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CamS

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  1. J'aime
    CamS a réagi à choukoum dans Feedbacks Plume Blanche 2019   
    Super tous ces RETEX, on se sentait bien seul avec le notre.
    Merci encore à Jar-Jar pour ma bonnette de lunette thermique, c'était un putain de coup de chance. Et je confirme que vous étiez à moins de 5 mètres de nous....
  2. J'aime
    CamS a réagi à Strike dans Feedbacks Plume Blanche 2019   
    wow excellente vidéo, en effet c'etait long mais finalement ça passe vite, vous avez été captivants et les inserts donnent un bel aperçu de votre parcours. Analyse très rationnelle du cheminement qui vous a conduit à stopper l'aventure, entièrement d'accord sur votre conclusion. 

    Pour l’insertion on est resté sur le même schéma que l’an dernier par manque de temps. On était parti sur un truc très différent à la base, vachement sympa mais qui s’est révélé être vraiment trop long à faire pour 10 binômes à la suite (ça nécessitait bcp de monde sur chaque manip et non pouvait pas traiter plusieurs binômes simultanément) et comme on s’en est rendu compte un peu tard on a pas eu le temps de vraiment plancher sur un truc plus original... sur le coup et dans l’urgence, ca nous a pas choqué mais à la réflexion c’est dommage j’avoue

    Pour l’influence qu’aurait pu avoir votre rp sur la séquence d'insertion c’est vrai que ça aurait pu être cool, on a tellement l’habitude de “standardiser” cette phase qu’on a pas pensé à faire intervenir cette variable. On garde l’idée pour la prochaine ^^

    Et pour le rp sur la coke/farine c'est le résultat d'une impro collective mais non-concertée sur un sac de farine oublié sur la table du bar... du coup il yavait plusieurs interprétations sur ce qu'était cette poudre, ce qui a conduit à ce moment de malaise qui moi perso m'a fait marrer sur le moment (désolé mais si vous aviez vu vos têtes putain j'étais mort). Pour etre franc, j'ai fait durer un peu le suspens mais j'avais vite compris que vous étiez de bonne foi. par contre ce que vous vous souvenez pas c'est ce qui précède juste le moment ou je vous dit ok :
     
    Jar Jar me tend la bouteille, je leur dit "heu c'est quoi ca ?" il me dit ben c'est la came. je leur dit "comment ça ? vous l'avez prise où ?" la je sens la gène s'installer. "et bien sur la table du camp, yavait un tas, on s'est fait des lignes, señor Paul nous a dit que c'etait sa came et franchement on a kiffé c'etait vraiment de a bonne".
     
    là d'un seul coup me revient la discussion quelques heures plus tôt dans la voiture avec Larcenn, après l'insertion des binômes,  qui me dit "ah mec on avait oublié un sachet de farine sur le bar, comme tout le monde l'a vu je l'ai éclaté sur la table et on a déconné toute la soirée, les gars qui voulaient la sniffer je leur disais eh mec prend pas ça, c'est de la farine !" on a bien déconné sur cet épisode. et puis je l'ai oublié. Et là d'un coup je comprends : Jar jar et Sheitan on pris cette poudre. Et Max, qui jouait Señor Paul, n'tait pas au courant du RP improvisé de Larcenn et leur a dit que c'etait de la vraie came. Donc bon, c'est clairement pas de leur faute. Je me dis, ok on va quand même les faire chier un peu.

    je leur répond du tac au tac : "ha ouais ben c'etait dans vos têtes les gars, parce que ce que vous avez sniffé, c'etait juste de la farine". Et là, gros malaise. Les mecs se regardent genre "merde c'est quoi ces conneries". Je prend l'air gêné je leur dit "désolé les gars mais ça c'est pas de la drogue, ça va pas le faire" et la silence. Les deux se regardent, regardent Wasa, me regardent, Jar jar essaie de dire un truc mais se ravise, je laisse un peu trainer le truc histoire de savourer l'instant (FDP inside)... et je veux etre sur qu'ils l'ont bien prise sur la foutue table du bar, je regarde Jar Jar et je lui dit : "mais cette came elle vient d'où ? vous l'avez prise sur la table du BAR ?"
    et là le mec avec un regard de brebis qui essaie de convaincre le loup qu'elle est une salade, me dit "ben écoute, pour etre franc, heu elle vient, heu... d'un peu partout".

    putain j'étais mort  
     
    Bon en tous cas bravo pour votre périple, peu sont allé si loin pour leur première, avec des conditions plus clémentes vous auriez certainement pu aller au bout. GG !  
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    CamS a reçu une réaction de Strike dans Feedbacks Plume Blanche 2019   
    me voilà en attente du Tome II !
     
  4. J'aime
    CamS a réagi à Strike dans Feedbacks Plume Blanche 2019   
    Cette mise en bouche est un régal à lire, je m’attaque à la première vidéo ce soir 
    merci les gars !! Un honneur de vous compter parmi les vétérans 
  5. Thanks
    CamS a réagi à Jar-Jar dans Feedbacks Plume Blanche 2019   
    17h, Dimanche 30 juin, 24 h depuis la fin de notre déploiement.
    J'avais prévu une journée de repos, à la clim, une énorme sieste méritée...
    Au final, impossible de dormir, malgré la fatigue et les courbatures.
    Je cogite. Je cogite à fond même. Je refais sans cesse le parcours dans ma tête, je revis les efforts, les douleurs, les doutes et même parfois la peur. Je revis aussi la fierté, les rires, le plaisir d'avoir accompli un truc un peu extraordinaire pour de l'airsoft. Le plaisir aussi d'avoir fait quelque chose de complètement nouveau, un challenge difficile, ou il faut aller chercher des ressources à l'intérieur de soi, ou il faut être conscient de tout et tout le temps. Tout le temps surtout, car quand l'épuisement tape à notre porte, on ne voit plus clair, on ne pense plus logiquement, on passe en mode machine et on perd son recul sur la situation, si imprévue ou soudaine soit-elle.
    Qu'on soit honnête, on n'est pas arrivé au bout. C'est un échec. Sans même parler de gagner le challenge en compétition, juste "réussir" la plume. Nous ne y sommes pas parvenus. Nous avons du être évacué en véhicule en raison de l'orage qui nous a pris, et qui devenait dangereux pour notre propre sécurité. Quand la foudre tombe à moins de 150m, on ne rigole plus et on plie bagage. 
    Néanmoins, je suis extrêmement fier de notre parcours. C'était notre première, pas notre première opération milsim, ni notre première fois en montagne, mais notre première plume. Je trouve beaucoup de satisfaction à de la manière dont nous avons abordé la mission, de notre comportement durant nos 16h de progression et d'avoir su analyser notre parcours, étape par étape, danger par danger, tout en veillant à surveiller le temps qui défile, les forces qui faiblissent, les rations qui diminuent. 
    D'un point de vue personnel, je m'étais fixé un objectif : ayant été chasseur sur l'édition précédente, et ayant vu l'écatombe niveau binome (abandon sur blessure, problème de carto, problème de timing), je voulais faire mieux. Je voulais arriver à survivre au 20 premières heures. Survivre sans se blesser (mon pote john a perdu une dent au bout de 10 min l'année dernière, big up à toi camarade, t'es un guerrier). Ne pas se perdre, en maitrisant les outils à notre dispositions (GPS + Carte) et enfin réaliser nos objectifs en temps et en heure. 
    J'ai lu tellement de retex ou les binomes avaient mal gérés leur temps, de repos/marche et étaient passés à côté de leur objectifs. Pour nous, ce n'était pas envisageable. 
    Alors, certains dirons que l'on aborde pas un challenge sans penser à le gagner. Vous avez sûrement raison. Nous n'avons jamais ôter de nos esprits l'éventualité de le remporter. Si nous avons abordé celui ci comme un challenge, c'était surtout un challenge sur nous même. Nous étions venus nous tester, tester les corps, tester l'équipement et surtout le mental face à la montagne. 
    Nous étions venus apprendre. Nous avons appris énormement.
    Nous étions venus nous servir de notre expérience aussi, celle-ci nous a permis d'arriver jusqu'à la ou nous sommes arrivés, forcés d'évacuer en raison d'un risque trop important.
    Nous nous arrêterons ici, trempés jusqu'au os malgré nos ponchos, les corps épuisés par 18h de progression, environ 2500m de dénivelés +/-.
    En notre âme et conscience, nous stoppons notre déploiement à l'arrière du pick up de Larcenn....il est 16h00 le samedi après-midi.


