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  1. :: MK19 Grenade Launcher ::


    post-1-0-55246400-1416349479_thumb.png  

     
    Le Mk 19 Grenade Launcher est un "lanceur automatique de calibre 40 alimenté par bande", ou une "mitrailleuse grenade", entré en service dans l'US Army pendant la guerre froide, avec une première intervention pendant la guerre du Vietnam et toujours en service aujourd'hui.
     
     

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    La Mk 19 est  une arme entièrement automatique, alimentée par bande, fonctionnant par recul de culasse, refroidie par air, servie par une équipe dédiée, conçue pour ne pas subir de phénomène de mise à feu accidentelle dans le canon (Cook off).  
     
     
    Il tire des grenades de 40 mm à un rythme cyclique de 325 à 375 coups par minute, soit un taux de pratique de tir de 60 coups par minute (rapide) et 40 coups par minute (soutenu). L'arme fonctionne sur le principe de recul de culasse, qui utilise la pression de la chambre obtenu lors de chaque tir pour chambrer et réarmer l'arme. Le 19 Mk est capable de lancer sa grenade à une distance maximale de 2.212 mètres, mais sa portée effective d'un point cible est d'environ 1.500 mètres. La plus proche distance de sécurité pour lancer la grenade est de 75 mètres. Bien que le MK 19 soit pourvu d'un cache-flamme, servant à préserver le champ de vision de l'opérateur, celui-ci ne peut dissimuler la position de l'arme. Pour l'exploitation de nuit, un dispositif de vision nocturne AN/TVS-5  peut être installé.
     
     


     
    Ça commence à chauffer à 5:20 ;)

     
    Les forces armées Suédoises sont équipées de cette arme sous le nom de Granatspruta 40 mm (Grsp).

  2. Puissance de feu

     

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

     

    La puissance de feu est une notion qui synthétise diverses caractéristiques d'une arme à projectile, notamment des armes à feu. Elle exprime la capacité de destruction (liée à la taille et à la nature des projectiles) et la cadence de tir.

    Ainsi, un pistolet semi-automatique de 9 mm Parabellum équipé d'un chargeur de 15 cartouches offrira, grâce à la capacité de son chargeur, à la rapidité du tir en simple action et à la rapidité de rechargement, une puissance de feu supérieure à celle d'un revolver à 6 chambres .357 Magnum.

    Cette notion, assez floue car sans définition très précise, est bien distincte de celle du pouvoir d'arrêt ou du pouvoir vulnérant.

    Par généralisation, le terme de puissance de feu s'utilise aussi pour désigner la capacité offensive d'une unité ou d'un équipement de combat.

  3. Pouvoir d'arrêt

     

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

     

    Le pouvoir d'arrêt est la capacité d'une munition à mettre un adversaire hors de combat dès le premier impact provenant du tir d'une arme à feu.

     

    La notion est souvent confondue avec l'idée controversée selon laquelle l'impact s'accompagne d'une onde de choc qui « assomme » la cible en comprimant très vite et temporairement les tissus donc, entre autres, en augmentant la pression artérielle.

     

    Le pouvoir d'arrêt est une notion statistique exprimant une probabilité de neutralisation immédiate alors que le pouvoir vulnérant correspondrait, peu ou prou, au produit de l'énergie de la balle et de sa surface frontale. Un pouvoir d'arrêt supérieur est l'un des critères qui justifie pour certains l'emploi d'une munition de fort calibre, telle que le .45 ACP, alors même qu'elle présente un mauvais rapport entre l'énergie dissipée lors de l'impact et le recul produit mais également un encombrement et une masse plus importants que ceux des petits calibres.

     

    L'effet d'une munition sur l'organisme est encore mal compris, notamment en raison de l'impossibilité morale évidente de mener des expérimentations in vivo. On utilise souvent de la gélatine balistique ayant des propriétés proches (élasticité, limite de rupture) des tissus humains, mais la modélisation reste imparfaite notamment parce qu'un organisme n'est pas homogène.

  4. Pouvoir vulnérant

     

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

     

    Le pouvoir vulnérant correspond à la quantité de dommages qu'une munition d'arme à feu (balle) occasionne dans des tissus vivants. Une balle de gros diamètre s'enfonçant profondément dans sa cible en expansant autant que possible détruira un plus grand volume de tissus. C'est, surtout pour les munitions lentes, le principal facteur d'amélioration du pouvoir d'arrêt.

     

    Le diamètre relativement important du .45 ACP, par exemple, permet de transmettre une forte part de l'énergie de la balle à la cible donc d'augmenter les chances de toucher un organe vital. Les munitions militaires comme la 5,56 mm OTAN se fragmentent également après un impact à courte portée (jusqu'à 100 mètres), provoquant une destruction des tissus considérable.

  5. Étuis et Douilles

     

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

     

    Le mot étui désigne l'élément d'une munition qui solidarise tous les autres, et abrite la charge propulsive et l'amorce. Il désigne ce composant lorsqu'il est destiné à une arme individuelle, donc de calibre inférieur à 14 millimètres (pour une arme contemporaine) ou 20 millimètres (pour une arme ancienne). Le mot douille est préféré pour les autres armes, en particulier les fusils à âme lisse, et les obus de pièces d'artillerie.

     


  6. Chargeurs et Magasins

     

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

     

    Un chargeur ou magasin est la partie d'une arme à feu où les cartouches sont stockées avant d'être chambrées puis percutées. Généralement, on utilise le terme « magasin » lorsque cette partie est incorporée dans l'arme (fusil à pompe par exemple), et « chargeur » lorsqu'elle est amovible (fusil d'assaut type M16 ou Ak47 par exemple).

     


  7. SROPS3.png

     

    Les journées SR.OPS sont conçues pour vous faire vivre une journée sur une FOB (Forward Operating Base). Les journées SR.OPS sont constituées d'une succession de missions qui peuvent durer de une à deux heures, permettant à chaque groupe d'expérimenter attaque, défense, transport de VIP, hostage rescue, destruction d'objectifs... Chaque mission inclue la mise en oeuvre d'items et d'accessoires permettant à chaque groupe de matérialiser ses objectifs. Toute l'organisation est prévue pour maximiser le temps de jeu, et de procurer à chaque participant 100% d'adrénaline ! PAF : 15 € par joueur.
     

     

    img_94961.jpg

    (photo d'illustration)

     

    Déroulement type d'une journée SR.OPS :

     

    - 09:30 : arrivée sur la FOB. L'opérateur présent au checkpoint d'entrée vérifie votre identité sur le registre, puis vous oriente vers l'un des trois camps de base.
    - 09:40 : arrivée sur votre ZN (zone neutre). Vous êtes accueillis par l'officier en charge du camp. Il vous fournit votre Action Pack :

     

    FullSizeRendersmall.jpg

    Contenu du pack :

    • 1 mission book (incluant cartes, règles de jeu, infos contact orga)
    • 1 gilet jaune (pour vous signaler lorsque vous êtes neutralisé)
    • 2 brassards (1 pour chaque bras)
    • 1 barrel-cover (à installer sur le canon de votre réplique lorsque vous stationnez en ZN)

    opensmall.jpg

     

    Ce pack devra être restitué complet en fin de journée.

    Sur chaque camp sont prévus :

    • un emplacement pour votre véhicule
    • une tente destinée aux briefings et au repos
    • du café et des pains au chocolats en libre service
    • un stock d'eau potable en libre service
    • un pas de tir équipé d'un chrony
    • une caisse à munition dans laquelle vous déposerez vos billes et votre gaz, destinés à votre ravitaillement
    • une malle dans laquelle vous déposerez vos repas du midi, qui seront transférés sur la zone durant laquelle vous stationnerez pour le repas (chaque camp prend son repas séparément pour ne pas rompre l'immersion)
    • un shop sur lequel vous pourrez louer une réplique, et acheter des billes ou du gaz si nécessaire (ouverture mi-2016)

    - 09:30 : Vous garez votre véhicule sur un emplacement libre

    - Vous préparez votre équipement et matériel
    - Le pas de tir est libre d'accès pour tester votre réplique

    - 09:45 : vous passez vos répliques au chrony

    - Une fois votre réplique validée, vous pouvez régler votre réplique sur le pas de tir

    - 10:00 : vous passez au briefing

    - 10:15 : vous grimpez dans le Transport Truck pour être déployé sur votre point d'insertion

    - 10:30 : début de la première mission.

    A l'issue de chaque mission, les joueurs sont déployés sur leurs nouveaux points d'insertion. Les joueurs qui le souhaitent sont réapprovisionnés en billes sur place. Quelques minutes plus tard, la nouvelle mission est lancée.
     

    - 12:00 : fin de la dernière mission de la matinée ; chaque camp prend son repas séparément, sur la zone qu'il occupe, afin de ne pas rompre l'immersion.
     

    --------------------------------------------------------------------------

     

    - 13:00 : reprise des missions.

    - 17:00 : fin des missions. Les joueurs sont transportés sur la zone de La Terrasse pour un débriefing autour d'un café ou d'une boisson.

    - 17:30 : fin de journée. Les joueurs sont ramenés à leur camp de base pour y ranger leur équipement.

     

     

     

    img_8501.jpg

     

     

    (photo d'illustration)

  8. :: LES PROTECTIONS OCULAIRES en AIRSOFT ::

     
     
     

    post-1-0-65873000-1410642940_thumb.jpg

     

    Test OTAN des lunettes BOLLE X90BPSI

     

     
    > INTRODUCTION
     
    Je suis tombé sur un document très intéressant concernant les normes de sécurité de nos chères protections oculaires, compilé par la FédéGN :
     
     

    FEDEGN.jpg

     


    Lien direct vers le dossier PDF : http://www.mediafire.com/view/bck5w8xnb19bn3b/L'airsoft_et_les_protections_oculaires.pdf
     
    Les optiques des Bollé Viper, que j'utilise (que j'utilisais jusqu'à aujourd'hui, en fait) depuis mes débuts en airsoft, sont à la norme EN 166-F.

    C'est à dire qu'elles protègent contre des impacts à faible énergie : 45 m/s en 0.86g (soit 300 fps en 0.20g ! oui vous avez bien lu, 300 fps...).
     
    - Nos répliques flirtent allègrement avec les 400 fps, et sont susceptibles d'être poussées jusqu'à la limite légale de 460 fps : l'accident guette le porteur de lunette à la norme EN 166-F !
     
     

    EN 166-B


    protection contre impacts à moyenne énergie


     
    La norme qui suit l'EN 166-F est la EN 166-B.
    C'est à dire que les protections qui portent cette norme protègent contre les impacts à moyenne énergie : 120 m/s en 0.86g (soit 810 fps en 0.20g).
     
    Les seules protections oculaires adaptées à nos puissances courantes sont donc à la norme EN 166-B.
     
    - Cependant, au sein du RPRC, les répliques d'armes de chasse destinées au snipe peuvent légalement être upgradées jusqu'à 1032 fps : en cas de tir direct, l'accident guette le porteur de lunette à la norme EN 166-B !
     
     

    EN 166-A


    protection contre impacts à haute énergie

      
    La norme qui suit l'EN 166-B est la EN 166-A.
    C'est à dire que les protections qui portent cette norme protègent contre les impacts à haute énergie : 190 m/s en 0.86g (soit 1270 fps en 0.20g).
     
    Les seules protections oculaires adaptée aux puissances extrêmes du RPRC sont donc à la norme EN 166-A.
     
     
    Il est vrai que j'ai utilisé les Bollé Viper pendant 4 ans sans le moindre incident, et que j'ai pu tirer à bout portant deux billes de 0.20g à 430 fps sans casse. Mais le risque existe, et il faut en être conscient.
     
    Pour une protection optimale, il est donc impératif que vous soyez équipés au minimum en protections oculaires certifiées EN 166-A !
     
    Et là c'est le drame : Bollé Safety ne propose aucun modèle à la norme EN 166-A. 
     
    Il nous faut donc nous intéresser à une autre norme : la STANAG.
     
