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Strike

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Tout ce qui a été posté par Strike

  1. Strike

    présentation egeon

    super, eh bien je te laisse prendre tes marques ici, et j'espère qu'entre temps nous aurons l'occasion de nous voir sur le terrain en dehors de la Plume nous organisons aussi des journées SR.OPS et des week-end RPRC, plus adaptés à ceux qui viennent de loin. N'hésite pas à visiter les rubriques dédiées. à très vite Strike
  2. Strike

    présentation egeon

    Salut à toi et bienvenue sur le forum merci pour ta présentation ! 2018 c'est quand même loin, 2017 te tente pas ? ^^
  3. Décidément ! Gros loupé sur ces coordonnées de boite... :/ Pour les prochaines fois nous allons mettre en place une vérification plus complète des coordonnés avant et après transmission. Merci à tous pour votre indulgence.
  4. Fait gaffe l'an prochain, qu'elle intercepte pas la coordonnée pour se foutre encore en travers de ton chemin ^^ "ah j'aime pas ça les souches... c'est teigneux une souche !" © Chevalier et Laspalès
  5. Super feedback ! Merci pour ce récit détaillé haut en couleurs En ce qui concerne l'absence de notification des contraintes horaires, je comprends que ca puisse dérouter. Il est vrai qu'en réalité il n'est pas habituel de transmettre un ordre de mission sans contrainte horaire si elle existe. En ce qui nous concerne, c'est un choix délibéré : le fait de ne pas savoir si on est "dans les temps" participe à l'esprit de challenge, qu'on envisage un peu comme une "course" de validation commando. Par exemple, lorsque les candidats Navy Seals accomplissent leur course finale, ils ne connaissent pas la limite de temps éliminatoire avant leur arrivée... Cela ajoute au stress et à l'ambiance "compétition". Car ne l'oublions pas, ce Challenge avant d'être une succession de missions reste une compétition
  6. Afin de clarifier certaines questions qui ont été soulevées à l'issue du Challenge, voici quelques explications sur la manière dont les missions ont été conçues : Mission préliminaire (mission individuelle - non éliminatoire) : - trouver la boite aux lettres En cas de problème de localisation, une transmission des infos par voie numérique est mis en place. Mission 1 (mission collégiale - non éliminatoire) : - localiser la zone de cérémonie de l’archevêque Yegor Essen et se poster sur la zone en observation. Etre pret à faire feu sur ordre. La réussite de l'exécution de l’archevêque profite à tous les binômes. Elle permet l'accès aux infos du tir final dès l'ouverture des boitiers fibre optique. En cas d'échec au contraire, l'ensemble des binômes reçoit ses infos de tir final à l'issue de la mission 3) Mission 2 (mission individuelle - éliminatoire) : - localiser le boitier de fibre optique et sectionner le cable. La réussite de la mission conditionne l'acces à la mission 3. Celle-ci étant mise en oeuvre à partir de 20:00, tout binôme qui sectionnerait le câble après 19:30 se verrait éliminé. Mission 3 (mission individuelle - éliminatoire) : - localiser le point d'arrêt du véhicule de Gujar Ivanichvili, exécuter celui-ci et son garde du corps sans blesser ni tuer le chauffeur, réaliser l'échange du dossier Tight Belt récupéré dans la boite aux lettres, et disparaître. La réussite de la mission conditionne l'accès à la mission 4. Mission 4 (mission individuelle - éliminatoire) : - localiser le point de tir, réaliser un tir létal sur la cible, réussir son extraction au point prévu et dans le bon créneau horaire. -------------------------------- En cas de questions ou remarques, n'hésitez pas à poster à la suite
  7. Durant le Challenge, 3 binômes n'ont pas trouvé leur boite aux lettres, samedi matin : Fox (binôme Pencott Legion - Mino / Kamikazen), Hotel (binôme Chim'airsoft - Snowwolf / Vetsbk69), et Kilo (binôme Jok'air - Simon / Massio). Prévenus de ce problème, nous vous avons transmis entre 7:30 et 8:00 le contenu de la boite aux lettres par sms. Après vérif, il s'agit en fait d'une erreur de ma part lors de la transmission des coordonnées de boite par SMS : je vous ai envoyé les coordonnées de votre point d'extraction au lieu des coordonnées de la boite. Toutes mes excuses les gars, vous avez dû vous rendre fous à chercher en vain une boite qui n’était pas présente sur le point... Toutefois, vous n'avez pas été trop désavantagés par rapport aux autres binômes : malgré le temps perdu à chercher, vous avez dû parcourir moins de distance que si vous aviez dû rejoindre le point de la boite aux lettres. Pour info, voici une carte repérant les différents points utilisés sur le Challenge : http://www.mediafire.com/view/m7o0xbda4puxn7r/Carte_coordonn%C3%A9es.jpg
  8. Bravo à tous les concurrents, et merci à tous les patrouilleurs pour leur participation à ce 6e Challenge ! Ce post est le vôtre, n'hésitez pas à poster vos retex et commentaires, suggestions et critiques. à vous !
  9. Simon et Massio de la team Jok'air vainqueurs de l'édition 2016 ! Au terme de 38 heures de crapahut et de missions dans les montagnes de Valdeblore, ils ont réussi un tir létal sur leur cible sans se faire repérer, et réussi leur extraction à l'heure prévue. Bravo à vous les gars ! 1 tir : bas du dos, côté gauche Merci à Todd pour nous avoir confié une fois encore l'organisation du Challenge, pour ses conseils techniques et son soutien ; merci à Jean-Michel d'avoir remué ciel et terre pour nous avoir fourni deux camions de transport malgré les problèmes de derniere minute ; merci à la municipalité de Valdeblore et aux habitants, pour leur accueil chaleureux ; merci aux autorités qui ont été attentives à nos besoins ; merci à Blood, pour le travail fourni et son soutien indéfectible malgré les difficultés ; merci à Wasabi pour son aide précieuse tout au long du Challenge ; merci à toutes les personnes ayant pris part au bon déroulement de ce Challenge, en particulier les membres des équipes ASP et FAST ; merci à la boucherie "Chez Marco" à St-Martin-Vésubie et à la boulangerie de St-Dalmas pour nous avoir fourni des mets de 1er choix pour le barbecue dimanche, et merci à Wasabi et Killer, qui nous ont préparé de délicieuses grillades Pour finir, merci à tous les concurrents : Messer Schmitt, Cam's, Renan, Blackout, Djiti, Tico, Wizard, Trojan, 117, Pack, Mino, Kamikazen, Yager, Paterson, Snowwolf, VETSBK69, Six, Swan, Lo0ping et TonTon. Vous n'avez pas démérité !