    Pour aller plus en détail, et parce qu'on avait mille trucs à dire, on a aussi fait deux vidéos RETEX, une sur la préparation et une sur le déroulé en lui meme de l'opé !
    Enjoy le visionnage !

    https://youtu.be/JRwxW2EomQQ PART 1

    La partie 2 arrive bientot !!
  6. J'aime
    CamS a réagi à red_recon dans Feedbacks Plume Blanche 2019   
    Avant toute chose nous voudrions revenir sur la composition des sacs et de notre équipement.
    Nous portions respectivement des sacs à 21kg.
    Ça parait lourd, mais c’est peu pour 2 jours de haute montagne en autonomie complète.
    En guise de duvet nous utilisions un poncho et un poncho liner.
    Nous avions un treillis complet et une tenue Goretex complète dans le même camo que le treillis.
    1 Ghillie.
    1 tee-shirt, 1 slip et une paire de chaussette de rechange.
    1 tenue civile composé d’une chemise à manche courte et d’un bermuda.
    1 réchaud à gaz pour 2.
    Des nouilles chinoises pour les repas avec, des barres céréalières, du lait concentré sucré en tube, de la Vitamine C/Magnésium en comprimé, de l’isostar en comprimé à diluer dans l’eau.
    6l d’eau (4x1,5l d’eau en bouteille) par personne.
    1 Back Up chacun (AEP G18C TM) avec 3 chargeurs.
    1 AKSU (AEG) avec 4 chargeurs pour Choukoum.
    1 VSR10 (Spring) avec 3 chargeurs pour Red.
    1 Monoculaire à vision Thermique.
    1 Monoculaire à vision Nocturne.
    1 Scanner de Fréquence.
    2 Radio PMR.
    2 Cartes IGN de la zone avec 2 Boussoles.
    + Tout l’équipement obligatoire pour le challenge (Lampes, gilets jaune, sifflet… etc, etc.).
    Seul le scanner de fréquence s’est retrouvé obsolète, suite à l’utilisation abusive des portables par les Narcos ainsi que le pantalon Goretex puisqu'il a fait très chaud. Tout le reste de l’équipement nous a servi.
    Je voulais revenir sur un point important : l’eau.
    Habituellement, le challenge se déroule fin d’été. On ne trouve donc pas d’eau ni dans les talwegs ni dans les sources.
    Pour cette année, le challenge était fin juin et même s’il a fait chaud, de l’eau était présente en altitude. Ça nous l’ignorions et par principe de précaution, nous avions décidé de prendre la quantité d’eau nécessaire pour une personne sous effort constant. Certes cela représente du poids (6kg/pers), mais ça nous a permis d’être en autonomie sans avoir à effectuer des détours pour chercher une source ou une fontaine.
    Boire régulièrement de l’eau sans se rationner, permet de réduire la fatigue, les crampes et d’éliminer rapidement les toxines du corps. C’est vrai que l’on s’est souvent arrêter pour pisser (tel 2 vieux atteint d’un problème de prostate ).
    Mais ça nous a permis d’être bien hydrater. Ça me fait toujours grincer les dents quand je lis dans les retex que des joueurs ont largué leurs réserves d’eau pour s’alléger !! WTF !!
     

     
    Vendredi 28/06
    Nous arrivons sur zone vers 18h00. Le déploiement est pour 20h00. Progressivement nous retrouvons tous les autres binômes. Nous discutons avant déploiement. On se marre bien, l’ambiance est bonne enfant. Tout le monde est en tenue civil décontracté. Messer arrive avec des tongs aux pieds. Je le comprends, il fait 31°C. On lui recommande de mettre ses trekkings. Bien qu’il ne trouve pas cela très RP, il suivra ce conseil puisque même son binôme porte ses trekkings aux pieds. Un autre joueur a décidé de partir en tongs, … mais j’y reviendrais plus tard.
    Notre mission est de nous faire passer pour des acheteurs de drogue (grossiste). Nous devons prendre contact avec « Le Belge », l’intermédiaire. Trafiquant de drogue pour le cartel de Choro, celui-ci doit nous emmener rencontrer les producteurs afin d’entamer des négociations pour de futures transactions. Pour nous, tout ceci n’est qu’une couverture. En réalité, nous devons localiser le laboratoire de drogue (coordonnées UTM) et récupérer un échantillon de cette même drogue. Les informations obtenues seront échangées contre une photo du chef du cartel et de l’itinéraire qu’il empruntera dimanche matin pour participer à une réunion. Nous permettant ainsi de l’éliminer, et de mettre à la place un homme de l’armée bolivienne (plus docile sans doute) à la tête de ce cartel. Le scénar est digne d’un bon film hollywoodien ou d’une série Netflix . Comme quoi la BSO s’est encore surpassée !
    Avant notre rencontre avec « le Belge », nous prenons contact avec un homme du cartel (Strike), partisan de notre mission. Il nous donnera des Bolivianos (monnaie locale bolivienne) pour nos dépense courante (Trajets en véhicule, Alcool, prostitués…).
    Après avoir distribué tous ses billets à tous les binômes, une colonne de voitures du cartel de Choro arrive sur le parking avec notre Belge préféré. Celui-ci nous confirme qu’il va nous emmener dans un camp et nous montrer un laboratoire de fabrication de la drogue à base de Pervitine, mais surtout nous faire rencontrer ses « amis ».
    Nous partons tous dans les voitures avec nos sacs et arrivons au camp où nous attends une tente, des boissons et une très bonne ambiance musicale sud-américaine. Tous les binômes recherchent les informations sur la localisation du laboratoire et un paquet de « farine » est déjà sur la table.
    Nous avions créé une légende sur nos identités et comment nous étions arrivés en Bolivie. Nous serions des trafiquants de drogue pour le marché africain via un accès par Port-Gentil au Gabon. Recherché aux États-Unis, nous aurions traversé la frontière bolivienne par le Pérou via le lac Titicaca et serions en mesure de négocier des armes et/ou du cash en échange de livraisons. Nous avions bien bossé notre légende, mais je peux vous dire que les Narcos avaient très bien bossé la leur. Chaque question précise, et pertinente soit-elle, apportait une réponse immédiate et toute aussi pertinente et précise . A se demander s’il n’existe pas réellement un cartel de Choro dans le Valdeblore .
    Après quelques minutes de palabre, on entre dans le vif du sujet. Le belge nous somme de le suivre vers le laboratoire ou cette fameuse drogue à base de Pervitine est fabriquée. Le labo est caché dans un bunker, pas étonnant que la CIA ne l’ait pas trouvé. Quelques mètres dans un tunnel et à ma gauche, une table avec des sachets. J’en dérobe un et continu la visite. La mise en scène est énorme, dans le couloir des cartons sont empilés et marqués de l’aigle royale de l’Allemagne nazie et au fond trois boliviens, équipés de combinaison et masque de protection, préparent des sachets de drogue. Un des producteurs nous présente le conditionnement et explique comment est fabriquée cette nouvelle drogue. Il s’agit de M. Paul, un homme charismatique habillé dans une des tenues du 3ème Reich, pistolet Luger à la ceinture…Pendant son intervention, Le Belge se prend la tête avec son cousin et associé et puis finalement l’abat froidement pour une sombre histoire de sœur. Cette diversion permet aux derniers binômes de se procurer un échantillon.
    Nous quittons le bunker et les hommes du cartel nous proposent de nous descendre au village du bas (Saint-Dalmas) et de finir notre soirée dans un des bars où nous attendent femmes et alcools…des allers-retours sont organisés avec à chaque tournée un binôme qui part.
    Avant de redescendre vers Saint-Dalmas, nous transmettons les coordonnées du labo et confirmons que nous avons pu recueillir un échantillon de drogue au QG qui nous retransmet les coordonnées de notre futur contact. Celui-ci se nomme Hector Valdez et est localisé près du lac de Baus du Chastel à près de 2200 mètres d'altitude dans la zone B.
    La zone est divisée en deux parties : une zone A qui regroupe tous les grands axes et villages ou le cartel patrouille et une zone B, la haute montagne. Selon les consignes établies, nous ne pouvons pas nous déplacer dans la zone B de nuit car les moyens de transmissions ne passent pas et au niveau sécurité ce ne serait pas top.
    23h30 : Nous sommes le dernier binôme a quitté le Col de la Serena à bord de la jeep de Todd, un des chefs du cartel. En chemin, Todd reçoit un appel et s’arrête 700 mètres au sud de St Dalmas. Il descend et nous demande également de descendre de la jeep. Après avoir parlé au téléphone, il sort sa réplique et nous demande de nous mettre à genoux et de mettre les mains sur la tête. Côté immersion nous avons été trahis mais par qui ? Au moment où il veut nous abattre, le passager appartenant également au cartel tire en premier sur Todd et nous demande de partir au plus vite avant que les membres du cartel n’arrivent. Nous prenons nos sacs et en petite foulée nous partons en direction des abords sud du village.
    Dans notre course, je remarque que Choukoum a le sourire aux lèvres. Je lui demande qu’est-ce qui le fait marrer ? Il me répond qu’il est en train de penser au gars qui est resté en tong, obliger de dévaler cette pente avec ses strings pour pieds ! A cette image, j’éclate de rire à mon tour !! A l’entrée du village, nous croisons un Binôme (Non Identifier) dans leur tenue OTAN puis un civil complètement saoul !!(véridique !) Choukoum et moi le saluons en espagnole (RP oblige) ; Il nous répond qu’il est Dieu ! Je lui demande le résultat du match France/États-Unis, il me répond qu’il est le Diable puis Krishna ! On le laisse dans ses délires et on reprend la route. Faut venir à Valdeblore pour vivre un truc pareil !
    Après avoir traversé le village vers le nord, nous nous changeons en tenue OTAN, pour nous ce sera du Flecktarn. Lors de notre point topo nous croisons un binôme (JULIET) qui remonte le même itinéraire choisi. Nous décidons de prendre le chemin qui nous semble le plus sécurisé pour rejoindre Valdez, à savoir le GR52 qui part plein nord de St Dalmas vers la zone B. L’avantage de cet itinéraire est qu’il est relativement loin des quatre camps de base du cartel. Ce chemin évite les axes utilisés par les véhicules et est entièrement en sous-bois et il ne traverse aucun autre village. Nous serons plusieurs binômes à l'emprunter. L'autre itinéraire qui passe par la Colmiane est plus facile car plus court mais trop proche du camp 3 et de l'axe principal M2565. Ce choix sera déterminant sur la suite de la mission.
    La progression est relativement difficile, de nuit, ou nous mettrons quatre heures pour effectuer les quatre kilomètres qui nous séparent de cette zone B, mais nous ne rencontrons aucuns membres du cartel.
     