     

    ___________


     
    > NORME STANAG 2920 V50
     
    Contrairement à la norme EN-166, elle n'est pas reconnue par les assureurs (c'est une norme militaire OTAN). Mais bon, le but étant de se protéger des accidents, et non pas de faire appel à nos assurances, autant en tirer avantage !   :D
     
     

    STANAG 2920 V50

     

    protection contre impacts à haute énergie

     
    Bollé Safety proposent donc 9 modèles à la norme "STANAG 2920 V50" :
    j'ai ajouté en face la puissance limite de protection pour un projectile 0.20g
     
    Evidemment, Bollé n'est pas le seul fabricant à proposer des modèles certifiés, j'ai pris cette marque comme exemple parce que c'est celle de mes Viper.

    • RAID : OK jusqu'à 1270 fps
    • ROGUE : OK jusqu'à 1270 fps
    • X500 : OK jusqu'à 1037 fps
    • X800 : OK jusqu'à 1037 fps
    • X900 : OK jusqu'à 1228 fps
    • X1000 : OK jusqu'à 1270 fps

    Je me suis posé la question : pourquoi une protection militaire ne protège "que" jusqu'à 1810 fps ?
     
    Je n'ai pas trouvé de réponse "vérifiée" à cette question. Mais en y réfléchissant deux secondes, j'ai réalisé que ces lunettes ne sont pas prévues pour être par-balle : à titre d'exemple, les visières des casques CRS le sont, et pèsent plus d'1 kg ! Elles sont donc destinées à protéger les yeux contre les débris, éclats, et gravillons qui peuvent êtres projetés à grande vitesse au visage de l'opérateur. Et il est probable que ces débris dépassent rarement les vitesses de 1800 fps.
     
     

    ___________

     
     
    > CONCLUSION à l'attention des membres du Squad et des joueurs participants à des OP RPRC 
     
    - N'UTILISEZ PAS de protections non-certifiées.
    - N'UTILISEZ PAS de protections EN-166F.
    - N'UTILISEZ PAS de protections EN-166B.
     
    - UTILISEZ des protections oculaires certifiées aux normes suivantes :
     
    ► Norme EN-166A
    ou
    ► Norme STANAG 2920 V50 assortie de la valeur minimale 628.98km/h (174.72m/s)
     
    Quelles que soit le site qui vous vend vos protections, quelle que soit l'activité pour laquelle les protections sont proposées, REFUSEZ systématiquement les protections non-certifiées !
     
     

    Quelques fabricants proposant des certifications STANAG ou équivalent :


     
    - BolléTactical
    - Arsenik Tactical Eyes
    - ESS
    - Revision Eyewear
    - Wileyx
    - Oakley
     
    Attention : ce n'est pas la marque qui garantit la protection balistique, mais la certification. Bollé et Oakley, par exemple, vendent des lunettes non protectrices ET des lunettes protectrices... A vous donc de vérifier que le modèle que vous voulez est certifié !

     

     
    Bon jeu à tous !   710193.gif

  9. Vous avez reçu votre nouvelle réplique et vous voulez nous faire partager votre découverte? Organisez vos infos en suivant ces quelques pistes pour que votre review soit la plus complète possible :

     

    1 : déballage

    - description de l'emballage 

    - contenu de la boite

    - premier contact visuel avec la réplique (beau/pas beau, solide/pas solide...)

     

    2 : prise en main

    - description de la réplique

    - ajustement des premières impressions avec la prise en main aprofondie

    - premières critiques sur le fonctionement, la prise en main, le poids...

     

    3 : alimentation et tests de tir

    - détails de la procédure de chargement (facile/pas facile, long/rapide...)

    - efficacité des organes de visée

    - résultats des tests (fps, précision, portée (avec plus ou moins de détails)

     

    4 : si possibilité de démontage, l'intérieur de la bête

    - détails de l'assemblage du corps

    - système de mise en place de la méca

    - qualité de l'intérieur de la méca (qualité du calage/graissage pour un aeg, jeu des pièces pour une réplique à gaz...)

     

    5 : conclusion avec tests en jeu et liste de + et des -

     

    plus tout ce que vous pouvez avoir envie d'ajouter ;)

     

    ET N'OUBLIEZ PAS LES PHOTOS!!!  ^_^

  10. Messieurs, je vous présente le kit bivouac Version 2 !   ^_^
     

    01.JPG

     

    les + (par rapport à l'ancienne version) :

     

    + 2 points d'attache (8 pour la V1)
    + montage rapide (1 min) sur toute surface
    + démontage rapide (30 sec)
    + possibilité de déplacer le bivouac d'un endroit à un autre en quelques secondes
    + Possibilité de ranger le bivouac temporairement puis de le déployer en quelques secondes
    + Plus d'espace dans le bivi (on se tient allongé sur les coudes sans toucher la toile)
     

    les - :

    - plus lourd que la V1
    - reste encombrant même plié
    - 15 joncs au lieu de 4 
    - petits (!) travaux de couture à prévoir ^^
     
     

    Caractéristiques :

     
    - longueur 3m / largeur au sol 95cm / hauteur 50cm
    - 2 points d'attache au sol
    - 3 poutres flexibles transversales (5 joncs de 35cm)
     
    02.JPG
     
    Élévation de 15cm par rapport au sol (bonne ventilation) :
     
    03.JPG
     
    Bon volume intérieur permettant une bonne mobilité (on s'allonge sur les coudes sans toucher la toile) :
     
    04.JPG
     
    05.JPG
     
    Possibilité de voir et d'entendre à 360°
     
    06.JPG
     
     
    Ceci est la version béta, j'ai encore quelques petites choses à améliorer (moins de joncs, longueur réduite, joncs raccourcis pour un pliage plus compact)  ;)
  11.  

    Kit Bivouac V1
     
    CIMG1828.JPG

     

    Comme vous le savez, au cours de certaines sorties, nous allons devoir bivouaquer. Il est parfois pratique de faire du "camping" avec des tentes et de créer un camp qui soit confortable. Mais les vétérans de X Bastards pourrons vous en parler : les tentes, c'est lourd, ça prend de la place, c'est long à monter et long à démonter. Ceux de Sledge Hammer pourront vous le confirmer : un kit bivouac c'est compact,  léger (- de 1kg), rapide à monter  (5 minutes) et à démonter (2 minutes). 
     
    Voici les infos qui vous permettrons de regrouper le matos nécessaire.
     

    Plan de coupe : analyse des différentes solutions de toiture

     
    abri.gif
     
    Choix de la taille de la bâche :
     
    1 personne :
    A - abri suspendu  -> 1,5x3 m
    B - abri fermé -> 3x3 m
     
    2 personnes :
    C - abri suspendu -> 3x3m
    D - abri fermé  -> 4x3m

     

    - Vu la place au sol et en hauteur que prendraient des abris double, ainsi que pour respecter le principe d'autonomie (au cas où un des trekker se retrouve isolé) il convient de privilégier l'abri individuel
    - Après essais en situation, les meilleurs résultats en terme de ventilation, de protection (perception du bruit à 360°), et de praticité (possibilité de sortir de l'abri sur les 4 côtés) sont obtenus avec l'abri suspendu de taille réduite (150x300).
    - En cas de besoin de se protéger du vent, il est possible de baisser un des deux pans jusqu'au sol sans perte de protection.
     

    En conséquence, la solution retenue est la solution A :

    abri-1pers.gif
    Bâche 150x300 cm / 550 g
     
    Matériel nécessaire :

     

    - Bâche rip-stop déperlante 150x300 cm de faible grammage : 85/m2 (marque OPEX)
    - 10m de paracorde pour la poutre principale
    - 6 brins de tension d'au moins 30cm à répartir : 1 à chaque angle et 1 au milieu de chaque côté.
    - 8 sardines en alu pour alléger au max 
    - 2 à 4 joncs de tente en alu (ou de quoi jouer leur rôle, comme des bâtons de marche par exemple) : si il la zone de bivouac est dépourvue d'arbres, ou si vous voulez être indépendant de leur emplacement, ces joncs vous faciliteront grandement la vie !)
     

    CIMG1820.JPG

     

    A noter :

     

    - Il est possible d'agrémenter votre bivouac d'un filet de camouflage et de végétation.
    - Comme dans une tente, il faut éviter le contact permanent avec le toit quand il pleut sous peine de voir l'eau s'infiltrer à travers la toile.
    - Il est impératif de bien tendre la toile pour ne pas créer de retenue d'eau sur le toit.
    - Pour permettre une tension ajustable de vos brins de tension, il faut créer une boucle. Pour fermer cette boucle, il faut faire un nœud de fouet :
     

    fouet.jpg

     
    Mise en pratique :
     
    <iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/VpD-YC-25Uw" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

     

     

     

    CIMG1818.JPG

     

  12. source :

     

    logo.png

     

    http://www.lesnoeuds.com

     
    - Nœud de chaise    
    - Nœud en huit      
    - Nœud Zeppelin          
    - Nœud du pêcheur double            
    - Nœud de chaise dans un anneau            
    - Nœud d'évadé            
    - Nœud de mule            
    - Nœud en double-huit     
    - Nœud de Prusik                 
    - Nœud de plein poing     
    - Lover un cordage              
    - Demi-cabestan               
    - Nœud papillon              
    - Nœud de Machard           
    - Nœud de lapin              
    - Machard français              
    - Le blake            
    - Huit d'encordement       
    - Nœud normand                
    - Corde à nœuds                  
    - Nœud neuf            
    - Lover un cordage 2              
    - Nœud de sangle                
    - Nœud de harnais                  
    - Nœud de bois              
    - Nœud de papillon alpin              
    - Nœud de palan              
    - Nœud en huit directionnel                  
    - Carrick double             
    - Machard tréssé                  
    - Nœud de chaise triple
    - Nœud valdotain                
    - Amarrage en huit                
    - Nœud de coeur                
    - Nœud plat basculé              
    - Nœud gansé sur mousqueton                
    - Nœud d'encordement équilibré                  
    - Nœud du fermier                
    - Nœud de Bachman                  
    - Frein sur mousqueton                  
    - Clef de pied                  
    - Nœud de chaise de calfat                  
    - Encordement avec nœud simple                  
    - Nœud romano                  
    - Demi-cabestan + nœud de mule                
    - Triple huit                  
    - Répartiteur d'alpiniste                  
    - Double chaise en huit              
    - Le Prusik en croix                  
    - Tisserand en double avec nœud d'arrêt                  
    - Répartiteur vertaco                  
    - Tisserand double                  
    - Hone Rate                  
    - Huit noué de jonction                  
    - Répartiteur multidirectionnel                  
    - Nœud d'ajustement en huit                  
    - Répartiteur bloqué                  
    - Valdotain tressé                  
    - Huit noué de jonction                  
    - Répartiteur bloqué par un nœud de huit

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    En escalade, un piton à expansion, est un système d'ancrage permanent constitué d'une tige expansive, sur laquelle est généralement vissée une plaquette. La tige est insérée dans un trou foré dans le rocher à l'aide d'un tamponnoir ou bien d'une perceuse à accumulateur, puis dilatée par insertion en force d'un cône métallique sur l'extrémité ou par vissage afin de la verrouiller par compression à l'intérieur du trou. On y visse ensuite la plaquette qui permet au grimpeur de passer le mousqueton ou la dégaine.

     

    Les pitons à expansion sont utilisés comme point d'assurance en escalade libre, comme point de progression en escalade artificielle ou comme point de relais. Dans ce dernier cas ils sont généralement utilisés par deux, et reliés par une cordelette ou une chaîne métallique s'ils sont utilisés pour le rappel ou la moulinette.

     

    Plaquettes

     

    Les plaquettes sont des pièces de métal inoxydable incurvées (vrillées ou coudées) et portant un œil dans lequel on peut passer un mousqueton. La marque Petzl en commercialise sous le nom de plaquettes cœur. Elles sont fixées par un écrou sur une cheville métallique à expansion placée dans un trou de 8 ou 12 millimètres (auparavant 10) réalisé au perforateur ou au tamponnoir. La cheville porte souvent le nom de goujon ou spit. Les plaquettes peuvent être démontées, la cheville restant en place.

