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zaroza

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    zaroza a réagi à Strike dans 10e Challenge : Règlement   
    Le Challenge de La Plume Blanche est un concours de sniper dans le domaine de l’airsoft, ce concours n’est en aucun cas un entrainement ou un apprentissage au technique de combat militaire mais une activité ludique, ce qui n’enlève rien au sérieux de la compétition. Ce qui suit tient pour règlement du concours « Challenge de La Plume Blanche » et nul n’est sensé ignoré celui-ci, c’est pour cela qu’il vous sera demandé en fin du document de le signer afin qu’il n’y ait aucune ambigüité sur le déroulement de la compétition.

    1 : Conditions d’inscription

    A ) Les personnes devront avoir 18 ans au minimum à la date du concours, les organisateurs se gardent le droit de demander une pièce d’identité afin de valider ou non l’inscription.
    B ) Les personnes inscrites au concours devront être en bonne condition physique et n’avoir aucune prescription médicale contraire aux efforts physiques que demande le concours, un certificat pourrait être demandé si un doute subsiste et pourrait être un refus de l’organisation à faire participer la ou les personnes ne correspondant pas ces critères.
    C ) Pour toute inscription il vous sera demandé une participation au frais à envoyer ou remettre en main propre dans un délai de un mois à partir de la date d’ouverture des inscriptions.
    D) Vous trouverez plus bas une liste de fournitures à détenir le jour du concours, ce sont pour la plupart des fournitures obligatoires et qui permettent de fournir la meilleur sécurité pendant le challenge. L'abscence de certains objets pourraient entraîner une disqualification.

    2 : Répliques et accessoires

    Tous types de répliques sont acceptées comme le nombre que vous désirez emporter à condition qu'elles ne dépassent pas les 2 joules. Évidement l'engagement des cibles (on entend par "cible" l'objectif que doit éliminer le sniper) doit se faire avec une réplique « crédible » (Fusil de sniper ou marksman). Les répliques de type fusil d'assaut ne sont pas acceptées. Le nombre d'impacts et leurs précision permettront le classement final des concurrents.

    Pour les lunettes de vision nocturne, celle-ci doivent être à main et non montée sur réplique (lunette de tir nocturne) ou sur casque (binoculaire style PVS) comme précisé par la législation française, les organisateurs déclineront toute responsabilité sur le fait d’une confiscation et d’amende par les autorités compétentes pour non respect de la loi.

    Tous types d’artifices est prohibées pendant le concours, étant donné que celui-ci se déroule en pleine nature afin d’éviter tout départ d’incendie.

    Les couteaux sont autorises à des fins bien définies tel que pour se restaurer ou en tant qu’outil, en aucun cas ils ne serviront au concours dans quel autre contexte que ce soit. En conséquence ils devront être rangés en fond de sac.

    Suite à une réunion avec les autorités compétentes sur la commune (Gendarmerie et Municipalité) en vue de cette compétition, il est demandé aux participants de ne pas porter de cagoule. En outre, leur répliques devront être cachées à la vue des riverains s'ils doivent traverser une « zone urbaine ». En tout état de cause, pensez "milsim", et considérez que les autochtones sont voués à la cause de vos ennemis et sont pour eux des sources de renseignements. Moins vous serez vus par les «locaux», plus vous serez en mesure d'accomplir votre mission.

    PREFEREZ UN DETOUR A COUVERT QU'UN RACCOURCI A DECOUVERT... FAITES PREUVE DE DISCERNEMENT, SOYEZ DISCRETS ET MALINS.

    3. Règles de sécurité et d'engagements de l'épreuve.

    En complément des règles spécifiques énoncées plus haut, ce sont les règles Milsim ACP qui s'appliquent aux binômes engagés sur le Challenge de la Plume Blanche. Il est de la responsabilité des participants de les maîtriser et de les appliquer pleinement.

    Notez bien qu'un opérateur neutralisé, ayant fait le choix de l'abandon, ou faisant appel à l'assistance, après avoir enfilé son gilet jaune suivant les règles Milsim ACP, sera considéré comme définitivement hors jeu. Il se livrera à la patrouille la plus proche ou par défaut utilisera le numéro de tph de l'Orga afin de faire connaitre sa situation et sa position.

    Pour raison de sécurité, un opérateur ayant perdu son binôme au combat, sur blessure ou par abandon, ne sera pas autorisé à poursuivre la mission. Pour le mode de recueil, voir paragraphe précédent.

    Veuillez trouver les détails des consignes Milsim ACP en cliquant sur le lien : https://www.bsogames.com/topic/777-règles-de-jeu-règles-acp-version-31/

    4. Staff "Orga" Plume Blanche / Patrouilleurs

    Les personnels composant le Staff "Orga" du Challenge de la Plume Blanche assurent des missions visant à permettre le bon déroulement de l'épreuve et la mise en place d'un environnement hostile aux binômes Sniper/Spotter.

    Un binôme faisant face à un ou plusieurs patrouilleurs, véhiculés ou à pied, est libre de mettre en place, à ses risques et périls, un dispositif visant à neutraliser ce ou ces derniers.

    Le règlement Milsim ACP s'applique aux patrouilleurs avec, cependant, un système de remise en jeu aménagé afin de maintenir un volume d'hostiles équitable durant toute l'épreuve. Lorsque neutralisés, les personnels du Staff sont réintégrés aux dispositifs après un passage obligatoire par le camps de base et un délai de temporisation. Notez bien qu'un patrouilleur ne sera jamais "renvoyé" sur l'action qui a vu son élimination préalable. C'est un recyclage maîtrisé et réaliste des personnels qui s'applique lors de la compétition Plume Blanche.

    Si un membre du Staff porte un gilet jaune de type sécurité routière, cela signifie qu’il a été neutralisé lors d'un combat ou qu'il assume une mission d'organisation / logistique. Quoi qu'il en soit, ce gilet jaune le rend aveugle et sourd à la présence éventuelle de binômes dans son environnement, les participants considéreront donc ce personnel comme invisible.

    De même, un véhicule circulant en warning est un véhicule d'organisation qui n'a pas vocation à patrouiller.

    5 : Liste du matériel obligatoire par binôme

    Boussole (même si vous avez un GPS)
    Carte IGN 3641 ET
    Téléphone avec batterie chargée
    Couverture de survie
    Lampe de poche puissante (80 lumens minimum)
    Sifflet
    Briquet / Allumettes / Pierre à feu
    Couteau
  2. J'aime
    zaroza a réagi à LJK dans Feedbacks Plume Blanche 2018   
    RETEX ATACS-06
     
    Nom de code: Nam
    Binome: Charlie
     
    Emport personnel:
    -sac à dos 8field (pas confortable, pas cher mais fait le taf à merveille)
    -1polaire
    -1 ensemble "technic" pour sport d'hivers
    -1 t shirt de rechange, camo atacs
    -1short+1 t shirt "civil"
    -1 ghillie
    -1 pack 2 repas lyophilisé
    -1 gilet jaune
    -4,75L d'eau
    -1 réplique amoeba striker+ 1 chargeur engagé
    -1 sac de couchage "semi compact"
    -1 radio (pour contacter orga en cas de panne téléphone/réseau)
    -3 barres chocolats "de survie" (ceinture sac à dos)
    -2 paquets de banane sécher (ceinture sac à dos)
    -1 poncho OD
    -sac poubelles
    -trousse de secours perso
     
     
    -banane/sacoche tactique
    -multitool
    -lampe
    -couteau
    -boussole
    -callepin
    -crayon
    -téléphone
    -1 chargeur snipe
    -1 chargeur 1911
     
    -carte dans la dump pouch
    -1 1911 "de secours" dans la dump pouch (au cas ou je suis capturé, mal fouillé)
    -couteau (fictif) dans la dump pouch (visible, étui attaché aux passant molle, en cas de capture il me sert de message subliminal "c'est bon vous avez tout")
     
    -1 Hi-capa 5.1 à la ceinture
     
    -
    -
    -
    -
     
    Le rapport suivant se veut d'être écris de façons RP (autant que je suis capable de le faire, ne vous attendez pas à de l'art) , les actions décries resterons fidèle à l'expérience vécu, en bleu serons rédigé des éléments non rp afin d'apporté de la précision, en rouge du RP rajouté, fictif. Les heures sont approximative, ma perception du temps ayant été erroné.
     
    [Réception historique GPS]

    Merde il manque la distance, il faudra voir avec Rattle
     
    [Réception message en cour]
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    [Journal personnel agent Nam reçu]
     
    [Nom de code: Nam]
    [Binome: Charlie]
     
    [31/08/18-17H] - L'Heure est arrivé, notre alerte est lancé. L'opération commence, je lâche ma couverture de futur jeune papa, jette mes affaires dans mon véhicule, une Dacia, c'est à la mode, personne ne se doutera de ce que je m’apprête à faire. le coffre parait en bordel. Bien! Je range 2 arme de poing dans la boite à gant. On ne sait jamais, il n'y a plus de retour en arrière... Direction la Colle sur Loup pour récupérer mon spotter. Rattle, un vrai gars. lui il en a vu et je suis limite un bébé à coté de lui!
     
    [31/08/18-18H] - Je rejoins mon binôme. Il charge ses affaires, et direction le "PARK"
     
    [31/08/18-19H30] - On approche du "PARK", on est en avance sur l'horaire. Notre contact nous a bien prévenu, la route ne peut être sécurisé que de 20H à 21H, on se gare a proximité, le "PARK" en vu et l'on prend une attitude de touriste perdu devant une carte IGN, de loin l'illusion était parfaite mais de près, les lieux d'intérêt gribouillé sur la carte nous aurais trahis.
     