    Samedi 29/06
    04h30 : Arrivés en limite de zone A/B, nous transmettons nos coordonnées au QG et nous reposons sur place.
    05h15 : Des murmures nous réveillent, à quelques mètres de nous un binôme (ALPHA) c’est posé. Dans l’obscurité, ils n’ont pas vu que nous étions allongés là à même le sol. En bon binôme qu’ils sont, on ne les a pas entendu s’installer non plu.
    06h30 : Nous repartons vers notre contact. Ce deuxième tronçon sera plus difficile que le premier et mettra notre physique bien à l’épreuve. La sensation lors de la montée était étrange comme si nous manquions de souffle avec des nausées. Le petit dej’ a du mal à passer. Lors d’une digestion normale, le sang et l’oxygène affluent vers les muscles de l’estomac pour broyer les aliments. La, nous étions en pleine ascension, à plus de 2000m, montant vers un col à 2600m. Tout le sang affluait vers nos membres inférieurs… ça explique pourquoi nous étions si mal. Dans la monté, nous tombons sur un binôme (JULIET, et oui encore…), nous faisons un break et leur laissons prendre 10mn d’avance.
    09h30 : Arrivé sur le lieu de contact, un partisan cagoulé (Strike) s’avance vers nous. Sachant que nous avons déjà été trahis, nous prenons nos précautions, et nous le menaçons car franchement il ne ressemble pas du tout au Valdez de la photo . Valdez arrive peu de temps après et celui-ci nous donne la photo du chef de cartel de Choro ainsi que l’horaire et le meilleur point pour lui tendre une embuscade en échange des coordonnées du laboratoire et de l’échantillon de drogue. Le chef de Cartel n’est autre que M. Paul, celui qui nous a fait visiter le labo et proposer de faire du business. Il sera présent dimanche matin à 07h15 sur l’axe qui traverse la forêt du Gasc et nous aurons le virage sud près du point côté 1942.
    Nous réfléchissons sur la suite à donner à cette mission. Ce dernier tronçon était tellement difficile que l’envie de refaire le trajet en sens inverse nous parait insurmontable. La fatigue est déjà présente et nous nous reposons deux nouvelles heures sur place. Vers 12h00, la décision est prise, nous retournons sur le même itinéraire qu'à l'aller jusqu’en limite de zone A/B ce qui nous amènera vers les 15h00 pour, soit franchir la ligne A/B, soit rester sur place et s’infiltrer de nuit vers la zone de tir. Cette fois, nous faisons le trajet avec l’estomac léger (juste une barre de céréale et beaucoup d’eau). Dans l’ascension, on recroisera JULIET. Cette fois-ci, c’est nous qui prenons de l’avance.
    Nous arriverons à 14h30 sur zone mais le cartel est présent sur le parking sud de la Vacherie des Millefonds et cela nous empêche de traverser la limite de jour. Les orages arrivent et nous ne souhaitons pas rester dessous. Nous trouvons un cabanon écrasé près du Col de Vellos qui nous permet de nous abriter et de dormir. De plus, à partir de ces hauteurs, nous observons également les activités du cartel qui semble effectuer des patrouilles vers le sud. Nous ne sommes plus seuls à observer les patrouilles du cartel, un binôme (INDIA) s'est installé à 100 mètres de nous. Vers 20h00, les membres du cartel ne sont plus présents sur le parking. Nous décidons de partir de nuit à 04h00 pour rejoindre notre zone de tir.
     
    Dimanche 30/06
    03h30 : Réveil, il fait 14°C dehors.
    04h00 : Nous quittons notre campement et le binôme qui s’était installer à 100m de nous a déjà disparu. Nous rejoignons le parking sud de la Vacherie des Millefonds. La luminosité est telle que nous n'avons pas besoin de lampe ni d'IL pour progresser. Au niveau du parking, deux choix s’offrent à nous, descendre le GR52 au point côté 2035 ou la piste goudronnée. Nous n'aurons aucun de ces choix, l'ensemble du cartel (une dizaine de voiture) bivouac à 200 mètres du parking. Deux personnes sont réveillées et semblent monter la garde...Nous coupons la route dans les ravines pour rejoindre au plus vite les sous-bois en contre bas afin de rejoindre le GR52. C’était franchement un peu casse gueule mais faisable et le jour commençait à se lever. Nous récupérons le GR52 près du point côté 1950. Or, au point côté 1850, un véhicule est présent et nous devons également le contourner par l’ouest.
    5h15 : Nous arrivons sur la zone de tir par le côté ouest et choisissons l’emplacement d’où nous ferons le tir. Ce sera à partir des hauteurs ouest du virage que nous effectuerons le tir lorsque le véhicule sera dans l’obligation de ralentir. Cette position permet au binôme de s’exfiltrer tout en gardant un avantage sur l’ennemi mais permet également au spotter d’appuyer et de délivrer des feux en toute sécurité au cas où le chef du cartel disposerait d’une escorte. Nous décidons de poser nos sacs près du point côté 1942. Nous préparons notre matériel (ghillie, réplique, alimentation) afin de passer les deux prochaines heures sans nos sacs. Red s’installe dans un bosquet situé à 30 mètres du virage. Il effectue quelques tirs afin de contrôler que le tir à cette altitude et en site négatif ne perturbe pas le vol de la bille. Red ne rencontre aucun souci particulier. Installé sous le bosquet, l'humidité du sol remonte et devient trop présente. La lunette de tir est toujours embuée malgré les essuyages au kleenex.
    06h30 : Du fait de cette humidité, Red change de position de tir et s’enfonce plus loin dans le sous-bois. Il casse quelques branches afin d’obtenir un tunnel de tir vers le virage mais il a augmenté la distance de tir qui sera comprise entre 35 et 40 mètres. La position de tir se fera debout en appuie contre un arbre. Il n’a plus de buée mais le tunnel ne lui laissera que 2 secondes pour confirmer la cible et effectuer le tir. Red confirme qu'il ne pourra tirer qu'une seule et unique fois.
    07h00 : Depuis 30 minutes, des véhicules montent et descendent de la montagne. La tension monte pour le binôme. Nous ne savons pas si le chef du cartel sera accompagné d’une escorte ou non et qui pourrait compromettre l’exfiltration.
    07h15 : Un véhicule de type jeep arrive de la vallée et remonte sur nous. Le véhicule ralenti dans le virage et Red identifie le passager arrière et c’est bien M. Paul. Red tire et on entend bien l'impact sur la cible. Tout le personnel à bord crie « sniper ». Le garde du corps couche la cible, la voiture accélère. Il n’y a pas de véhicule d’accompagnement, dommage le spotter aurait bien aimé…
    07h20 : Le binôme récupère leurs sacs et coupe à travers les bois et les hauteurs des routes vers l'Est pour rejoindre directement le GR52 qui se trouve à plus de 300 mètres. Ce petit tronçon est casse-gueule mais toujours faisable, la pente est à 88%. Nous ne rencontrons aucunes difficultés à récupérer et à redescendre ce GR52 déjà arpenté 30 heures plus tôt vers St Dalmas. Sur le GR nous croisons un binôme (INDIA)… . Puis nous rencontrons un couple de randonneur, nous leurs expliquons qui nous sommes et ce que nous faisons (autant les rassurer). La curiosité les pique et nous palabrons 5mn. Ils montent au col de Barn. On leurs explique qu'ils vont trouver plus haut un binôme identique au nôtre et qu'ils doivent impérativement leurs parler en espagnole ... "donde esta la biblioteca" . En limite du village, nous nous changeons en civil. Nous traversons St Dalmas puis empruntons le GR52A, au sud de Saint Dalmas, qui mène vers le point côté 1080, point d’exfiltration, ou nous devons y être avant 12h00. Nous restons en civil. Après avoir parcouru 200m sur la piste, nous rattrapons un couple de randonneur. Nous décidons de marcher à la même allure qu'eux. Nous voilà 4 randonneurs marchant sur le même GR. Nous avons bien fait de rester en civil, puisque nous croiserons pas loin d’une quinzaine de promeneurs et vététistes sur le trajet.
    09h15 : Nous arrivons sur le point d’exfiltration et restons sur zone. Le QG nous demande d’attendre jusqu’à 11h15 ou un pick-up viendra nous récupérer.
    11h00 : le pick-up arrive et nous extrait de la zone avec le binôme India, seul binôme présent sur l'extraction.
     