     

    Historique

     

    En Europe c'est le guide et fabricant de matériel de Courmayeur Laurent Grivel, qui utilisa pour la première fois un piton à expansion pour la première ascension du Père éternel une chandelle de pierre de 40 m de haut sur l'arête Nord-Ouest de l'aiguille de la Brenva, le 7 août 1928, avec Arthur et Oswald Ottoz et Albin Pennard ; Ils furent utilisés sporadiquement durant l'entre-deux-guerres, notamment à l'arête sud de l'aiguille Noire de Peuterey.

     

    En 1952, lors de la première ascension de la face ouest des Drus, Guido Magnone, Lucien Bérardini, Adrien Dagory, et Marcel Lainé utilisent des pitons à expansions artisanaux pour franchir en artificiel une dalle lisse surplombante et rejoindre depuis la face nord, le point atteint quelques jours auparavant.

     

    - Le Yosemite

     

    Aux États-Unis, la première utilisation de pitons à expansion pour l'escalade daterait de 1939, quand Dave Brower, Raffi Bedayn, John Dyer et Bestor Robinson s'en servirent pour gravir le Shiprock3.

     

    Au Yosemite le premier piton à expansion fut probablement placé en 1940 comme protection dans Higher cathedral Spire, qui avait été gravie pour la première fois en 1934 par Jules Eichorn, Bestor Robinson et Dick Leonard. Mais leur première utilisation comme moyen de progression date de 1947 lors de tentatives d'ascension de Lost Arrow Spire par John Salathé.

     

    Leur utilisation alimenta des controverses importantes dans les années 1960, notamment entre Warren Harding pour qui tous les moyens étaient justifiés et Royal Robbins qui militait pour une éthique stricte et qui disait : « Placer un piton à expansion devrait être un acte conscient de transgression que l'on accepte à contre coeur parce que c'est nécessaire... Le placement de gollots est un viol : vous chercherez à l'éviter partout où vous pourrez ». Cette controverse culmina avec l'ascension de Tis-sa-ack au Half Dome en 1964, pour laquelle Robbins utilisa cent expansions en se justifiant « C'était une voie qui valait la peine d'être gollotée et après un moment je commençais à y prendre une joie presque perverse » et celle en 1970 du Wall of early morning light (ou Dawn Wall : le mur de l'aube) au Capitan par Harding. En 1971, Robbins entreprit de répéter le Dawn Wall en l'« effaçant », c'est-à-dire en arrachant tous les pitons à expansion, mais rapidement, devenu admiratif des passages d'artificiel franchis par Harding, il renonça à enlever les autres : « En fait cela signifiait qu'Harding avait gagné. »

     

     

    - Europe occidentale

     

    L'usage du piton à expansion se développe dans les années 1950, l'époque de l'âge d'or de l'escalade artificielle (notamment dans les Dolomites). Cet usage sera pourtant critiqué, et complètement rejeté par des alpinistes comme Walter Bonatti5 et Reinhold Messner pour lesquels il « tue l'impossible ». À partir des années 1970, une fois la mode des escalades artificielles « technologiques » passé (avec notamment le développement du matériel : coinceur, RURPS, copperheads, etc.), l'utilisation du spit comme protection ira de paire avec la révolution de l'escalade libre, d'abord dans les zones de dalles compactes improtégeables par des pitons ou coinceurs, puis de façon de plus en plus généralisée. 

     

    Conjointement avec l'ouverture des voies du haut, leur utilisation permettant le travail systématique des passages, jusqu'au vol devenu quasiment sans risque, permit une augmentation rapide du niveau d'escalade, ainsi qu'une démocratisation de la pratique de l'escalade à partir des années 1980. Au contraire, dans les pays anglo-saxons, l'escalade traditionnelle avec utilisation minimale des spits demeura la règle.

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    Un piton est une lame métallique qui est enfoncée dans une fissure ou une aspérité de la roche avec un marteau, et qui agit comme un ancrage pour protéger le grimpeur des conséquences d'une chute, ou aider à la progression en escalade artificielle. La lame est terminée par un œil pour y placer un mousqueton.

     

    Les pitons ont été le premier type de matériel de protection, et sont toujours utilisés quand rien d'autre ne convient. Cependant, le martelage répété et l'extraction des pitons endommage la roche, et les grimpeurs qui adhèrent à l'éthique de l'escalade propre bannissent leur usage. De nos jours, les pitons ont largement été remplacés par les coinceurs (à cames ou bicoins), bien qu'ils puissent encore être trouvés dans des voies d'escalade souvent parcourues.

     

    Les pitons peuvent être en acier doux ou dur suivant la nature de la roche à laquelle ils sont destinés. Les premiers sont déformables et s'adaptent souvent mieux à la fissure, les seconds peuvent être enlevés (dépitonnage) et réutilisés. Les lames peuvent être plates, coniques ou en charnière suivant la nature de la fissure. Enfin, le placement de l'œil varie aussi suivant l'emplacement auquel le piton est destiné.

     

    Les plus petits pitons sont appelés knifeblades ou lames ; les pitons moyens angles ; les plus grands bongs. Les pitons minuscules sont appelés RURP (un acronyme anglais pour Realized Ultimate Reality Piton) ; un RURP est à peu près de la taille d'un timbre postal et on le considère généralement comme, au mieux, une protection marginale. Les RURPs sont habituellement utilisés uniquement pour l'escalade artificielle.

     

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    RURP


  15. L'escalade dite « en moulinette » se pratique en passant la corde par le relais en haut de la voie. Le grimpeur est constamment assuré par le haut et n'a généralement pas à utiliser de dégaines lors de sa progression, tandis que l'assureur se trouve au pied de la voie.

     

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    Cette technique peut être une façon de débuter l'escalade en limitant la crainte de la chute et les connaissances techniques de l'escalade en tête, mais cela induit l'apparition de mauvais réflexes. En effet, dès l'apparition d'une difficulté, le grimpeur « en moulinette » a tendance à demander que la corde soit plus tendue pour l'aider ou à s'asseoir dans son baudrier, sortant ainsi de son escalade. Une fois ce réflexe installé, il est alors très difficile de s'en débarrasser, et le passage à l'escalade en tête s'en trouve alors compliqué. Il est donc préférable que l'assureur ne tende pas trop la corde pour que le grimpeur ne se sente pas « tiré ».

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    Un Grigri est un matériel d'escalade, à peu près de la taille d'une main (poids : 225 g), conçu pour aider à sécuriser la pratique de l'escalade ou des travaux acrobatiques sur corde de 10 à 11 millimètres (le diamètre 9,7 est toléré). Sa fonction principale est d'être un système d'assurage auto-bloquant en cas de chute du grimpeur. L'assureur ne doit cependant pas relâcher son attention sur le grimpeur et doit utiliser le dispositif selon les instructions. Grigri est une marque déposée de Petzl, mais son succès est d'une importance telle que son nom désigne parfois simplement un descendeur autobloquant.

     

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    Précautions d'utilisation

     

    Des logos "grimpeur" et "main" sont présents sur le flanc de l'appareil. Il présente le sens de passage de la corde. Si la corde est passé dans le mauvais sens, le Grigri ne bloque pas et son utilisation est dangereuse. C'est un problème qui peut arriver et sur lequel l'utilisateur doit être vigilant.

     

    Versions et dérivés

     

    Le premier Grigri s'est fortement démocratisé aux alentours de 1998 bien que des brevets sur des technologies proches soient apparus au début des années 902. Une version plus récente et allégée (185 g) dénommée Grigri 2 existe également. Il est prévu pour des cordes de 8,9 à 11 millimètres. Ce produit a fait l'objet d'un dépôt de brevet en 2011 par Zedel, année de sa commercialisation. Des marques dérivées produisent des appareils aux fonctionnalités identiques. Il existe par exemple l'Eddy produit par Edelrid ou le Sum produit par Faders.

  17. un système d'assurage ou dispositif d'assurage est un élément mécanique simple ou composé permettant de freiner la descente d'un compagnon de cordée, voire de la stopper. Il peut aussi permettre sa propre descente en autonomie ou secondée par un contre assureur.

     

    Les systèmes d'assurage permettent une maîtrise de la ou les cordes de la cordée. Le frein ou le blocage doit s'effectuer avec un effort minimal pour être efficace. Les frottements produits par le blocage progressif de la corde engendre une énergie convertie en chaleur. Après une descente, un dispositif d'assurage peut être brûlant, il faut à la fois le dégager rapidement de la corde pour éviter qu'elle ne se détériore, et le faire sans se brûler soi-même.

     

    Beaucoup de types de dispositifs d'assurage différents existent, et certains d'entre eux peuvent aussi être utilisés en tant que descendeur, pour assurer du haut d'une voie ou en relais intermédiaire. La vigilance de l'assureur est de mise, et tous nécessitent tous un apprentissage spécifique.

     

    Le dispositif peut-être autobloquant, il permet alors de bloquer la corde automatiquement si l'assureur lâche tout ce qui le soulage en partie de l'attention nécessaire à l'assurage, ou non-autobloquant, qui historiquement était le premier type de dispositif existant. Encore avant l'apparition de ces dispositifs, le grimpeur (à l'époque principalement les alpinistes) faisant passer la corde sous une cuisse, puis dans le dos et enfin sur l'épaule. Le frein s'effectuait alors par frottement sur les habits, souvent renforcés avec du cuir pour éviter les brûlures de la corde en chanvre.

     


    • Systèmes non-autobloquants



    • Dans cette catégorie, on peut distinguer quatre principaux types — du plus simple d'apprentissage au plus complexe : le simple mousqueton avec un demi-cabestan, les dispositifs d'assurage de type « huit » (héritage du descendeur de Pierre Allain), ceux de type « tubes », et ceux assistant l'assurage. Ces systèmes nécessite un apprentissage en tant qu'assureur car le freinage de la corde est actif seulement lorsque l'assureur bloque le brin de corde libre (généralement celui du bas en direction du sol).

       

       

      Type « demi-cabestan »



       

       

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      Il s'appelle également le nœud de Munter, du nom de celui ayant popularisé son usage : Werner Munter . C'est le dispositif le plus simple car il ne nécessite qu'un mousqueton de sécurité et peut être réalisé avec une seule main8. Il fonctionne simplement par frottement de la corde sur elle-même. Cela présente l'inconvénient d'user la corde et de la vriller. Il a l'avantage d'être polyvalent car il est de conception très simple. En Europe, il est plus en usage dans la communauté de grimpeur britannique que française.

       

      Il peut être utilisé autant pour assurer un leader, en tête ou en moulinette, qu'un ou deux seconds ou encore pour descendre en rappel. Il peut être utilisé indifféremment pour un ou deux brins de corde. Lors de son usage, le nœud se retourne selon que la corde soit tiré d'un côté ou d'un autre. C'est la raison pour laquelle il nécessite un mousqueton ayant une forme de poire de type HMS pour permettre son retournement. En utilisation, il peut arriver que la corde vienne à frotter sur la bague du mousqueton et la fasse tourner ; ce problème peut amener à ce que le mousqueton s'ouvre, diminuant sa résistance maximale ou laissant échapper la corde. Lors de l'assurage il supporte une traction plus importante qu'un descendeur en huit.

       

       

      Type « Huit »



       

       

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      Le descendeur en huit est une pièce métallique présentant deux trous de tailles différentes. Il est très utilisé en escalade, alpinisme et canyonisme. Il a la forme d'un « 8 » et est généralement en aluminium. Son avantage principal est une dissipation efficace de la chaleur et sa simplicité de maniement avec un apprentissage adapté. Du fait que la corde est installée vrillée, il a tendance à toronner la corde, contrairement à d'autres dispositifs d'assurage qui ne vrillent pas la corde. Son usage a tendance à disparaître en France au profit des dispositifs de type « tubes » ou autobloquant comme le grigri.

