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  1. J'aime
    -- YO -- a reçu une réaction de Strike dans RPRC #3 - WOLF STONE /// 3-4/12/2016 /// SHELTER   
    Tellement froid que je suis allé dans le camp ennemi pour me réchauffer  
  2. J'aime
    -- YO -- a reçu une réaction de Strike dans RPRC #3 - WOLF STONE /// 3-4/12/2016 /// SHELTER   
    Je recopie-colle mon Feedback laissé sur FB : 


    "
    Récit reporter de guerre durant l'op RPRC #3 - WOLF STONE
    Étudiant en photographie à Paris, fasciné par les conflits, j’ai décidé fin Novembre de prendre la direction de la Bulgarie .
    2 décembre, arrivé dans la ville de Dobritch situé près de la Roumanie, je me rends dans les maisons de Presse pour y trouver des infos quelconques, sans succès .
     
    Je contact des reporters mais qui refuse de me donner la moindre info . 
    Avec beaucoup de persévérance, j’ai réussi à avoir un rendez-vous avec l’un d’entre eux au Bar Клуб dans le centre ville de Dobritch . 
    Après une courte discussion, il me répond : «  si tu veux te faire les dents sur un sujet, j’ai peut-être quelques choses pour toi ... Je ne peux pas m’y rendre, je dois partir pour l’Ukraine pour un reportage et c’est apparemment sans danger ce sujet . » 
     
    Enfin, je tiens peut-être quelques choses ! 
    - « Où ça ? » lui répond dis-je d'une voix ferme .
    - «  Calme toi mon grand, il s’agirait d’un complexe abritant des futs de TATP de ce que j’ai compris .
    - « Il se situe où ce complexe ? » 
    - « Au mont Grska, je t’en dirai pas plus, à toi de trouver comme un grand. »
     
    Le rendez-vous se termine, très peu d’infos mais je ne laisse pas tomber .
    Après une nuit complète de recherche et quelques graissage de pâtes auprès de fonctionnaires, j’obtiens une localisation partielle . 
    Situé à plus de 300 kilomètres d’où je me trouve, je décide de louer une voiture pour faire le trajet le matin même .
    On me propose une vieille Mercedes blanche typique de l’ère soviétique .
    Nourriture, eau et vêtement de rechange acheté en vitesse, je prends la route .
     
    13H00 - 8 kilomètres avant d’arriver sur le site, la route bitumée change subitement pour faire place à une route très endommagée .
    Je monte avec peine et lenteur, ma vieille voiture est mise à rude épreuve .
    Je prends ma carte et son tracé, j’essaye de voir où je me situe après plus de 10 minutes de route . Plus j’avance, plus la route monte, plus la température baisse . 
     
    Après 15 minutes de piste, j’aperçois des casernements . Je m’arrête sur le bas côté .
    Des têtes apparaissent à travers les fenêtres d’un bâtiment, je m’engage vers eux, main à l’extérieur . Il semblerait que le complexe soit tenu par des Russes, je me présente comme jeunes reporters de Guerre.
    Sans hostilité aucune, le groupe m’accepte volontiers .
    Une étape en moins, ouf ! 
     
    Je fais connaissance avec certains, je constate que d’autres sont plus sceptiques quant à ma présence . 
     
    15 heures, tout s’active d’un seul coup . 
    On me guide vers le fameux complexe qui n’est autre qu’un bunker. Le pont-levis permettant l’accès au véhicule s’abaisse avec silence, je rentre . 
    J’aperçois une longue table de bois où les hommes doivent s’y réchauffer et manger pendant leurs pauses . Les groupes Russes s’activent de toutes parts, ils explorent le bunker de toutes parts . 
     
    15H30 - arrivé d’un groupe de maintenance du site .
    Vêtu de casque, combinaisons, équipé d’outils, ils doivent apparemment entretenir le site .
     
    Toute toute personne ne faisant pas partie du personnel du bunker ne peut rentrer sans une fouille intégrale . 
    Palpations, détecteur de métaux et fouille des caisses effectuées .
    Certains techniciens du groupe de maintenance émettent des objections qu’en a cette fouille excessive . Le personnel chargé du contrôle remet les points sur les ï . Le groupe de maintenance abdique . 
     