    [31/08/18-20H05] - On "entre" dans le "PARK", on se change et on se tiens prêt à recevoir les instruction du contact. (Rattle a pris le parti de saluer les binômes présent, à proximité, par courtoisi et esprit sportif, je choisi de faire le contraire, je suis dans le RP, je reste dedans)
     
    [31/08/18-21H15] - La tension devient palpable, nous vérifions, maladivement, nos moyens de communication. Soudain, un homme arrive et nous indique que l'ennemi à rendu inopérant les moyens de communication standard sur son territoire. Il nous invite à rejoindre le point de RDV (restons RP quoi).
     
    [31/08/18-21H35] - On rejoint le lieu de RDV! Notre premier contact est rude, froid! Pas le temps de réfléchir, on fais ce qu'on nous ordonne et embarquons dans le dernier véhicule du convoi.
    -Ce dernier ce mets en route.
    -Soudain, notre chauffeur change d'itinéraire et se sépare du convoi. Quelque chose cloche, je le sent pas, je saisi mon couteau, presque pour me rassurer!
    -Le chauffeur pile (je manque de manger son repose tête), et ce fumier tire sur son collègue sur siège le passager puis braque mon spotter. MERDE, je ne peux rien faire, ça c'est passer trop vite et de toute façon je n'ai pas retirer le scratch de mon couteau. Armée, impuissant, braqué par ce fumier, je n'ai pas d'autre choix que de sortir et suivre ses ordres.
    -Je suis à l'arrière du véhicule, mon spotter en sort, j’essaie d'évaluer nos chances si je dégaine mon colt.
    -Un coup de feu, deux coups de feu. Notre gars sur le siège passager est encore des notre. Plus pour longtemps, vu la quantité de sang qu'il perd. Il a juste assez de force pour nous crier de partir
    -On ouvre le coffre, on prend les sac. Je suis désorienté par ce qu'il viens de se passer. Rattle est serein, c'est comme si c'était sa routine... Il me dit juste "c'est par là"
    -Je tourne la tête, histoire de vérifier que l'on oubli rien dans le coffre. C'est bon! Je suis prêt, et ... MERDE il est passer où Rattle, il a simplement disparu. Et la un véhicule approche à fond. J'ai déjà trop tarder. Je saute dans le "ravin".
    -Je n'ai pas le temps de descendre, j'entends les portes claquer. Je m'immobilise. Je suis dans la MERDE. Trop près d'eux. Trop à découvert. Trop vulnérable. Calme ta respiration Nam... J'entends notre chauffeur leur dire "Ils sont en bas". PUTAIN, quel erreur de débutant... On a oublier de l'achever celui là...
    - 1, 2, 3 passage de lampe sur moi. Il m'ont pas vu? Si, un gars arrête sa lampe sur moi et demande une confirmation avant de me tirer dessus. 1 balles est arrêter par mon casque. Ma vie défile devant mes yeux. Je me fais glisser en arrière et laisse la gravité faire le reste. Un cri étouffé m’échappe, cette fois c'est l'épaule. Les tirs s’arrêtent. "c'est bon il a eu son compte". Je me tiens l'épaule gauche, je contiens comme je peux l’hémorragie. Ma course se stoppe. Rattle est là. Il fait un compressif sur mon épaule et me dit de jeter mon casque, 2 impact de balles, il est désormais inutile, mais j'en ai encore besoin. Ma frontale en fais partie intégrante.
    (La partie en rouge est RP, en réalité, j'ai pris une bille sur le casque et je me suis bien fais glisser "comme j'ai pu", j'ai senti une bille sur l'épaule, mode RP, je stoppe ma course, me tient l'épaule, décide de faire le mort, histoire de voir si le tireur me laisse pour mort ou va venir vérifier mon état, on est pas n'importe où après tout et le RP à une importance capitale dans cette expérience, a mes yeux. En lieu et place j'entends "t'es out". Je bouge pas, je réfléchi, combien de fois j'ai été toucher, à quel endroit? J'entend un voie hors role play qui met un temps mort au jeu (chose que je comprends parfaitement). Je remonte, mon spotter aussi. Strike se présente, s’inquiète que je me tienne l'épaule. Je le rassure en lui disant que je reste role play, je ne veux pas perdre l'immersion... Il me demande ma version des faits, demande celle du tireur. Les versions concorde, Strike tranche, 2 billes sur le casque +1 sur l'épaule. ça c'est joué à peu... Strike nous indique donc que l'on peut repartir
     
    [31/08/18- Heure NC]
    -On est dans le bois noir. Je vais mieux, le bandage et la morphine font effet. En fait non, je ne suis qu'à moitier là. Pas grave, Rattle gère, il sait où on est et où on va. Un éclair de lucidité. Ma dump, elle est trop lourde. Je met ma main dedans, plus de couteau, plus de carte. Des cailloux... J'ai perdu son contenu lors de ma chute dans le bois noir...
    -Je ne sais pas combien de temps on reste dans le bois noir. Lorsqu'on en sort, on est à proximité du lieu de RDV, on à notre objectif en tête. On traverse la route, large d'une dizaine de mettre à découvert, aussi vite que possible.
    -C'est bon, on a traversé, on peux commencer notre ascension,peu de temps après, on aperçois 2 véhicules sortir du bois noir. On est suffisant loin et "à l'ombre" pour ne pas être inquiété, on poursuis une dizaine de minute et on fait notre première halte, 5min, le temps de manger un pti truc.
    -On continu, on ne fais que prendre de la hauteur, jusqu'à l'entrée de la Via Ferrata que l'on décide d'emprunter. (On a été chanceux, nous avons emprunté la "voie d'évacuation" sans erreur, pratiquement, jusqu'à sa sortie, meme si à certain moment on a perdu le sentier de vu on est arrivè à destination.) Je suis satisfais de notre itinéraire. On était d'accord dessus, l'autre alternative est de passer par le camp 4, trop dangereux. On grimpe, je souffre, mais je sais que c'est le bon choix. Le clair de lune nous éclaire. On voie loin et on est en hauteur. Impossible d'être pris par surprise, nous sommes à notre avantage.
     
    [31/08/18- Heure NC]
    -On dégage de la voie de sortie de la via ferrata. On est en amont, mais à découvert, sous un beau clair de lune. On voie toujours aussi loin. Aucun signe de danger à l'horizon. Du-moins à notre porté. A 12H on voie la route avec des passages de véhicules, il doit être 2 ou 3 heures du matin, la régions semble bien active à cette heure tardive... A 2h, on voie 2 ou trois lampes se balader dans la forêt. Une patrouille? Pas grave on ne vas pas dans leur direction. Je suis comme je peux Rattle, je ne sais pas comment il fait, il 'a pas besoin de pause, il ne s'arrête jamais. Son attitude me motive et je poursuis la marche.
     
    [01/09/18- Heure NC]
    -On a rejoint un terrain à couvert. On est dans la zone à proximité du point d'intérêt marqué par notre agent de terrain sur la carte. On commence à chercher la neurotoxine. Il doit etre 3 ou 4h du matin. Rattle me stoppe, on se colle contre le "mur de terre" à notre gauche. 2silhouaites s'approche. Rattle les mets en joue avec son fusil. Je dégaine mon colt. Ils s'approchent, il ne nous on pas vu. On reste calme, on est invisible. Les 2 silhouettes se stoppent. Ils nous ont vu, à 1m du canon de Rattle. Ils sont a notre merci. 10 secondes passent en silence. La tension monte. Rattle s'identifie et leur demande d'en faire de même. Je n'entends pas leur réponse. Merde, il y d'autre agent infiltré? Le Duce a t-il fait tant de bruit pour que d'autre pays s'en mêlent? (C'était le binome Delta, salutation rapide, formule de courtoisie et on est chacun reparti)
     
    [01/09/18- 5H]
    -Sa fait un moment qu'on est sur zone. La croix sur la carte correspond à une espéce de source d'eau. Un espéce de bloc de béton de 1m3 avec une cheminé dans laquelle on entend l'eau s'écouler. On a chercher autour et on étend peu à peu notre zone de recherche. Et je reviens a chaque fois sur cette source. ça ne peux pas être une coïncidence. Merde, un éclair de lucidité. Qui laisserai cette foutu neurotoxine au milieu de la forêt, sans garde comme si c’était un champignon. Je previens Rattle. Oui la neurotoxine dois être dans un de ces fameux poste de garde. On a encore le temps. ça peux de faire. On décide de trouver un camp, et d'interroger un garde présent.
     
    [01/09/18- 7H15]
    -On est sur le mauvais chemin, aucun poste de garde en vu. Je vérifie encore une fois mon téléphone. Je l'ai vérifié toute les heures. Je reçoie un sms du QG pour connaitre notre situation. J'effectue mon rapport. Le QG nous mets en Stand-By. C'était Strike, on est resté en Stand-by une bonne demi heure. On en a profité pour manger notre petit dej... Je suis vaincu, en lisant le message de Strike je comprend qu'on c'est totalement planté... Ce foutu protocole d'urgence... Mon cerveau noyé par les connerie hollywoodienne n'as pas été capable d'analyser la situation d'urgence. Putain de routine de pseudo héro de film d'action américain... Je suis un crétin... C'est tellement évident la tête froide, j'ai même fais le test avec ma femme, elle avait la bonne réponse direct... J'ai personnellement perdu à ce moment là! La Plume Blanche m'a manger le cerveau, elle m'a ratatiné... Je suis encore en train de me remettre en question sur ma capacité à réussir mes objectifs sur ce challenge, la quantité d'erreurs commisent...
     