       

      Le huit est considéré comme un système d'assurage mais son utilisation principale est celle de descendeur. Des précautions sont cependant à prendre lors de l'usage en descendeur au niveau de la possibilité de retournement du mousqueton associé.

       

      Il existe des variantes du huit qui offrent d'autre fonctionnalités. Par exemple Petzl commercialise le « huit antibrûlure ». Celui présente une petite prise plastique à une de ses extrémités pour être pris avec deux doigts afin de ne pas se brûler lorsque le huit a assuré une descente longue et a donc chauffé. Il est aussi d'une forme anguleuse, carrée, cela permettant d'éviter à la corde de se retourner en formant une tête d'alouette. La même société produit le « Pirana ». Simond produit le « Kroko », ce huit présentant deux dents à l'intérieur du grand rond. Ainsi en faisant passant la corde dans les gorges formées, le freinage est accentué9.

       

       

      Type « Tube »



       

       

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      Différents modèles relativement similaires sont proposés par divers constructeurs. Ils sont regroupés sous le nom générique de « tube », « puits » ou « pot de yaourt ».

       

      Caractéristiques :


       

      Parmi ce type il existe plusieurs variantes. Des « tubes » présentent une seule gorge pour le passage de la corde. Ceux-ci offre donc une plus grand légèreté et une simplicité accrue ; cependant cette restriction limite l'usage à l'assurage sur un seul brin de corde. D'autres « tubes » présentent deux gorges et permettent d'assurer une ou deux personnes sur un ou deux brins de cordes. Ce type de dispositif a hérité de l'invention de la plaquette Sticht et du Latok tuber. Enfin, des modèles avec deux gorges ont un anneau pour pouvoir être fixé au relais afin d'assurer un ou deux seconds depuis le haut d'une voie.

       

      Modèles :

       

      - Tube

      Le tube est un dispositif d'assurage qui s'utilise avec un mousqueton à vis. Il est assez bon marché (10 € environ) et génère une bonne force de freinage (200-400 kgf). Il permet aussi de faire du rappel même si il a le désavantage de pouvoir s'échauffer ou provoquer des heurts dans la fluidité de la descente. Il existe beaucoup de variantes de ce type d'assurage.

       

      Système à une gorge

         ATC Sport (Black Diamond), Jul (Elderid),

      Systèmes à deux gorges

         Cubik (Simond), Variable Controller plaquette, VC Pro (Wild Country), Air Traffic Controller, ATC XP (Black Diamond), Verso (Petzl), Chicane, V Twin (DMM), Wingman, Mad Lock (Mad Rock), Tubers (Camp), Master (Grivel)

      Systèmes à deux gorges et anneau ou câble pour relais

         Più (1&2 - Cassin), Ghost (Kong), ATC Guide (1& 2 - Black Diamond), Reverso10 (1, 2, 3 et 4 - Petzl), Reversino (Petzl), Aviator (Mad Rock), Bionic Alpine (Mammut), Master Pro (Grivel), Pro Guide (Wild Country)

       

      - ATC

       

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      Il s'agit d'un dispositif récent développé par la société Black Diamond. Il est conçu pour faciliter un glissement fluide et lent de la corde ; il dispose d'une surface pour dissiper la chaleur provoquée par le frottement de la corde sur le dispositif. L'ATC apporte des améliorations significatives par rapport à la plaquette Sticht. Le modèle ATC (Air Traffic Controller) a été suivi par les modèles suivants :

       

         l'ATC-XP, qui a résolu la tendance de l'ATC à abimer les cordes par des bords devenus tranchants après un usage prolongé ;

         l'ATC Guide, qui peut être monté directement sur le relais afin d'assurer un ou deux second(s) de cordée, avec blocage automatique de la corde en cas de chute.

       

      - Plaquette

       

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      Il existe plusieurs modèles de plaquettes pour assurer du haut de manière autobloquante : la plaquette New Alp (conçue par Jean Paul Frechin au début des années 1990) et la plaquette Gigi (de Kong ou Elderid) sont les plus répandues. Les deux fonctionnent sur le même principe : elles peuvent être utilisé en haut de voie pour assurer un ou deux seconds. Dans ce cas, la New Alp a l'inconvénient de bloquer les deux brins de la corde à la fois lorsque l'un des deux grimpeurs est en tension sur son brin. Cependant elle peut être utilisé pour assurer un leader en tête ou en moulinette

       

       

      - Type « assistance à l'assurage »


       

      Certains systèmes plus élaborés n'offrent pas de fonction à proprement parler autobloquante mais vont permettre d'assister l'assureur dans le blocage de la corde. Il est typiquement recommandé pour ce type de dispositif d'adopter la même vigilance que pour les autres systèmes non autobloquants mais qui vont faciliter l'assurage avec un blocage provisoire. De conception donc plus originale, ils nécessitent encore plus un apprentissage spécifique à chaque modèle.

       

      Les modèles existants peuvent être répartis en deux catégories :

       

        les systèmes qui ne fonctionnent que pour un seul brin de corde :

       

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             ci-dessus : Yoyo (Camp)

       

             9 spirit (Inawa)

             Smart (Mammut)

             Click'Up (Climbing Technology)

             Zap-O-Mat (Elderid)

       

        les systèmes permettant un ou deux brins de corde :

       


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             ci-dessus : Alpine Up (Climbing Technology)

             Toucan (1 et 2) (Simond)

             Tre (Sirius)

       

       

       


      • Systèmes autobloquants



      • Les dispositifs suivants nécessitent une vigilance moindre de l'assureur en permettent un certain blocage automatique de la corde. Il fonctionne avec une came pivotante qui commence à tourner lorsqu'il y a une traction importante sur le brin de corde. Plus il y a une traction importante, plus la came vient appuyer sur la corde jusqu'à complètement bloquer celle-ci lors de la chute du grimpeur. Pour la débloquer, une poignée est présente sur le côté de l'appareil ; elle doit être actionné en maintenant le brin de corde libre afin de réguler le défilement de la corde. Pour pouvoir introduire la corde dans l'appareil, une flasque mobile permet de faire apparaître le mécanisme pour y faire passer le brin de corde en respectant le sens. Ces systèmes ne permettent d'assurer que sur un seul brin de corde. Cela engendre une polyvalence moins importante.

         

        En raison de leur mécanisme d'autoblocage, il est plus difficile de donner du mou que sur un dispositif non-autobloquant et des techniques d'assurage différentes sont utilisées. Il est reproché à ces systèmes un blocage plus brutal que sur un dispositif d'assurage classique car moins de corde passe dans le dispositif lors d'une chute importante. Ce sont des dispositifs privilégiés pour assurer le second depuis le relais car, au contraire d'autres dispositifs conçus pour cette utilisation (le Trango B-52 et le Petzl Reverso), redescendre le second est plus facile.

         

        La fonction autobloquante peut engendrer une attention moins importante de l'utilisateur. Ainsi il existe des cas rapportés de retour au sol du grimpeur avec l'utilisation de ce type de systèmes18. Souvent cela peut être dû à plusieurs facteurs tels que :

         

           un mauvais positionnement de l'appareil,

           un mauvais sens de la corde dans l'appareil,

           un manque de tenue de la corde avec la main,

           une corde trop fine ou trop neuve étant trop fluide.

         

        Pour ces raisons, dans leur notice d'utilisation, les constructeurs rappellent l'importante du sens de placement de la corde, la nécessité de toujours tenir le brin libre ou de ne pas gêner le blocage avec sa main.

         

        Grigri



         

         

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        Un Grigri est un dispositif d'assurage breveté par la société Petzl. Sur ce modèle, Petzl a également conçu un système d'assurage mais tourné pour un usage plus professionnel : l'ID. Celui-ci est plus lourd et plus encombrant que le Grigri mais il est possible de le déverrouiller pour y insérer la corde alors qu'il est toujours accroché à un mousqueton. Également, muni d'une poigné à double sens, il permet une descente fluide en jouant sur celle-ci et possède une fonction anti-panique qui bloque la corde quand la poignée est trop actionnée. Il est surtout utilisé pour un assurage par le haut et est favorisé dans les interventions de secours.

         

        Cinch



         

         

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        Le Cinch est un dispositif d'assurage mis au point par la société Trango. Ce dispositif a été mis sur le marché après le Grigri duquel il se différencie par différentes améliorations: compacité, poids, taille de corde. Il pèse 185 g et est plus compact que le Grigri. Il accepte des cordes de 9,4 à 11 millimètres.

         

        Eddy


         

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        Ce dispositif est produit par Edelrid. Il est apparu en 2005 et pèse 360 g. Il accepte des cordes de 9 à 11 millimètres. Il dispose d'un bouton pour pouvoir débloquer la flasque mobile. Il est réputé pour sa sécurité pour plusieurs points :

         

           Un montage avec les brins de cordes vers le haut ou vers le bas conserve la fonction autobloquante.

           La came est en position bloquée tant qu'aucune intervention manuelle n'est effectuée dessus même si il n'y a plus de traction sur la corde.

           La poignée de déblocage est « double-stop » : si le mouvement de déblocage (poussée ou tirée selon le montage brins vers le haut ou brins vers le bas) est trop accentuée, la corde est à nouveau bloquée comme lorsque la poignée n'est pas actionnée20.

         

        Sum



         

         

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        Ce dispositif est produit par Faders. Il pèse 255 g. Il accepte des cordes de 9,1 à 10,5 millimètres. Il se différencie des autres systèmes autobloquants par un blocage plus ou moins progressif. Il est unique également dans le fait que la poignée est dans le prolongement direct de la came. Ainsi le déblocage peut être plus délicat que sur les autres systèmes où le dépliage de la poignée permet une finesse de manipulation plus importante.

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        Une dégaine est utilisée en escalade pour attacher la corde aux points d'ancrage sur le rocher ou le mur artificiel. Synonyme, souvent utilisé au pluriel : les paires (= les dégaines).

         

        Une dégaine est composée de deux mousquetons simples reliés par un court anneau de sangle cousu, appelé sangle express. Cet anneau de sangle peut être d'à peu près n'importe quelle longueur, selon l'utilisation voulue. Une sangle plus longue est utile pour empêcher l'effet de tirage lorsque la corde ne suit pas un trajet rectiligne ou pour limiter le frottement de la corde contre le rocher. Les deux mousquetons ne sont pas nécessairement identiques. Généralement, l'un aura un doigt droit et l'autre un doigt courbé. Le mousqueton au doigt courbé est toujours relié à la corde. D'une part, cette forme facilite l'introduction de la corde et d'autre part cela réduit les risques d'abîmer la corde par frottement sur les irrégularités du métal de l'autre mousqueton provoquées durant son usage normal.

         

        Les dégaines peuvent être faites à la main ou confectionnées en usine. Elles peuvent être constituées d'une grande variété de mousquetons, tels que des mousquetons à doigt à fil ou à doigt courbé. Ces mousquetons spécialisés peuvent être présents à n'importe quelle extrémité de la dégaine pour répondre à une situation spécifique.

         

        Quelques choix possibles sont :

         

        Mousqueton à doigt en tube

           Le type de doigt en forme de tube est le plus courant dans un mousqueton. Il fournit des performances passe-partout et le mousqueton est utilisable dans presque toutes les situations. Cependant, ces mousquetons sont plus lourds.

         

        Mousqueton à doigt à fil

           Ces mousquetons sont sensiblement plus légers et offrent une résistance similaire ou égale à un mousqueton classique avec un doigt en tube. Certains cependant peuvent trouver un problème psychologique à utiliser un mousqueton à doigt à fil, puisqu'ils semblent fragiles.

         

        Mousqueton à doigt droit

           Il s'agit de la forme de doigt standard pour un mousqueton, qui satisfera presque toute utilisation. Un tel mousqueton est généralement destiné à être relié à un point d'ancrage.

         

        Mousqueton à doigt courbé

           Le doigt courbé est destiné au mousqueton auquel relier la corde, et facilite la réalisation de cette action.