    Ci-dessous un petit tableau approximatif du dénivelé parcouru :
     


     
     
    Le TIR :
    Vu que la Plume Blanche est un challenge Snipe, je vais entrer un peu plus dans les détails sur le tir sur cette cible.
    J'ai fait quelque saisie d'écran pour que vous visualisiez parfaitement la zone.
     
    Zone de tir vue Aérienne :
     

     

    Zone de tir vue depuis la route :
     

     



    Comme expliqué ci-dessus, nous voulions effectuer un tir d'une position Safe, au cas où la CHV (Cible de Haute Valeur) soit escortée d'un VHL remplie de Narcos. En se plaçant au-dessus de la route, nous étions à l’abri d’un assaut direct de l’ennemi ainsi qu’un débordement par les flans.
    En contrepartie, nous avions une fenêtre de tir extrêmement réduite. Il était donc entendu que ce serai un tir poitrine et non un tir tête.
     
    Zone de tir avec matérialisation de la fenêtre de tir, position du Spotter et du tireur :
     


     
    Zone de tir avec matérialisation de la fenêtre de tir (rectangle rouge) :
     

     
    Avec cette fenêtre, quel que soit l’angle de braquage du véhicule, qu’il prenne un virage serrer ou non, j’étais sûr de me retrouver en face de la cible.
    A 7h15, lorsque la jeep est arrivée, elle a pris un virage serrer à l’intérieur du lacet. Le temps d’aligné la cible et de tirer, la jeep disparaissait sur l’autre partie de la route d’où nous n’avions aucun visuel.
    L’entrée et la sortie du VHL dans la fenêtre de tir n’a duré que 2 secondes.
    Lors du tir, j’ai parfaitement pu visualiser ma bille qui a filé droit. Au dernier moment, elle a viré sur la gauche. Facteur que j’ai oublié de prendre en compte : TOUT VHL EN MOUVEMENT, MÊME A FAIBLE ALLURE, GÉNÈRE UN DÉPLACEMENT D’AIR.

    Pour que vous compreniez bien, je vous ai fait un croquis sur le mouvement d’air à bord de la jeep :  
     

     
    Je vous ai mis aussi 2 photos sur la prise d'air des jeeps :
     

     

     
    C’est d’autant plus vrai qu’il suffit de comparer mon tir à celui d’Atlas (Binôme India).
    Atlas a décidé d’effectuer un tir de face dans l’axe de la route. Comme le VHL était en approche face à lui, il a eu tout le temps nécessaire pour viser la tête. Si vous comparez sa cible à la mienne vous verrez que les billes ont dévié à l’identique sur la gauche. Facteur supplémentaire pour Atlas : Comme il a visé le dernier tiers supérieur de la cible, une partie de l’air passait par-dessus la cible. Ce qui explique son tir légèrement relever à hauteur du calot.
    Sur le croquis, vous pouvez constater qu’il y a des tourbillons d’air à l’arrière du VHL. Ces tourbillons ramènent l’air vers le sol. Ce qui m’amène au tir de Benounn (JULIET). Dans son retex vidéo à chaud, il explique avoir voulu traiter la cible de dos. Lors de son tir, il affirme qu’il a entendu distinctement un bruit d’impact sur carrosserie, ce qui est parfaitement normale au vu du déplacement d’air généré par le VHL. On nous apprend cela en tir SADAA dans l’armée si on veut détruire un aéronef. Cela ne peut se faire que de côté ou de face, jamais de dos, car les perturbations d’air sont trop importantes.
    En conclusion, j’ai eu beaucoup de chance sur ce tir. En réduisant la fenêtre de tir, j’étais forcé d’effectuer un tir poitrine. Malgré l’omission du facteur « AIR », la bille a quand même touché sa cible. Comme quoi la victoire de la Plume Blanche tient à peu de chose.
    On tient à adresser nos félicitations au Binôme INDIA. Terminer le challenge intégralement même avec un tir manqué, n’est pas à la portée de tous.
    Pour les Binômes qui ont dû abandonner, vous ne déméritez pas non plus, après notre échec d’y il a 2 ans, nous savons ce que vous ressentez. Nous sommes sûr que vous répondrez présent pour la dixième édition de la Plume Blanche.
    Merci à tous les Narcos pour votre investissement, votre rôle-play et votre humour.
    Merci à BSO Games de nous faire vivre de tels évènements.
     
    Pour nous, respectivement 45 et 46 ans, on peut vous assurer que l’on sera là avant et après nos 50 piges !
     
    Album https://photos.app.goo.gl/zHoxGJwZRn9XWRXh8
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    CamS a réagi à Strike dans SR.OPS #4 - SHOOT TO THRILL /// 27-28/10/2018 /// HAVOC - Feedback   
    Fin de cette nouvelle SR.OPS ! Cette fois-ci une OP de nuit, avec un prolongement jusqu'en fin de matinée pour le convoyage de l'armement
     

     
     Merci tout d'abord à Claude, propriétaire du terrain, pour nous avoir accueilli. Merci également à Wasabi pour sa collaboration efficace à la bonne marche de cette OP, et son excellente gestion du camp SAVAK ! Merci évidemment aux teams leaders et aux joueurs des équipes présentes : VSF, Diables Verts, Task Force Fenrir, Fenris, Templiers Fraternitas, Airsoft Quest, Airsoft Union, et évidemment aux Freelancers. La boue et la pluie furent au rendez-vous, ajoutant du piment à l'ambiance générale... le retex opérationnel sera posté bientôt, en attendant, place à vos feedbacks ! Merci à tous  
  8. J'aime
    CamS a réagi à Lowdecip dans SR.OPS #4 - SHOOT TO THRILL /// 27-28/10/2018 /// HAVOC - Feedback   
    Allez je me lance! 


    C est parti pour un bon retour de sr ops .


    Samedi:


    16h jb m envois un message comme quoi il est Déjà au rdv de 17h30 ( le mec a cru qu' on avait pas de vie comme lui   )


    17h arrivé de jb à la maison rapide tour des lieux suivis de black out .


    17h50 nous arrivons chez gal nous faisons connaissance de madame et bébé gal   ljk ( ou Nam) nous rejoins on parle on parle puis on décolle. 


    20h arrivé au moi t de rdv ( zn).
    21h arrivé à la fob s en suit une préparation du matos check radio cassage de croute bijour bisoir les coupains. 
    22h au rapport strike débarque avec les OM !


    Première objectif envoyé un groupe au point Mike pour un check de zone .
    Quelque patrouilles ce mettes en place mon binôme de la soirée  sera malheureusement tisto   .


    Le groupe reco envoyé sur Mike devait rencontrer un groupe PMC pour organiser un Rdv .
    le mot de passe était donné des deux côtés mais apparemment notre reco n'a pas reçu le mot de passe pour établir le contact avec les PMC .
    Ce qui leur aura coûter leur vie  .
    De notre côté au QG n étant pas au courant de ce qui se passé un deuxième groupe est envoyé en renfort constitué de wasabi gal et black out.


    N arrivant pas établir le contact radio ils comprennent que le groupe reco à été abattu ( mais par qui).


    Tisto et moi sommes appelé en renfort pour lancer les recherches .
    Kami ce joint à nous pour ce dégourdir les jambes.


    Entre temps dad et son équipe de la VSF sont envoyés récupérer une mallette de lingot d or avec des documents qui serviront à la transaction contre des armes.


    Une fois rassemblé wasabi reçoit l ordre d établir le contact avec les PMC .


    S en suit une marche avec une progression lente et difficile ( il a plu toute la journée c est un vrai bourbier )les bains de boue c est bon pour la peau   .


    Arrivé non loin du point de rdv qui est assez à découvert nous demandons au PMC de nous rejoindre plus loin dans la forêt en lieu sûr .


    Le rdv à lieu l échange de doc pour la futur transaction d or et d arme ce passe pour le mieux.
    Retour sur zone pour boire un coup et échangé les rôles nous n allons pas tout faire quoi que.


    Dimanche:


    3h après un retour assez rapide un groupe de 4 personnes est envoyé pour une mission d éliminations .
    Wasabi essaye tant bien que mal de remonter un groupe pour l accompagner sur un second rdv avec les PMC mais beaucoup ce sont arrêté. 