    [01/09/18- 7H50]
    -Le QG nous envoie de nouvelle info, ils nous ont ainsi indiqué le lieux exact de notre objectif. On est à coté... Tout juste à coté... On repart, le moral est bas... Nous n'aurons pas le temps d'effectuer la livraison dans les temps. Tampis, on ne va tout de même pas laisser le Duce récupérer la neurotoxine. On doit au moins la neutralisé...
    On s'engage le bon chemin, celui où sont situé sur le chemin. On progresse 2minutes et à nouveau Rattle m'intime de m'arrêter. Il a vu quelqu'un. On est à découvert, eux, sont à couvert. Merde, on a pas le temps. Il faut qu'on avance. Mon état de fatigue et mon mental affaibli m’empêche de faire preuve de bon sens pour analyser et gérer la situation, je suis persuadé que l'on a atteint un des poste de garde, je ne sais ni leur nombre exact ni quel équipement ils possèdent.
    Rattle prend de la hauteur, fais quelques tirs. Il les rates, impossible de les avoir. Seul leur tête dépasse, ils ne semblent pas répliqué... Je décide de sortir mon fusil. Je vise, je ne voie rien? Si une tête. Impossible d'identifié la cible. Je tire, rate. Je m'allonge, place le sac devant moi en guise de support, tire et rate. L'adversaire réplique. Une balle traverse le sac. S'il avait tirer plus à droite il m'aurait arraché mon épaule droite. J’effectue un 3eme tirs, au moment de chambrer la balle j'ai un moment d'arrêt. Déjà 3 de gaspillé. Il en reste 4+7. Je dois faire gaffe. Je tire, encore rater, le tireur en face tire et rate lui aussi. Je me précipite et je fais de la merde. Le mental continu à descendre,succession d'erreur... Je me ressaisi. Il faut partir. on est dans un impasse, et nous n'avons pas la bonne solution. Rattle est déjà en position prêt à me couvrir. Je me relève, je tente de jeter mon sac sur le dos, trop lourd ou trop fatigué. Impossible de savoir... Je le fais trainer, je titube... La DOULEUR. Dans le bas du dos. Je baisse les yeux. Le sang jailli juste sous le nombril. La balle a traversé. En tombant je voie le tireur. Il a traversé le chemin, accroupi, il chambre une nouvelle balle pour mon spotter. J'ai juste le temps d'envoyer un message au QG indiquant notre échec avant que mes yeux ne se ferment...( et zut, après avoir lu les retex dispo, c'est le binôme golf que nous avons engagé, ayant cru être sur le poste de garde... Pour ma part une bille c'est une bille, je l'ai prise, c'est une fin de jeu à mon sens... J'en ai discuté avec le président des Atacs06, vétéran de la plume et poser la question à Strike. A ce moment du jeu, selon eux, les interactions entre binôme étant impossible, nous n'étions pas hors jeu... J'y ai réfléchi et je suis toujours en désaccord. D'un point de vu RP plusieurs organisme secret ont pu individuellement envoyer leurs agents et ceux ci peuvent très bien d’entretué par erreur... et de toute façon, dans la mesure où l'on ne possède toujours pas la neurotoxine à ce moment du jeu, l'heure de la livraison et la distance à parcourir, on l'avais dans l'os... On c'est planté, c'est tout...
     
    Strike, je n'ai pas voulu aller voir ceux qui nous avais abattu, je ne savais pas s'ils étaient un binôme ou des gardes. ça aurais casser le jeux, deux gus en gilet qui vont tailler le bout de gras? et si quelqu'un arrive? Et j'ai bien fais, on repartant on a croiser le binôme Delta, moins de 5minutes après m'être fait toucher... On aurais bousillé leur immersion, leur jeu. J'assume. J'ai merdé et je m'emploierais à ne pas faire les même erreurs la prochaine fois...
     
    [09/09/18- 15H]
    Mes yeux s'ouvrent. Je suis dans une chambre d’hôpital. J'ai mal, je me sent faible, je suis perdu... La porte s'ouvre. Une femme entre! Elle me voie réveillè et fais immédiatement demi tour. Un homme en blouse blanche apparait. J'ai la bouche pâteuse. Impossible d'articuler le moindre mot. Dans un français douteux, le médecin m'explique que j'ai frôlé la mort. La balle est passé 4 cm à gauche de l'aorte. Il injecte un truc dans ma perf et reperd connaissance.
     
    [12/09/18- 23H]
    Je reprend conscience. Un téléphone est en charge. Je le débranche et commence à taper ce rapport. J'entends des pas. Je cache le téléphone, prend le chargeur, me rallonge et fais semblant de dormir. C'est la femme de l'autre jour. Elle cherche son téléphone. Elle cherche bien 5 minutes et repart. Je continu mon rapport et le transmet à un contact qui pourra le rediriger au QG.
     
    [Fin de transmission]
     
     
     
    Mon ressenti par rapport au challenge.
    J'ai tout simplement aimé. Marcher dans la montagne, le sentiment d'insécurité, de proie, la tension. L'immersion était sensationnelle. Ma seule déception est mon manque de discernement. Si seulement j'avais compris quand déclencher le protocole d'urgence, je me suis planté, j'étais persuadé que sa serais utile plus tard... (avec des si on referais le monde, ou juste la plume blanche).
    J'ai lu des récits. Six, mon président m'a fait rêver avec ses récits de plume blanche. J'ai pas été déçu, à la fois mieux que tout ce que je savais, et à la fois pire quand j'ai pris la claque de ce qu'est réellement le chalenge de la plume. Mais c'est ce qu'il me fallait, pour la comprendre, il me fallait la subir.
     
     
    J'ai commencer la rédaction à 20h ce soir. J'ai lu en diagonale les posts au cour de l'après midi, au boulot. Merde les gars c'est quoi cette dispute?
    On est pas dans le monde des bisounours, on est chez BSOG...
    Les ORGA BSOG se défonce pour nous offrir des événements de qualité. C'est un CHALLENGE.
    Je rejoints Strike sur ces dires. On a tous un 0 sur notre copie, on avait juste a mieux révisé! On a été mauvais, on fera mieux la prochaine fois.
    Les OM et les cartes sont très bien. On peux pas faire plus réaliste. J'ai pas fais l'armée mais je vie au quotidiens "la gestion des organisme d'Etat, par l'Etat" (je bosse à l'hosto quoi). Et bien c'est juste la merde. C'est ton quotidien, c'est bancal, tu te débrouilles. Tant que sa marche, tout le monde est content. Quand c'est la merde, il faut un coupable... Je suis persuadé que c'est la même chose dans tout ce que gère l'Etat, y compris l'armée. Donc ces OM et cartes sont conforme à ma réalité.
    Je ne comprend pas non plus ce que viens faire le mot compétition au sein de ce challenge. On est pas en concurrence. La preuve on à tous perdu. Combien de binôme arrivent à la fin du challenge chaque année?
     
    Ne garder que le positif, il me semble qu'on a tout survécu à la première nuit! Qui dans votre entourage est prêt à faire une excursion de nuit dans la montagne, dans le froid, au milieu des bêtes? (N'oubliez pas qu'il y a des prédateurs dont le loup dans nos montagnes). Juste ça c'est énorme. Perso je me suis dépassé. Je ne me suis pas particulièrement préparer physiquement, mais la rando en montagne je commence en avoir la dose. Mais de nuit? trouillard comme je suis? C'est ma première fois. Sans blague a un moment dans le bois noir je me suis chier dessus, je ne voyais rien, impossible d'estimer la position de mon spotter, et une bête ma tourné autour 2 bonnes minutes, par curiosité probablement...
     
    J'ai échoué. C'est la plume qui m'a vaincu. Je m'en fiche. La prochaine fois, je ne sais pas quand, je lui ferai payer et je vaincrais la plume. Je ne referais pas les même erreurs et utiliserais d'avantage mon cerveau.
     
     
    Je remercie Strike, son staff et tout les patrouilleur, qui nous ont permis de vivre une expérience unique.
    Je remercie les autres binôme pour leur retex très intéressant à lire
    Je remercie Rattle pour cette expérience, je n'aurais pu avoir meilleur binôme. Son increvabilité, sa maitrise de soi on était un moteur pour moi.
    Je remercie également les Atacs06 pour avoir eu foi en nous.
    Je m'excuse aussi, auprès de tout les participant, avec Rattle on est parti comme des voleurs, presque. J'ai préféré rentrer pour raison personnelle que j'ai exposé aux personnes nécessaire.
     
    En fait, Merci à tous, vous m'avez redonné faim d'airsoft!
     
     
     

     
     
  3. Thanks
    zaroza a réagi à Strike dans Fin du 8e Challenge PLUME BLANCHE   
    Ainsi s'achève le 8e Challenge de la Plume Blanche.
     