         

        Chaque fabricant propose une grande variété de dégaines parmi lesquelles choisir, et différents style de mousquetons pour confectionner ses propres dégaines. Certains mousquetons sont plus légers, d'autres plus résistants, d'autres encore offrent des améliorations pour la prise en main, la manœuvrabilité ou la vitesse.

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        Un coinceur mécanique, est un équipement de protection pour l'escalade ou l'alpinisme. Il consiste en deux, trois, ou quatre cames montées sur un axe commun ou deux axes adjacents, de manière à ce que tirer sur l'axe force les cames à s'écarter.

         

        Utilisation

         

        Le coinceur mécanique est utilisé en tirant d'abord sur les cames par une petite poignée, de manière à ce que les cames se rapprochent. On l'insère alors dans une fissure ou un trou du rocher. On relâche la petite poignée, un ressort fait s'écarter les cames, qui tiennent alors contre le rocher. La corde d'escalade est mousquetonnée à l'extrémité de la tige (via une sangle pour éviter les oscillations).

         

        Les coinceurs mécaniques sont maintenant vendus dans différentes tailles pour s'adapter à diverses plages de fissures, de 1 à 15 centimètres de large.

         

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        L'invention des coinceurs mécaniques a révolutionné l'escalade, les fissures à bords parallèles pouvant être utilisées pour la protection. De plus, contrairement aux pitons, les coinceurs mécaniques peuvent être facilement retirés, sans endommager le rocher, et permettre ainsi l'escalade propre dans beaucoup de voies.

         

        Histoire

         

        Les prémices du coinceur mécanique sont arrivées avec le besoin de poser des points de protection temporaire. Pour cela, les alpinistes utilisaient des axes vissés au bout desquels se trouvaient des cames, soit en bois ou métallique1. En tournant l'axe, les cames s'écartaient et ainsi fut créé le premier coinceur « actif ».

         

        En 1967, Greg Lowe a produit le premier coinceur mécanique dont la forme s'approche de ceux aujourd'hui : « le Crack Jumar2 ». Celui-ci n'est pas composé de cames arrondies mais de pièces métalliques rectangulaires et n'a pas de ressort.

         

        L'invention par Vitaly Mikhaylovich Abalakov de la came Abalakov a été la première application à l'escalade du principe de la surface courbe à angle constant, avec une came basée sur la spirale logarithmique. Conçu pour qu'une charge produise une force de rotation, la forme de la came logarithmique permet au dispositif de tenir dans une plage de tailles de fissures sans changement du modèle de charge, le rendant ainsi prévisible et stable.

         

        En 1973, Greg Lowe déposa un brevet pour une version à ressort de la came Abalakov.

         

        Les coinceurs mécaniques modernes ont été inventés par Ray Jardine en 1978 (brevet US 4 184 657) et vendus sous la marque commerciale de Friend. Ray Jardine a conçu un modèle à cames multiples en opposition et à ressort, avec un angle de came de 13,75 degrés et un mécanisme original de gâchette. La marque Friend appartient maintenant à Wild Country.

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        Un bloqueur est un instrument utilisé par les alpinistes et les spéléologues pour remonter le long d'une corde fixe. Jumar, une marque suisse qui produit ces poignées bloquantes, est utilisée de manière générique dans le langage courant pour désigner ce type d'équipement ; il existe cependant d'autres fabricants de poignées bloquantes, tel Petzl. Ces bloqueurs sont conçus pour des cordes de diamètres compris entre 8 et 13 mm, et sont parfois appelés Poignée-jumar, Poignée d'ascension, Croll...

         

        Origines

         

        Le mot Jumar vient du nom des inventeurs de la poignée bloquante, les grimpeurs suisses Jüsy et Marti.

         

        Principe de fonctionnement

         

        Le bloqueur est équipé d'une gâchette qui se soulève lorsqu'on glisse la poignée vers le haut et coulisse donc le long de la corde fixe. Vers le bas et lorsqu'on applique un poids, la gâchette (en fait une came) bascule et appuie sur la corde. La poignée bloquée, solidaire de la corde fixe devient un point d'appui permettant l'ascension.

         

        Souvent un Jumar possède une forme de poignée ergonomique pour une bonne prise en main.

         

        Utilisation en spéléologie

         

        En spéléologie, on utilise généralement deux bloqueurs pour remonter les puits : une poignée (Jumar, par exemple) à laquelle sont fixées deux pédales dans lesquelles on met les pieds, et un bloqueur ventral (sans poignée, un Croll de petzl, par exemple) attaché directement au baudrier. Pour des raisons de sécurité, la poignée est attachée au baudrier par une longe. Le spéléologue se hisse sur ses pieds jusqu'à ce que le bloqueur ventral vienne toucher la poignée. Il pose alors son poids sur le bloqueur ventral et remonte la poignée (et ses pédales) à la main. Et réitère le mouvement jusqu'à ce qu'il rencontre un nœud sur la corde. Alors, soit, il passe le nœud et reprend son ascension, soit il est arrivé en haut du puits. Il peut ainsi monter des centaines de mètres sans contact avec la paroi.

         

        Alternatives

         

        Lorsque l'on ne dispose pas de poignée bloquante et qu'il faut remonter une corde, une alternative est d'utiliser un nœud de Prusik ou un autre nœud improvisé avec une cordelette : nœud de Prusik en croix, nœud de Machard, nœud français, nœud valdotain, nœud de Bachman,...

         


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        Un bicoin, ou coinceur à câble, est un coin en métal, généralement de forme biseautée, monté sur un câble et utilisé pour la protection en le coinçant dans une fissure du rocher. Les bicoins sont disponibles dans de nombreux styles, tailles et marques. La plupart des bicoins sont faits en aluminium. Les bicoins les plus grands peuvent être montés sur une sangle en Dyneema à la place d'un câble, mais cela est devenu peu courant. Les bicoins sont proches des Hexcentrics, mais non interchangeables.

         

        Les bicoins sont aussi parfois appelés sous le nom de câblés ou stoppers, Stopper étant le nom d'une gamme de coinceurs produits par Black Diamond Equipment Ltd.

         

        Utilisation

         

        Pour tenir en place, le bicoin est glissé dans une faille du rocher dont les bords se resserrent vers le bas. Sa taille doit être choisie de manière à ne pas pouvoir sortir de la fissure. Éventuellement, deux bicoins peuvent être jumelés, c'est-à-dire accolés, pour former un bicoin de la taille voulue. Le bicoin est maintenu en place, afin qu'il ne bouge pas avec les vibrations transmises par la corde, en tirant un coup sec sur son câble. Un petit outil, le décoinceur, en forme de lame se terminant par un crochet, permet d'aider à récupérer le bicoin lorsque la voie est déséquipée.

         

        Les plus petits bicoins sont connus sous le nom de micro-coinceurs, et sont faits en acier, cuivre, ou d'un alliage. Ils ont généralement leur câble soudé à l'intérieur, contrairement à ceux passés en boucle par des trous dans le bicoin. Ils sont le plus souvent utilisés en escalade artificielle, et leur valeur de protection (pour arrêter une chute) est généralement considérée comme marginale en raison de leur faible résistance et de la très petite surface en contact avec le rocher. Le plus petit des micro-coinceurs peut faire moins d'un centimètre cube.

         

        Histoire

         

        Les grimpeurs anglais des années 1950 ont été les premiers à utiliser les bicoins comme protection. L'éthique très stricte interdisait l'utilisation des pitons, ils prirent des vieux écrous le long des rails des chemins de fer, grimpèrent avec ces derniers dans leurs poches, et les utilisèrent comme coins. Cette technique nouvelle leur donnant la possibilité d'une assurance fiable pour l'ascension de voies nouvelles difficiles en contournant l'interdiction de planter des pitons.

         

        En 1972, quand l'escalade propre devint une préoccupation aux États-Unis, Yvon Chouinard commença à produire des coins spécialement conçus pour l'escalade, avec leur forme familière, toujours en usage. Les grimpeurs comme Henry Barber et John Stannard ont aidé à populariser leur utilisation, en particulier une fois découvert qu'un coinceur était plus léger, souvent plus facile à poser en grimpant et au moins aussi sûr, si ce n'est plus, qu'un piton bien placé.

      • En intro, un lien vers une liste très complète du matériel d'escalade :http://www.camptocamp.org/articles/131537/fr/artif-le-materiel-en-artif


        Cette page présente par ordre alphabétique les termes spécifiques à l'escalade et à l'alpinisme, mais aussi quelques termes du canyonisme ou de la montagne en général. Ils concernent essentiellement le matériel (en place ou individuel), les manœuvres de corde, la topographie et les actions spécifiques à la progression en milieu montagnard.

        A

        Alpenstock
        Sorte de canne à embout ferré qui peut être considérée comme l'ancêtre du piolet.

        Amarrage
        Point permettant au grimpeur d'installer une dégaine ou un relais, ce dernier étant préférablement constitué d'au moins deux ancrages. Un amarrage naturel est un point d'amarrage sans matériel métallique, comme un arbre, un bequet rocheux ou une lunule.

        Ancrage
        Tout système permettant de relier le grimpeur ou la corde à la paroi.

        Après travail
        Essaiou réalisation d'une voie soit après l'avoir reconnue en la gravissant en tête ou en moulinette, sans autre objectif que la recherche des prises à utiliser ou l'apprentissage des mouvements nécessaires, soit après d'autres tentatives infructueuses (y compris un essai ... « à vue »).

        Arête
        Ligne déterminée par la rencontre de deux parois. La plupart des grands sommets furent conquis par les arêtes.

        Arquée
        Type de prisequi ne peut être tenue qu'en exerçant une pression sur la prise avec les doigts maintenus pliés et le plus souvent en refermant le pouce sur l'index pour « verrouiller » les doigts.

        Artif'
        Opposée à l'escalade libre. Escalade où des points d'ancrage sont utilisés pour la progression, en s'y tractant ou en y accrochant des sangles ou des étriers.

        Assurer
        Contrôler le défilement de la corde utilisée par le grimpeur pour assurer sa sécurité.

        À vue
        Essaiou réalisation d'une voie sans l'avoir jamais reconnue auparavant, ni sans avoir jamais vu un autre grimpeur tenter de la gravir. Du parfait respect de cette dernière règle dépend la qualité d'une réalisation à vue. Certaines voies se prêtent plus à être réalisées à vue que d'autres, de par la nature du rocher ou la présence ou non de traces de magnésie laissés par les grimpeurs l'ayant gravie auparavant.

        Aérien
        Endroit où l'on a l'impression d'être entouré de vide.

        B

        Baudrier
        Ensemble de sangles enserrant la taille et les cuisses permettant de s'attacher à une corde.

        Bac
        Grosse prise confortable sur laquelle on tient aisément. (Un bac pour les pieds s'appelle une marche...)

        Bidoigt (ou « bi »)
        prise qui ne peut être tenue qu'en utilisant deux doigts (le plus souvent index et majeur, on parle alors de Bidoigt « fusil », parfois majeur et annulaire).

        Bloc
        Très courte voie (3 ou 4 mètres maxi) de quelques mouvements (une dizaine au maximum) non équipée et escaladée sans être assuré. Un matelas (crash-pad) peut être posé en dessous de la voie. La réalisation d'un bloc nécessite précision gestuelle et force dite « pure ».

        Bouteilles
        Se dit des avant-bras d'un grimpeur lorsque, saturés par l'acide lactique, ils deviennent lourds, durs et douloureux.

        Broche scellée
        Anneau métallique fixé dans la paroi afin d’y accrocher une dégaine. Elle est constituée d’une unique pièce en forme d’anneau prolongé d’une tige cette dernière est scellée à l’aide d’une colle chimique. (cf spit)

        But (prendre un « but »)
        Devoir redescendre d'une voie sans avoir pu atteindre son sommet (vient de « buter contre un obstacle »).

        Bastion
        Dans une paroi, promontoire rocheux difficile à passer.

        C

        Cake
        Autre terme pour désigner la magnésie.