    Entre-temps, le responsable des Russes demande à l’un de ses hommes de récupérer les jerricans d’essence présent près du groupe électrogène dehors qui nous fournis de l’électricité pour éclairer une partie du fort, groupe électrogène bruyant et camouflant du coup tout bruit suspect venant de l’extérieur . 
     
    Pendant que les Russes investissent les lieux, le groupe de maintenance doit faire son travail . Accompagnés de deux gardes, ils s’enfoncent dans l’obscurité du fort pour commencer le travail . 
    Tel un groupe d’enfants, les techniciens courent de partout et mettent à rude épreuve les nerfs des gardiens.
    La suite de la visite des lieux pour le groupe de maintenance doit s’effectuer à l’étage, nous montons . 
    L’étage qui en faite ne fait pas loin de 18 étages à monter me fait déjà regretter mon choix de les suivre mais la passion du reportage me pousse à monter encore et encore .
    Les escaliers sont étroits, les couloirs encore plus . Je dois sans arrêt me battre avec mon télé-objective pour qu’il reste près de mon corps afin d’éviter qu’ils ne tapent dans les murs . 
     
    Mon rôle en tant que reporters de guerre est de montrer aux autres ce qui ce passe mais sans pour autant gêner les personnes que je photographie, je dois donc me faire petit dans ces étroits couloirs .
    30 minutes plus tard .
    Toujours avec le groupe de maintenance accompagné des deux gardes, j’ai l’impression que les techniciens cherchent autres choses, ils s’éparpillent ...
    Je décide de redescendre. 
    Arrivé à un étage intermédiaire, je visite les lieux . En rentrant dans une pièce, j’aperçois une biche décomposée . Ces lieux froid et sombre ne laissent aucune chance sans préparation . 
     
    Je regagne la pièce de vie du bunker . Des futs sont présents à l’entrée, je remarque que certains y amènent ces futs loin dans le site . Je les accompagne pour y voir de plus près .
    À deux minimum, ils transportent fut après fut sur une sorte de civière spécialement conçue pour .
    Plus de 5 minutes de marche à travers ce Bunker plongé dans l’obscurité, nous regagnons une pièce qui sert de stockage. Déchargement, sens inverse, je regagne de nouveau la pièce de vie en leurs compagnies .
     
    20H - Les Russes se posent peu à peu, ils sortent leurs réchauds pour y faire à manger . 
    Le froid s’installe, ce froid qui deviendra mon pire ennemi durant toute la nuit .
    J’évite autant que possible de rester statique, je vois un fût vide posé à l’extérieur, je demande au chef Russe si je peux leur aider à y faire un feu et leur montrer du coup ma bonne volonté..
     
    “Vas-y, je devais le faire mais je n’ai pas le temps” me répond-il .
    Je me rends aux abords du bunker pour y trouver du bois . Je ramasse ce que je peux et le mets dans le fût . Je demande de l’essence à l'un des gardes pour pouvoir allumer le bois . Après deux tentatives, en vain ... 
     
    21h - Je me laisse pas abattre, j’essaye de nouveau, un des gardes hurle que deux véhicules sont en approchent ! Je rentre en vitesse dans le bunker, le convoi arrive . Les Russes s’activent de toutes parts . 
    La nuit s’éclaire peu à peu via les phares du convoi . 
    Un convoi Serbe s’arrête au checkpoint, les Russes contrôlent les papiers et l’intérieur des véhicules . Une fois les plaques et identifications validé, le convoi rentre dans la zone de stationnement .
     
    Les Serbes descendent de leurs véhicules, vêtues de cagoules noires sur la tête ne laissant que leurs yeux apparent, équipés de Kalachnikov et de rangers noir. 
    La tension monte d’un cran dans le bunker . 
    Les Serbes doivent se soumettre aux mêmes contrôle que l’équipe de maintenance qui sont repartis quelques heures plus tôt . De ce que j’ai compris, le groupe Serbe est venu inspecter le lot de fût . Le contrôle à l’entrée est un peu confus . 
    Les Serbes doivent déposer leurs armes à l’entrée . La tension est palpable, j’hésite à prendre des photos, j’essaye quand même . Les réactions ne s’attardent pas et des plaintes de Serbes se font entendre, j’arrête .
     