  10. Règles de jeu Plume Blanche 2016 - Conformes au règlement "Milsim ACP" Version 2.0 - 06/06/2016 (en bleu : les changements apportés à la version 1.0) www.acpartner.org Présentation : Ce règlement a pour objectif d'encadrer les OP souscrivant au Tag "Milsim ACP". Pour ce faire, il met en place un certain nombre de consignes techniques et comportementales. La participation à ces Opérations sera systématiquement conditionnée à une adhésion totale et sans conditions à celui-ci. Les participants s'engageront à respecter l'ensemble de ces consignes durant toute la durée de l'événement. Déroger à une ou plusieurs de ces consignes, activement ou passivement, vaudra exclusion des événements suivants. Attitude : Au sein d'un évènement "Milsim ACP", la maîtrise de soi en toutes circonstances est essentielle. Les individu impulsifs et colériques, dont le comportement brise l'immersion, ne sont pas les bienvenus. Par exemple : comment réagir face au fameux "Highlander" ? Face à ce phénomène, comme à toute autre anomalie dans le déroulement de l'OP (échec d'un groupe allié, défection d'un opérateur...) la seule attitude qui correspond, selon nous, à la mentalité "Milsim ACP" est l'adaptation. La mise en place d'un dispositif efficace visant à résoudre le problème, tout en se maintenant dans le cadre opérationnel, est la garantie d'une OP réussie. En d'autres termes, "on s'adapte et on domine" ! Bonne OP à tous. I / Ordre de mission, Role play, début et finex des Opérations. A / Ordre de mission (OM) Les objectifs fixés par les OM sont impératifs. Si certains moyens ou timing sont précisés par l'OM, ils sont eux aussi impératifs. En dehors de ce cadre strict, il appartiendra aux groupes déployés de mettre en place tous dispositifs nécessaires à l'exécution de leur mission. B / Début et finex des OP 1 / Début de l'OP : Deux options possibles : 1 - L' heure de déploiement est imposée. Aucune incursion en zone de jeu n'est autorisée avant cet horaire. 2 - L'heure de déploiement est libre, et assortie d'une heure d'autorisation d'engagement avant laquelle il est strictement interdit de mener tous mouvements agressifs envers l'opposition. 2 / Finex d'OP : Une heure finale d'OP est strictement établie. Il appartient aux participants de veiller à synchroniser leur montre avec l'organisateur de l'OP. C / Role play L'OM peut imposer un role play plus ou moins évolué. Des fiches de renseignement seront mises à disposition des participants choisis pour ces rôles. NB : Lorsque une mission oblige à obtenir des renseignements ou un comportement de soumission de la part d’un personnel hostile, deux règles strictes s’appliquent : 1 - Le pax devra être détenu pendant deux heures consécutives ; 2 - Toute interruption (libération, évasion…) entraîne une remise à zéro du compte à rebours. A l’issue de ce délai, il sera tenu de vous révéler ce qu’il sait et/ou de se soumettre à votre volonté. Une fois l’action terminée, vous relâcherez, procéderez à l'extraction ou neutraliserez l’individu en question. Le pax concerné peut faire le choix de ne pas aller au bout de ce délai et de coopérer par avance, l’issue reste la même. NB : Lorsque il est demandé d’extraire un personnage particulier, une règle stricte s’applique : Ce pax doit être emmené sur une des DZ déterminées par l’ordre de mission afin que son extraction soit validée. Concrètement, le pax devra être placé au centre d’une zone sécurisée et abordable par un hélicoptère (i/e zone à découvert 15m de diam. environ). A l’issue du maintien de cette procédure pendant 3 minutes, le personnage en question est considéré comme extrait, l’opérateur qui l’interprétait enfile son gilet jaune et se dirige vers sa zone de recueil dcd. NB : Afin que le RP puisse atteindre une bonne intensité tout en garantissant de ne pas confondre une véritable situation d'urgence avec de la "comédie", un mot de passe est prévu. Transmis dans l'ordre de mission, celui-ci une fois prononcé suspend toutes actions et permet de faire une différence immédiate entre interprétation et problème véritable. II / Règles d'engagement, de touches et de soins. A / Règles d'engagement 1 / Etat d'Esprit : Tous mouvements, armes au poing, mis en œuvre pour traiter un hostile est avant tout régit par le Fair Play et la volonté de maintenir la sécurité et l'intégrité physique d'autrui. Aucune agressivité réelle ne doit présider à vos actions. 2 / Distance : Aucune distance minimale d'engagement n'est requise pour procéder à la neutralisation d'un hostile. Le Fair Play imposera un tir au buste ou aux jambes si la distance est faible. 3 / Surface : Toutes les surfaces de touche sont autorisées. 4 / Identification des cibles : Les alliés comme les adversaires est identifié par sa tenue. Le strict respect du dress code est obligatoire. Note : L'organisateur doit mettre en place un dress code suffisamment précis pour éviter une confusion entre adversaires. - On peut regrouper plusieurs camos, par exemple "les alliés sont en camouflage OTAN", ou préférer une identification précise, par exemple "les ennemis portent une tenue camouflée Marpat désert". - Sur un terrain ouvert au public (forêt communale) les tenues civiles doivent être des tenues NEUTRES : les joueurs qui les portent qui ne doivent pas être engagées ; ils ne doivent pas être armés. - Sur un terrain fermé au public (terrain clôturé) les tenues civiles peuvent servir de leurre et l'armement peut être dissimulé. Les joueurs qui les portent peuvent alors engager et être engagées. - Quel que soit le terrain, si une réplique ET un gilet tactique sont portés DE FAÇON VISIBLE par dessus la tenue civile (tenue de rebelle par exemple), il est possible d'engager ces personnels et d'être engagés par eux. B / Règles de touche 1 / Touches létales : Une touche à la tête, au buste ou au dos sans port de protection balistique neutralise définitivement le pax touché. 2 / Touches non-létales : Une touche au bras ou à la jambe neutralise le membre touché, le pax applique la contrainte liée à sa blessure. 3 / Protection balistique : Un gilet pare-balle, ciras (plaques factices obligatoires) et casque permet d'être touché par deux fois sur la zone protégée, la troisième touche est létale. Toutefois, à chaque touche subit le pax ira au sol pour simuler l'impact dans la protection balistique. Une rafale de trois billes sur la protection élimine le pax. C / Règles appliqués aux pax neutralisés Un opérateur neutralisé s'allonge au sol, se couvre avec son gilet jaune et reste sur place jusqu'à la fin de l'action en cours, avant de pouvoir enfiler son gilet jaune et se diriger vers la zone dédiée aux pax neutralisés. Avant de faire mouvement le dcd veillera à ne pas gêner les manœuvres en place. Pendant le laps de temps durant lequel il est au sol, il est à la disposition de son ennemi pour une éventuelle fouille de son emport. Cette fouille est strictement encadrée : seuls les documents papier en rapport avec la mission pourront être manipulés ou prélevés ; en ce qui concerne l'équipement électronique, une vérification visuelle de la fréquence radio est autorisée. Sous aucun prétexte un opérateur ne prélèvera ni n'utilisera autre chose sur la dépouille de son opposant. La fouille se déroulera dans un fair play absolu de la part des deux parties. Le groupe souhaitant soustraire ses opérateurs neutralisés à la fouille de l'ennemi devra les déplacer pour extraction, durant ces mouvements le pax neutralisé portera son gilet jaune et se comportera de manière totalement inerte. Note : en jeu de nuit, les DCD doivent allumer leur lampe sous le gilet jaune (attention aux lampes type surefire qui développent une grande chaleur susceptible d'enflammer le gilet). D / Contraintes liées aux touches non-létales 1 / Blessure de la main à l'épaule : Le bras et la main sont inutilisables, ni saisi ni appui. 2 / Blessure de la hanche au pied : La jambe et le pied sont inutilisables, ni poussé ni appui. E / Touche sur sac ou sur réplique 1 / Touche sur sac : La touche sur le sac que transporte un opérateur n’entraine ni blessure ni élimination. 2 / Touche à la réplique : Touchée par un ou plusieurs impacts, la réplique est inutilisable jusqu'au finex de l'évènement. F / Touche sur véhicules et quads de combat Généralités : - Si un véhicule ou un quad circule à l'intérieur de la zone de jeu, il est considéré comme étant "de combat" et est susceptible d'être engagé. - Pour des raisons de sécurité, les voitures sont tenues de ne pas dépasser 30 km/h. - Le code de la route s'applique et vous etes tenus de le respecter ; l'utilisation de véhicules en jeu est dangereuse. Soyez prudents. - Les véhicules et quads de combat sont considérés comme des blindés : les billes ou les grenades ne leur créeront aucun dommage. - L'usage de billes ou de grenades contre un véhicule ou un quad est donc inutile et INTERDITE. 