passage sans nous faire repérer. 10h00 Nous traversons sans encombre cette partie de village et nous dirigeons vers l’impressionnant "Baus de la Frema". Sur le GR qui nous mène vers le PC 1666, nous entendons des voix au-dessus de nous et des véhicules se déplacent vers le parking de la Via Ferrata. Nous décidons de faire un break d'ordre tactique et restons deux heures sur place. La pluie et les orages arrivent et on décide de rester plus longtemps. En contrebas, sur la piste, les VHL défilent, l'un d'eux fait même une sortie de route. On attend que les aller et venue des hommes et des VHL s'estompent. 16h00 Les orages s'arrêtent et nous reprenons notre progression vers le nord en espérant qu'il y a de la brume sur le sommet. Arrivés sur le nord du vallon de Patacros, Red reçoit un SMS troublant de Strike. Il nous demande de redescendre sur le village de Saint Dalmas car des orages sont prévus. On pense d'abord à un canular puisque le ciel est en train de se dégager. Nous préférons éclaircir tout cela avec lui de vive voix. Au téléphone, Strike nous annonce que le PGHM lui demande de ne pas nous faire jouer en altitude, les risques d'orages sont trop grands. Nous accusons réception de ce message et faisons demi-tour. Nous sommes déçus, il nous restait à peine 1500 mètres pour arriver sur le point. L'objectif reste le même mais les coordonnées sont changées et un partisan nous les transmettra le soir... 18h00 Sur le village nous devons nous faire discrets. Nous sommes de nouveau en civil et parcourons le village à la recherche de renseignement sur les rebelles. Sur le parking ou se trouvent nos voitures, une patrouille rebelle est stationnée. Nous la contournons et attendons les nouvelles instructions. Strike nous transmet notre point de rencontre avec notre partisan, il s'agit de l'école primaire de Saint Dalmas et l'horaire de rencontre, 00h30. Nous faisons la reconnaissance de ce point de rendez-vous et notons tous les passages et chemins de repli au cas où il s'agirait d'une embuscade. Sur le parcours on s’arrête au Bar/restaurant, le seul ouvert dans le coin. Il affiche complet mais on peut boire une bière au bar. MDR, les types au comptoir sont déjà dans un état d'ébriété avancé. Après une petite mousse, nous repartons vers les voitures. Nous nous reposons et attendons l’heure de la rencontre. Dimanche 00h20 Nous quittons notre position pour notre rencontre avec le partisan, Choukoum est en appui, Red au contact. RAS. Nous apprenons que le lieu de la rencontre entre les chefs rebelles est le Wildness Complex 2, là où tout à commencé... La cible sera éclairée entre 03h00 et 05h00. Il nous reste donc un peu plus de deux heures pour arriver sur le point. A la voiture, changement de tenue code OTAN avec ghillie. L'armement et l'équipement sont rangés dans les sacs pour traverser le village. Un dernier repas chaud avant de partir, il fait 4°c dehors. De manière discrète nous traversons le village et décidons de nous infiltrés par le GR 52A puis rejoindre le collet du Puei par le Nord. La progression est lente, tactique, nous écoutons et progressons sans lumière. Thermique et JVN en soutien. 03h00 Sur la piste Red, chute dans un trou de 2 mètres. Pas de casse. Quelques minutes plus tard, c'est au tour de Choukoum. Manque de pot, son genou droit a ramassé et il s'est pris la Kalash dans les côtes. Il se relève facilement... tout est encore chaud. On ne le sait pas encore... mais c'est le début de la fin. La piste descend toujours mais la progression devient de plus en plus dure pour Choukoum. Arrivés au nord du Col du Puei, on laisse les sacs et on monte le GR en direction du Sud. La douleur reste très vive pour Choukoum qui n'arrive plus à lever le genou pour grimper ce dernier dénivelé. Il gravit 40m puis marque une pause. Puis c'est une pause tous les 20m. Au finale, il finit par s’assoir le souffle court... il ne peut plus plier le genou et il a mal aux côtes. Il reste 350 mètres avant l'objectif. Connaissant Choukoum, il préfèrerait finir en rampant plutôt que d'abandonner. Mais si on continu, ça pourrait s’aggraver! Bien entendu, l'option de continuer seul est abordé (La Mission avant tout). Mais il n'y a pas de mission sans binôme! D’ailleurs, la base même de ce challenge est en binôme (de l'inscription jusqu'à sa réalisation!) Tout est mis en place pour mettre en valeur le binôme. De plus, pour des raisons de sécurité, il n'est pas question de