     Allant en zone contaminée, ils doivent s’équiper de la tête au pied d’une tenue et d’un masque ainsi que d’un compteur Geiger . Un groupe de 5 russes accompagne les Serbes à l’intérieur du Bunker. J’accompagne le groupe, toujours en arrière . L’un des Russes m’aperçoit derrière et me demande de passer devant, entre eux et les Serbes .
    Nous arrivons dans la pièce de stockage, les Russes sécurisent les lieux .
    Les Serbes font leurs inspections, nous repartons vers la pièce de vie . 
     
    L’un des responsables Serbes demande aux responsables logistiques Russes de conclure l’inspection par une signature du contrat . Leurs armes leur sont remises, les Serbes repartent en convoi.. Le calme revient . 
     
    22H- les Russes en profitent pour manger et dormir un peu . Certains groupes effectuent des rondes dans le fort . L’un de ces groupes va passer une grande partie dans le noir pour y clôturer définitivement tous les accès extérieurs possibles . 
    Je profite d’une des rondes pour les accompagner afin de me réchauffer . 
    Je regarde le thermomètre avant de partir avec eux, j’aperçois un 0,5 degré . Un courant d’air constant balaye la zone de vie .
     
    De retour dans la zone vie après la ronde, j’essaye de me trouver un coin tranquille, à l’abri de cette ennemie invisible qu’est ce courant d’air mais l’un des Russes me rappelle à l’ordre et me demande d’être constamment visible de tous .
    Mes doutes se confirment, je reste sur mes gardes dès à présent, je suis désormais tout seul et le moindre faux pas peut m’être fatal .
     
    Je ne regarde plus l’heure pendant un bon moment. Vers les 1H du matin, le convoi Serbes revient pour apparemment prendre un fût . Le convoi est désormais de 4 voitures au lieu de 3 . Toutes bondées, armé, hommes cagoulés . 
    Le stress remonte aussi tôt, tout le monde est sur ses gardes . La plupart des Serbes restent à l’extérieur et rodent en nombre sur le parking . Un certain nombre de Russe est parti effectuer une ronde à l’intérieur du bunker, une autre partie aidée leurs collègues situés à l’antenne au-dessus du bunker . Les Russes ne sont plus que 3-4 à l’entrée dont un qui ronfle depuis près de 30 minutes sur son canapé . La situation est tendue . 
     
    15 minutes se passent, le groupe Serbe redescend avec un fût, les papiers signés, le convoi repart . 
     
    Je sens comme une routine dangereuse qui s’installe chez beaucoup de Russes . 
    J’en profite pour manger un morceau afin de regagner des forces car le plus dur reste à venir .
    Après le repas, j’apprends que le convoi transportant le fût a été attaqué sur le trajet . Seul un véhicule s’en est sorti . Les Serbes demandent hospitalités au sein du Bunker afin de se réchauffer et de remédier à leurs problèmes en sécurité .
    Après beaucoup d’hésitation, les Russes acceptent à contre-coeur . 
     
    10 minutes après, le convoi ayant survécu arrive . Les Serbes rentrent dans le bunker avec leurs armes, pose le peut d’affaires qu’ils ont pu récupérer durant l’attaque et se réchauffent . Les Russes sont aux aguets, la main sur leurs armes prêtes à tirer .
    J’essaye de m’écarter des groupes pour éviter de me retrouver dans un guêpier mais l’un des Russes me rappelle de nouveau à l’ordre . 
    La paranoïa montent encore plus me concernant quand ils s’aperçoivent que je lie d’amitié avec un Serbe . Je n’ai quasiment plus le droit de me déplacer .
    Je suis passionné par les AK et fasciné en voyants les leurs, je voudraient les prendre en main mais je ne le fait pas, la situation est beaucoup trop tendue .
     