1 / Véhicules - Les fenêtres doivent rester en permanence fermées. - Les joueurs transportés ne doivent pas tirer depuis la cabine. - Les joueurs ne doivent pas s'abriter derrière une portière. - Les joueurs présents dans la benne d'un pick-up ne peuvent pas tirer depuis le véhicule et doivent descendre de la benne pour tirer. - Le tireur d'un véhicules équipé de mitrailleuse fixe peut engager depuis le véhicule. Il existe deux modse de blocage d'un véhicule : - Menace sur l'avant du véhicule avec un lance-grenade 40mm, équipé d'une cartouche à gaz sans billes et d'une balle en mousse. Le conducteur doit s'arrêter obligatoirement. - Menace sur l'avant du véhicule avec réplique lourde (M249, M60, RPK...). Ne pas tirer sur le véhicule ; le conducteur doit s'arrêter obligatoirement. Il existe deux modes de neutralisation d'un véhicule : - a / Pilote neutralisé : Le véhicule est stoppé immédiatement mais reste exploitable à l'issue de l'escarmouche. Il appartient ensuite aux chefs d'équipe de chaque team de convenir de la manière dont le VL peut être employé par la suite. - b / Tir de la balle en mousse ou du nerf : destruction totale du véhicule et de ses occupants (validé uniquement si tir sur le pare-brise, bien visible par le conducteur). - c / Interposition d'un autre véhicule équipé d'une mitrailleuse fixe : destruction totale du véhicule et de ses occupants (validé uniquement le véhicule est si bien visible par le conducteur). 2 / Quads - Le pilote et les passagers ne doivent pas tirer depuis le quad. - Les joueurs ne doivent pas s'abriter derrière le quad. - Le pilote et les passagers doivent descendre du quad pour pouvoir tirer. Il existe deux modes de blocage d'un quad : - a / Menace sur l'avant du quad avec un lance-grenade 40mm, équipé d'une cartouche à gaz sans billes et d'une balle en mousse. Le conducteur doit s'arrêter et ne doit en aucun cas forcer le passage. - b / Menace sur l'avant du quad avec une réplique. Le conducteur a le choix de s'arrêter ou de forcer le passage (pas de prise de risque, pensez à la sécurité des participants : restez prudents). Il existe deux modes de neutralisation d'un quad : - a / Pilote neutralisé : Le quad est stoppé immédiatement mais reste exploitable à l'issue de l'escarmouche. Il appartient ensuite aux chefs d'équipe de chaque team de convenir de la manière dont le quad peut être employé par la suite. La neutralisation DOIT être précédée d'une sommation avec menace sur l'avant du quad. En cas de refus d'arrêt, et seulement dans ce cas, le tir est autorisé, en SEMI uniquement. RAFALE INTERDITE. - b / Tir de la balle en mousse ou du nerf : destruction totale du quad et de ses occupants (validé uniquement si tir sur le pilote). G / Attaque d'un camp Dans le cas de présence de tentes ou d'abris, un cyalume allumé et posé à l'entrée signifie aux occupants qu'ils sont neutralisés. H / Règles de soins 1 / Matériel médical : Compresses et bandages en quantité illimitée. Les équipes font le choix de munir chaque opérateur de matériels de soin ou confie cet emport à un ou plusieurs Medic. 2 / Application d'un soin : Pour soigner le membre blessé et mettre fin aux contraintes liées à cette blessure, un pansement doit être posé de manière solide et efficace par un autre individu, allié ou ennemi. Un membre ne peut être soigné qu'une seule fois, un nouvel impact condamne le membre et impose la contrainte correspondante jusqu'au finex de l'événement. III / Matériel. A / Répliques 1 / Puissance : La puissance maxi autorisée est de 2 joules. 2 / Capacité des répliques d'assaut : chargeur amovible standard (pas d'ammo-box) approvisionné à la capacité réelle de l'arme répliquée (30 billes pour un M4, 17 billes pour un Glock 17...). 3 / Capacité des répliques d'appui : ammo-box approvisionnée à la capacité réelle de l'arme répliquée (200 billes pour une Minimi, 100 billes pour une M60...). NB : Etant donné les difficultés liées au changement d'ammo-box sur certaines répliques, il est possible d'employer une seule ammo-box (fixée à la réplique), et d'utiliser des sachets de 100 ou de 200 billes pour le transport et le réapprovisionnement. Les limites de quantité restent les mêmes (par ex. : une ammo-box 200 coups devient un sachet de 200 billes). 4 / Réapprovisionnement des répliques d'appui : une fois vide, l'ammo-box peut être remplacée ou réapprovisionnée par sachet de billes (200 billes pour une Minimi, 100 billes pour une M60...). NB : Si l’opérateur souhaite procéder à un rechargement anticipé, il devra remplacer la box entamée par une nouvelle, ou en cas d'utilisation de sachet, vider la box avant d'y verser un nouveau sachet. B / Emport de consommable sur l'Homme 1 / Billes en chargeurs : - Réplique de poing : 85 billes max. (par ex. 5 chargeurs 17 coups pour un Glock 17). Chambrer une bille en plus avant le départ en mission. - Réplique de fusil d'assaut : 300 billes max. (par ex. 10 chargeurs 30 coups pour un M4). - Réplique de fusil de sniper : 50 billes max. (par ex. 7 chargeurs 7 coups pour un Hécate II). - Réplique d'appui : 800 billes max. (par ex. 4 ammo-box 200 coups pour une Minimi). NB : après une phase de combat, des réapprovisionnements doivent être organisés (par VL, par cache, conquête de position..) 2 / Billes en vrac (en complément des chargeurs) : - Réplique de poing : 50 billes. - Réplique de fusil d'assaut : 300 billes. - Réplique de fusil de sniper : aucun emport en vrac. - Réplique d'appui : 800 billes (conditionnées en sachet de 100 ou 200). NB : Autorisé uniquement en cas de mission en totale autonomie, sans réapprovisionnement possible durant toute la durée de la mission. 3 / Gaz et batteries : Emport illimité C / Emport de consommable en véhicule engagé au combat 1 / Billes : Stock de 10 000 unités 2 / Gaz et batteries : Emport illimité 3 / Mags : Emport illimité D / Grenades à Gaz / Grenades Pyrotechniques (issus du commerce, tous deux non-modifiés) 1 / Type : Grenade " tornado" / Grenade "pétard" / Fumigènes airsoft 2 / Mise en œuvre : Les OM précisent le cadre d'utilisation de ces outils. L'usage des grenades / fumigènes dans les véhicules est INTERDIT. Crier "GRENADE !" avant chaque lancer. IV / Kit de protection individuel. Ce Kit comprend les éléments nécessaires à assurer la sécurité de tous lors d’événements Milsim. A / Protection oculaire 1 / Type : Lunettes ou masques certifiés STANAG 2920 V50. 2 / Règles de port : Les protections oculaires sont portées H24, quelques soient le lieu, les conditions, le timing ou l’activité de l’opérateur. B / Trousse de secours Chaque participant à l’événement dispose d’une trousse de secours de base complète (hors matériel de soin requis pour le jeu). C / Matériel de signalisation 1 / Gilet jaune de type sécurité routière 2 / TPH portable 3 / Sifflet 4 / Cyalume
  11. Strike

    Cnicodu06

    Salut Nico ! bienvenue sur le forum Tu aurais l'adresse du forum / de la page FB pour qu'on puisse trouver des infos sur ton asso ?
  12. Comme chaque année, j'attend avec impatience cette OP ! Je sais que ce sera l'occasion de retrouver des amis, en face et à côté de moi, mais aussi de vivre une aventure immersive et intense. Et cette année encore, je n'ai pas été décu ! Le Recondo étant en manque d'effectifs, j'ai rejoint le groupe de Mino : nous incarnons un groupe clandestin (FSB russe) qui a pour unique mission de localiser le chef taliban et de liquider. Sur le principe, rien de bien compliqué Là où sa se corse, c'est quand on analyse les infos de terrain dont nous disposons : une liste de caches, de checkpoints, et c'est tout. Aucune info sur une éventuelle localisation de notre cible. Finalement, cette OP ne va pas etre ausi simple qu'il n'y paraît... et j'aime ça ! En complément des listes de POI, on nous transmet les coordonnées de balises posées sur différents véhicules talebs, que nous pourrons interroger à loisir. Voilà la clé de notre mission : relever les trajets des VL, et en déduire, en analysant les points de convergence et d'arrêt, la position des camps talebs. Dans l'un deux se trouvera notre cible. Vendredi soir Nous nous retrouvons donc, Mino, Titi, Jondo et moi-même, à Montmeyan, parking du cimetière, afin de finaliser notre stratégie. On se sépare en deux binômes, et on se poste dans deux zones actives afin de scanner les fréquences radio et tester les balises. Mais très vite, on se rend compte que les balises répondent aléatoirement. Certaines répondent tout de suite, d'autres pas du tout. Certaines répondent plusieurs heures après l'appel, et d'autres encore ne répondront que le lendemain. Du coté des radios, on capte sur P7 des talebs assez actifs mais qui conversent de manière habile, ne donnant pas de détails qui nous permettraient de visualiser leur organisation ou leur position. Sur le canal 18, on capte le groupe Jok'air qui progresse, mais la qualité de transmission est trop mauvaise pour qu'on comprenne ce qui est dit. Vu le manque d'information concrètes, nous décidons de rester au camp pour la nuit et de partir demain matin explorer les caches. Nous retournons sur notre camp de base et dormons dans nos véhicules. Samedi matin Nous préparons un équipement light, qui nous permette de nous déplacer rapidement, et définissons un itinéraire qui passe par des pistes secondaires, contournant les checkpoints ennemis. Notre informateur nous confirme que les talebs sont calmes et ne s’intéresseront pas aux véhicules tant qu'ils ne transitent pas par leur checkpoints. Nous embarquons donc dans le Defender qui sera le plus apte à nous rapprocher de nos objectifs, et nous insérons en zone hostile. Nous explorons la cache 2. Un 4x4 passe sur la zone sans nous voir, stationne quelques minutes, puis repart. Nous nous dirigeons vers la cache 3. Nous passons par une zone de station non notée dans