        Carre externe
        Se dit d'une position de pied consistant à poser le pied sur la prise en utilisant le bord extérieur du chausson et en tournant la cheville pour que le pied soit parallèle au rocher.

        Carre interne
        Position de pied opposée à la précédente.

        Chaussons
        Nom donné aux chaussures d’escalade, dotés d’une semelle en gomme afin d’augmenter l’adhérence, ils doivent bien tenir le pied afin d’en augmenter la précision. Les chaussons d'escalade présentent une asymétrie plus ou moins prononcée suivant le modèle. En général les grimpeurs confirmés opteront pour des chaussons plus asymétriques et donc plus précis. L’utilisation intensive des chaussons d’escalade pendant de nombreuses années peut entraîner une déformation et une atrophie des orteils.

        Chaîne
        Autre terme pour désigner un relais.

        Cheville
        Pièce métallique à pas de vis femelle destinée à recevoir une plaquette. Les chevilles autoforeuses peuvent être placées sans matériel motorisé.

        Clipper
        Mousquetonner (le terme se dit plutôt lorsqu'il s'agit de mousquetonner le relais d'une voie).

        Coinceur
        Pièce (généralement) métallique utilisée en montagne et en terrain d’aventure, se coinçant dans les fissures du rocher et permettant de créer des points d’assurage mobiles et récupérables. Voir la page sur les coinceurs.

        Coller
        Caractérise de bonnes conditions d'adhérence du rocher (dépendent des conditions météo: temps frais sec, voire avec du vent).

        Colonnette (ou « colo »)
        Structure de rocher née du même phénomène que celui donnant naissance aux stalactites faisant penser à un tronc d'arbre pétrifié de petit diamètre accolé à la falaise. Schématiquement, se gravit en déplaçant les mains verticalement les unes au-dessus des autres tout en la pinçant.

        Continuité (ou « conti »)
        Capacité physique, ou type d'effort, s'apparentant à de l'endurance. Une voie dite « de continuité » ou « voie continue » est une voie très longue (plus de 20 ou 30 m) nécessitant pour être gravie un effort dont la durée peut dépasser la vingtaine de minutes.

        Corde
        voir article détaillé.

        Corde tendue
        Technique dans laquelle les deux membres de la cordée progressent simultanément, la corde étant tendue entre eux, et passée en principe dans un ou plusieurs points d'ancrage, ou de part et d'autres de becquets dans le cas d'une progression sur une arête. Cette technique permet de gagner du temps tout en gardant une certaine sécurité dans les sections plus faciles d'une voie, par rapport à la progression par longueurs de cordes avec relais, dans laquelle les grimpeurs progressent et s'assurent alternativement.

        Couenne
        Voie d'une seule longueur, généralement équipée pour l'escalade sportive (spits rapprochés, relais sur deux points reliés par une chaîne et un maillon rapide).

        Cramponnage
        Technique de progression sur neige ou sur glace à l'aide de crampons.

        Crawl
        Mouvement consistant à atteindre avec une main une prise située à l'opposé de l'autre main en plaçant le corps, par un positionnement adapté des pieds, plus ou moins horizontal. Un « crawl » est souvent générateur d'un mouvement de balancier difficile à contrôler("porte de grange"). (Mouvement nécessaire pour réaliser le crux de la voie Rêve de Papillon à Buoux).

        Croix (Faire une croix) (Croiter)
        Réussir l'enchainement d'une voie (ou la « réaliser »)... L'expression vient de l'habitude qu'avaient certains grimpeurs de cocher les voies qu'ils avaient réalisées dans les topos où elles étaient décrites.

        Croute
        Se dit d'une prise assez mauvaise, souvent petite et fuyante.

        Crux
        Le Crux d'une voie correspond au passage clé, à la séquence de mouvements la plus difficile ou la plus aléatoire.

        Crochetage
        (De) pointe ou (de) talon. Dans ce type de mouvement, la pointe ou le talon vont faciliter le rapprochement du corps du grimpeur du mur. Le Crochetage de pointe peut être utilisé dans des toits ou de gros Dévers tandis que les crochetages talon seront plus utilisés dans des Dévers moindres car il faut que le talon puisse tenir sur la prise malgré l'inclinaison.

        D

        Dalle
        Type de mur n'allant pas au-delà de la verticale, très lisse et ayant pour seules prises des grates et autres « chiures ». Une Dalle est souvent inclinée dans le « bon » sens, ce qui rend les chutes très râpeuses...

        Dégaine
        Une dégaine est constituée de deux mousquetons reliés par une sangle.

        Délayer
        Faire baisser le niveau d'acide lactique contenu dans les bras en les secouant alternativement tout en se tenant aux prises. Délayer est souvent nécessaire avant d'aborder une section plus difficile d'une voie.

        Derviche
        Mouvement consistant à atteindre une prise de main en croisant une main sous l'autre bras et en passant la tête sous ce même bras. (Mouvement nécessaire pour réaliser le crux de la voie La Rose et le Vampire à Buoux)

        Départ assis
        Position du grimpeur au démarrage d'un bloc lorsque ses fesses sont en contact avec le sol.

        Dévers
        Mur dont l'inclinaison est au-delà de la verticale.

        Descendeur
        Objet généralement en métal, permettant de descendre le long d’une corde en double ou en simple grâce à l'effet de freinage modulable qu'il permet d'obtenir sur le défilement de la corde. Il existe de nombreuses sortes de descendeur, le plus connu est le huit. Certains d'entre eux peuvent être utilisés pour assurer un grimpeur.

        Dièdre
        Falaise ou mur où deux pans verticaux se rejoignent à la façon d'un livre ouvert.

        Directissime
        Voie d'ascension d'un sommet la plus directe.

        Dynamique
        • Assurage dynamique par opposition à l'assurage statique ou « sec ». Lorsque le grimpeur chute, celui qui l'assure doit le Dynamiser afin qu'il ne subisse pas une secousse trop brutale. Lorsque quelqu'un n'assure pas dynamique, on dit qu'il « sèche »... et ce n'est pas un compliment.
        • Se dit aussi d'un mouvement nécessitant de l'engagement à travers une prise d'élan dynamique (pour atteindre une prise éloignée, réaliser un Jeté…) Selon le contexte, certains mouvements dynamiques nécessitent de « bloquer » le balancement acquis pour éviter de lâcher prise, ce qui accentue l'effort physique.

        Dynamiser
        Dynamiser un mouvement d'escalade en prenant un élan ou en exploitant un balancement du corps pour atteindre une prise.

        E

        Enchaîner une voie
        Enchaîner tous les mouvements d'une voie dans leur intégralité, sans tomber et sans se reposer sur la corde. Enchaîner est le critère pris en compte par les règles de l'escalade pour définir la réussite (ou réalisation) d'une voie. Une voie peut être enchaînée « à vue», « flash » ou « après travail ».

        Essai
        Tentative de réalisation d'une voie qui peut donc se conclure soit par une réussite (voie enchaînée ou réalisée) soit par un échec. Un essai peut se faire « à vue », « flash » ou « après travail ».

        F

        Ficelou
        Cordelette utilisée soit pour faire un nœud de Prusik, soit pour poser un rappel sur un point d'ancrage (déconseillé) dans le cas d'un but.

        Fissure
        Structure du rocher dans laquelle s'effectuent des coincements de  doigts/mains/poings/poignets/coudes/pieds/genoux; la plupart des voies en fissure s'effectuent sur coinceurs.

        Flash
        Essaiou réalisation d'une voie sans l'avoir jamais reconnue auparavant, mais en ayant vu auparavant d'autres grimpeurs tenter de la gravir ou en ayant reçu des indications avant ou pendant l'essai.

        G

        Gaz
        Le « vide ». Une voie très aérienne est dite gazeuse.

        Gendarme
        Monolithe de rocher se trouvant sur une crête.

        Glace noire
        Couche de glace transparente qui recouvre les rochers.

        Goujon
        Système métallique à filetage mâle destiné à recevoir une plaquette

        Gouille
        Mare, trou avec un peu d'eau. Terme suisse romand.

        Grigri
        Système d’assurage autobloquant qui, en cas de chute du grimpeur, bloque la corde sans demander d'effort à l’assureur. Le grigri est un modèle de la marque Petzl, très largement utilisé, mais il existe d'autres produits similaires.

        Graton (ou grat’)
        Petite prise que l'on ne peut pas crocheter, de par sa déclivité. On la tient par l'adhérence du pied ou de la main.

        H

        Harnais
        Ensemble de sangles enserrant la taille, les cuisses et le torse permettant de s'attacher à une corde. Nom donné au baudrier dans les notices techniques et directives réglementaires européennes.

        Huit
        1. Descendeur : en forme de « 8 », comprenant un gros trou pour la corde et un petit pour le mousqueton. De nombreuses variantes existent, s'écartant plus ou moins de la forme simple à deux trous ronds (trou carré, ergots sur les bords, trous sur deux plans orthogonaux, etc.).
        2. Nœud : (voir nœuds)

        I

        Inversée (ou « inverse » ou « inver »)
        Prise qui se prend par le bas, la paume tournée vers le haut.

        J

        Jaunir
        Libérer un passage d'une voie d'escalade artificielle, c'est-à-dire, le gravir sans s'aider du ou des points d'ancrage rencontrés dans ce passage. L'expression vient de l'habitude qu'avait prise le grimpeur belge Claudio Barbier, l'un des précurseurs de l'escalade libre dans les années 1970, de peindre en jaune les points d'ancrage équipants les voies (alors gravies en escalade artificielle) dont il ne s'était pas servi pour progresser lors de ces ascensions.

        Jeté (jeter)
        Mouvement qui consiste à aller chercher une prise éloignée en tirant avec les bras et en poussant avec les pieds de façon à décoller de la paroi, au moins les pieds (une main pouvant rester sur la prise d'origine), et à monter pour aller chercher la prise éloignée voulue. En général la prise n'est pas accessible sans décoller de la paroi. S'appelle aussi un « jump ». C'est le mouvement dynamique par excellence.

        K

        Kit-boule
        (canyonisme) petit sac dans lequel la corde est enkitée, c’est-à-dire rangée de façon à ce qu'elle puisse être sortie à la mesure du besoin et sans se bloquer.

        L

        Lancer de corde
        Manœuvre de corde qui consiste à projeter une corde formant boucle sur un becquet ou un bloc rocheux

        Libérer une voie
        Être le premier ou la première à enchaîner en escalade libre une voie d'escalade artificielle, ou ayant des points d'aide.

        Lolotte
        Mouvement qui consiste à se placer de profil, la jambe la plus près du rocher étant repliée et la jambe opposée tendue. Dans certains cas, le pied de la jambe repliée est placé tellement haut et posé d'une façon telle sur le rocher qu'une torsion du genoux est nécessaire pour replier la jambe et rendre les appuis efficaces. Permet d'attraper avec la main côté jambe repliée des prises éloignées, alors que l'autre main utilise des prises verticales ou Inversées, ou trop basses pour pouvoir atteindre les prises précitées sans cet « artifice ». Le nom de ce mouvement fait référence à Laurent Jacob (ouvreur de nombreuses voies de top niveau dans les années 1980).

        Lunule
        1. Anneau naturel formé par la roche. Peut servir de prise ou de point d'ancrage. Dans ce dernier cas, on y fixe une sangle ou une cordelette.
        2. Anneau non-naturel réalisé dans la glace pour servir de point d'ancrage ou d'amarrage.

        M

        Magnésie (ou « magne »)
        Poudre blanche dont on enduit les doigts afin d’améliorer l’adhérence des mains au rocher par absorption de la sueur. Il s’agit en fait de carbonate de magnésium basique Mg(OH)2. 3MgCO3. 3H2O.L'usage recommandé de la magnésie sous forme liquide permet de diminuer la poussière en suspension dans les salles. La magnésie est couramment nommée « pof », par déformation du terme savoyard « peuf » qui signifie poussière[réf. souhaitée].

        Manip'
        Manipulation de la corde servant à préparer la descente en moulinette au relais.