    Les heures passent, je me pose sur le canapé et me bats contre le froid . 
    L’un des Russes me voyant au loin me donne une couverture en laine qui réchauffera mes mains et mes jambes durant une grande partie de la nuit .
    L’un des Russes s’installe près de moi, tremblant légèrement aussi me rassurant que je ne suis pas le seul .
     
    3H30 du matin, la lumière s’abaissent par à-coup pendant quelques secondes, le groupe électrogène donne des signes de faiblesse, je conseille à l’un des Russes d’aller faire le plein .
     
    15 secondes plus tard, le groupe s’arrête, l’obscurité s’écroule sur nous, le silence résonne.
    Deux Russes s’activent à faire le plein . 5 longues minutes passent ... le groupe redémarre, la lumière revient.
     
    4H - Beaucoup commencent à piquer du nez . Je me bats contre le froid qui me fait mal aux jambes tellement elles se contractent .
    Mes paupières fermées mais bien éveillées mentalement, le temps devient long . 
    J’apprends que les Serbes qui sont partis quelque temps avant ont réussi à récupérer leurs véhicules et sont en direction du Bunker .
    4H30 - Je demande au seul Serbe présent dans la pièce de vie si je peux les accompagner dans leur convoi et me répond positivement . 
    Ça ne sert plus à rien de rester dans le bunker, je ne peux plus faire de mouvement sans être rappelé à l'ordre, je décide de plier bagage quitte à prendre un gros risque en partant chez les Serbes . 
    Le reste du convoi arrive, le serbe préviens ses hommes que je vais monter dans leur convoi .
    L’un me fait signe de monter dans l’un des véhicules, je prends mes affaires.
     
    Je monte à l’arrière, un homme est présent dans ce véhicule, je ne distingue que l’ombre de son Ak . Un très long moment passe, je parviens enfin à me réchauffer . Je scrute au loin les échangent entre Serbes et Russes . 
    De longues minutes passent ... le temps est long .
    Des Russes effectuent des rondes à l’extérieur, passent tout près du véhicule dans lequel je me trouve et éclairant par moments l’intérieur de celui-ci avec leurs lampes . 
     
    Un homme hurle «  CONTACT ! » La voiture dans lequel me je trouve est criblé de toute part . Le Serbe présent dans le véhicule essaye de sortir comme il peut . Je me retrouve seul dans le véhicule . Tout le monde s’active à l’extérieur, j’essaye de comprendre d’où viennent les tirs, je sors de la voiture en courant vers l’entrée du bunker, 2 impacts en plein casque, je m’écroule au sol .
     
    Fin du match pour moi .
     
    Je fais le mort durant 15 minutes au sol, je profite du spectacle de l’assaut en cours . 
    Les faisceaux des torches sur-puissantes traversent la forêt de part en part ! Les Russes lancent des grenades par-dessus leurs Bunker comme ils peuvent, les gerbes d’étincelles lors des explosions offrent un spectacle magnifique, des silhouettes sombres traversent le parking à toutes vitesses, un Serbe passe devant moi, touché à l’épaule, il s’écroule .
    Je regarde de l’autre côté, vers le convoi, les cadavres au sol, inerte. 
     
    —— 
     
    Ce fut pour ma part l’op de l’année ! 
    Un Roleplay comme j’en ai rarement vu.
    Un grand Bravo et merci à Strike et à tous les Orga qui l’ont aidé dans ses taches . 
    Merci à toi Strike de m’avoir fait confiance pour mon rôle de reporter . 
    Bravo aux Russes pour leurs accents ^^
    De bons moments de rigolade avec le groupe de maintenance  
    Merci à Thibaud de nous avoir fait partager sont fort, un lieu dans son jus et qui lui donne un vrai cachet . 
    J’ai souffert du froid, la parano qui montait et qui m’empêchait de faire mon taff mais pour le coup je dis ... à quand la prochaine ?  
     
    Bravo à tous ! Sincèrement . 
     
    Yoan, photographe durant l’Op Wolf Stone ."