notre listing, équipée d'une caravane et d'un abri en cours de réfection. RAS, nous poursuivons notre cheminement vers C03. Nous arrivons aux abords d'une piste, et alors que nous allons nous engager sur la suite de notre tracé, un moteur se fait entendre. "A couvert !" on se planque dans les buissons, prêts à réagir au cas ou nous serions vus. Un 4x4 passe, puis un second, ils sont visiblement pleins l'un comme l'autre. Ils viennent du Checkpoint 01. On laisse passer quelques instants, puis nous traversons la piste. Nous arrivons à la cache 3, nous repérons un stock de roquettes que nous photographions, mais aucune trace de notre cible. Après quelques minutes de station, nous décidons de retourner au 4x4. Nous traversons à nouveau la piste, et c'est encore un bruit de moteur qui se fait entendre : deux autres 4x4 passent dans le même sens que les précédent véhicules. Il apparaît évident qu'un camp doit se situer sur la piste qu'ils empruntent. Sur la carte, nous localisons en effet, au bout de cette piste, le hameau des Blanquettes : nous décidons d'aller y jeter un œil cet après-midi. Nous repartons vers notre 4x4. Une fois sur zone, nous découvrons que le 4x4 a été neutralisé. Notre informateur nous informe que les techniques utilisées par les talebs sont réversibles, afin de leur permettre de reprendre possession du véhicule en cas de besoin. Nous effectuons donc la remise en service du Defender, et repartons à notre camp de base. Samedi après-midi Après un repas rapide, on s'équipe à nouveau. On pense à prévoir de l'équipement de couchage pour la nuit à venir ; puis on préfère privilégier la rapidité de déplacement et décision est prise de rester sur une configuration light. Etant donné que le Defender a été repéré, on ne va pas prendre de risque : nous décidons de nous insérer avec le Partner qui sera plus discret. On va passer par La Verdière puis Varages, se rapprocher mais sans se poser trop près de notre objectif afin de ne pas attirer l'attention. A 14:30 nous quittons le véhicule. Une petite marche de deux kilomètres et 1 heure plus tard nous sommes sur le camp des Blanquettes. Nous sommes postés à 100m du camp ; des voix nous parviennent, le camp est occupé. Titi part faire une reco. Lorsqu'il revient, les nouvelles sont décevantes : très peu d'hostiles sont présents, et pas de trace de notre cible. Mino part à son tour, sur un autre axe, mais lorsqu'il revient il ne peut que confirmer la situation. Nous décidons de rester sur notre position en attendant une éventuelle évolution. Jondo en stand-by - Hameau des Blanquettes Nous écoutons les allées et venues, des véhicules arrivent, puis repartent. Malgré les observations, rien de concluant sur la présence de notre VIP. Les balises répondent toujours aléatoirement et nous ne parvenons pas à tirer de leurs réponses des infos exploitables. Vu le temps que nous avons passé à observer ce camp sans succès, on commence à se poser des questions. Si on reste là et que notre VIP est ailleurs, est- ce qu'on ne perd pas du temps à stationner ? Si nous partons, et que le VIP arrive sur ce camp, ne risque-t-on pas de rater la seule occasion qui nous serait offerte ? Nous envisageons toutes les possibilités : misons sur le fait que notre cible stationne dans ce camp, et tentons une incursion. Possible, mais nous ne sommes que 4, et mener un assaut sans information concrète relève plus du coup de poker que de la stratégie. On peut attendre la nuit et tenter une infiltration, afin de gagner en sécurité sur l'assaut. Même constat : si notre cible n'est pas présente, on risque de causer/subir des dégâts inutiles et de compromettre l'accès aux autres camps. En cas d'assaut raté on perd des hommes, en cas d'assaut réussi, notre cible est avertie de notre assaut et quitte la zone. Ne disposant pas de tenues taleb, impossible de tenter une prise de contact directe. Après 1:30 de station, il est 17:00. Le jour commence à baisser et il nous faut prendre une décision si nous ne voulons pas être pris par la nuit. Nous décidons de lever le camp. Vers 18:00 nous sommes de retour au véhicule ; trente minutes plus tard nous arrivons sur notre camp de base. Il faut de nouveau scanner les radios, ré-interroger les balises : comme la veille, on se sépare en deux et on se rapproche de la zone hostile pour écouter. Samedi soir Vers 20:00, notre contact nous balance une info : notre cible se retrouvera sur une zone dont il nous communique les coordonnées. Elle jouxte la cache 5 visitée ce matin. On s'équipe et on part. Le Partner, garantie d'une plus grand discrétion, file sur la piste qui nous mène au plus près de la zone de contact. Dans ma tête se dessine la scène qui nous attend : un feu, une tente, un groupe de talebs réunis près de leur chef. J'imagine la progression, le premier tir de Mino sur notre cible, puis le feu nourri de l'ensemble de notre groupe sur la position. Un rapide contrôle des ENI au sol, une photo de notre cible abattue, et c'est le retour au véhicule tous sens en éveil... Retour à la réalité : Nous progressons le long d'une piste étroite entre deux murs de végétation dense ; le noir est total, et aucun feu n'est en vue. Soudain, un bruit de moteur ! "Un convoi !" chuchote Mino. Notre premier réflexe est de nous mettre à couvert. Mais Mino reprend la main : "Strike, tu te postes au milieu de la piste et tu bloque le convoi !" "Mais, j'ai pas de lance-grenade ! Impossible de stopper le VL !" "C'est pas grave, joues-la au bluff il faut stopper ce convoi !" "Okay chef, j'y vais !". Déstabilisé par un schéma que je n'avais pas envisagé, je m'en remets aux ordres : je repasse sur la piste, je me planque contre les kékés, je vois les phares approcher, la tension monte, il faut que le timing soit bon, je ne dois pas me faire voir trop tôt... d'un bond, je saute sur la piste, je braque la M60 vers le véhicule ; je suis aveuglés par les phares, je ne vois pas le conducteur ! je m'adresse au pare-brise, l'air menaçant : coupe le moteur ! COUPE LE MOTEUR ! Je ne vois pas mes équipiers sortir du bois, je ne sais pas quoi faire pour qu'on ne perde pas l'initiative. Je vois une main faire signe, j'ai l'impression qu'il me dit non... COUPE LE MOTEUR ! je sors mon PA pour lui montrer que je rigole pas, je commence à me rapprocher de la portière pour le sortir de force, ou le plomber direct, mais une fois au contact du capot je réalise que si je libère le passage il risque de repartir avant que j'ai touché la poignée... Je me repositionne alors qu'il coupe enfin le moteur. Mino gueule "allez les gars, on a pas le temps, sortez les moi de là, vous les fumez, VOUS LES FUMEZ !" Titi et Jondo ouvrent les portières, sortent les gars, Titi tient le conducteur, le pose dans le faisceau des phares ; mon PA est braqué sur le conducteur, d'un regard Titi comprend que j'ai besoin d'évacuer la montée d'adrénaline, s'écarte du taleb qu'il a mis à genou : BAM ! BAM ! Dans un souffle, il s'effondre. Pas le temps de savourer, on passe au véhicule suivant, et là c'est feu nourri sur nous, je ramasse une rafale en plein torse et je tombe à mon tour dans la poussière de la piste. FINEX pour moi, c'est au cours d'une action d'une rare intensité que je tire ma révérence pour S&D IV ! Je laisse le soin à Mino de raconter la suite... Venu pour la première fois sans mon cher Recondo, j'ai été accueilli par Mino, Titi et Jondo, que je remercie au passage très chaleureusement : j'ai passé un super week-end grâce à vous et avec vous ! Pour la première fois depuis des années, j'ai joué en tant qu'équipier, eh bien c'est bizzare, c'est à la fois très reposant et très épuisant Il faut accepter les ordres, ne pas toujours faire comme on le voudrait, réagir avec efficacité alors qu'on a parfois tendance à se mettre en pilote automatique... mais d'un autre coté on a pas à se préoccuper de la topo, de la navigation, des choix stratégiques... bref, du bon et du moins bon, mais quand ça se passe avec des gars aussi sympathiques que mes hôtes sur cette OP, c'est que du bonheur ! Pour cette nouvelle édition, je trouve que le type de mission qui nous a été assigné a été très complexe pour nous à envisager, malgré son apparente simplicité, et courir après un Guiness éternellement introuvable a été très frustrant Je pense qu'on a manqué de méthode, si on avait pris plus de temps pour analyser les balises au lieu de courir partout sans vraiment savoir ou chercher on aurait peu être pu dégoter de véritables points d’intérêt. Mais sur le moment, j'avoue que je trouvais ces balises vraiment inefficaces... j'étais plutôt partisan de miser sur du coup de bol que sur de l'analyse pure. Ceci dit, on a vraiment regretté de ne pas avoir de tenue adaptée pour une infiltration, on aurait probablement pu obtenir plus d'infos de cette manière. à méditer pour la prochaine ! Merci à tous les joueurs présents sur cette OP, c'est toujours un plaisir de vous retrouver, et de découvrir de nouvelles têtes qu'on ne connaît parfois que via les réseaux sociaux ou les forums. Merci évidemment à toute l'équipe d'orga qui se démène pour nous concocter chaque fois des événements de cette qualité sur ce terrain exceptionnel, et merci à Larcenn pour mener tout ce ptit monde avec talent et prendre une part active à la vie milsim dans le sud. Et comme à chaque fois, vivement la suivante !!!!
