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L’alpinisme, c’est comme caresser le joli museau d’un tigre endormi


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L’alpinisme, c’est comme caresser le joli museau d’un tigre endormi 
L’auteur, bivouac en paroi, en 1972


"Après avoir une dernière fois vérifié que la corde coulissait bien dans l’anneau de sangle enroulé autour d’un bloc, je me laissais glisser à mon tour sur le rappel. Je retrouvais vite mon compagnon de cordée. Il était blotti dans une anfractuosité, à proximité d’une large terrasse. Malheureusement, il avait mal estimé la longueur restante de la corde.

Certainement impatient de s’arrêter, il était descendu d’à peine quinze mètres alors que notre rappel nous autorisait près du double. Bien sûr, il ne s’était pas « vaché » (attaché à un piton) mais c’est vrai que l’endroit le permettait.

La terrasse sur laquelle Frédéric avait atterri faisait un bon relais mais ne présentait hélas aucun bloc évident susceptible d’accueillir une sangle pour le rappel suivant. Seule solution : pitonner. Très franchement, s’il est un exercice qui m’inquiète particulièrement c’est de descendre en rappel sur un piton."

Le récit complet ici : http://m.rue89.com/#/news/243395

Lisez-le, c'est magnifiquement écrit ! :)

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