    Vraiment merci encore, une bien belle Op qui restera dans ma mémoire pendant fort longtemps  
    C'est et ce sera toujours un plaisir de venir sur tes Op mon cher Strike  

    A très vite ! 
  3. J'aime
    -- YO -- a reçu une réaction de CamS dans RPRC #3 - WOLF STONE /// 3-4/12/2016 /// SHELTER   
    Je recopie-colle mon Feedback laissé sur FB : 


    "
    Récit reporter de guerre durant l'op RPRC #3 - WOLF STONE
    Étudiant en photographie à Paris, fasciné par les conflits, j’ai décidé fin Novembre de prendre la direction de la Bulgarie .
    2 décembre, arrivé dans la ville de Dobritch situé près de la Roumanie, je me rends dans les maisons de Presse pour y trouver des infos quelconques, sans succès .
     
    Je contact des reporters mais qui refuse de me donner la moindre info . 
    Avec beaucoup de persévérance, j’ai réussi à avoir un rendez-vous avec l’un d’entre eux au Bar Клуб dans le centre ville de Dobritch . 
    Après une courte discussion, il me répond : «  si tu veux te faire les dents sur un sujet, j’ai peut-être quelques choses pour toi ... Je ne peux pas m’y rendre, je dois partir pour l’Ukraine pour un reportage et c’est apparemment sans danger ce sujet . » 
     
    Enfin, je tiens peut-être quelques choses ! 
    - « Où ça ? » lui répond dis-je d'une voix ferme .
    - «  Calme toi mon grand, il s’agirait d’un complexe abritant des futs de TATP de ce que j’ai compris .
    - « Il se situe où ce complexe ? » 
    - « Au mont Grska, je t’en dirai pas plus, à toi de trouver comme un grand. »
     
    Le rendez-vous se termine, très peu d’infos mais je ne laisse pas tomber .
    Après une nuit complète de recherche et quelques graissage de pâtes auprès de fonctionnaires, j’obtiens une localisation partielle . 
    Situé à plus de 300 kilomètres d’où je me trouve, je décide de louer une voiture pour faire le trajet le matin même .
    On me propose une vieille Mercedes blanche typique de l’ère soviétique .
    Nourriture, eau et vêtement de rechange acheté en vitesse, je prends la route .
     
    13H00 - 8 kilomètres avant d’arriver sur le site, la route bitumée change subitement pour faire place à une route très endommagée .
    Je monte avec peine et lenteur, ma vieille voiture est mise à rude épreuve .
    Je prends ma carte et son tracé, j’essaye de voir où je me situe après plus de 10 minutes de route . Plus j’avance, plus la route monte, plus la température baisse . 
     
    Après 15 minutes de piste, j’aperçois des casernements . Je m’arrête sur le bas côté .
    Des têtes apparaissent à travers les fenêtres d’un bâtiment, je m’engage vers eux, main à l’extérieur . Il semblerait que le complexe soit tenu par des Russes, je me présente comme jeunes reporters de Guerre.
    Sans hostilité aucune, le groupe m’accepte volontiers .
    Une étape en moins, ouf ! 
     
    Je fais connaissance avec certains, je constate que d’autres sont plus sceptiques quant à ma présence . 
     
    15 heures, tout s’active d’un seul coup . 
    On me guide vers le fameux complexe qui n’est autre qu’un bunker. Le pont-levis permettant l’accès au véhicule s’abaisse avec silence, je rentre . 
    J’aperçois une longue table de bois où les hommes doivent s’y réchauffer et manger pendant leurs pauses . Les groupes Russes s’activent de toutes parts, ils explorent le bunker de toutes parts . 
     
    15H30 - arrivé d’un groupe de maintenance du site .
    Vêtu de casque, combinaisons, équipé d’outils, ils doivent apparemment entretenir le site .
     
    Toute toute personne ne faisant pas partie du personnel du bunker ne peut rentrer sans une fouille intégrale . 
    Palpations, détecteur de métaux et fouille des caisses effectuées .
    Certains techniciens du groupe de maintenance émettent des objections qu’en a cette fouille excessive . Le personnel chargé du contrôle remet les points sur les ï . Le groupe de maintenance abdique . 
     