  13. Merci CamS ! Tu vas être content, je l'ai emené avec moi ce week end, à Search & Destroy IV ! Il m'a accompagné tout du long dans mon dropleg safariland. A chaque fois que je me levais après un arrêt, ou que j'émergeais d'un fourré un peu dense, je vérifiais le holster pour être sur qu'il soit la J'ai eu l'occasion de m'en servir une fois, pour abattre le taleb qui pilotait le 4x4 que nous venions d'intercepter. Good bless Samuel Colt (et Domanic Inokatsu)
  14. Les éléments de terrain que l'état-major a réuni va entraîner un déploiement hors de l'union européenne. La destination précise est cependant inconnue pour le moment.
  15. Colt's Manufacturing Company's "Automatic Pistol, Caliber .45, M1911A1" Sommaire (cliquez pour accéder directement au chapitre) : 1 - Introduction 2 - Aparté RS : adoption du Colt 1911 par l'US Army 3 - Données techniques a. constructeur b. mesurées 4 - Modifications / upgrade 5 - Déballage 6 - Aspect extérieur a. fabrication b. finition c. marquages et identification de la date de production du modèle répliqué d. défauts esthétiques 7- Prise en main a. sensations de tir b. défauts mécaniques 8 - Démontage a. pièces internes : comparaison Ino / Marui / RS b. différences Ino / Marui c. pesage des pièces 9 - Performances a. vélocité b. tests de terrain 10 - Conclusion 1. Introduction Le Colt 1911 d'Inokatsu a été aperçu pour la première fois par oDn un beau jour de Juillet 2010, sur Arnies Airsoft. La news présentait alors la photo d'une frame de 1911, visiblement fabriquée dans un métal jusque-là sous-employé (et c'est un euphémisme) par les fabricants de GBB : de l'ACIER ! Cette réplique, présentée sous le nom de .70 Stainless Steel, a immédiatement tapé dans nos rétines (enfin, surtout les miennes) et je n'ai eu dès lors plus qu'une idée en tête : PUT*%# IL ME LE FAUT ! Et pour nous rendre encore plus dingues, on a ensuite découvert une nouvelle photo, présentant cette fois une frame à la finition "blue gun" : Là c'en était trop. Mais où diable Inokatsu voulaient-ils en venir ? Quelle réplique allaient-ils nous sortir ? Un Stainlesss Steel ou un Blue Gun ? Mais comme les choses vont rarement vite avec Inokatsu, il a fallu qu'on soit patients. C'est presque un an plus tard, en avril 2011, que Redwolf nous gratifie enfin d'une vidéo, assortie d'une annonce qui nous laisse sur le cul : Il n'y aura pas un, ni deux, mais trois modèles différents !!! Et le clou de l'annonce, c'est que la vidéo est sensée nous montrer la troisième version, jusqu'ici inédite : la version WWII de l'armée des Etats Unis de l'Amérique ! Rien que ça. Sauf que la vidéo en question montre un modèle .70 stainless et that's all : pas d'image de la version blued, ni de la version military, qu'elle soit parkerisée ou bronzée : La vidéo est assez finement tournée pour semer le doute, mais les marquages sur la culasse nous ramènent clairement a la réalité : dans cette vidéo, pas le moindre bout d'un 1911 WWII. Et c'est reparti pour quelques mois d'attente. Avide de news, on fouine le web. On découvre bien une interviews de Domanic Inokatsu datant de l'an passé qui nous tient en haleine, mais rien de vraiment nouveau. C'est 8 mois plus tard, le 2 décembre 2011, qu'Inokatsu présente enfin sur son site la version finale du Colt M1911, dans son édition limitée fêtant le 100ème anniversaire du célèbre automatique : la fameuse version WWII ! L'annonce nous fait savoir que deux version seront disponibles : la version Luxe, limitée à 100 exemplaires en coffret bois, annoncée en toute simplicité à 1000$, et une version Standard, en boite cartonnée pour la somme non moins stratosphérique de 650$. Quand à la date de sortie, rien n'est précisé. Lassé d'attendre, blasé par le prix, je craque et je commande un kit Guarder en alu destiné à mon 1911 Tokyo Marui, pour la modique somme de 90 € ! Une fois à la maison, je le pourris au Birchwood Casey avec une finition digne d'un barbecue dans un Sherman ; quelques jours plus tard, me voilà soulagé : j'ai enfin un 1911 full metal ! Le 31 décembre, alors que tout le monde pense voir se pointer cette satanée réplique sur les pages de Redwolf, nous devons encore nous contenter d'une simple vidéo de présentation du pack Luxe. C'est finalement 4 mois plus tard, le 20 avril 2012, que Redwolf nous redonne goût à l'acier et annonce enfin la disponibilité de la version Standard ! Elle est finalement proposée au prix de 860$ sans chargeur, ni frais de port. Et il va falloir y ajouter les frais de douane... Rien que de penser à l'addition finale, j'ai le vertige. Le tarif est vraiment élevé, la réplique vaut-elle qu'on lui sacrifie un mois de salaire ? Trop de réflexion me fait louper la fenêtre de tir : Inokatsu récolte les fruits d'une com' savamment maitrisée (ou pas) et le 23 avril, la première série est épuisée. A peine arrivée, cette série Standard est Out Of Stock en 3 jours ! Quant à la version Lux, elle reste introuvable. Le 3 juillet, c'est le re-stock chez Redwolf : et là, alors que je suis décidé, j'ai plus les fonds. Décidément, je suis maudit... ou alors, c'est un signe : je dois oublier cette réplique démoniaque et vite passer à autre chose pendant qu'il est encore temps ! Ce que je fais... pendant quelques jours. Mais très vite, des reviews élogieuses apparaissent sur FA. Je me délecte avec envie des photos postées par les happy few qui réussissent, les uns après les autres, acquérir cette réplique tant attendue. Puis la passion généralisée s'atténue : post après post, les proprios pointent les faiblesses d'une réplique que nous pensions tous absolument parfaite, et la magie cesse d'opérer. Et j'oublie cette réplique. Jusqu'en septembre 2013. Hiro présente alors une review du 1911 Ino dans une des premières vidéos de Red Dot : Et c'est reparti pour un tour ! Les reflets de l'acier, la texture de la surface travaillée à la meule donnent tout de même à cette réplique une gueule que mon kit Guarder n'a pas réussi à égaler. De nouveau, je me dis qu'il me faut cette fichue réplique ! Sauf qu'elle est OOS partout... RHAAAAAA ! Je cherche de l'occasion, et c'est pareil, rien, nulle part. Et du coup, je passe à quelque chose... d'un peu plus imposant ! -------------------- Janvier 2016. Après quelques 5 ans de bons et loyaux services de mon fidèle Marui sous stéroïdes Guarder, je me mets à repenser à cet Inokatsu. Avec nostalgie, je me replonge dans le sujet dédié sur notre bon vieux forum Recondo, je relis les reviews de Vesper et HD78 sur FA. Et je constate qu'en fait, les passages négatifs sont finalement compensés, en fin de topics, par de nombreuses pages de commentaires positifs et passionnés. Allez, merde, si je veux savoir de quoi il retourne, il faut que je puisse l'avoir en main : je cherche rapidement sur les occases de FA, sans trop y croire. Et là c'est le coup de bol : je tombe sur un 1911 Ino flambant neuf ! Sans boite, mais vendu à un prix correct, avec 2 chargeurs et quelques pièces d'upgrade : C'est parti ! 