        Mutant
        Grimpeur dont les performances laissent admiratif, se déjouant avec brio des difficultés du rocher, comme si par « mutation génétique », il était passé du statut de bipède marchant au sol à celui d'être ayant apprivoisé la verticalité et capable de s'y mouvoir sans difficulté. Par extension, passage d'escalade très difficile.

        Mono ou Monodoigt
        Prise où l’on ne peut introduire qu’un seul doigt. Il existe des bi, des tri...

        Monter en moulinette

        Monter en second

        Monter en tête

        « Mou (du) ! »
        Lorsque celui qui monte en tête réclame du mou, cela signifie qu'il veut mousquetonner et a besoin de plus de longueur de corde. L'assureur doit toujours être attentif et prévenir le besoin de mou de son leader afin de ne pas lui faire perdre de temps et d'énergie, ni de le tirer enarrière ! Opposé à Sec !

        Moulinette

        Mousqueton

        N

        Névé
        1. Partie amont d'un glacier où la neige se transforme en glace par tassement.
        2. Plaque de neige isolée, de plusieurs mètres et persistant en été. Terme valaisan.

        Nœud
        1. (de) huit: est celui que l'on utilise pour relier la corde à son baudrier.
        2. (de) chaise: idem, mais il est interdit de l'utiliser en compétitions officielles, d'où une utilisation plus importante du nœud de huit.
        3. demi-cabestan: utiliser pour assurer quelqu'un (en cas de perte du système d'assurage par exemple).
        4. prussik: réalisé sur sa corde de rappel.
        5. tête d'alouette: utilisé.

        No foot
        (sans pieds) Se dit lorsqu'une personne ne fait pas usage de ses pieds en grimpant. Elle a les pieds dans le vide et est seulement suspendue par les bras. Ce type de situation se retrouve principalement lorsque le grimpeur est dans un Dévers ou un toit, et est dû à l'inclinaison de la paroi (bien que le grimpeur puisse choisir de « recoller » ou non).

        P

        PA
        Terme utilisé pour parler des chaussons de grimpe. Il s'agit des initiales de Pierre Allain (alpiniste des années 1930 qui s'entraînait sur les blocs de la forêt de Fontainebleau) à qui l'on doit leur invention.

        Paire
        Voir dégaine. Exemple d'usage : « poser les paires ».

        Pan
        Un pan d'escalade est une salle de bloc en intérieur. Le terme vient des premiers « mini murs » d'escalade que se fabriquèrent à domicile dans les années 1990 (dans la cave, le garage, au dessus du lit) les grimpeurs de haut niveau pour s'entraîner « dans le geste » (c'est-à-dire en grimpant) en réalisant des passages d'escalade de bloc ou des traversées, tout en s'affranchissant des contraintes des murs d'escalade traditionnels (nécessité de s'encorder).

        pan Güllich
        Instrument d'entraînement inventé par le grimpeur du même nom. D'après la légende, il le créa pour se préparer à la réalisation d’Action Directe, la première voie de niveau 9a.

        Panier
        Voir Tube.

        Paroi
        Versant généralement raide présentant une certaine homogénéité de structure et de dimension importante. Il existe des parois glaciaires, rocheuses ou mixtes.

        Parpiner
        Se dit d'une paroi de roche friable d'où s'échappent facilement des pierres, en alpinisme et en canyonisme. Exemple: « ne pas descendre par là, ça parpine dur ».

        Patiné
        Rocher usé par le passage des grimpeurs, devenu lisse et glissant.

        Pilier
        Structure rocheuse faisant saillie dans le versant d'une montagne. Un pilier est généralement de pente très raide et délimité par des dièdres ou des couloirs bien marqués.

        Plaquette
        Morceau de métal vissé sur un spit et donc ancré sur le rocher, pouvant recevoir une dégaine ou, doublé avec un autre amarrage, une chaîne pour faire un relais.

        Plat
        Type de prise qui ne peut être tenue qu'en exerçant une pression sur la prise avec la plus grande surface possible des doigts, lesquels doivent alors « épouser » la forme de la prise. Un plat est d'autant plus difficile à tenir que les conditions d'adhérence sont mauvaises (temps chaud et humide).

        Pof
        Produit naturel. Résine de pin séchée (colophane) en poudre enfermée dans un petit sac de toile qui améliore l'adhérence des mains et des chaussons mais qui contrairement à la magnésie n'absorbe pas la transpiration. Quand on tape le rocher avec un pof pour en faire sortir la résine ça fait Pof ! Néanmoins aujourd'hui la plupart des grimpeurs désignent la magnésie par le terme pof.

        Porte de grange
        Mouvement de balancier subi par le corps difficile à contrôler.

        Poutre
        Sorte de grosse prise en résine de forme oblongue dans laquelle se trouvent des prises allant des gratons aux bacs, pour entraîner les doigts et les bras. Sert à l'entraînement chez soi.

        Première
        Réalisation originale en matière d'escalade ou d'alpinisme. Ce terme s'emploie pour une première ascension d'un sommet aussi bien que pour un nouvel itinéraire, une première hivernale, une première ascension solitaire, une première féminine, une première ascension sans guide, etc.

        Prussik
        Anneau de cordelette utilisé pour l’assurage autonome en rappel. La cordelette est enroulée sur la corde de rappel par un nœud prussik et reliée au baudrier, et sert d’autobloquant si le grimpeur lâche son descendeur (peut être remplacé par des autobloquants mécaniques). Les élagueurs, qui ont adopté ce nœud, l'orthographient souvent prussique et les canadiens l'appellent parfois prussien.

        R

        Ramasse
        Méthode de descente sur neige en glissant sur les semelles des chaussures. Le freinage s'effectue an appuyant sur les talons ou à l'aide du piolet.

        Ramonage
        Technique d'escalade propre aux cheminées qui fait appel à la technique d'opposition.

        Randonner
        Réaliser une voie sans difficulté apparente, comme si gravir cette voie n'avait nécessité aucune faculté particulière autre que la simple faculté de marcher au sol. Par extension, « une voie rando » est une voie facile, car tout un chacun la gravit en « randonnant ».

        Rappel
        Technique de progression sur corde permettant la descente d'une zone verticale et la récupération éventuelle de la corde par le bas.

        Réaliser
        Réussir l'ascension d'une voie d'escalade que ce soit à vue, en flash, après travail ou en second, mais sans s'être reposé grâce à la corde.

        Recaker
        S'assécher les mains en les plongeant dans le sac à magnésie.

        Réglette
        Petite prise très mince et allongée sur laquelle on peut poser l'extrémité des doigts, qu'il faut arquer (en général) ou prendre en tendu (plus rare).

        Relais
        Étape au milieu ou au sommet d’une falaise, constituée de plusieurs ancrage reliés entre eux. nécessaire lors du parcours de grandes voies où la progression s’effectue de relais en relais. Le premier grimpeur atteint le premier relais, est rejoint par son second, puis il atteint le second relais et ainsi de suite.

        Réversible
        Lors de l’ascension d’une grande voie, le premier de cordée et le second de cordée échangent leurs rôles d’une longueur à l’autre.

        Rimaye
        Crevasse qui sépare le glacier des parois rocheuses (mot savoyard).

        S

        « Sec ! »
        Cri du grimpeur qui demande à son assureur de réduire la longueur de corde de manière à ce que celle-ci soit tendue. Ainsi celui-ci évite de chuter lorsqu'il lâche prise. Opposé à « Mou (du) ! »

        Secteur
        Partie d’un grand site qui rassemble plusieurs voies.

        Sérac
        Bloc de glace de grande taille formé par la fracturation d'un glacier.

        Site (d’escalade)
        Lieu naturel dans lequel on peut pratiquer l’escalade, souvent pré-équipé d’ancrage/spits (plaquettes, broches voire piton) et souvent entretenu par les membres de clubs locaux.

        Solo
        Se dit d'une voie réalisée seul. Le solo peut être réalisé au moyen de technique d'assurage autonomes (le grimpeur s'assure lui-même), ou sans aucun assurage (on parle alors de solo intégral).

        Spigolo
        Point de rencontre entre deux faces très raides et qui constitue une arête quasi verticale.

        Spit
        À l’origine Spit était la seule marque à distribuer des chevilles autoforeuses. Le nom a été étendu aux chevilles en général. Les chevilles, comme les goujons, sont des ancrages métalliques enfoncés dans le rocher sur lesquels sont vissées les plaquettes.

        Statique (ou « stat »)
        Corde statique, utilisée pour équiper une voie, et qui peut être laissée en place tant que l'ensemble des points d'ancrage ne sont pas posés, dévoilant ainsi à tout grimpeur en recherche de nouvelles voies à tenter l'existence de projets.

        Surplomb
        Paroi rocheuse s'avançant au-dessus du vide. Un surplomb horizontal bien marqué s'appelle un toit.

        T

        Taille de marche
        Technique de progression sur glace qui consiste à tailler à l'aide du piolet des marches et des prises de main. Cette technique s'oppose au cramponnage.

        Tendu (en tendu)
        Façon de tenir une prise consistant à exercer une pression sur celle-ci tout en maintenant les doigts tendus.

        Terrain d'aventure (ou terrain d'av')
        Style d'escalade où le grimpeur pose ses propres protections (Bicoin, Coinceur mécanique, Piton, etc.) et où il n'y a pas ou peu d'ancrages permanents. On les trouves en particulier en haute montagne. S'oppose à escalade sportive.

        Toit
        Passage où la roche est (sub-)horizontale, éventuellement tournée vers le bas (Déversant horizontal). Le grimpeur se retrouve alors lui aussi à l'horizontal, ou en no foot s'il ne se tient que par les mains. Les toits sont souvent des passages physiquement éprouvants.

        Topo (Topo d'escalade, Topographie spéléologique)
        Relevé topographique de la falaise, du canyon ou de la cavité (spéléo) permettant d'avoir de l'information sur les difficultés, la progression, les points de repères, etc. Y sont indiquées les cotations, ce qui permet au sportif de savoir si le parcours est de son niveau ou pas, les particularités, et/ou le temps nécessaire. La plupart des topos contiennent également des conseils, photos… Le genre du terme est masculin en escalade, mais parfois féminin en spéléo.

        Toronnage de la corde
        Lorsque la corde passe dans un huit ou prend la forme d'un demi-cabestan pour l'assurage, elle s'entortille, fait des boucles. Cela abîme la corde et peut faire perdre du temps à cause des boucles qui s'emmêlent.

        Traverse ou traversée
        Type d'escalade sans système d'assurage comme dans la pratique de l'escalade de bloc, mais comprenant un nombre de mouvements plus importants (généralement plus de 25 mouvements).

        Tube
        Aussi appelé panier, ce type de frein d'assurage est très facile à utiliser et ne toronne pas la corde comme un huit.

        V

        Voie
        Cheminement à suivre sur une paroi. Chaque voie a une cotation et un nom. Certaines voies comportent plusieurs longueurs (voir relais). Chaque longueur comporte plusieurs spits distant d'1 ou 2 mètres, voire beaucoup plus sur les parois naturelles.

        Vol
        Chute (assurée) du grimpeur de tête. Se dit aussi « plomb », « fly », « cagette », « boite »…

        Vacher
        Synonyme générique de fixer, attacher. Une vache est généralement une sangle reliée au pontet du baudrier par un nœud en tête d'alouette et au bout de laquelle est fixé un mousqueton, généralement à vis. Cette vache est utilisée pour s’accrocher au relais (la personne est vachée lorsqu'elle a clipé le mousqueton de sa vache dans le relais) pouvant ainsi se reposer et procéder tranquillement au passage de la corde dans le relais (la « manip »).

        Vire
        Petite plateforme sur laquelle on peut se tenir debout.

        Y

        Yoyo
        Erreur d'accrochage de la corde dans les dégaines. Arrive lorsque le grimpeur clipe une dégaine supérieure en attrapant la corde avant la dégaine précédente. Le résultat est que la corde forme un « N » entre les deux points.

        Yoyoter
        Réaliser une voie en repartant depuis son point de départ après chaque chute, sans chercher à reconnaître les sections se trouvant au dessus du point atteint avant de la tenter à nouveau.