    Entre-temps, le responsable des Russes demande à l’un de ses hommes de récupérer les jerricans d’essence présent près du groupe électrogène dehors qui nous fournis de l’électricité pour éclairer une partie du fort, groupe électrogène bruyant et camouflant du coup tout bruit suspect venant de l’extérieur . 
     
    Pendant que les Russes investissent les lieux, le groupe de maintenance doit faire son travail . Accompagnés de deux gardes, ils s’enfoncent dans l’obscurité du fort pour commencer le travail . 
    Tel un groupe d’enfants, les techniciens courent de partout et mettent à rude épreuve les nerfs des gardiens.
    La suite de la visite des lieux pour le groupe de maintenance doit s’effectuer à l’étage, nous montons . 
    L’étage qui en faite ne fait pas loin de 18 étages à monter me fait déjà regretter mon choix de les suivre mais la passion du reportage me pousse à monter encore et encore .
    Les escaliers sont étroits, les couloirs encore plus . Je dois sans arrêt me battre avec mon télé-objective pour qu’il reste près de mon corps afin d’éviter qu’ils ne tapent dans les murs . 
     
    Mon rôle en tant que reporters de guerre est de montrer aux autres ce qui ce passe mais sans pour autant gêner les personnes que je photographie, je dois donc me faire petit dans ces étroits couloirs .
    30 minutes plus tard .
    Toujours avec le groupe de maintenance accompagné des deux gardes, j’ai l’impression que les techniciens cherchent autres choses, ils s’éparpillent ...
    Je décide de redescendre. 
    Arrivé à un étage intermédiaire, je visite les lieux . En rentrant dans une pièce, j’aperçois une biche décomposée . Ces lieux froid et sombre ne laissent aucune chance sans préparation . 
     
    Je regagne la pièce de vie du bunker . Des futs sont présents à l’entrée, je remarque que certains y amènent ces futs loin dans le site . Je les accompagne pour y voir de plus près .
    À deux minimum, ils transportent fut après fut sur une sorte de civière spécialement conçue pour .
    Plus de 5 minutes de marche à travers ce Bunker plongé dans l’obscurité, nous regagnons une pièce qui sert de stockage. Déchargement, sens inverse, je regagne de nouveau la pièce de vie en leurs compagnies .
     
    20H - Les Russes se posent peu à peu, ils sortent leurs réchauds pour y faire à manger . 
    Le froid s’installe, ce froid qui deviendra mon pire ennemi durant toute la nuit .
    J’évite autant que possible de rester statique, je vois un fût vide posé à l’extérieur, je demande au chef Russe si je peux leur aider à y faire un feu et leur montrer du coup ma bonne volonté..
     
    “Vas-y, je devais le faire mais je n’ai pas le temps” me répond-il .
    Je me rends aux abords du bunker pour y trouver du bois . Je ramasse ce que je peux et le mets dans le fût . Je demande de l’essence à l'un des gardes pour pouvoir allumer le bois . Après deux tentatives, en vain ... 
     
    21h - Je me laisse pas abattre, j’essaye de nouveau, un des gardes hurle que deux véhicules sont en approchent ! Je rentre en vitesse dans le bunker, le convoi arrive . Les Russes s’activent de toutes parts . 
    La nuit s’éclaire peu à peu via les phares du convoi . 
    Un convoi Serbe s’arrête au checkpoint, les Russes contrôlent les papiers et l’intérieur des véhicules . Une fois les plaques et identifications validé, le convoi rentre dans la zone de stationnement .
     
    Les Serbes descendent de leurs véhicules, vêtues de cagoules noires sur la tête ne laissant que leurs yeux apparent, équipés de Kalachnikov et de rangers noir. 
    La tension monte d’un cran dans le bunker . 
    Les Serbes doivent se soumettre aux mêmes contrôle que l’équipe de maintenance qui sont repartis quelques heures plus tôt . De ce que j’ai compris, le groupe Serbe est venu inspecter le lot de fût . Le contrôle à l’entrée est un peu confus . 
    Les Serbes doivent déposer leurs armes à l’entrée . La tension est palpable, j’hésite à prendre des photos, j’essaye quand même . Les réactions ne s’attardent pas et des plaintes de Serbes se font entendre, j’arrête .
     