le laisser seul. Le problème se pose aussi pour Red, s’il se blesse sur les 350 derniers mètres personne dans l'immédiat ne viendra à son secours. Il est 04h30. Il ne reste que 30 minutes d'éclairage. Le délai est trop court pour terminer la progression et effectuer l'infiltration et le tir. Red a un JVN. Il peut donc effectuer le tir en dehors du créneau horaire d'éclairage. Mais rien ne garantit que la cible soit encore là après 05h00. Demander un délai est hors de question, c'est un challenge et tout le monde est logé à la même enseigne. Red décide donc de rebrousser chemin. Par cette décision, il force Choukoum à abandonner mais c'est un mal pour un bien. La déception est grande... à quelques mètres de la fin! On redescend, on reprend les sacs et nous repartons vers la zone d'exfiltration. Un rapport de statut est envoyé à Strike. 06h30 On arrive sur la zone d'extraction. On remet en condition notre paquetage. Dernier rapport de statut à Strike. Dodo jusqu'à 09h30. Nous sommes évidemment déçus d'avoir échoué à moins de 500 mètres de l'objectif mais fier d'avoir effectué ce challenge. La motivation est toujours là et si nous sommes dispo tous les 2 l'année prochaine, c'est avec grand plaisir que nous reviendrons. Ce challenge, nous l'avions attendu 3 ans. Les indisponibilités de chacun nous empêchaient d'y aller. Nous avons constaté que ce sont souvent les mêmes airsofteurs qui participent à "La plume blanche". Ce n'est pas une critique, juste un constat. Il prouve que les joueurs qui y ont participé y prennent goût, tant ce challenge est exceptionnel! Cela prouve aussi que la communauté d'airsoft Milsim à la recherche d'évènement extrême n'est pas si nombreuse que ça. C'est pour cela que j'invite tous les airsofteurs à venir tester leur gout de l'effort dans ce challenge. Bien sûr, ne venez pas la fleur au fusil. Il vous faudra un minimum de préparation pour tenir le choc. Pour notre part, nous portions respectivement des sac de 21 et 23Kg (sans l'armement et l’équipement ( brelage & chest rig)) Tout ou presque tout a été utilisé. En tout nous avons effectué près de 34 kms de marche et pour le dénivelé vous n'aurez qu'à regarder le graphique, je ne l'ai pas calculé. Je voudrais revenir sur la Topo. Choukoum et moi maitrisons parfaitement la Topo (Boussole et carte). Mais pour ce challenge, Choukoum a mis les bouchées doubles. Il a créé une carte en plastique transparent avec toutes les indications transmises par Frank Phillips avant l'OP. Superposée sur la carte IGN du Valedeblore, cela donnait une carte tactique parfaite. Tout était répertorié dessus (Zones, Camps, Sources d'eau, Légendes, ... ). Cela nous laissait également une carte complètement vierge en cas de fouille. Dans le même style, il a composé un "Chevelu" sur un autre morceau de plastique transparent : les traits bleus marquent les talwegs quand les traits rouges marquent les lignes de crêtes. Ce procédé permet de voir sur la carte au premier coup d’œil quand ça monte et quand ça descend. En prime, il a passé des heures sur Google Maps et Street View pour étudier la zone. Nous n'étions jamais venu dans la vallée du Valedeblore et pourtant dès le début du challenge il savait quel piste prendre ou quel GR déboucherait sur quel carrefour. 43 ans que je le connais et il arrive encore à me surprendre. Mais je n'écris pas ces lignes pour lui jeter des fleurs, je les écris pour tous les Rookies qui souhaiteraient tenter le challenge de la plume blanche. NE NÉGLIGEZ PAS LA TOPO (boussole + carte)!!! Entrainez-vous, faites de la course d'orientation. Considérez toujours qu'un GPS peut tomber en panne. Le maître mot: "Mieux vaut marcher dans la bonne direction que de courir dans la mauvaise". Qui sait, après quelques années de challenge, peut être serrez-vous comme Snow... A ne plus prendre de carte. C'était un challenge qui d'après Strike, se devait d'être plus "Root" (ndlr). On confirme qu'il était bien Péchu. Comme dans toute Opération Spéciale, il y a une part de chance. La notre nous a quitté vers la fin. On tiens à remercier Strike, BSO Games, ainsi que tout ceux qui ont participé à l'organisation de ce 7ème Challenge de la Plume Blanche. Merci à tout les traqueurs pour nous avoir mis la pression. Merci à tout les autres participants. Snipes et Spotters. A bientôt sur les champs de batailles! Amicalement, Choukoum & Red (binôme India).
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