2. Aparté RS : Adoption du Colt 1911 par l'US Army (les photos de ce chapitre sont celles du modèle RS) Les racines du pistolet automatique 1911 .45 ACP apparaissent à la fin du XIXe siècle. Elles résultent de la conjonction du travail de John Browning, concepteur d'armes à feu américain, et du besoin de l'US Army de remplacer la munition .38 Long Colt par une munition produisant un plus grand pouvoir d'arrêt. John Moses Browning Au début du XXe siècle, la guerre Hispano-Américaine voit la victoire des Etats-Unis d'Amérique, qui prennent ainsi place dans le cercle étroit des grandes puissances de la planète. A la signature du traité de Paris (1898), l'archipel des Philippines et d'autres territoires leur sont cédés. Mais la situation dans l'archipel est critique : la population locale qui lutte déjà depuis plus de 300 ans contre l'envahisseur espagnol ne compte pas céder à ses remplaçants. Soldats américains combattants les rebelles Moro. Cette Insurrection des Philippines, qui va durer près de quatorze ans, conduit à de violents et réguliers affrontements entre les populations locales et l'US Army. Les guerriers de la principale ethnie indépendantiste, les Moro, sont si déterminés qu'ils parviennent tenir tête à l'envahisseur : les soldats US rapportent que leurs revolvers chambrés en .38 Long Colt sont tout simplement incapables de les stopper, les affrontements se terminant le plus souvent au corps à corps. C'est en se basant sur cette expérience, ainsi que sur des tests intensifs sur animaux et cadavres humains que l'Army Ordnance Board dirigé par le Colonel John T. Thompson (inventeur du pistolet-mitrailleur Thompson) et le Colonel Louis A. La Garde déterminent que l'Army a besoin d'une cartouche de calibre .45 pour disposer d'un pouvoir d'arrêt suffisant. A cette époque, Browning (qui travaille pour la société Colt) a déjà conçu un pistolet automatique autour d'une cartouche de dimensions similaires au .38 Super. Lorsque l'Army formule sa demande pour une nouvelle arme de poing, Browning retravaille son .38 auto pour qu'il puisse accueillir une cartouche de calibre .45 de sa conception, et propose le pistolet à l'Army pour évaluation. Les inspections des modèles commencent en 1907. Le design de Browning fait face aux pistolets proposés par Savage, Luger, Knoble, Bergman, et White-Merrill ; l'Army n'étant pas totalement convaincue que les pistolets auto sont prêts pour le service, teste également des nouveaux modèles de revolvers conçus par Colt et Smth & Wesson ainsi qu'un revolver automatique conçu par le Colonel George Fosbery et fabriqué par la Webley & Scott firm of Birmingham, en Angleterre. Colt .45 automatique modèle 1907 Les armes proposées à l'inspection doivent répondre à une liste de contraintes précises : entre autres, elles doivent pouvoir chambrer une munition de calibre .45, pouvoir embarquer au moins 6 cartouches, avoir un poids de détente supérieur à 2.7 Kg, une forme facilitant le transport et l'insertion dans un holster, employer des chargeur et pas des clips... Alors que les revolvers subissent les tests habituellement prévus pour ce type d'armes, les pistolets sont soumis à une batterie d'épreuves spécifiquement conçues. Le 28 Mars 1907, toujours pas convaincue que les pistolets automatiques soient le choix le plus utile à la Cavalerie, l'Army recommande l'adoption immédiate du nouveau revolver de Colt chambré en calibre .45 et son envoi immédiat aux troupes engagées aux Philippines. Ce faisant, elle demande 200 nouveaux exemplaires du pistolet automatique de Colt et de Savage modifiés, afin de les envoyer à six compagnies de cavalerie pour des tests de terrain. Pour des raisons toujours inexpliquées, Savage décline l'offre de l'Army. Par mesure de précaution, l'Army transmet sa demande à Luger, qui malgré les problèmes rencontrés durant les tests demeure un sérieux challenger. Finalement, Savage fournit les pistolets demandés et le contrat avec Luger ne fut jamais exécuté. Au cours des années suivantes, les deux concepteurs des armes retenues travaillent à modifier et améliorer leurs créations ; John Browning et Elbert Searle se livrent une bataille implacable en résolvant les uns après les autres les problèmes rencontrés lors des rigoureux et intensifs tests et essais de terrain. Le 10 novembre 1910, afin de conclure ces années de recherches, les deux pistolets subissent des épreuves qu'aucun pistolet avant eux n'a jamais subi : cent cartouches doivent être tirées à la suite, le pistolet étant alors laissé à refroidir durant 5 minutes. Après 10 séquences tirs, soit 1000 cartouches, le pistolet est nettoyé et huilé. Le processus est encore répété 5 fois pour atteindre un total de 6000 cartouches tirées. Après cette mise à l'épreuve, le pistolet est soumis à des tirs de cartouches imparfaites : balles serties trop profondément, pas complètement, sous-charges, etc. Le pistolet est ensuite plongé dans de l'acide, plongé dans le sable et la boue, avant d'être à nouveau soumis à de nouveaux tests. Les pistolets rencontrent au cours du test un certain nombre de dysfonctionnements : le Savage en rencontre 44, le Colt 12. Une liste des pièces cassées durant les tests révèlent que le Savage a requis 13 remplacements, et le Colt 4. Les concepteurs sont renvoyés à leurs bureau d'étude afin d'améliorer encore leurs mécaniques. Le 15 mars 1911, le test est reconduit dans les même conditions, et le 28 Mars 1911, l'Army est enfin prête à rendre sa décision. Lors du second test, sur les 6000 tirs, le Savage a rencontré 37 dysfonctionnements, demandant le remplacements de pièces ; le Colt n'en a rencontré aucun. De plus, un minutieux examen de ce dernier ne révèle aucune pièce défectueuse. Il a régulièrement réussi un meilleur groupement lors des tests de précision, et s'est révélé plus rapide et plus simple à démonter que le Savage. Le Colt, après 4 années de perfectionnement, est unanimement approuvé par le Testing Board : le ".45 Automatic pistol", conçu par Browning et fabriqué par Colt, est officiellement sélectionné comme arme de poing des forces armées des Etats-Unis d'Amérique, et nommé "Model 1911". Colt .45 automatique modèle 1911 A la fin du mois d'avril de la même année, des contrats totalisant plus de 30 000 unités initient une relation entre l'Army et Colt qui allait durer 75 ans et produire un total de plus de 6 millions de pistolets. Après la première guerre mondiale, l'Army’s Ordnance Department évalue les performances au combat du Colt .45. Il recommande les changements suivants : 1. Guidon plus épais pour fournir une visée de type Patridge, permettant au tireur d'aligner rapidement les mires avant et arrière sous différentes conditions de luminosité. 2. Queue de marteau plus longue. Les changements 2 et 3 fonctionnent ensemble pour éviter que la peau entre le pouce et l'index ne soient pincées entre le marteau et la pédale de sécurité quand l'arme fait feu. 3. Pédale de sécurité plus longue. 4. Logement du ressort du marteau arrondi pour remplir la main du tireur et quadrillé pour améliorer l'accroche. 5. Usinage de la carcasse autour de la détente permettant un accès plus facile à la queue de détente. 6. Queue de détente raccourcie avec face moletée afin d'éviter que le doigt de glisse dessus. Ces changements sont mis en production le 16 juin 1926, sous la dénomination AUTOMATIC PISTOL, CALIBER .45, MODEL OF 1911A1. Colt .45 automatique modèle 1911A1 Sources : http://www.model1911a1.com/Colts.htm http://rockislandauction.blogspot.fr/2013_08_01_archive.html https://heilworldwars.wordpress.com/2012/12/04/john-browning/ http://www.sightm1911.com/1911-History.htm https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_hispano-américaine https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_américano-philippine http://philippineamericanwar.webs.com/stallingmororesistance.htm https://en.wikipedia.org/wiki/Moro_Rebellion http://www.nramuseum.com/media/940450/1907%20pistol%20trials.pdf Détail complet de la procédure de test de 1911 : http://www.sightm1911.com/lib/history/M1911_Trials.htm 3. Données techniques a. constructeur Poids : 1170 g Couleur : noir Longueur : 218mm Longueur du canon interne : 100mm Blow Back : oui Hop-up : Ajustable (système identique au Marui) Mode de tir : Semi-Auto Capacité du chargeur KJ Works : 28 billes Calibre : 6mm BB Type de propulseur : CO2 avec chargeurs KJ / Compatible Gaz (sous réserve de modifs à en croire les reviews) Vélocité : 300 FPS Prix neuf : 860 $ (fdp+douane out) sur Redwolf Topé d'occasion à 590 € (état neuf + pièces d'upgrade - boîte) b. mesurées Comparatif poids sans chargeur : Réplique Inokatsu : 943g Modèle RS : 1100g Réplique Marui + kit Guarder : 585g Comparatif poids avec chargeur : Réplique Inokatsu + chargeur KJ : 1200g Modèle RS : 1360g Réplique Marui + kit Guarder + chargeur Marui : 782g Comparatif longueur du canon interne : D'origine Inokatsu : 100mm D'origine Marui : 128mm 4. Modifications / upgrade Le précédent proprio a remplacé les pièces suivantes : Barrel bushing Nova (suppression du jeu entre l'outer barrel et la culasse) ● 25€ Canon interne Tanio Koba twisted (rayures en spirales qui augmentent la portée / métal noir, donc moins visible) ● 40€ Joint hop-up Madbull Red (meilleure accroche, effet