    Tisto gal black out et moi même repartons de plus belle avec notre wasa .
    Nous embarquons la caisse de lingots pour l échange . strike nous accompagnera avec son 4x4 mais à peine la mallette posé et le convois en marche nous sommes pris à partie.
    Aucun mot de passe n à retentit des échanges on lieu et notre escouade est hors jeu.
    Pas de chance c était le groupe envoyé un peu plutôt pour la mission d élimination ( c était pas nous que vous deviez éliminer    ).


    30 min d attente avant de reprendre notre chemin !


    À notre reprise nous tombons nez à nez avec les PMC .
    Je dirais que l échange c est passé bien mais sur un légèr moment de paranoïa de  notre part . Par deux fois les PMC nous demander de les emmener à notre fob pour qu' ils y reposent .nous la jouons RL et refusons . Ce n est qu' après que nous comprendrons qu' ils voulaient juste profiter d une grosse tenté pour être au sec ( les pauvres ).


    6h retour à la fob.
    7h après un rapide repos j entends strike nous informé qu'un largage va avoir lieu ( ce sont les armes des PMC ) .


    Un groupe ce forment dad et la VSF s en chargent je décide de les accompagner suivi de Nam. 


    Nous nous posons en bordure de la forêt en attendant le largage.
    Wasabi reçoit l ordre d aller au relais 4 pour le fameux largage.
    Nous nous mettons en route est tombons sur le camp ennemi . Quelques échanges ont lieu ce qui permet à dad et ses gars d avancé jusqu au relais 4.
    Rien pas de colis !
    Le camp ennemi commence à ce mobiliser Nam de son côté est pris à partie par des tirs alliés ( cette fois ci c est lui qui n a pas répondu au mot de passe ) Nam touché!
    J empêche la progression du camp ennemi jusqu au retour de dad et ses gars puis nous reculons .
    notre QG est avertie un gros groupe ce mobilise. 
    De nouvelles missions arrivent en même temps récupérer des bidons d essence et le premier colis qui se trouver bien au première endroit.
    De mon côté je bloque l avancé adverse jusqu a ce que le groupe soit hors d atteinte.
    Nous rentrons avec nos objectifs remplis mais avec les ennemis au fesses.
    Le temps de rechargé de recruté encore quelques gars pour monter à l assaut du camp ennemi nous entammons une progression quand tout a coup ( deuxieme grosses douilles ) encore un tir allié décidément.le groupe ce sépare du au perte subit et wasa gal black out Kami Nam et moi retournons 30 min en zn .
    Nous reprenons et decidont d aller taper le camp ennemi aidé par Lulu pony tisto et d autres joueurs déjà en place. 
    Le camp est encerclé ni une ni deux nous ouvrons le feu .
    Quelques pertes durant l assaut mais rien de bien méchant. 
    Mission finale :


    10h30
    Strike nous informe que nous devons extraire au plus vite tout nos document bidons et armes du site ( nous avons jusqu a 11 h 20 )
    Une colonne se met en place et ho une embuscade je tombe le premier mais la colonne tardera à extraire le 4x4 de strike !
    Mission fail!
    Après notre retour au camp pour rassembler notre matos qui je vois tranquillement au chaud dans notre fob.
    Messer!
    Engagé dans le plus grand silence par strike pour des missions d éliminations et de sabotages mr aura passer la nuit dehors et seul   .

    Conclusion:


    Une très bonne soirée pour ma part qui est monté en intensité .
    Ravi d avoir progresser avec mes dv et tout les autres !
    Le terrain est super même par temps de pluie je me suis régaler et vautrer .  
    Une immersion prenante mais certain ont peut être eu moins cette impression dut au manque de contact suite à quelques désistements. 


    Point très noir les tirs alliés !!!


    Sinon que du bon ( le seul reproche que peux faire à strike c est que mes jambes en redemandent encore et encore !)  
    Merci à strike pour son orga au top.
    Merci au joueurs qui ont étaient pour moi très bon des deux côtés .
    Photos et vidéos à suivre!
    À la prochaine sr ops! 
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    CamS a réagi à galevsky dans SR.OPS #4 - SHOOT TO THRILL /// 27-28/10/2018 /// HAVOC - Feedback   
    Une excellente OP !!!
     
    A cause d'une préparation en mode "à l’arrache'" comme je ne les aime pas -une migraine me défonçait le crane le samedi m'obligeant à tout préparer qu'en milieu d'aprem- j'ai du faire dans la précipitation et quitter la maison en oubliant masque de protection et PTT. Mais c’était hors de question que je rate ça, et quelque part on peut dire que la prépa et ses aléas fait aussi parti du truc.
     
    Donc une fois après avoir vérifié qu'une paire de Bollé de secours me serait prêtée, on s'est rendu sur site pour profiter de l'abri de Camille en Zone neutre (que je remercie ), et de la superbe tente sur notre FOB. J'avais prévue une petite tente 2x places pour pouvoir "enfermer" du matériel, et au final elle m'aura aussi servie pour dormir, ma place sur le tarp géant DV ayant été squattée par des dormeurs qui ont eu la bonne idée de se mettre les fesses aux sec (je leurs en veux pas ) !
     
    Merci au snip' qui m'a passé son anti-buée, il m'a sauvé la partie
     
    Un terrain au top, une météo de fou génialement dosée, mélange de brume, quelques épisodes de pluie pas trop intenses, beaucoup de boue, bref une ambiance de nuit de fin d'octobre pas excessive mais immersive (je sais pas quel bakchich tu as versé à Météo-France Strike, mais c’était parfait ).
    Plus sérieusement, j’espère que tout le monde aura retenu que les alertes MTO sont aujourd'hui exagérées pour se couvrir, et que les prévisions ne se regardent pas 4jrs à l'avance. (Le mardi ils annonçaient un épisode de fou avec des >100mm par endroit sur le 06, le vendredi c’était retombé à entre 3 et 7 mm pour vous dire).
     
    En ce qui concerne les DVs, on a eu une "pause forcée" en fin de nuit pour manque de combattants, on avait la motivation à 200%, c'est un peu dommage.... j'imagine que si tout le monde était venu, on aurait été un 40taine sur le terrain et l’intensité en aurait été décuplée ! Le lendemain, pas mal de répliques ennemies n'avaient pas supporté l'eau et seule la matinée a pu être jouée... dommage on est reparti à midi avec un ciel qui se dégageait... on est passé à quelques heures de mettre les verres solaires !!!
     
    Cherry on the cake, cet #@#%^^#@ de Messer qui était lone-wolf sur l'OP, super surprise le dimanche !!!
     
    Merci en tout cas à tous les présents pour ne pas avoir lâché l'affaire et bien joué, mes comparses DV qui roxent, Nam pour le co-voit et les lunettes ;), Wasabi au top, et Strike pour ses OPs géniales. Vivement la prochaine !!!!
  10. J'aime
    CamS a réagi à Tisto dans SR.OPS #4 - SHOOT TO THRILL /// 27-28/10/2018 /// HAVOC - Feedback   
    A mon tour : 

    Dans la généralité LOW a tout résumé et je vais pas faire,  refaire la chronologie de l op 

    Moi ta tt dis donc je vais juste écrire mes appriorie et quelque detail supplémentaire : 

    Samedi soir sous un déluge 30 min après notre reprise  

    Juste avant la rencontre avec les PMC 

    Souci de réplique contacter reste collé la replique ce fou en full (conasse) gros moment de solitude et de sursaut repérage à 3 klm 
     

    Gal me prête alors son 1911 au cas où l échange se passerrai mal 
     

    Moral à zéro lors du retour à la FOB  

    Dimanche : réveil 8 h avec gal et black 
    Wasa nous informe qu un groupe à besoin d aide preparation rapide  avec gal et black

    Neyant plus de réplique (vive les hk) wasa me donne ne rôle de medic équipé d une sacoche rempli de bandage 

    Seul le PA de gal pour équipement. 

    Aux alentour de 9h  rencontre de lulu et pony 
    Objectif récupère les bidons 

    Visuel sur l objectif et les echanges entre l enemmi et le groupe de low  
     

    Wasa me donne l ordre d aller récupèrer les bidon en plein milieu du champ étant équipé léger 

    Sous la couverture des potes je fonce et chope les deux bidons avec les enemmi au cul 
    Mission accompli dans la foulée l autre coli est récupéré 

    Misssion suivante allé taper le camp enemmi 

    Le groupe de low Wasa black etc étant out et en attente de respown à la FOB 
    Lulu pony un autre joueur (le fameux portougeche qui  nous avez abonné la veille sans dire le mot de pass ) et donc moi même décidons de contourné un large champ completment à decouvert toujours sous la flote 

    Lulu essaye en vain de contacter le QG pour nous informé sur d éventuel informations , pas de réponse on continu notre progression discrètement en direction du camp enemmi 

    Âpres une petite marche dans la forêt et dans la boue pour pas changer on traverse la rivière  , visuel sur le camp enemi on informe le QG . 
    Low wasa et le reste de retour en jeux nous donne l info de rester en standby et d attendre juste deriere le camp. 