    Point de vainqueur cette année, que ce soit "anthume" ou posthume (mes amis du Tandem Tactical et des Komando Phenix comprendront l'allusion). Ce n'est pas l'absence de vainqueur qui trouble, mais plutôt la durée exceptionnellement courte de cet opus : un peu moins de 28 heures au total. Certains mettront cela sur le compte d'un ensemble de missions trop techniques, d'autres diront que l'effort à fournir était au-delà de ce que peuvent donner des airsofteurs, fussent-ils adeptes de milsim ou de randonnées extrêmes. D'autres encore trouveront à redire sur les détails des ordres de mission ou le délai particulièrement serré d'acquisition des infos mission. Mais je sais que les plus conscients de ce que représente ce Challenge savent que la courte durée de déploiement de nos binômes, cette année, n'a qu'une seule cause : leur envie, dévorante, de réussite. De dépassement d'eux-mêmes. Leur envie d'être plus forts que les patrouilleurs, que la montagne, et de se prouver qu'ils étaient capables d'aller au bout.
     
    Marsellus Wallace nous a pourtant prévenu : "Le soir du combat, tu sentiras comme une piqûre d'insecte. C'est l'amour-propre qui te turlupinera. L'amour-propre tu l'emmerdes ! L'amour-propre fait mal, il ne sert jamais à rien." Et autant Marsellus se plantait grave sur le compte de Butch, autant pour nos binômes il aurait eu raison. Vendredi soir entre 22 heures et minuit, l'amour-propre a fait son oeuvre. Plutôt que de se sentir perdus et abandonnés, et de faire usage du protocole d'urgence qui les aurait sauvés, nos binômes, galvanisés par leur envie de poursuivre leur mission quoi qu'il en coûte, sans perdre de temps, sans rien sacrifier à leur objectif, perdant le sang froid et la capacité d’analyse qui leur aurait permis de reprendre en main leur destinée, se sont lancés à l'assaut d'une zone de 2 km² dans l'espoir de trouver une boîte de quelques dizaines de centimètres de côté. Poétiquement, je dirais que si leurs chances de succès étaient minces, leur engagement fût, lui, d'une extraordinaire épaisseur. L'avantage de ces montagnes, voyez-vous, c'est qu'elles sont un extraordinaire outil de dépassement de soi. Et c'est ce que nous retiendrons tous de cette édition : vous vous êtes dépassés. Vous avez poussé vos limites un peu plus loin. Puis vous êtes sortis de votre zone de confort et vous avez découvert que vous pouviez aller ENCORE PLUS LOIN.
     
    Alors si cette fois n'est pas celle qui vous a mené au bout, messieurs, ce n'est pas grave. Ce n'est pas grave parce que la prochaine sera la bonne. Et si ce n'est pas la prochaine alors ce sera la suivante. Parce qu'on a rien sans effort et que seul cet effort, dénué d'amour-propre et chargé d'abandon de soi, associé aux meilleures prises de décisions, vous permettra d'aller jusqu'au bout du Challenge. Rendez-vous en 2019 !
     
     
     
     
     
    Merci à tous les binômes présents sur cette édition, merci évidemment à tous les patrouilleurs présents cette année :
     
    - nos grands méchants Todd AKA Todd Marlino et Widows Maker AKA Massimo Bellavilla ; 
    - le premier cercle du "Duce", responsables de sa sécurité rapprochée et de la surveillance des zones de patrouille : Alex The Great, Kosto, Mika, JB, Aumônier Charlie, Falke, John Rimbaud, ainsi que nos très chers amis belges Snow Wolf, Jérôme et Aurore ;
     

     
    - le deuxième cercle, responsable des caches et des postes de garde : Sheitan, Guignol, Jar-Jar (team New Republic), Dallas, Cams, Morrigan, Sam, Magic, Tisto, Tiago, Siou, Galevsky (team Diables Verts), Mika, Luc, Wasabi (team MSOB06), Djiti, Vincent (team G109), Shiherlis-Papy (team Templiers Fraternitas), Archer, Pitou, Cyril (team Task Force Fenrir).  
     

     

     
    Un énoooooorme merci à mon acolyte CuiCui AKA Simon Paredes pour le délire 7 fois renouvelé du dispositif d'insertion, ainsi qu'aux 4 TFF qui nous ont assistés avec efficacité sur l'insertion dans le rôle des énervés de service : Teston, Lucas, Yann, et Maxime  
     

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    zaroza a réagi à rattlesnake dans Feedbacks Plume Blanche 2018   
    Binôme Charlie. Spotter : RattleSnake
    Après une route sans histoire notre mise en jeu s'est faite aux alentours de 21 h. Nous sommes transportés en 4 X 4 vers notre lieu de rendez-vous par 2 alliés mais, le pilote du véhicule, qui était un agent du duce, change de route et coupe à travers une des pistes des bois noirs (super d'ailleurs la conduite). Le passager, resté fidèle, le blesse fait arrêter le véhicule et nous presse de fuir le guet apens.  Le temps de prendre les sacs et répliques et de remonter la piste que le véhicule chargé de nous éliminer arrive. Dès la vue de la lumière des phares nous nous jetons dans la pente du bois noir. Pour moi cela a été une dizaine de mètres de glissade avant de m'arrêter au milieu des buissons. Ce qui fait que malgré les torches les patrouilleurs ne m'ont pas vu. Au cours de cette action NAM mon sniper a pris 2 tirs. Un sur le casque (ouf) et un à l'épaule. Nous pouvons donc continuer l'action en bandant l'épaule. Vu le trafic incessant des patrouilleurs nous continuons sur la pente de la forêt. Bonjour le déplacement, dans la nuit, avec quelques fois la lumière rouge, au milieu des arbres et des éboulis. Heureusement grâce au GPS nous avons pu conserver la direction vers le point de contournement que nous avions prévu. Il nous faudra plus de 2 heures à travers la forêt pour y arriver mais sans être inquiétés par les patrouilles que nous voyons passés bien au dessus de nous. Nous prenons alors la direction opposée à l'endroit ou avait été, initialement localisée la toxine (mauvaise interprétation de notre part sur le fameux X), toujours dans l'esprit de ne pas avoir à engager le feu avec les patrouilleurs. Nous passons donc par le chemin longeant la via ferrata de Valdeblore. Abrupte. Le chemin était quelques fois à peine visible sous la faible clarté de la fin de lune et plus d'une fois nous le perdons. Des paysages nocturnes magnifiques ! Arrivés au sommet nous entamons la descente raide à travers pierres et terre et il nous faudra un bon moment avant de retrouver la piste en raison de la difficulté du terrain. Enfin nous arrivons au dessus du terrain d'action et pouvons apercevoir, en bas, les torches des patrouilleurs à la recherche des binômes. En tout cas un SUPER effort. Nous marchons depuis maintenant 11 heures. Nous arrivons à l'endroit ou nous pensions trouver la toxine. Il nous restait plus qu'à la récupérer, prendre un chemin du même style, hors pistes principales pour remonter jusqu'au lac. Malheureusement après plus de 2 heures de recherche exténuante ,monte,descend, introuvable! En effet un aspect du jeu nous avez échappé et dans la mesure ou nous avions été détournés et n'avions pas reçu les directives nous aurions du prendre contact pour demander des instructions ET  LA POSITION de la neurotoxine. Erreur de débutant ! Après contact avec  l'administrateur, on nous donne les coordonnées du nouveau point MAIS, pas de chance, le binôme GOLF nous élimine pensant avoir affaire à des patrouilleurs.   Au final il reste quand même une aventure haute en effort et tension. Que du bonheur ! Bravo.
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    zaroza a réagi à Tiri_ZX1 dans Feedbacks Plume Blanche 2018   
    Retex Plume blanche 2018
    Tiri Sniper du binôme Delta
     
     
     