hop-up augmenté) ● 15€ Ressort de rappel plus léger (meilleur fonctionnement au gaz) ● 15€ Pour ma part, j'ai remplacé les plaquettes plastique d'origine par celles en Redheart ciré que j'avais montées sur mon Marui ● 30 € 5. Déballage Ayant acquis cette réplique d'occasion, je n'ai pas eu la boite carton avec laquelle elle est normalement livrée. Voici malgré tout quelques photos cette boite, empruntées à la review de Vesper (merci à lui) : 6. Aspect extérieur A l'oeil, déjà, c'est inhabituel. L'acier n'est pas peint comme sur la SVD de Real Sword par exemple, ou phosphaté comme sur la M60 LCT. La finition ressemble beaucoup à ceux des 1911A1 de l'entre-deux guerres ; il s'agit très probablement d'un bronzage à chaud (hot blueing en anglais). a. fabrication Disclaimer : Je ne suis pas expert en métallurgie, ni en armes. Les infos que je donne ici sont le fruit de recherches, il est possible que ce chapitre comporte des erreurs. Si c'est le cas, n'hésitez pas à m'en faire part pour que je corrige cette section Inokatsu a utilisé pour la fabrication de cette réplique la technique de l'investment casting (fonderie de précision), très répandue dans la fabrication des armes. Dans le monde de l'airsoft, les fabricants utilisent habituellement l'injection moulding (moulage par injection) de différents alliages bon marché et peu durables (le Zamac est le plus répandu). Certaines marques "High end" comme Real Sword utilisent le CNC machining (fraiseuse numérique qui "sculpte" un lingot de métal pour créer la pièce). On voit donc que la fonderie de précision est inédite en airsoft. En effet, il s'agit d'un process coûteux qui trouve difficilement sa place sur le marché de niche que représente l'airsoft... mais c’était un passage obligé pour Inokatsu qui avait décidé de produire une réplique identique au modèle original. Pour plus d'info : - Liste des étapes nécessaires à la production de pièces en fonderie de précision : http://www.nowak.fr/process-fabrication.php - Vidéo qui montre le process de fabrication d'un véritable 1911 en fonderie de précision, qui doit être identique à celui suivi par Inokatsu pour produire son Colt 1911 : Quand on l'observe de près, on voit une multitude de petites traces de meuleuse, et de petits défauts de structure communs à toutes les armes de cette époque que j'ai pu voir en photo. Inokatsu a vraiment réalisé un travail d'archéologie métallurgique, en parvenant à recréer un process de fabrication révolu, qui n'a rien à voir avec ce qu'on trouve aujourd'hui, tant sur la marché des répliques que celui des armes. b. finition Le bronzage, appelé aussi brunissage, n'est pas une protection contre les chocs ni contre l'usure, mais contre la corrosion. A l'usage, le bronzage d'une arme peut être rayé ou poli selon le type de frottement, et peut disparaître, lui donnant souvent beaucoup de caractère. Sur la partie avant de la culasse et sous l'arrêtoir de culasse de la réplique, on a déjà quelques rayures. Ces "faiblesses" de la finition ne sont pas des défauts en soi et donnent naturellement à la réplique son aspect réaliste. Le détail qui a la classe : le canon présente des rayures comme son modèle ! Le canon interne étant plus court, et noir, est très discret. La lumière se reflète sur les arêtes, et le bronzage globalement noir laisse apparaître des reflets bleus-gris. c. marquages et identification de la date de production du modèle répliqué Sur la culasse, les marquage de brevets Colt, qui semblent moulés en creux, correspondent aux pistolets produits après 1913. Les marquages, quoique bien dessinés, sont conformes à l'esprit de l'époque : ils ont un style plus rustique que les marquages au laser modernes. Les marquages d'épreuve sont présents partout où ils doivent l'être. Ils semblent frappés, comme ils le sont sur le modèle original. Sur le pontet côté gauche, la marque VP sur le pontet identifie une fabrication Colt : Sur le pontet, côté droit, la marque de l'inspecteur final : Le G.H.D (marque d'inspection du Brig. General Guy H. Drewry) sous l'arrêtoir de culasse confirme la fabrication Colt. Cette marque a été frappée sur les modèles dont le N° de série est compris entre 845 000 à 2 360 600, et donc produits entre 1942 et 1945 : Au dessous du bouton de chargeur, le P ("proof") est le marquage d'épreuve qui confirme que la carcasse a résisté à un test de tir d'une cartouche-test sur-chargée : Sur la culasse, le marquage d'épreuve est également présent. Contrairement à Marui, Inokatsu a volontairement pivoté le marquage (cette caractéristique, rare sur les modèles RS est en effet présente sur tous les 1911 Ino) : Sur la chambre : les marquages présentent un P et un H superposés longitudinalement (le P est le marquage d'épreuve, le H est la Provisional Inspection Mark de Francis L. Hosmer). Selon le site sightm1911 ce type de marquage correspond aux canons équipant les 1911A1 portant un N° de série compris entre 85 000 et 450 000, soit produits entre 1913 et 1918. Les modèles produits entre 1937 et 1945 portaient l'inscription "COLT 45 AUTO" : L'absence du marquage de l'Ordnance Inspection sur la frame à l'arrière du côté droit nous indique que la production se situe dans la première moitié de l'année 1942 (ce marquage apparaît en effet sur les modèles produits partir de la mi-42). Les modèles produits à partir de mi-1942 portaient la marque de l'Ordnance Inspection : Le marquage du numéro de série sous la butée du percuteur n'est pas présent. Il devrait l'être pour une production de 1942. Inokatsu a sans doute considéré qu'il n'était pas nécessaire de reproduire ce détail caché : Les culasses des modèles produits en 42 portaient les 6 numéro correspondant au N° de la carcasse : Les plaquettes "Type 2 Coltwood plastic" choisies par Inokatsu apparaissant à la mi-42, elles confirment une production en juin 1942. On peut donc avoir une idée de l'histoire du 1911A1 reproduit par Inokatsu : un modèle produit par Colt entre Mai et Juillet 42, dont le canon d'origine a été remplacé, par la suite, par un canon fabriqué entre 1913 et 1918. Si un arsenal militaire avait procédé à un remplacement de canon (ce qui était pratiqué à cette époque lorsqu'une pièce se révélait être hors d'usage), un canon de production postérieure aurait été installé ; de plus la marque correspondant à cet arsenal aurait alors été frappée sur le pistolet. Le changement de canon a donc dû être effectué par le propriétaire du pistolet. d. défauts esthétiques Les seuls défauts esthétiques de cette réplique sont l'usinage arrière de la carcasse, qui accueille la pédale de sûreté et le logement de ressort du marteau, et le perçage qui reçoit la goupille retenant le logement du ressort de marteau : le premier est trop large et laisse un jeu de 1mm de chaque côté ; la seconde est positionnée un peu trop bas dans la carcasse, entraînant un débord aussi inesthétique qu'irréaliste. Si on peut convenir que la finition des Colts auto de cette époque est rustique, les tolérances dans l'usinage étaient par contre très réduites. Dommage, d'autant que ces défauts sont constatés par d'autres proprios. Réplique Inokatsu : logement du ressort qui dépasse du talon Modèle original : alignement parfait Réplique Inokatsu : jour entre la carcasse et le logement de ressort Modèle original : ajustage parfait Réplique Inokatsu : jour entre la carcasse et le logement de ressort Modèle original : ajustage parfait 7. Prise en main Je saisis le 1911 : c'est froid. C'est lourd ! C'est la réplique de poing la plus lourde que j'ai jamais tenue en main. Cette sensation est très agréable. Avec un chargeur, on arrive à 1.2 Kg ! C'est là qu'on se rend compte de l'importance de grips efficaces. Ceux d'origine sont très bien pensés et font le job. Les customs que j'ai installé, en revanche, demande une plus grande pression de la main pour garantir une bonne tenue. Reste à voir comment ça se passe avec des gants... Les organes de visées, classiques pour un 1911A1, restent spartiates. a. sensations de tir Je me lance. J'engage un chargeur, j’arme la réplique : SHCLAC ! CLAC ! Le ressort de rappel a renvoyé sèchement