    Arriver de l'autre groupe les echanges commence ....
    Le camp étant encerclé l ennemi se fais dégommer 
    Mission accompli 

    Mission final : voir debrif de low tout est dis 

    Conclusion : 
    Point noir : tir alies à deux reprise ! 

    Pour ma part op excellente et immersion total 
    Déçu de n avoir pas eu de contact avec la faction ennemi lors des echanges et négociation avec les PMC

    Ça aurai du être le cas mais faute de joueur deja en
    Entrain de faire de beau rêve pas beaucoup ce pointé ce qui a permi d aboutir aux mission donner par strik .bref.......

    Temps pourri mais ça change du contexte habituel 

    Malgré le souci de ma replique je me suis éclaté et j adore ca et si faut le refaire je serai le premier à repatoger dans la boue .

    Merci à strik et wasa pour leur organisation 
    Merci à tous 
    Et bien-sûr merci à LOW GAL LULU PONY BLACK jouer avec vous est réellement un plaisir 

    Petit remerciement à BLACK de nous avoir monter juqu au terrain 

    Et j allais oublier le meilleur pour la fin ce Messer  "l homme de l'ombre  " 

    ( des réception des vidéo photo je m occupe du montage ) 

    À la prochaine  
  11. Thanks
    CamS a réagi à Strike dans Fin du 8e Challenge PLUME BLANCHE   
    Ainsi s'achève le 8e Challenge de la Plume Blanche.
     
    Point de vainqueur cette année, que ce soit "anthume" ou posthume (mes amis du Tandem Tactical et des Komando Phenix comprendront l'allusion). Ce n'est pas l'absence de vainqueur qui trouble, mais plutôt la durée exceptionnellement courte de cet opus : un peu moins de 28 heures au total. Certains mettront cela sur le compte d'un ensemble de missions trop techniques, d'autres diront que l'effort à fournir était au-delà de ce que peuvent donner des airsofteurs, fussent-ils adeptes de milsim ou de randonnées extrêmes. D'autres encore trouveront à redire sur les détails des ordres de mission ou le délai particulièrement serré d'acquisition des infos mission. Mais je sais que les plus conscients de ce que représente ce Challenge savent que la courte durée de déploiement de nos binômes, cette année, n'a qu'une seule cause : leur envie, dévorante, de réussite. De dépassement d'eux-mêmes. Leur envie d'être plus forts que les patrouilleurs, que la montagne, et de se prouver qu'ils étaient capables d'aller au bout.
     
    Marsellus Wallace nous a pourtant prévenu : "Le soir du combat, tu sentiras comme une piqûre d'insecte. C'est l'amour-propre qui te turlupinera. L'amour-propre tu l'emmerdes ! L'amour-propre fait mal, il ne sert jamais à rien." Et autant Marsellus se plantait grave sur le compte de Butch, autant pour nos binômes il aurait eu raison. Vendredi soir entre 22 heures et minuit, l'amour-propre a fait son oeuvre. Plutôt que de se sentir perdus et abandonnés, et de faire usage du protocole d'urgence qui les aurait sauvés, nos binômes, galvanisés par leur envie de poursuivre leur mission quoi qu'il en coûte, sans perdre de temps, sans rien sacrifier à leur objectif, perdant le sang froid et la capacité d’analyse qui leur aurait permis de reprendre en main leur destinée, se sont lancés à l'assaut d'une zone de 2 km² dans l'espoir de trouver une boîte de quelques dizaines de centimètres de côté. Poétiquement, je dirais que si leurs chances de succès étaient minces, leur engagement fût, lui, d'une extraordinaire épaisseur. L'avantage de ces montagnes, voyez-vous, c'est qu'elles sont un extraordinaire outil de dépassement de soi. Et c'est ce que nous retiendrons tous de cette édition : vous vous êtes dépassés. Vous avez poussé vos limites un peu plus loin. Puis vous êtes sortis de votre zone de confort et vous avez découvert que vous pouviez aller ENCORE PLUS LOIN.
     
    Alors si cette fois n'est pas celle qui vous a mené au bout, messieurs, ce n'est pas grave. Ce n'est pas grave parce que la prochaine sera la bonne. Et si ce n'est pas la prochaine alors ce sera la suivante. Parce qu'on a rien sans effort et que seul cet effort, dénué d'amour-propre et chargé d'abandon de soi, associé aux meilleures prises de décisions, vous permettra d'aller jusqu'au bout du Challenge. Rendez-vous en 2019 !
     
     
     
     
     
    Merci à tous les binômes présents sur cette édition, merci évidemment à tous les patrouilleurs présents cette année :
     
    - nos grands méchants Todd AKA Todd Marlino et Widows Maker AKA Massimo Bellavilla ; 
    - le premier cercle du "Duce", responsables de sa sécurité rapprochée et de la surveillance des zones de patrouille : Alex The Great, Kosto, Mika, JB, Aumônier Charlie, Falke, John Rimbaud, ainsi que nos très chers amis belges Snow Wolf, Jérôme et Aurore ;
     

     
    - le deuxième cercle, responsable des caches et des postes de garde : Sheitan, Guignol, Jar-Jar (team New Republic), Dallas, Cams, Morrigan, Sam, Magic, Tisto, Tiago, Siou, Galevsky (team Diables Verts), Mika, Luc, Wasabi (team MSOB06), Djiti, Vincent (team G109), Shiherlis-Papy (team Templiers Fraternitas), Archer, Pitou, Cyril (team Task Force Fenrir).  
     

     

     
    Un énoooooorme merci à mon acolyte CuiCui AKA Simon Paredes pour le délire 7 fois renouvelé du dispositif d'insertion, ainsi qu'aux 4 TFF qui nous ont assistés avec efficacité sur l'insertion dans le rôle des énervés de service : Teston, Lucas, Yann, et Maxime  
     

  12. J'aime
    CamS a reçu une réaction de Strike dans [2] LISTE DES CONCURRENTS SÉLECTIONNÉS   
    Bonne préparation à tous,
  13. J'aime
    CamS a réagi à Strike dans Gneu / Fab   
    Hello ! Bienvenue sur le forum  toujours actifs, bien que l’été soit une période calme (vacances, chaleur, toussa) notre prochain week end est prévu le 11 et 12 août, tu trouveras les détails ici : https://www.bsogames.com/topic/634-srops-4-privée-spellbound-11-12082018-havoc/
     
  14. J'aime
    CamS a reçu une réaction de Damon dans [2] LISTE DES CONCURRENTS SÉLECTIONNÉS   
    Bonne préparation à tous,
  15. J'aime
    CamS a réagi à Strike dans [2] LISTE DES CONCURRENTS SÉLECTIONNÉS   
    Messieurs,
    voici la liste des concurrents qui disputeront le Trophée du 8e Challenge de la Plume Blanche ! 
     

     
    1 Slot "Silver Feather" a été attribué à un binôme ayant rendu service à l'organisation :
    1 - Team DELTA CORSE / USP84 : 117 (vétéran 2016-2017)  / Pierro - (rookie) 3 Slots "Rookie" ont été attribués à des concurrents n'ayant jamais pris part au Challenge :
    02 - Team ATACS06 : Nam / Rattle - (rookies) 03 - Team CONDOR OPERATOR : John Connor / Hannibal - (rookies) 04 - Team FENRIS : Hell-dragonne / Damon - (rookies) 3 Slots "Veteran" ont été attribués à des concurrents ayant déjà pris part au moins 1 fois au Challenge :
    05 - Team M2A : Blackout (vétéran 2015-2016-2017) / Gary (vétéran 2017) 06 - Team RAPACE : Tiri  (vétéran 2017) / Zizi Vert (rookie) 07 - Team TANDEM TACTICAL : Lo0pinG / Sametonjack  - (vétérans 2016-2017)  
    Cette année, peu de candidats. Cependant l’étude de vos dossiers respectifs n’en a pas été bâclée pour autant ; nous avons eu le plaisir de découvrir des profils prometteurs et affûtés, qui se retrouvent donc légitimement sélectionnés. Soyez sûrs que si l’un d’entre vous ne correspondait pas au profil recherché, il ne serait pas dans cette liste  C’est donc avec confiance que nos pouvons vous dire que vous disposez sans aucun doute, rookies comme vétérans, des compétences et de l'expérience (disons plutôt de la témérité dans le cas des rookies) nécessaire pour aller jusqu'au bout de cette aventure et remporter la victoire. Il ne tient qu'à vous de faire les bons choix et de ne pas vous saborder en route : "on improvise, on s'adapte et on domine" ! 
     
    Vous allez recevoir très bientôt, dans vos messages privés, votre dossier d'inscription à nous renvoyer rempli, complété et signé, accompagné de votre règlement. C'est lors de la réception de ce dernier que votre inscription sera définitivement enregistrée. Vos ordres de mission suivront alors. Dans l'intervalle, vous pouvez commencer à régler vos répliques et préparer vos sacs... vous perdez déjà du temps.