     
    On a RDV à 20H30 au parking de la Bolline, les autres binômes sont là aussi, tous n’ont pas respecté la consigne de la tenue civile en ville. On attend le signal du départ en cherchant à dormir un peu.
    Un allié arrive pour nous dire que finalement c’est lui qui donnera le signal et non un message SMS car les coms passent très mal.
    22h30 on part direction le parking de la Colmiane où nous attend un véhicule qui doit nous mener au QG pour un brief.
    Quad on arrive on voit 2 voitures avec des personnes autour, on se salue rapidement on embarque les affaires, on monte et c’est parti.
    On est dans les véhicule de queue, le véhicule de tête suit la route quand tout à coup on accélère pour s’engager seul sur un chemin de montagne. Le véhicule évolue rapidement puis pile au milieu des bois. Le chauffeur tire sur son voisin et nous intime l’ordre de sortir du véhicule et de nous mettre à genoux mains sur la tête dans la lumière ?
    Je m’attends à un interrogatoire pour vérifier qui on est quand le pilote se fait tirer dessus et on entend barrez-vous…
    Ni une ni deux on ouvre la porte du defender on prend nos sacs et on part en courant sur le chemin. Au bout de 30m on entend un autre véhicule en approche et on décide de se cacher.
    A droite la montagne, impossible de monter, à droite le ravin… et merde ça sera le ravin. On glisse sur une dizaine de mètres pour finir par s’arrêter. Tout le monde va bien les sacs sont là, on se cache car des faisceaux de lampes scrute les alentours. Les voiture partent, on attend qu’elles fassent demi-tour et repassent avant de nous mettre en mouvement : les binômes partant toutes les 30 minutes, on a 30 minutes pour nous mettre en sécurité.
    Sur le chemin on décide de trouver un passage pour monter car on pense être moins vulnérables au-dessus du chemin. On se change pendant que l’on entend l’introduction du binôme suivant. Dans les bois on aperçoit les frontales rouges d’un autre binôme.
    On fait un point topo et on décide partir de remonter au en direction de la zone X où est le neurotoxique selon la carte donnée par l’orga.
    Au bout de 5 minutes de marche je m’aperçois que j’ai perdu mes lunettes… à priori en me changeant je redescends sur zone et finit par les retrouver.
    On progresse en montant une pente assez élevée, la végétation se densifie au point qu’on décide de redescendre sur le chemin car on perd trop de temps et d’énergie.
    Pas de bol au moment de redescendre sur chemin et après avoir entendu qu’un sanglier daigne se barrer, je glisse en franchisant un dénivelé d’un petit mètre et bascule. Je ressens une forte douleur à la cheville gauche, je sais que je me suis fait une entorse.
    cheville
    Je teste et je décide de continuer en surveillant l’évolution de la douleur. On rejoint le parking de la Colmiane que l’on doit traverser pour rejoindre notre itinéraire vers le point X en évitant le camp situé juste au-dessous.
    On décide de faire un grand détour par la crête au-dessus du camp par mesure de sécurité mais aussi car cela nous permet d’arriver sur la zone neurotoxique en descente plutôt qu’en montée.
    Marchant dans le noir et limitant ‘usage des frontales pour ne aps être repérés, on finit par rater un chemin que ‘on devait prendre et on se retrouve devant une via ferrata. Après quelques minutes à étudier la carte on décide de tenter la via ferrata pensant qu’elle nous permettrait après un peu de descente et de montée de contourner un gros piton rocheux et de récupérer notre itinéraire par le haut.
    On commence à descendre, on passe dans un trou de singe où l’on continue à descendre aussi prudemment que possible puis on arrive au pied d’une paroi verticale. Mon binôme commence à grimper, je m’engage peu après, il est environ 2h30 du matin et la fatigue commence à se ressentir. Au bout de quelques mètres de montée on ne voit toujours pas la fin de cette escalade et on décide de redescendre plutôt que de risquer une chute ou de bloquer sur la paroi.
    On rebrousse chemin en décidant de revenir chercher l’embranchement raté.
    Le détour nous aura fait perdre pas loin d’une heure. On commence à accélérer car pour être à 10h30 max au point d’échange du neurotoxique avec les alliés on considère qu’il faut que l’on quitte la zone de recherche de ce dernier avant la nuit pour pouvoir avancer le plus safe possible.
    Sauf que pour gagner du temps on doit repasser vers le camp que l’on cherchait à éviter… On prend décide de couper hors sentier quelques centaines de mètres avant le camp et on attaque une ascension qui nous amène à une crête infranchissable.
    On doit faire un choix car on se sent de plus en plus pressé par le tps. Soit on redescend vers le camp avec une prise de risque maxi ou alors on continue à monter pour passer la crête à un col que l’on devine sans vraiment être sûr. On regarde la carte et on choisit de monter pour finalement trouver notre col et descendre sur la zone X. Il est environ 5h00 quand on y arrive et on ne trouve rien à l’exception d’un binôme qui comme nous recherche le neurotoxique? On balaie la zone jusqu’à 7h00 sans rien trouver et on décide de contacter l’orga.
    La procédure d’urgence !!!!
    Et non nous n’avons pas utilisé la procédure d’urgence, parce que on ne pensait pas avoir le tps de revenir à la balise 151 et de repartir vers de nouvelles aventures mais surtout car l’absence de l’item nous paraissait plus comme un pb d’organisation que de disruption du scénario, surtout que d’autres binômes erraient comme nous dans le même coin.
    L’orga nous met en standby, on en profite pour se mettre à l’abri des regards et se reposer un peu.
    A 8h00 on reçoit un sms avec des instructions et une image qui ne peut se télécharger faute de bande passante. On arrive à la chopper via mail qui passe un peu mieux va savoir pourquoi et on découvre une carte avec pour info que notre item est sur un point dit Loubonière. Il ya sur la carte IGN un truc qui s’appelle Loubonière mais qui ne correspond pas à l’emplacement donné sur la pj.
    carte localisation loubonière
    Re contact avec l’orga pour valider les infos, on nous confirme que notre objectif n’est pas la Loubonière de la carte IGN et on se remet en route.
    Nous sommes persuadés que compte tenu de l’heure, l’orga a considéré qu’on n’avait plus le tps de récupérer l’item et de l’amener au point de rdv. On pense donc qu’on nous envoie sur un camp gardé pour qu’on s’y fasse éliminé.
    Ce sentiment se renforce lorsque l’on croise un binôme en gilets jaunes entrain de rentrer : c’était celui qui cherchait en même temps que nous sur la zone X…
    Peu après alerte on se retrouve face à face avec 2 personnes on se met en joue puis on se détend voyant qu’on est tous des binômes.
    On reprend notre marche selon l’itinéraire d’attaque que l’on avait choisi, une fois encore on avait décidé de passer par le haut pour garder de la mobilité et un avantage tactique pour l’attaque du camp.
    Arrivé au point qu’on avait identifié sur la carte n engage une longue descente à travers des arbustes jusqu’à une cabane qu’on laisse rapidement derrière nous avant de retraverser une zone d’arbustes qui débouche sur un endroit dégagé où on entend des voix.
    On se met à couvert derrière un bosquet et on se prépare pour l’assaut. On a des voix sur notre droite et un pax en visu qui passe devant nous. J’hésite à tirer mais craignant d’alerter le groupe à notre droite je laisse passer pour voir qu’il rejoint 2 autres personnes en contrebas d’un champ.
    Jouant le tout pour le tout et manquant un peu de lucidité après 13h00 de marche quasi non-stop on se positionne pour attaquer les 3 visus sans s’occuper du groupe que l’on entend sur notre droite.
    On se positionne pour prendre les 3 pax en tenailles, ils me tournent le dos et discutent entre eux ils ne nous ont pas repérés. Je suis environ 25 m derrière eux je décide de passer à l’action.
    Au moment où je me mets en position de tir, und es 3 s’était retourné crie contact !!!
    Je presse la détente mais mon MK23 ne tire pas : plus de gaz dans mon chargeur…
    Sous les billes de l’ennemi je me met à couvert, change de chargeur ressors, tire et touche un des 3 PAX. Je rejoins mon binôme qui engage un deuxième qu’on entend s’écrouler et qu’on laisse pour mort.
    Il me signale que le troisième se décale, je fais le tour du buisson où je suis et en sortant je me fais engager par celui que l’on croyait avoir éliminé car il avait crié out à l’impact mais qui n’était que blessé à la jambe.
    Surpris je n’ai pas le temps de l’engager avant qu’il ne me touche au visage, je m’écroule au sol, l’aventure est finie. Le 3ème pax achève sn contournement et finit par sortir mon binôme.
    On aura porté 14kg de sac et 4 d’armement pendant 13h40 parcourant 19km, 1500m de D+, 1700 de D-, perdu 2x mes lunettes, le rmr de mon mk23, ma nalgène, le buttpad de mon SRS, le silencieux de mon mk23 et tout retrouvé, trouvé du premier coup, sans coordonnées avec une carte très imprécise, le camp delta à attaquer sans réussir à prendre l’avantage.
    Distance dénivelé
    Trace Binome delta 2018
    On est forcément un peu déçu mais en même temps on a donné tout ce que l’on pouvait, surtout avec ma cheville en vrac mais on serait bien reparti pour une petite ascension avec le neurotoxique si on avait pu.
     
     
    En conclusion,  une mise en jeu violente comme on les aime mais dont on n’a pas su détecter la subtilité.
    On est très content de cette participation, de notre niveau d’engagement et d’être allé au bout de ce que l’on pouvait faire. On repartira avec plaisir l’année prochaine et on espère qu’il y aura un nouveau challenge en 2019!!!
    Je verrai bien quelques évolutions à ce challenge :
    J’aime bien l’idée de la reco exposée dans le feedback du trinome delta, je serai aussi pour un système de pénalités (temps, distance, points etc…) qui permette quel que soit les évènements que les binômes puissent aller jusqu’au tir final tout en maintenant le côté compétition : ceux qui seront arrivés à l’heure sur leurs objectifs, sans se faire taper garderaient un avantage sur les équipes plus malchanceuses. Prévoir plus de temps entre la diffusion des ordres de mission et le début de l’OP pour pouvoir échanger et bien intégrer le contexte.
    Bref ce challenge reste une super aventure qu’il faut faire perdurer et évoluer.
    Merci aux orgas : à Strike pour sa disponibilité, à tous les traqueurs pour permettre la tenue de cet évènement, à Todd pour la genèse de ce challenge, et merci à mon binôme pour sa ténacité, son entrain et sa bonne humeur tout au long de ce week.
     