la culasse en position de tir. Le son de l'acier qui glisse et qui claque est beaucoup plus séduisant que le petit bruit discret de la mécanique Marui. Je tends le bras, j'actionne la détente et je prends une véritable claque : BAM ! Le CO2 pète fort, la culasse est violemment envoyée en arrière et revient tout aussi brutalement en position de tir. WOW ! Un effet de recul pareil, c'est bluffant... le kick Marui est connu pour être conséquent, mais là on dépasse tout ce que j'ai pu connaître jusqu'à présent. b. défauts mécaniques Esthétiquement, j'ai déjà pointé deux défauts d'ajustage (voir au-dessus). Mais en jouant avec le levier de sécurité, j'ai découvert d'autres défauts, techniques cette fois-ci. Il est possible de mettre la sécurité même si le marteau est rabattu : Et que lorsque le cran de sûreté est mis, on peut enfoncer la queue de détente : Le coup de part pas, ce qui est correct, mais la queue de détente n'est pas en butée : elle s'enfonce comme si le cran n'était pas mis. Ces deux comportements ne sont pas conformes au fonctionnement de l'arme qui sert de modèle, et d'autres 1911A1 Inokatsu ont ce problème... contrairement à la réplique de Tokyo Marui par exemple. C'est donc un défaut de conception ou de fabrication. Dû à quoi ? Il va falloir démonter pour le savoir ! 8. Démontage a. pièces internes : comparaison Ino / Marui / RS Le "désassemblage" carcasse / culasse, se font de la même manière que le modèle RS et que le Marui (on vire le slide stop puis on fait coulisser la culasse en avant). Le démontage de l'interne (bloc pneumatique de la culasse et bloc mécanique de la carcasse) se déroulent de la même manière que sur le modèle Marui, dont Inokatsu s'est servi comme modèle. Inokatsu M1911A1 (+ Canon Tanio Koba, Barrel Bushing Nova & custom grips) Marui M1911A1 (+ Kit Guarder & custom grips) Colt M1911A1 b. différences Ino / Marui Les pièces de l'Inokatsu sont identiques au Marui à 99%. Les seules différences sont l'absence de slide guide (petite glissière additionnelle en métal renforçant la glissière de la culasse Marui) et une conception un peu différente de la fixation du piston dans le nozzle (vissé pour Marui, retenu par une goupille métallique pour Inokatsu). Toutes les pièces internes sont en acier, à l'exception du nozzle et du piston (tous deux en plastique) et évidemment du joint hop up. En comparant le reste des pièces Marui et Ino, on ne perçoit à l’œil aucune différence flagrante. Pourtant, lorsque je monte le levier de sécurité Marui sur l'Ino, le problème de sécurité évoqué plus haut disparaît. C'est donc un défaut de cote, très léger, qui doit occasionner ce mauvais fonctionnement... Je trouve que pour une réplique de ce prix, sensée représenter un hommage high-end à son modèle, c'est un peu dommage. c. pesage des pièces de gauche à droite : poids des pièces Inokatsu / Marui / Guarder Culasse (slide) : 236g / 32g / 93g Carcasse (frame) : 223g / 35g / 88g Plaquettes (grips) : 23g / ? Outer Barrel (canon externe) : 71g / 11g Manchon de calage du canon (barrel bushing) : 12g / 8g Canon interne + Bloc hopup (inner barrel + hopup unit) : 51g / 52g Ebout du ressort récupérateur (spring plug) : 18g / 23g Arrêtoir de culasse (slide stop) : 8g / 6g Vis grip x4 : 3g / 3g Poussoir chargeur (mag catch) : 6g / 6g Guide ressort (spring guide) : 14g / 13g Ressort (spring) : 4g / 2g Insert carcasse (inner frame) : 69g / 62g Cache insert frame : 6g / 3g Cage du bloc pneumatique : 48g / 40g Plaque ressort gâchette (sear spring) : 5g / 5g Sûreté manuelle (safety lock) : 9g / 7g Détente (trigger) : 11g / 10g Marteau + tige (hammer + pin) : 18g / 17g Pédale de sûreté (grip safety) : 26g / 23g Logement ressort de marteau (main spring housing) : 56g / 48g Ressort de la sûreté manuelle (safety lock spring) : 3g / 3g Goupilles (pins) : 5g / 5g Séparateur (disconnector) : 3g / 3g Gâchette (sear) : 3g / 3g Bloc pneumatique : 6g / 7g Butée de percuteur (firing pin stop) : 2g / 3g On constate que sur certaines petites pièces, la différence de poids acier / alliage est nulle. Poids total de la réplique sans chargeur : 943g / 471g / 585g Le 1911A1 Inokatsu pèse très exactement le double du Marui ! 9. Performances a. vélocité Je compte utiliser ce PA en parties milsim, je ne tirerai donc pas plus de 9 billes par chargeur. Mes mesures ne porteront donc que sur 9 tirs successifs. Les premiers essais confirment que ce 1911 fonctionne avec les chargeurs KJ Co2 et avec les chargeurs Marui à Gaz. Le kick du Co2 donne à la réplique tout son charme, mais comme je vais le constater ensuite, les chargeurs Gaz donnent de meilleurs résultats. - Chargeur Co2 (sparklette neuve, 860 Psi) : 300fps pour la première bille (comme le modèle Marui). Au fur et à mesure des tirs suivants, je constate une baisse régulière de la vélocité (-4fps par bille) : 300 / 296 / 292 / 288 / 284 / 280 / 276 / 272 / 266 fps Une fois la sparklette revenue à une température ambiante, le premier tir est de nouveau à 300fps. Je peux à nouveau tirer 9 billes, toujours avec cette baisse régulière de vélocité au fur et à mesure des tirs. - Chargeurs Gaz (green gaz, charge pleine, 218 psi) : 230 fps constants sur les 9 billes tirées. La charge de gaz est entièrement consommée. b. tests de terrain Etant donné la piètre régularité des chargeurs CO2, j'ai fais mes tests de tir avec un chargeur Marui à gaz. La distance max en tir tendu efficace sur un adversaire est de 36 mètres (mesurés au mètre-ruban). Avec 230 fps, la bille ne va pas vite et il se passe une bonne seconde entre le tir et l'impact... de quoi éviter la bille si l'adversaire voit le coup venir Mais bon, un PA, c'est une réplique que j'utilise à très courte distance, donc le résultat obtenu est très satisfaisant. 10. Conclusion Pour moi qui suis fan absolu du Colt 1911, cette réplique constitue un must have. Matière, détails de finition, reflets de l'acier, texture... Inokatsu a déployé des trésors d'ingénierie pour répliquer une arme vieille de 70 ans, et a réussi de belle manière. Lorsqu'on tient ce 1911 en main, on a presque un morceau d'histoire dans le creux de sa main, et rien que pour ça, la réplique mérite sa place dans une collection. Certains dirons qu'un véritable 1911 fonctionnel vaut la moitié du tarif, et qu'un 1911 d'époque a au moins le mérite d'avoir vécu ces périodes historiques qui ont vu ses heures de gloire. Mais pour ceux comme moi qui ne sont pas tireurs, cette réplique nous permet de toucher du doigt le réalisme en l'utilisant sur nos terrains d'airsoft. Et dans ce domaine, le 1911 Inokatsu est bien le suel sur le marché... On peut évidemment pointer du doigt les défauts d'ajustage, et les performances très en-dessous de ce que proposent des répliques 10 fois moins chères. Mais encore une fois, le plaisir de regarder et manipuler ce joujou en pleine partie compense largement les défauts techniques. En conclusion, je dirais que si vous êtes plutôt un "technicien" qui accorde de l'importance à la perfection technique et à la performance, cette réplique vous décevra beaucoup. Mais si vous êtes un "esthète" qui aime les répliques avec l'aspect artisanal des armes d'antan, n'hésitez pas et faites vous plaisir, vous ne le regretterez pas ! Traditionnels +/- : + réalisme esthétique très poussé, dans les moindres détails + finesse et réalisme des marquages + interne 100% acier + poids conséquent + kick hors du commun +/- "bon" fonctionnement avec chargeurs à gaz Marui (si on se contente de 9 billes) +/- esthétique des chargeurs à gaz Marui correspondant au look "vintage de la réplique +/- tarif en neuf prohibitif, mais résultant du procédé de fabrication - quelques défauts d'ajustage - performances des chargeurs CO2 KJ décevantes - esthétique des chargeurs CO2 sans rapport avec le look "vintage" de la réplique Merci à Madeintaiwan pour m'avoir cédé cette réplique, merci à Versper et HD78 pour leurs infos et conseils, évidemment, merci à vous d'avoir lu cette review jusqu'au bout, j'espère qu'elle vous aura plu ! Je suis ouvert à toute question, remarque ou critique, n'hésitez pas
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