     
  16. J'aime
    CamS a reçu une réaction de Damon dans Présentation de Damon   
    Bienvenue 
  17. J'aime
    CamS a reçu une réaction de Strike dans BLOC_II #1 /// 24/06/2018 /// WATERFALL - Annonce   
    Présent avec les copains.
    Billets ok 
  18. J'aime
    CamS a réagi à Strike dans BLOCK _ II : Contact Lost   
    (cette uchronie fait référence au "Siège de l'Ouvrage de la Ferté", au cours de la percée de Sedan en Mai 1940)
     
    "Après avoir réussi la percée de Briançon, la 6e Division de Montagne de la Wermacht (6. Gebirgs-Division) marche vers Nice. Appuyés par d'intenses bombardements, les allemands ont pris St Paul, Jausiers, Isola et Valdeblore. Galvanisée par ces victoires successives, la colonne arrive aux portes de Roquebillière ; l'ouvrage du Gordolon est un des derniers obstacles majeurs du SFAM qui reste à franchir. Prêts à en découdre, un escadron de reconnaissance et une compagnie du génie ennemis montent à l'assaut de l'ouvrage."
     

     
     
    Extrait du journal de bord du Capitaine Cardi, Commandant de l'ouvrage du Gordolon, 23 / 24 Juin 1940.
    (Texte remanié et extrait du journal de bord de Schoenenbourg - Texte original par le Lt-Col REYNIER - du 14 eu 24 Juin 1940)  
     
     

     
     

     
     
     
  19. J'aime
    CamS a réagi à Strike dans 5e Challenge : Annonce   
  20. J'aime
    CamS a réagi à Strike dans 6e Challenge : Annonce   
  21. J'aime
    CamS a réagi à Strike dans 7e Challenge : Annonce   
  22. J'aime
    CamS a réagi à Murdoc dans Feedbacks Plume Blanche 2017   
    Azarus et moi avons enfin fini notre RETEX video ! On la poste ce soir sur notre page, mais si certains d'entre vous veulent la voir maintenant, c'est par ici : https://www.youtube.com/watch?v=nMpWmaWhn_0
     
    On avait beaucoup de choses à dire, parce qu'on a passé un beau moment avec vous, qu'on espère bien revenir, et qu'on aimerait que nos remarques servent à améliorer l'expérience des prochains contestants
    Merci à tous, et surtout à toi Strike !
     
  23. Haha
    CamS a réagi à galevsky dans Presentation galevsky   
    Bah j'ai ciblé "milsim"
    Mais une fois que tu t'aies créé un compte ici, sur milsim-acp, sur FA, chez les ATACS et chez les DV, tu as vite fait le tour j'ai l'impression....
  24. J'aime
    CamS a réagi à Benounn dans Feedbacks Plume Blanche 2017   
    Après quelques semaines de repos voici mon retex de l'opération Back In Black - Plume blanche 2017. 

    Après une bonne préparation matos (réglages snipe-SRS, emport, bouffe), une dure préparation physique (perte de poids, marche avec sac, trail) et une solide préparation de la mission (intégration des ordres de mission, reporting des infos topo, création fausse identité) nous nous lançons dans l'aventure de la plume blanche 2017!
    Cette année, je prends le rôle de TP, Squall motivé depuis de nombreuses années par ce challenge sera spotter. A lui le soin de nous emmener jusqu'à la cible. 
    Les ordres de missions sont superbement réalisés, précis et donnent envie que ça commence. Ils sont un peu stressant également puisqu'il nous faudra rejoindre un camp américain et se faire passer pour de jeunes recrues à la solde de Bob Marshall, leader des Montana Coypus.
    Notre mission consistera à abattre un VIP afin de contrer la menace que Bob Marshall fait peser sur le pays. 


    Vendredi 21h00 : 
    Après quelques péripéties sur la route, nous arrivons sur notre lieu de RDV. 
    Nous sommes déjà habillés en Red Neck (recrue Montan Coypus) et nos sacs sont prêts. J'ai mon SRS démonté et dissimulé dans mon sac, je garde mon PA à la ceinture, caché dans une poche MOLLE. 
    Nous retrouvons sur place d'autres binômes qui comme nous attendent que notre contact viennent les récupérer pour une insertion. 
    Au bout de quelques minutes d'attente pendant lesquelles nous nous saluons et nous mettons d'accord sur nos identités avec les Delta corse qui sont censés venir du même camp d'entrainement que nous, un defender se pointe. 
    En sort un homme patibulaire mais jovial, accompagné d'un second individu que je reconnais comme étant notre contact à l'intérieur du camp : Franck Philipps. 

    Le premier homme nous interpelle et nous demande nos identités. Il nous remet alors nos "papiers" qu'il faudra conserver et montrer en cas de contrôle. Il s'agit de fausses identité que nous avons du apprendre par coeur afin de passer les contrôles en toute sécurité. 
    Squall (alias Squallick) est appelé et après quelques questions de vérifications monte dans le Defender. Je me demande quand je le retrouverai... 2 autres PAX sont appelés et prennent place à bord. 
    Le defender prend la route pour ne revenir que 15 minutes plus tard environ. 
    Nous nous présentons à l'appel et après contrôle nous sommes invités à monter à bord. 
    Les discussions vont bon train dans le defender, l'ambiance est détendue et nous discutons politique, organisation du camp, voyage depuis nos camps respectifs etc. etc. 
    Au bout de quelques minutes de piste, le pilote stoppe et nous invite à descendre. 
    Une barrière en travers de la route nous fait comprendre qu'il s'agit d'un point de contrôle. 
    Les gardiens sont vigilents et ne sont pas là pour rigoler. Ils contrôlent à nouveau notre identité qu'ils comparent à une liste. Après quelques vérifications, nous sommes autorisés à passer. La situation semble tendue. 
    On nous indique de suivre la piste. Tout droit jusqu'à ... Rien du tout... 
    On nous dit juste de marcher on verra bien où ça nous mènera. Nous nous executons et entamons une marche à bonne allure. 
    Après plusieurs minutes de marches (20 peut être) nous obsevons quelques lumières rouges diffuses. Surpris nous nous arrêtons. S'agit t'il d'un nouveau contrôle?? Nous sommes protégés par notre identité et continuons d'avancer. Effectivement alors que nous nous approchons de nombreuses lumières puissantes s'allument et nous éclaire. Il s'agit d'un nouveau contrôle. Nos identités et nos papiers sont à nouveau vérifiés et nous sommes invités à poursuivre notre route. 
    Plus tard, un nouveau contrôle se présente à nous. Cette fois, nous sommes à proximité du camp. C'est le dernier contrôle. L'ambiance est déjà plus détendue, nous entendons la musique et les gens qui festoient autour d'une table où se trouve un plein jerrican d'eau fraîche^^! 
    Nous sommes directement projetés de la nuit noire, à un rassemblement de miliciens après une bonne journée de trajet et de travail... 
    Un drapeau américain flotte au vent et plusieurs jeeps (dont 2 willis) et véhicules sont stationnés. Des spots éclairent la zone et les discussions vont bon train!

    Je retrouve parmi les convives mon binôme et repère quelques snipers. Nous installons nos sacs dans une tente à l'écart du camp (comme on nous le demande) et me mèle aux discussions. J'ai acheté un paquet de cloppes avant de venir et essaye de rentrer en contact avec des recrues en leur demandant du feu. Nous essayons de récupérer de l'info sur les forces en présence, mais ce n'est pas simple. Beaucoup de gens ne savent pas grand chose et nous avons peur de nous faire repérer. 
    La soirée se poursuit tranquillement pendant pas mal de temps. Une rumeur court comme quoi un brieffing va avoir lieur. Pourtant Bob Martins, celui qui semble être le chef ici continue de discuter avec les uns et les autres sans que rien de spécial ne se prépare. 
    Nous avons eu un premier contact avec Franck Philipps, celui-ci nous indique que quelques binômes ont été repérés et que pour l'instant il ne peut pas nous donner d'informations sur la suite du programme. 
    Soudain, alors que nous sommes tranquillement assis à discuter nouvelles technologies, des cris suivis de plusieurs coups de feu retentissent. 
    Je me lève d'un bond et me retourne vers les bruits. A seulement 3 mètres de moi, un PAX vient de se faire abbatre par Bob Martins Himself! La scène est surréaliste. Personne n'ose parler. A peine le PAX abatu, Bob se jette sur un autre individu. Il le prends à partie, le maintiens en joue et l'amène au milieu de la foule. Bob intéroge vivement le malheureux et trouve sur lui une carte et un revolver... C'est fini pour lui. 
    Malgré les protestation du pauvre bougre, Bob Martin perdant patience l'éxécute de plusieurs balles dans le buffet! S'en est fini pour le binôme Mino Snowwolf... Triste affaire, mais c'est la dure réalité de ce challenge, on peut se préparer pendant des mois, et se faire éliminer au cours de la première heure... 