        Z

        Zipper
        Glisser du pied (soit en raison d'une « technique de pied » sommaire, soit en raison de l'usure des chaussons ou de celle du rocher).
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        Depuis 2009, date à partir de laquelle nous avons commencer à nous intéresser à la manière la plus efficace d'évoluer en montagne, j'ai expérimenté pas mal de solutions, tant en été qu'en hiver. Voici ce qui me convient, actuellement, le mieux : le système multicouche. L'idée, c'est d'additionner plusieurs types de vêtements, du plus près du corps au plus éloigné, afin de cumuler les propriétés de chacun. En fonction des besoins, on ajoute ou on retire un certain nombre de couches, de manière à être plutôt très au chaud ou au contraire très au frais, en passant par différents degrés intermédiaires.
         

        La méthode :

         
        Pendant l’effort :
        en été, je porte un t-shirt respirant en polyester (A). 
         

        A.jpg

         
        En hiver, je rajoute un polo en coton ( B) par-dessus. J'ai tendance à avoir rapidement chaud, c'est pourquoi j'évite de me couvrir pendant l'effort. Lors d'un arrêt court, je retire le polo pour que le synthétique sèche.
         

        AB.jpg

         
        Dès que je fais un arrêt de plus de 10 minutes :
        je retire le polo en coton, devenu humide par la chaleur du corps, puis je me couvre avec ma polaire fine aérée (D). 
         

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        Étant respirante, elle permet au t-shirt synthétique de sécher. Ceci me permet de ne pas garder d'humidité sur moi, et de ne pas subir de baisse de température. 
         
        Dans le cas d'un arrêt qui va dépasser les 20 minutes :
        je retire le t-shirt polyester, le polo, et j'enfile un t-shirt en laine mérinos ©. Puis je me couvre avec ma polaire fine (D). 
         

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        Ceci me permet de mettre à sécher le t-shirt synthétique sur un arbre ou sur mon sac, pour pouvoir le revêtir à nouveau lorsque l'on repart. Une fois sec, il va m'isoler du t-shirt coton (qui lui n'a pas le temps de sécher) : dans l'effort, je bénéficie de la fraicheur du polo, mais je suis au sec.
         
        Si l'arrêt est destiné à se restaurer et que je reste statique :
        je rajoute une polaire plus épaisse (E), pourvue d'une membrane coupe vent, par-dessus le t-shirt mérinos et la polaire fine.
         

        CDE.jpg

         
        Si l'arrêt est destiné à bivouaquer, et que je dois monter le tarp :
        je retire la polaire épaisse pour ne pas accumuler trop de chaleur. Dès que je stoppe l'effort, je remets la polaire épaisse.
         

        Les éléments :

         

        (A) T-SHIRT SYNTHÉTIQUE :

         
        Arcteryx "Velox Comp Crew"
         

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        DESCRIPTION :
        Le tissu employé est fait à 100% polyester. Il est très fin, très respirant et il sèche en quelques minutes. La coupe est très confortable et le tissage ne crée aucune irritation, même avec un sac a dos lourd.
         
        SAISON :
        En été ET en hiver. 
         
        UTILISATION :
        Je porte ce t-shirt comme base. En été je le porte seul. En hiver, je porte un polo à manches courtes en coton (voir plus bas) par dessus. 
         
         

        ( B) T-SHIRT LAINE MÉRINOS :

         
        Smartwool
         

        Smartwool.jpg

         

         
        DESCRIPTION :
        La laine est très douce, très confortable, et n'irrite pas la peau, même avec un sac à dos. Le tissu étant fin, la laine conserve suffisamment de chaleur pour être au chaud, sans avoir trop chaud. Un vêtement idéal pour ne pas se refroidir après un effort, si le temps est froid. Je le porte également la nuit, dans mon duvet, parfois additionnée de ma R2 voire de ma R4 si les températures sont vraiment basses. 
         
        SAISON :
        En été ET en hiver.
         
        UTILISATION :
        Je porte ce t-shirt en remplacement de mon t-shirt synthétique, lors des arrêts courts ou prolongés. Je le porte également la nuit.
         
         

        © POLO COTON :

         
        5.11
         

        Polo.jpg

         

         
         
        DESCRIPTION :
        Polo simple en coton. L'épaisseur du tissu peut me protège du vent par temps couvert, évite au t-shirt technique de subir les éventuelles griffures de la végétation, soulage les épaules et le bas du dos des frottements du sac à dos. Le coton n'est pas rapide à sécher mais me permet de rester au frais au soleil, ou d'être protégé de la brise par temps couvert.
         
        SAISON :
        En été ET en hiver.
         
        UTILISATION :
        Je porte ce polo par-dessus mon t-shirt synthétique. Je le retire lors des arrêts courts pour permettre au t-shirt synthétique de sécher sur moi.
         
         
         

        (D) POLAIRE FINE AÉRÉE :

         
        Patagonia "R2 Jacket"
         

        r2.jpg

         

         
         
        DESCRIPTION :
        Cette polaire est très fine. Elle est destinée a etre portée près du corps, de manière à transférer l'humidité de la transpiration vers l'extérieur, tout en conservant la chaleur du corps à l'intérieur. Le matériau employé, le Polartec® Thermal Pro® 207-g est aéré, et laisse passer le vent, ce qui permet d'être couvert tout en étant actif.
         
         
         
        SAISON :
        En été ET en hiver.
         
        UTILISATION :
        Je porte cette polaire lors d'un arrêt prolongé, lorsque je dois rester actif : monter un bivouac ou préparer du bois pour le feu par exemple.
         

        (E) POLAIRE ÉPAISSE COUPE-VENT :

         
        Patagonia "R4 Jacket"
         

        r4.jpg

         

        DESCRIPTION :
        Cette polaire est plus épaisse que la R2. Toute fois, elle est assez fine pour que, portée par-dessus la R2, elle ne gène en rien les mouvements. Le matériau employé, le Polartec® Windbloc® 441-g est coupe vent. 
         
        SAISON :
        En été ET en hiver.
         
        UTILISATION :
        Lors d'un arrêt prolongé, si une brise est présente, je porte cette polaire par dessus la R2. Elle me permet de ne pas me refroidir.
         

        VESTE SOFTSHELL COUPE-VENT ET DÉPERLANTE :

         
        Patagonia "Simple Guide Hoody" (549g)
         
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        DESCRIPTION :

        Cette veste est légère, respirante et déperlante. Le matériau employé, mélange de polyester et d’élasthanne, est élastique, ce qui la rend très confortable. Elle est même adaptée à la pratique de l'escalade, alors pour le trekking elle est parfaite. Rien a voir avec les autres vestes déperlantes que j'ai pu tester, rigides et engonçantes ! Cette veste est traitée avec un apprêt DWR Deluge®. Selon le fabricant, l'effet déperlant est plus durable qu'avec les traitements classiques.

         
        SAISON :

         

        En été (sauf climats désertiques) et en hiver (associé avec un t-shirt laine, voire une ou deux polaires).

        UTILISATION :
        Une seule utilisation à ce jour, très convaincante sur l'aspect respirant de cette veste : lors de notre sortie au Vallon de Bramafan, je n'ai ressenti aucun effet étuve, ca m'a changé de mon habituel poncho ! Ceci témoigne d'une très bonne respirabilité du produit. Reste à voir comment l'apprêt déperlant se comportera dans la durée, et comment les différentes saisons affecteront l'efficacité de cette veste.
         
         

         

        PANTALON SOFTSHELL COUPE-VENT ET DÉPERLANT :
         
        Patagonia "Simple Guide Pants" (430g)
         

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        DESCRIPTION :

        Ce pantalon est doté des mêmes caractéristiques que la veste du même nom.

         
        SAISON :

         

        En été (sauf climats désertiques) et en hiver (associé avec un sous-pantalon laine).

        UTILISATION :
        Deux utilisations à ce jour, très convaincantes. J'ai subi une grosse bruine pendant près d'une heure, sans être mouillé. J'ai gravi un gros dénivelé pendant 4 heures sans avoir chaud, ce qui témoigne d'une très bonne respirabilité. Testé également en période hivernale, accompagné d'un sous-pantalon et de guêtres : pas de sensation de froid malgré la neige. Reste à voir comment l'apprêt déperlant se comportera dans la durée, et comment les différentes saisons affecteront l'efficacité de ce pantalon.
         
         

        CHAUSSETTES LAINE :

         
        X Socks "Trekking silver"
         

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        DESCRIPTION :
        Chaussettes en laine mérinos (26%) additionnée de matériaux classiques (nylon, polypropylène, polyester, élasthanne) et techniques (Mythlan™, Silver nylon, Robur™, Silver NODOR®). Ces chaussettes sont sensées protéger le pied des frottements, des pressions de la chaussure, et permettre une aération maximale afin de garder le pied au sec.
         
        SAISON :
        Été et hiver (sauf haute montagne, pour laquelle il conviendrait de choisir un modèle un peu plus chaud). 
         
        UTILISATION :
        Comme le pantalon et les chaussures, c’était la première sortie. Je transpire habituellement beaucoup. Pour la première fois depuis des années, j'ai enfin gardé les pieds au sec. Le changement est radical. Espérons que les qualités durent dans le temps.
         

        CHAUSSURES DE RANDONNÉE

         
        Scarpa "Kinesis Pro"
         

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        DESCRIPTION :
        Une chaussure tout cuir, hormis la semelle, en Vibram. Additionné à l'intérieur cuir, une membrane Gore-Tex permet une respirabilité optimale. Le chaussant large la rend très confortable pour les pieds forts comme les miens, le serrage quand à lui est très efficace : sans pour autant couper la circulation, il permet à la chaussure de bien stabiliser la structure du pied. Il en découle un appui très efficace et rassurant.
         
        SAISON :
        Ce modèle est conçu pour être utilisé en toute saison. 
         
        UTILISATION :
        Je n'ai utilisé ces chaussures que deux fois. Cette première sortie s'est faite sur des pentes très abruptes, et elles ont été très confortables : je suis très satisfait de ce modèle ! J'ai enfin une vraie bonne tenue de la cheville, et l'effort tant en ascension qu'en descente est minimisé. Le grip est bon, peut être un peu moins qu'avec les Magnum du fait d'un caoutchouc un peu plus dur. Du coup, sur une roche mouillée, je pense qu'il faudra être méfiant. Mais sur sentier ou en pleine terre, c'est parfait. 
        La deuxième sortie, en pleine neige, a confirmé la qualité, l'efficacité et le confort de ces chaussures. Aucune sensation de chaleur excessive, pas de transpiration, pas de froid, étanches.
         
        Reste à tester ça sur la durée ! ;)
         

        GUÊTRES

         
        Black Diamond "Frontpoint Gaiters"
         

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        DESCRIPTION :
        Guêtres en gore-tex (respirantes et déperlantes) coupe haute. Le serrage se fait par sangle nylon en bas de la chaussure, et cordon élastique au mollet. La fermeture se fait par bande velcro tout le long de la guêtre, sur le devant. Un crochet situé à l'avant permet d'accrocher la guêtre au laçage. La zone exposée aux frottements entre les deux chaussures est renforcée par une feuille de nylon balistique.
         
         
        SAISON :
        Ce modèle est conçu pour être utilisé en toute saison. 
         
        UTILISATION :
        Des guêtres, ça sert par temps pluvieux, pour éviter de salir ou mouiller le bas du pantalon. Ca sert aussi en hiver pour éviter que la neige ne fasse remonter le bas du pantalon et que la neige ne se colle à la chaussette, puis ne coule dans la chaussure après avoir fondu sournoisement à la chaleur du corps. Bref, des guêtres, c'est super utile. Et en deux sorties, dans les deux conditions évoquées au dessus, j'ai été convaincu. Et en plus, ça permet de dormir habillé dans son duvet sans le salir ^^
         

         
        Edit du 26/11/2013 : Ajout de la veste softshell et des guêtres.
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