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[1] NEUVIÈME EDITION DU CHALLENGE DE LA PLUME BLANCHE


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Mars 2017 - Chimoré, Tropique du Cochabamba, Bolivie

 

Le président Morales réunit les cultivateurs locaux de coca afin de défendre sa récente loi permettant l’augmentation des surfaces légales consacrées à la culture de la feuille de coca. La surface totale passe ainsi de 12000 hectares à 22000 hectares, enterrant définitivement la célèbre loi 1008. Une controverse était apparue aux Etats-Unis, lorsqu’en 2006 Evo Morales, fraîchement arrivé au pouvoir, annonçait une rupture radicale avec les pratiques employées en matière de lutte anti-drogue : ne plus éradiquer de la production de coca mais la rationaliser.

 

 

Février 2018

 

Après des années de travail à convaincre la communauté internationale de ses bonnes intentions en matière de lutte contre le narcotrafic, Morales est attaqué de toutes part. Menaces sécessionnistes, indigènes du TIPNIS opposés à son projet d’aménagement routier entre le Cochabamba et le Beni, accusations de déboisement et de pollution en constante augmentation. Incapable de masquer ses véritables intentions, son soutien des plus puissants cocaleros en leur offrant une diversification de leurs avoirs vers l’exploitation du bois et de la faune sylvestre, leur offrant ainsi une maîtrise du marché spéculatif de la terre destinée aux cultures d’exportation, achève de convaincre ses opposants de sa soif insatiable de pouvoir, passant par son maintient au sommet de l’État et la jouissance de son exercice.

 

 

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Janvier 2019 - La Paz

 

Le premier exercice des primaires en Bolivie, prélude aux prochaines élections présidentielles prévues au mois d'octobre, met en lumière la situation particulièrement instable de la politique du pays. Appelant au boycott des urnes, mais participant activement au scrutin, l’opposition conservatrice semble engagée dans une logique insurrectionnelle plutôt que dans un processus électoral. A mesure que l’irresponsabilité des partis politiques boliviens se manifeste, l’ombre d’une l’ingérence extérieure se fait menaçante. Les Etats-Unis, longtemps tenus à l’écart de la table des négociations, se tiennent prêts à reprendre la main. La communauté internationale, quant à elle, se montre préoccupée par les conséquences d’un effondrement politique en Bolivie.

 

 

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2019, région de Mecoya, Rio Grande

 

Depuis quelques mois le renseignement américain collectes des informations sur l'émergence d'un nouveau cartel bolivien. Las de ces années de statu-quo ayant offert le champ libre à Villaverde, les Etats-Unis préparent dans le plus grand secret un putch, préparé avec le Pérou et le Brésil. De son côté, l'OTAN décide de lancer une offensive discrète mais définitive dirigée directement contre le cartel. Une mission sniper clandestine est déclenchée. Objectif : neutraliser Villaverde avant qu’il ne puisse organiser la production de son or blanc. Départ mission planifié au 28 juin, nom de code BIG JACK.

 

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