     
     
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    zaroza a réagi à John Connor dans Feedbacks Plume Blanche 2018   
    8e Challenge Plume Blanche/Rock or Bust

    Lieu:Valdeblore
    Terrain BSO Fury
    Binome Echo
    Team: Condor Operator
    John Connor/Hannibal

         Materiel 
     
    Sac a dos 47.5L                                                                                                                        
    4.5L d'eau
    Hamac
    Poncho
    2 T-shirt de rechange
    Ghillie Viper Hood Scorpion type "Bolero"
    CCE pant
    CCE combat shirt
    Veste
    Salomon GTX
    Bonnet
    Lunette
    Camouflage faciale
    Petzl
    Radio
    2x Smartphone
    Battery Bank 10.000 mah
    Appareil photo
    Lampe de poche
    Sifflet
    Corde
    Carte IGN
    Trousse medic
    Filtre a eau
    JVN
    Lingette
    Gants
    Boonie
    Barres protéinées
    Sachets énergisants/eau
    fruits secs, pâtes de fruits 
    2x repas lyophilisée
    Couteau
    2 paires de chaussettes
    GBB + HOLSTER GP1799
    AAC T10 + Lunette
    Total sac a dos: 17KG
    Total replique: 4.5KG + 1KG
     
     
          Chapitre I
       "On peut le faire"
     
     
    On apprend tardivement que le 8e Challenge plume blanche se fera fin aout et que la sélection sera bientôt ouverte, je suis prêt et déjà en bonne condition physique, je profite de ma prepa de BW10 pour continuer à m’entraîner encore plus régulièrement.
    Ma diète est bonne, patte riz viande poisson et féculant, de l'eau et du café sans lait sans sucre svp, aucune boissons sucré type soda ou autre qui ne ferait que me ralentir, réputé pour sa difficulté physique et mental, je décide donc de mettre toutes les chances de mon coté pour 
    remporter le challenge, c'est une compétition donc forcément je pars avec comme seul objectif, gagner. 
    En réalité la seul chose qu'on trouvera c'est la souffrance mais ns le savons pas encore.
     
         
     
           Chapitre II
    "La poisse commence"
     
    Nice 1330,
    Le binôme Echo se dirige vers Valdebore on s’arrête à St Dalmas, il nous faut cette carte, supermarché, boutique souvenir, office du tourisme, bar, on trouve pas ! 
    C'est le drame, les commerçants ns dises que ns sommes en fin de période estivale et que leur stock est épuisé, hors de question d'appeler au secours, on cherche on court, le temps passe et ns devons encore préparer le matériel, cela fait 2 semaines
    que je n'ai pas vu mon matos, j'ai encore pas mal de réglages à faire.
    Sans cette carte on est baisé car un des objectifs de la mission était de calculer deux azimuts par rapport à des positions repérées sur la carte dont l'intersection des deux devait révéler la position pour le tir finale.
     
    Mode pekin express..
    Valdeblore rien, Saint Dalmas rien non plus, pas le choix ns ns dirigeons vers St Martin Vésubie, on fouille le village activement et la, une gentille dame nous conseille d'aller voir le magasin S.A.T.E.L,
    Oui ! ils l'ont ! 3641 IGN en poche c’était la dernière, ce couple bien fort aimable nous poses quand même la question, étonnés de ns voir émerveillés pour une carte IGN, on ne rentrera pas dans les détails nous leurs disons
    que ns participons à un jeu de piste, ils nous parlent de leur fils qui est champion de trial, on parle de la Belgique et technologie satellite, on reçoit même une carte postal en cadeau fait maison.
    Des personnes fort aimable, mais le temps presse et direction sur le premier point de rdv "Park",  on est psychologiquement refait. 
    Il est 1700 et on a tjs rien mangé depuis le matin, tic tac tic tac.. la pression est palpable
     

           Chapitre III
     "La mission est sacré"
     
    Nous arrivons sur le lieu de rdv, théoriquement ns devons y etre pour 2100 équipés préparés, il n'y a pas de off zone ou autre conneries du genre, quand tu arrives sur Valdeblore t'es déjà en mission.
    On fait un aller retour, on passe devant, il n y a personne, nous décidons quand même d'aller ailleurs pour se préparer, nous n'avons pas envie d'etre identifié, paranoia oblige.
    Un autre binôme nous rejoins (Tandem Tactical Milsim) apparemment avec la même idée, on en profite pour échanger quelques mots, ils ont l'air aguerris et déterminés, ce sont des vétérans du challenge.
    Ils nous donnent quelques conseils avisés, on ne parlera pas des ordres de mission, après tout ns sommes dans une compétition, on se salue, on les reverra plus. 
    On est prêt, je mange un peu, rien de lourd pour la digestion mais la faim est coupé, la tension monte, l'heure tourne..
    2100 précise ns sommes sur le point de rdv, d'autres binômes sont la, personnes se parlent, ns restons concentrés, ns attendons, ns sommes censés recevoir un sms de Strike pour notre départ vers le point de RDV
     
     

    Une autre personne arrive, il fait parti des orgas, il ns prévient que ce sera lui qui ns donnera le départ mais que ns devons encore attendre 45min, il y a un peu de retard ce qui me dérange pas, mais la première mission est une mission temps
    et nous devons trouver un neurotoxique qui se trouve au nord de la Colmiane pour ensuite effectuer un échange avec notre informateur "Ian Fuselli" au point de jonction qui se trouve à 4KM vol d'oiseau au nord de la carte le tout sur du beau dénivelés
     