     Allant en zone contaminée, ils doivent s’équiper de la tête au pied d’une tenue et d’un masque ainsi que d’un compteur Geiger . Un groupe de 5 russes accompagne les Serbes à l’intérieur du Bunker. J’accompagne le groupe, toujours en arrière . L’un des Russes m’aperçoit derrière et me demande de passer devant, entre eux et les Serbes .
    Nous arrivons dans la pièce de stockage, les Russes sécurisent les lieux .
    Les Serbes font leurs inspections, nous repartons vers la pièce de vie . 
     
    L’un des responsables Serbes demande aux responsables logistiques Russes de conclure l’inspection par une signature du contrat . Leurs armes leur sont remises, les Serbes repartent en convoi.. Le calme revient . 
     
    22H- les Russes en profitent pour manger et dormir un peu . Certains groupes effectuent des rondes dans le fort . L’un de ces groupes va passer une grande partie dans le noir pour y clôturer définitivement tous les accès extérieurs possibles . 
    Je profite d’une des rondes pour les accompagner afin de me réchauffer . 
    Je regarde le thermomètre avant de partir avec eux, j’aperçois un 0,5 degré . Un courant d’air constant balaye la zone de vie .
     
    De retour dans la zone vie après la ronde, j’essaye de me trouver un coin tranquille, à l’abri de cette ennemie invisible qu’est ce courant d’air mais l’un des Russes me rappelle à l’ordre et me demande d’être constamment visible de tous .
    Mes doutes se confirment, je reste sur mes gardes dès à présent, je suis désormais tout seul et le moindre faux pas peut m’être fatal .
     
    Je ne regarde plus l’heure pendant un bon moment. Vers les 1H du matin, le convoi Serbes revient pour apparemment prendre un fût . Le convoi est désormais de 4 voitures au lieu de 3 . Toutes bondées, armé, hommes cagoulés . 
    Le stress remonte aussi tôt, tout le monde est sur ses gardes . La plupart des Serbes restent à l’extérieur et rodent en nombre sur le parking . Un certain nombre de Russe est parti effectuer une ronde à l’intérieur du bunker, une autre partie aidée leurs collègues situés à l’antenne au-dessus du bunker . Les Russes ne sont plus que 3-4 à l’entrée dont un qui ronfle depuis près de 30 minutes sur son canapé . La situation est tendue . 
     
    15 minutes se passent, le groupe Serbe redescend avec un fût, les papiers signés, le convoi repart . 
     
    Je sens comme une routine dangereuse qui s’installe chez beaucoup de Russes . 
    J’en profite pour manger un morceau afin de regagner des forces car le plus dur reste à venir .
    Après le repas, j’apprends que le convoi transportant le fût a été attaqué sur le trajet . Seul un véhicule s’en est sorti . Les Serbes demandent hospitalités au sein du Bunker afin de se réchauffer et de remédier à leurs problèmes en sécurité .
    Après beaucoup d’hésitation, les Russes acceptent à contre-coeur . 
     
    10 minutes après, le convoi ayant survécu arrive . Les Serbes rentrent dans le bunker avec leurs armes, pose le peut d’affaires qu’ils ont pu récupérer durant l’attaque et se réchauffent . Les Russes sont aux aguets, la main sur leurs armes prêtes à tirer .
    J’essaye de m’écarter des groupes pour éviter de me retrouver dans un guêpier mais l’un des Russes me rappelle de nouveau à l’ordre . 
    La paranoïa montent encore plus me concernant quand ils s’aperçoivent que je lie d’amitié avec un Serbe . Je n’ai quasiment plus le droit de me déplacer .
    Je suis passionné par les AK et fasciné en voyants les leurs, je voudraient les prendre en main mais je ne le fait pas, la situation est beaucoup trop tendue .
     