    On espère que Strike le prendra en compte, mais nous devrons conter que sur ns mêmes.
    Pour rappel la mission est éliminatoire, le temps crée une pression psychologique énorme, un peu comme l'épreuve d'orientation sur Koh Lanta, on est sous tension !
    Dans le stress je fume une clope toutes les 10 min, néanmoins je ressens une certaine fatigue, la journée a été longue, je suis debout depuis 400 du matin il est 2230
    Mon binôme décide d’ouvrir une bouteille d'1L, une sorte de Redbull caféiné mais en version plus violent, je bois la moitié one shot, erreur, fausse bonne idée !
    Vs verrez pq..
    Nous discutons avec le mec des diables verts qui fait parti du staff je pense, il ns parle de loup dans la montagne et des bestioles qu'on pourrait croiser sur la zone, on essaye de lui gratter quelques infos en douceurs mais en vain.
    Ca y est ! c'est à nous, le départ est donné, direction le point de RDV avec notre 4X4.
    On arrive sur les lieu, un parking bien éclairé.
    On s’arrête, un Defender gris sublime ns attends, 2 mecs se pointent, ils ns disent de monter d'un ton sec dans la caisse.
    Le chauffeur n'a pas l'air content, cool ns non plus, on est dans l’ambiance mais pas la pour rigoler nn plus, on démarre, pas un mot dans le 4X4, c'est tendu, il se dirige vers la Colmiane, fond de première fond de deuxième du pilote, je me situe directement par rapport à la position de l'objectif au cas ou ca partira en sucette je m'attends à tout.
    Ns sommes censés aller à un briefing, briefing de quoi ?? Ns avons déjà reçus nos ordres de missions 48h au préalable, pq ?? Ça sent pas bon et ns avons anticipés l'embrouille, BSO sont connus pour leurs mises en scène, en tout cas c'est l'impression que ns avons, on se méfie.
    Mais la question c'est quand ? à quel moment ? et ca personne ne le sait..,
    J'essaye d'identifier le copilote je pense que c'est notre infiltré. pour rappel ns devions cacher ou emballer les répliques car le rdv avec le Defender se situait sur un parking de la ville, donc elles n'étaient pas prêtes pour une riposte ce qui rajoute un stress supplémentaire.
    Quand tout à coup le pilote s’arrête brutalement et abat notre infiltré par 3x le tout directement à l'intérieur du Defender.
    Ils ns ordonnent ensuite de sortir du véhicule, de se mettre à genoux et les mains sur la tète,
    ce que je refuse de faire, il insiste, je joue le jeu, contre attaque de notre infiltré !
    Dans un élan de désespoir et de survie il parvient à tirer sur le chauffeur et nous dit en criant: Barrez vous !! Barrez vous !!
    Merde j'arrive pas à ouvrir l'arrière du Defender ! le pneu est énorme, il fait noir et j'entends un deuxième 4x4 au loin qui se dirige directement sur nous !
    mon binôme parvient à ouvrir l'arrière du Defender, on récupère réplique et sac à dos et go en contre sens sur la route de de la Colmiane,
    je sais que ns devons prendre à droite de la Colmiane,
    mais la courbe de niveau est trop en pente, impossible de passer, nous courrons encore sur quelques mètres en espérant que la courbe diminue, le 4X4 est à 50 mètres de nous, dans 5 sec ns seront totalement à découvert, plus le choix, on se jette sur la gauche, glissade de 10 mètres sur une pente, je prends de la vitesse, je freine avec mes pieds, mauvaise idée ! effet levier c'est trop pentu je bascule en avant et chute de 5 mètres, je prends un arbre en pleine poire, on ne voyait rien, la Lune se trouvait de l'autre coté de la butte de la Colmiane, réflexe reptilien je tourne la tète en voyant l'arbre que j'allais prendre en frontal, à terre., sur le dos, je sais pas ou est mon binôme
    je l'ai vu sauter, le deuxième defender arrive, des mecs en sortent et balaient la zone à la lampe de poche, rien, nous somme trop bas et cachés par des arbres, à ce moment la je suis à 150 battements par minute, c'est pas bon, la boisson à dose cheval n'a rien arrangé au contraire, c'est un excitant, j 'en ai pris trop et ca a décuplé mon rythme cardiaque.
    J'essaye de me calmer et contrôler ma respiration le tout sans faire de bruit, il fait un silence totale, et les lumières des patrouilleurs passes juste au dessus de ma tete, je me calme.. soudain je ressens un gout sucré dans la bouche qui me fait du bien, ca me réconforte un peu,  du sang, j 'ai perdu une dent.. surement du au choc avec l'arbre. Secouriste de base, je m'auto évalue et me déclare apte à continuer.
    Je me suis presque cru dans Lone Survivor, bref je continue, après quelques minutes mes yeux commencent a voir dans la nuit, mon binome est plus loin et on se capte à coup de psss psss, je le repère, on se rejoint il a subit aussi mais s'ent sort mieux, nous décidons de patienter 15min pour voir la fréquences des aller retour des 4X4, mais rien, ok c'est bon on remonte, une fois en haut BOOOM meme scénario mais avec un autre binôme, on se rejette sur le coté, comme si une fois ne suffisait pas, à ce moment la j'ai compris qu'on allait souffrir, question d'intuition, c’était juste une mise en bouche..
    Ns décidons de rester planquer 45min avant de remonter, les lumières sont tjs au dessus de nos tètes mais pour un autre binôme jeté un peu plus loin, quand soudain un ptain de rat se dirige sur moi il me fonce entre les deux jambes j'essaye de le repousser sans faire le moindre bruit car patrouilleurs à 40 mètres au dessus de moi, il fait noir je vois nada, le rat finit par dégager.
    Je bois, j'enfile ma ghillie, il commence à faire plus frais, je me rends compte que la petzl à du voler pendant la chute ainsi que mon gbb qui était accroché à ma ceinture, impossible de commencer à chercher dans ces conditions, tanpis je fais avec.
    On reprend la route et avancons de 50 mètres avant de pouvoir remonter sur la Colmianne et commencer avec du dénivelé +, ca monte ca monte on entend du bruit un autre binôme qui s'approche de ns, ns les voyons pas mais les entendons, ils sont discrets et progressent sans faire de bruit, on décide d'attendre un peu et de les laisser partir, on continue notre progression quand tout à coup je ressens une décharge électrique sur mon visage, j'ai accroché un câble électrique quasi impossible à voir, il y en avait partout ! Électrocuté, plaies cote-risées lol
    Ns devons ralentir notre progression, notre stratégie était la discrétion absolue mais le terrain est technique il y a des fosses des trous de plus d'un mètre et ns avançons sans aucune lumière, arriver au sommet de la butte ns avons une bonne vue de ce qui se passe, une demi lune nous éclaire, ns entamons la descente de la Colmianne, le but etait d'éviter de repasser par le parking, trop dangereux.
     les derniers 10 mètres de la Colmianne sont hyper pentus, impossible de faire demi tour, tanpis, on essaye de glisser en limitant les dégâts, au passage je décide de mettre le snipe à l’arrière du sac à dos, histoire d'avoir les mains libres, c'est rocailleux, du coup le snipe prend cher, le sac à dos tiens le choc, au passage le  5.11 Rush 72 c'est vraiment du solide, testé approuvé.
    Une fois redescendu nous passons par le lac une sorte de bassin je vois pas trop, ns profitons du bruit des arrivées d'eaux pour accélérer le pas, il y avait plusieurs chemin pour accéder à la zone à fouiller, zone assez grande vu l'encadré 
    , nous apprendrons par après que les six postes de gardes étaient gardés par des trinômes, il y avait un chemin de tracé sur les plans donnés par Strike, mais je n ai pas percuté car pour moi si il y avait un encadré c'est que les postes pouvaient se trouver n'importe ou sur cette surface, d'autant plus que le chemin en orange sur la carte remontait jusqu'en dehors de la zone de jeu, ns choisissons de prendre l'itinéraire suivant, route de la Vésubie, arriver par l'Est de la zone et entamer la fouille a partir de la, erreur fatale, je fait un check sur mon appli PES, et regarde les courbes de niveaux c 'est pas terrible mais j estime que ca reste jouable, j ai un peu d'expérience en montagne et ns avons déja pris ce genre de dénivelé, mais ns avons perdus bcp de temps il est deja 4H du matin, le temps passe vite, on accélère le pas, tanpis il ne faut surtout pas rater le RDV avec notre contact pour l'échange.
    On décide de suivre la route tout en restant sur le coté, on passe par deux tunnel routier, à droite le faussé impossible de se jeter à gauche la montagne pentu à fond impossible de passer, seul itinéraire tout droit, on arrive a la croisé des chemins, ca y est ns sommes dans la zone à fouiller. Vu le timing serré je décide de prendre un azimut brutal, nous n'avons plus le temps, nous prenons une pause de 15 min, la seul durant toute la nuit d'ailleurs et entamons le dénivelé, ca monte, ca monte, c'est sauvage, ns ne sommes pas sur les chemins, le terrain est accidenté, c'est tellement pentu que les arbres sont tombés et nous empêches de progresser, nous montons de 10 mètres pour redescendre de 5 et ainsi de suite, il est 600 du matin, la fatigue arrive, ca monte encore, à gauche ravin, à droite un rocher de plus de 4 mètres qui ns empêches de passer, la réplique dans le dos n'aide pas et me force à me coller à la montagne et d un autre coté l'avoir en main n' aide pas non plus pour la progression.
    800 du matin nous ne pouvons plus redescendre car cela devient dangereux ns sommes à présent trop haut, on marche depuis 9h maintenant et je commence à voir des mirages, à force d'essayer de définir au loin ce qui pourrait ressembler à des postes de gardes, un rocher deviens une cabane, un tronc un poste de garde.
    La montagne nous a engloutis, nous sommes coincés, elle nous aime pas, on lui doit quelque chose, et le seul moyen de paiement acceptés sera la souffrance.
    Il est 900, on y est tjs pas, on décide de vider notre eau afin d’être plus léger, foutu pour foutu, il nous reste 1 heure pour trouver le neurotoxique et l'amener au point de jonction qui se trouve à plusieurs km de la, j 'envisage même d'enterrer mon sac à dos au cas ou on tomberais sur le neurotoxique afin de ne pas rater le rdv pour l'échange.
    1000 on y est tjs pas, la roche casse, les prises sont difficiles, l humidité rend la pente glissante, ns devons faire attention, car la fatigue n'aide pas.
    Il est 1030 ns savons à ce moment la que ns sommes éliminés du Challenge comme mentionné dans les ordres de mission, on espérait recevoir un sms de Strike pour ns donner 1 heure de plus du au retard mais rien, pas un sms pour ns dire que ns sommes finit, je comprends pas, on se sent oublié. Je demande à mon binôme si Strike a nos numéros de phone et me confirme que oui, que ns l'avons indiqué sur le dossier. Ce qui s’avérera ne pas être le cas.
    je check mon phone et rien, mais surtout je vois que j ai pas de réseau et mon binôme nn plus, nous avons pris un abonnement Base (Belgique), ca capte pas en montagne ou très peu, c'est la merde. J'envois un sms a Strike pour l'informer qu'on est off en espérant qu'il sera envoyé dés que le réseau sera dispo, dans la fatigue j ai oublier de mettre le préfixe, erreur. 
     
     
       Chapitre IV
      "Game Over"

    1100 nous sommes sur le chemin mais trop tard, c'est time pour ns on décide de redescendre tranquillement.
     
    Quelques amis Cossacks patrouilleurs me rejoignent sur Nice, ils m'expliquent.., j'apprends que tous les binômes sont out ainsi que la position des postes de gardes ou se cachait le neurotoxe,
    on a vraiment cru que les postes de gardes pouvaient se trouver dans toute la zone encadré et non sur un chemin de sentier, voila pq ns avions décidés de prendre par l'Est afin d d’éviter de se rapprocher du camp 2.

    Après coup, je pense que ca reste jouable, fallait juste faire les bons choix, même avec une bonne préparation, une simple erreur d'appréciations des courbes de niveaux et c'est le drame, sans parler des arbres qui sont tombés qui vs empêches de progresser.
    Eviter l'azimut brutal !
    Gros concept et challenge qui fait aucun cadeau, rien avoir avec BW ou c'est camping paradise, les flots bleu etc, je comprends pq la sélection, à faire une x dans sa vie d'airsofteur, un vrai pèlerinage Milsim, mais grosse frustration personnelle quand même, PB à la hauteur de sa réputation, ne changez rien
     
     
  7. J'aime
    zaroza a réagi à galevsky dans Feedbacks Plume Blanche 2018   
    Patrouilleur trinôme #4 - Delta
     
    Préparation
    Préparation avec plein d'entrain pour découvrir la très renommée Plume Blanche, de nombreuses discussions ont lieu avec mon chef patrouilleur CamS (Diables Verts), et le troisième de notre trinôme, Boni (Diables Verts).
    Les Ordres de Missions qui nous sont donnés sont analysés, les cartes étudiées, on discute beaucoup de la faisabilité/difficulté de mission pour les binômes, et de la conduite à tenir pour que ces derniers disposent de la meilleure experience de jeu, à la fois fair et à la fois dans les clous pour coller au cadre du challenge.
    Le tout est résumé ici:
     

     
    Tous les points sont convertis en coordonnées UTM et imprimés dans des OM remaniés , les points sont reportés sur carte IGN.
     