    Les heures passent, je me pose sur le canapé et me bats contre le froid . 
    L’un des Russes me voyant au loin me donne une couverture en laine qui réchauffera mes mains et mes jambes durant une grande partie de la nuit .
    L’un des Russes s’installe près de moi, tremblant légèrement aussi me rassurant que je ne suis pas le seul .
     
    3H30 du matin, la lumière s’abaissent par à-coup pendant quelques secondes, le groupe électrogène donne des signes de faiblesse, je conseille à l’un des Russes d’aller faire le plein .
     
    15 secondes plus tard, le groupe s’arrête, l’obscurité s’écroule sur nous, le silence résonne.
    Deux Russes s’activent à faire le plein . 5 longues minutes passent ... le groupe redémarre, la lumière revient.
     
    4H - Beaucoup commencent à piquer du nez . Je me bats contre le froid qui me fait mal aux jambes tellement elles se contractent .
    Mes paupières fermées mais bien éveillées mentalement, le temps devient long . 
    J’apprends que les Serbes qui sont partis quelque temps avant ont réussi à récupérer leurs véhicules et sont en direction du Bunker .
    4H30 - Je demande au seul Serbe présent dans la pièce de vie si je peux les accompagner dans leur convoi et me répond positivement . 
    Ça ne sert plus à rien de rester dans le bunker, je ne peux plus faire de mouvement sans être rappelé à l'ordre, je décide de plier bagage quitte à prendre un gros risque en partant chez les Serbes . 
    Le reste du convoi arrive, le serbe préviens ses hommes que je vais monter dans leur convoi .
    L’un me fait signe de monter dans l’un des véhicules, je prends mes affaires.
     
    Je monte à l’arrière, un homme est présent dans ce véhicule, je ne distingue que l’ombre de son Ak . Un très long moment passe, je parviens enfin à me réchauffer . Je scrute au loin les échangent entre Serbes et Russes . 
    De longues minutes passent ... le temps est long .
    Des Russes effectuent des rondes à l’extérieur, passent tout près du véhicule dans lequel je me trouve et éclairant par moments l’intérieur de celui-ci avec leurs lampes . 
     
    Un homme hurle «  CONTACT ! » La voiture dans lequel me je trouve est criblé de toute part . Le Serbe présent dans le véhicule essaye de sortir comme il peut . Je me retrouve seul dans le véhicule . Tout le monde s’active à l’extérieur, j’essaye de comprendre d’où viennent les tirs, je sors de la voiture en courant vers l’entrée du bunker, 2 impacts en plein casque, je m’écroule au sol .
     
    Fin du match pour moi .
     
    Je fais le mort durant 15 minutes au sol, je profite du spectacle de l’assaut en cours . 
    Les faisceaux des torches sur-puissantes traversent la forêt de part en part ! Les Russes lancent des grenades par-dessus leurs Bunker comme ils peuvent, les gerbes d’étincelles lors des explosions offrent un spectacle magnifique, des silhouettes sombres traversent le parking à toutes vitesses, un Serbe passe devant moi, touché à l’épaule, il s’écroule .
    Je regarde de l’autre côté, vers le convoi, les cadavres au sol, inerte. 
     
    —— 
     
    Ce fut pour ma part l’op de l’année ! 
    Un Roleplay comme j’en ai rarement vu.
    Un grand Bravo et merci à Strike et à tous les Orga qui l’ont aidé dans ses taches . 
    Merci à toi Strike de m’avoir fait confiance pour mon rôle de reporter . 
    Bravo aux Russes pour leurs accents ^^
    De bons moments de rigolade avec le groupe de maintenance  
    Merci à Thibaud de nous avoir fait partager sont fort, un lieu dans son jus et qui lui donne un vrai cachet . 
    J’ai souffert du froid, la parano qui montait et qui m’empêchait de faire mon taff mais pour le coup je dis ... à quand la prochaine ?  
     
    Bravo à tous ! Sincèrement . 
     
    Yoan, photographe durant l’Op Wolf Stone ."


    Vraiment merci encore, une bien belle Op qui restera dans ma mémoire pendant fort longtemps  
    C'est et ce sera toujours un plaisir de venir sur tes Op mon cher Strike  

    A très vite ! 
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