    Point météo terminé le vendredi:

     
    Le choix est fait de partir léger pour davantage de mobilité pour la chasse en montagne:
    - 2x 2.5l d'eau (+1,5l  de secours en bouteille dans une bagnole sur le parking)
    - 1x ration FR 24H allégée mais augmenter d'un plat chaud
    - AK-74M nue + lampe Olight M1X STRIKER & 1+2 chargeurs
    - matériel bivouac (issu de cette photo mais un poil différent du coup)
     

     
    Poids Sac seul: 12,6 kg
    Poids Total:  18,8 kg
     
    Insertion
    Je me tiens au plan, voyage seul, galère un poil dans les bouchons sur l'A8, résiste à l'envie de meurtre sur personnes vulnérables qui me font monter la route à 48 km/h avant St-Martin, mais suis dans les clous. Je m’arrête au point PARKING: ven20H pour me changer, et débarque sur le parking de La Colmiane à 18:54 local time, près en posant le pied au sol as briefed. Contre-temps d'une heure et demi pour obtenir la fameuse neurotoxine, dernières consignes, on charge rapidement les bagnoles et on part se déployer sur PARKING: ven20H. Une fois sur point, on se met en route vers nos planques, de nuit, une petite hésitation pour suivre le sentier qui passait proche d'une habitation, mais on arrive sans encombres sur notre point. CamS localise précisément le point avec la coordonnées GPS et le téléphone, on y dépose le paquet sur une souche un peu en hauteur et bien en vue, et on tire un tarp dans les minutes qui suivent juste à côté.
     
    Mission #1
    Nuit
    Avec le retard au lancement de la mission, et sans savoir si les binômes avaient eux aussi étés impactés ou pas, on se met rapidement en place.
    On discute de notre emplacement, du choix tactique, de l'impossibilité du binômes d'arriver vivant à 2 sans aucun droit à l'erreur jusqu’à la boite si les 3 binômes ne "se laissent pas faire un minimum", en commençant par la difficulté à localiser, on décide de craquer un cyalume à 40 cm au dessus de la boite.
    Très vite je fais chauffer et avale une conserve, afin de parer à toute situation avant minuit et commencer les quarts de garde.  Un autre groupe de patrouilleurs passe nous voir pour avoir de l'aide à trouver l'emplacement de leur planque (WTF ?!?)  et on en profite pour les braquer façon RP, histoire de se mettre un peu tous dans l'ambiance. Je fonce dans le duvet pendant que CamS et Boni prennent le premier tour de garde, mais pas facile de s'endormir d'autant plus que d'autres patrouilleurs passent faire un coucou. On me réveille à 2h,  je prends le tour avec Boni. On reste sur l'axe de remontée de notre planque au sentier, puis on se promène le long du sentier, afin toujours de faciliter le boulot des binômes, frontale allumée, avec des balayages des alentours à 1000 Lumens. Sur une suggestion que je n'aurais pas du suivre, je pars rendre visite aux planques situées en amont... Boni me rappelle en radio, une lumière rouge située en amont et proche l'a délogé de sa position sur le sentier. Je le rejoins en courant, et le retrouve à notre planque. On laisse passer quelques minutes, et on remonte sur notre sentier, rejouer les plastrons. On est peu mobile, et on s'aventure cette fois en aval -toujours sur le sentier- vers la planque Echo, ou l'on découvre nos malheureux compagnons dans des positions inconfortables au bout de quelques dizaines de mètres seulement, on refait alors immédiatement demi-tour sur le sentier, et c'est alors que j'entends du bruit de "quelque chose qui se précipite" en contre-bas dans les fourrés. Balayage rapide de torche, on continue le RP, ça doit être un animal. On reprend la marche sur le sentier.... 15m plus loin je me retourne, lumière rouge pendant 1,3s dans les fourrés d’où venait le bruit. Peut-être que les sangliers sont équipés de frontales par les chasseurs à La Colmiane pour mieux les débusquer de nuit ? Plus sérieusement ça commence à faire beaucoup, mais on est pas la pour faire les bâtards (de toutes façon si on la joue vraiment ils ne passeront juste jamais de la vie pas donc c'est pas le but), je mets ça sur le compte de la gnôle de nos frères italiens qui ne devait pas être très catholique, il parait même que certains en auraient perdu la vue... Bref il est 4h, temps d'aller réveiller CamS et Boni de dormir. Je briefe CamS sur ce qui vient de se passer, on est tous deux d'accord de jouer le RP et les laisser travailler, tant qu'il n'y a plus d'erreur commise du genre branche qui casse ou autre, on a apriori pas de raison d'aller les débusquer au fin fond des fourrés. On reprends donc nos activités de sentinelles qui s'emmerdent sur leur sentier en discutant et en réveillant 2/3 marcassins de temps en temps. 50 min. passent, on décide de redescendre sur notre planque voir si une certaine boite ne serait pas manquante, elle ne l'est pas, et on s'allonge aux côtés de Boni endormi. Le temps passe, et on entend de tout petits bruits a peine perceptibles, de ceux que tu n'entends même pas quand tu ne t'attends pas a la visite de 2 pro de l'infiltration, en tendant vraiment l'oreille, prêt a enfourcher la réplique au moindre bruit un peu trop soutenu. CamS se tient prêt sa réplique en main, allongé sur le dos. Les minutes passent, un binôme de patrouilleurs débarquent alors torche en main "alors les gars ça va ? On a entendu un bruit et plus rien, on s’inquiétait !" CamS leurs répètent de dégager illico sans donner d'explication.... on ne pouvait  pas leurs dire "de se barrer parce qu'on avait un binôme qui travaillait dans notre secteur SE à 20m" !
    Bref, sans trop comprendre ils repartent.... la petite histoire veut que... CamS vous le racontera. Bref, il est 6h, on décide de laisser dormir Boni, CamS et moi faisons mine de dormir, carrément le dos tourné, en priant pour que le binôme poursuive son travail et n'ait pas jeté l’éponge ! Bien sur, on avait interdiction de se supporter entre trinôme (on était déjà 3), alors si en plus on se retrouve à 5,6 ou 9 quand les binômes arrivent sur zone, ils ne peuvent -bien sur- plus rien envisager hormis l'abandon de l'objectif. On finit par se coucher dans les minutes qui suivent.......
    -------
    APARTÉ: au binôme qui a travaillé autour de delta, en descendant dans les fourrés le long de la lisière, puis qui nous a tourné autour, même si il y a eu un peu de cafouillage au début, franchement vous avez fait un boulot énorme pour descendre dans le merdier ensuite pendant 3h sans lumière, et vous approcher autant par la suite, on était vraiment à l’affût du faux-pas, c’était du très GROS BOULOT BIEN FAIT,  bravo messieurs !
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    Lendemain
    Réveil 7h et des brouettes, café, CamS nous raconte les avoir entendu faire le tour des fourrés autour de nous, mais malheureusement la toxine est toujours là. On désespère et se demande bien comment un binôme peut venir nous voler la fameuse toxine de jour.. on apprend quelques news sur les événements de la nuit, on replie la planque prêts à enchaîner sur la mission #2, tue le temps... et on finit comme 3 imbéciles assis en ligne dans la pente entre le sentier et notre planque, à se répéter que la meilleur chose qui puisse nous arriver serait qu'on prenne chacun notre bille pleine tête, que notre binôme récupère la neurotoxine et qu'on embraye vers les crêtes. Il devait être entre 10h30 et 11h locale. Sur cette conclusion, CamS se relève (pour aller nul part d'ailleurs), on l'imite, mais il n'est pas debout qu'il hurle "Contact !!!". Juste au-dessus de nous, une ghillie disparaît dans les herbes, alors qu'elle allait prendre le shoot.... le sniper nous dira à combien ça s'est joué, mais mon cœur s'est arrêté de battre devant la danger rouge écarlate dans lequel on était: je suis quasi sur que la solution de tir était établie. Sauf qu'on est 3 et de jour, 2 en frontal, moi qui contourne un peu large, CamS est rapidement blessé à la jambe mais se soigne. on perd Boni après qu'il ait sorti le sniper, et pendant que CamS termine de fixer le spotter, je termine mon  contournement et achève le pauvre retranché dans un trou. Déçus pour eux. Fin de transmission.
     
     
    Conclusion
    J'attends de voir la publication de(s) OM(s) des binômes et leur retex avant de me prononcer sur cette édition de manière globale, mais  en tant que chasseur, je peux dire que je suis surpris de la difficulté de la mission proposée concernant la récupération des toxines,  prendre des photo et faire du rens. à 2 pourquoi pas, mais aller jusqu'au contact, si les patrouilleurs n'y mettent pas du leurs et ne "limitent pas" leur action, c'est du costaud de chez costaud. Les planques étaient -à mon goût- beaucoup trop proches, ça limitait fortement la distance  de patrouille, car on venait tout de suite "renforcer sans trop faire exprès" et donc verrouiller les planques voisines.

    Autre point, très personnel,  le "je joue la comédie RP" ne m’intéresse pas vraiment, j'aurais préféré de loin ne pas avoir à jouer sciemment les plastrons et n'avoir aucune info, aucune mission, créneau horaire, autre que vous êtes X patrouilleurs , vous devez verrouiller la ou les zone(s) MACHIN-TRUC sur cette carte de vendredi soir à dimanche matin, peut-être avec des zones d'interdictions pour garantir certains passages aux binômes si besoin, et organisez-vous comme vous voulez, donnez le meilleur de vous pour stoppez les autres, de toute façon la tache est énorme et à chacun de donner le meilleur pour réaliser sa mission. RP pour donner une trame et une ambiance OK, mais si ça doit impacter les actions et  les initiatives, c'est pas ce que je préfère. Mais c'est une histoire de goût personnel
     
    Merci a Strike et tous ceux qui ont mis la main à la patte pour qu'on puisse s’éclater sur ce terrain de folie dans des conditions exceptionnelles, et à tous les participants pour leur investissement. Vous êtes au top
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