    (nous apprendrons plus tard que les 2 larrons étaient en fait coté orga et qu'ils ont joué le jeu pour nous mettre la pression) 
    Son forfait éxecuté, Bob Martin nous invite à reprendre les festivités et à se réjouir du décès de nos camarades. Les Vive Bob Martin fusent et tout le monde essaie de reprendre une attitude normale. 
    Squall et mois sommes impressionnés par l'évènement et nous nous rappelons que le danger est bien réel. 
    1/4 d'heure plus tard Bob Martin nous rassemble autour de lui. 
    Il nous fait un speech sur la confiance, les salauds qu'il vient d'abbatre et la révolution. 
    3 gars sont appelés à sortir du rang et sont emmenés loin du camp. Nous ne savons pas ce qu'il adviendra d'eux. 
    La situation commence à être plus que tendue et il est difficile de ne pas montrer notre stress. Squall et moi avons tous les deux une arme sur nous, et il sera bête de se faire remarquer. 
    Une fois le briefing passé nous remarquons Franck Philipps partir à l'écart. Squall le suit et récupère les infos. Une enveloppe avec des coordonnées à rejoindre. 
    Il nous indique également qu'il fera une diversion en coupant le groupe électrogène du camp et que nous devrons profiter de l'obscurité pour s'éclipser. 

    Seulement quelques courtes minutes plus tard, d'un coup la musique et la lumière s'éteignent. 
    Ni une ni deux, je plonge dans la tente, récupère mon sac et sort par la sortie donnant sur l'extérieur du camp. 
    Squall est là également. Nous nous enfonçons rapidement dans l'obscurité et commençons à descendre dans le noir dans une pente assez raide. 
    L'obscurité est telle que je suis obligé de tenir le sac de mon binôme pour éviter de le perdre. Je le suis donc et au bout de quelques minutes de descente nous rejoignons un chemin de traverse non entretenu mais très pratiquable. 
    Il file plein nord. Parfait pour nous. Il faut mettre rapidement le plus de distance entre le camp et nous. 
    Nous sommes soulagés. Nous avons survécu à la phase 1. Le camp d'entrainement. Maintenant, c'est à nous de jouer. La plume blanche peut commencer. 

    Arrivés à bonne distance du camp (et des autres binômes) nous stoppons pour nous changer et revetir notre tenue VZ95. Nous savons que si nous sommes capturés avec cette tenue nous serions intérogés et aurions une chance de nous évader. Si nous restons en tenue RedNeck où si nous sommes pris avec une tenue civile nous serions directement éxecutés. Nous avons vu ce soir que ce n'est pas du bluff! 
    Nous nous repérons rapidement grâce à une appli GPS et repérons l'endroit où nous devons nous rendre. Ce n'est pas trop loin et l'itinéraire à prendre est relativement évident : Il faut remonter au dessus de nous traverser une route forestière, puis monter encore et une fois arrivé sur la route forestière du dessus la suivre jusqu'à notre balise. 
    Je repère sur la carte un petit chemin qui remonte et choisi de ne pas le prendre. Cela nous ferai revenir un peu sur nos pas, je ne suis pas sûr que l'on puisse trouver ce chemin, et on n'est pas non plus sûr qu'il existe vraiment... 
    Nous remontons dans le noir complet la pente qui se dresse devant nous. La progression n'est pas aisée, mais nous sommes bien frais et nous arrivons tant bien que mal et malgré quelques petites chutes jusqu'à la piste forestière. J'assure la sécurité arrière tandis que Squall progresse rapidement vers notre objectif. Nous imaginons qu'à ce moment de l'opé, la meilleure sécurité c'est la vitesse. Il est peu probable de trouver un barage ici, les miliciens viendront sûrement faire des patrouilles mais ils arriveront en véhicule. 
    En gros, pas de problème pour marcher sur la piste, c'est silencieux et efficace. Arrivé à proximité de notre BAL (Boite Aux Lettres) nous retrouvons un binôme (qui s'est changé au même endroit que nous... Eux ont trouvés le fameux chemin et sont arrivé ici 10-15 minutes avant nous... Bravo! Nous les saluons à nouveau, échangeons quelques politesse et allons ramasser l'objet que les a fait flipper 15 minutes : Le cyalume de notre BAL! 
    Cette année, les BAL sont matérialisées par des BAL. C'est pas discret, mais le challenge ne se joue pas là-dessus. 
    Nos ordres de mission sont simple et succincts : 
    - Une photo de la cible à abattre. 
    - Une zone de tir entourée : "Big Horn Lake"
    - Une heure et un lieu d'extraction. 
    Nous trouvons un endroit à l'écart de la piste pour manger un morceau (barre de céréales) et faire un point topo. 
    ça s'annonce corsé. Big Horn Lake se trouve en altitude, loin d'ici. 
    Surtout, entre Big Horn Lake et nous, il y a 2 villages : Saint Dalmas et La colmiane. Dans les 2 cas, se sera difficile de passer. 
    2 options s'offrent à nous : 
    1 - traverser Saint Dalmas, rejoindre les zones de haute altitude et arriver à Big Horn Lake par le nord. 
    2 - rejoindre la colmiane et remonter plein nord en direction de Big Horn Lake. Il y a plusieurs chemins possibles et l'approche doit pouvoir se faire discrètement. 

    La deuxième option est la plus séduisante. 
    Cependant, elle fait passer dans une zone de surveillance renforcée. Je relis donc les ordres de mission et constate que cette zone est piégée et bien surveillée. L'OM précise même que la traversée de cette zone ne doit être tentée qu'après un tir réussi sur cible. 
    Pour nous l'avertissement est très clair. Il ne faut pas passer par là (sauf au retour après élimination de la cible)

    Reste donc la première option. La plus safe mais pas la plus simple. 
    Premier gros obstacle : le village de Saint Dalmas. Il est assez étendu, il y a de l'éclairage public et nous savons que des véhicules vont y circuler. 
    Notre chemin devrait nous faire passer par le col de Veillos et nous devrons donc passer près d'un parking important où nous serions à découvert. Ce parking se situe 1000m au dessus de Saint Dalmas et nous devons l'avoir passé avant le levé du jour. Une fois que nous aurons rejoint la zone de haute altitude (où il n'y a pas de patrouilles) nous aurons la journée pour atteindre Big Horn Lake par le nord. 
    C'est donc une course contre la montre qui s'engage. Notre but, passer toutes les zones dangereuses avant le levé du jour. 

    C'est parti. Nous reprenons à nouveau la piste sur quelques centaines de mètres et dans l'obscurité totale nous progressons rapidement. Nous atteignons un plus petit chemin sur lequel les véhicules ne peuvent circuler et nous avançons en direction de Saint Dalmas. La progression se fait sans encombre. Nous commençons à entendre les véhicules patrouiller sur les pistes en dessous de nous. 
    Ici nous sommes en sécurité tant que nous n'allumons pas de lumière et que nous ne faisons pas de bruit. 
    Arrivé à proximité de Saint Dalmas nous opérons un large contournement par le nord de manière à traverser la départementale au-dessus de Saint Dalmas à un endroit où les patrouilles seront moins nombreuses. 
    Nous ne parvenons pas à trouver un chemin qui nous convient et nous égarons légèrement. En essayant de trouver un passage, nous avons la mauvaise surprise de revenir sur nos pas... Nous croisons d'ailleurs les Delta qui eux se dirigent vers la colmiane. J'estime que se sont nos principals concurents. je ne connais pas les autres binômes, mai sje sais déjà que les delta iront loin. Nous leur souhaitons donc bonne chance. Le temps ayant déjà pas mal tourné, il ne nous reste plus d'autres choix maintenant que de traverser au plus vite. Il n'est plus temps pour un large contournement comme initialement prévu. Ainsi traversant dans des zones peu exposées et au prix de quelques bons efforts car les pentes ici sont très raides. Nous parvenons sans nous faire repérer à traverser Saint Dalmas. 
    Nous nous éloignons rapidement des habitations afin de récupérer le GR qui monte en direction du col de Veillos. Ce dernier n'est pas si facile que cela à rejoindre et nous tournons même un peu en rond avant de le récupérer. 
    Nous faisons une courte pause au dessus de Saint Dalmas et entendons vers 6h des cris en ville. Peut être un binôme qui se fait capturer??  
    Vu l'heure, il devient peu probable d'arriver à rejoindre la zone de haute altitude avant le levé du soleil. Nous nous remettons tout de même en route. 
    La fatigue commence à se faire sentir, les jambes sont lourdes (les sacs aussi!) et j'ai besoin de faire des pauses plus régulièrement. 
    Nous voulons mettre le plus de distance possible entre saint dalmas et nous avant le levé du soleil, c'est ainsi que lorsque le soleil se lève nous avons progressé suffisament pout être à l'abri des regards en surplomb du GR. Au dessus du nous s'élève la face impressionante du Mont Pépoiri : la suite du programme. 
    Suffisament éloigné du GR pour pouvoir se reposer sans crainte nous nous endormons au soleil pendant ... une bonne heure! 

        
    Après un court sommeil réparateur nous nous réveillons sous un agréable rayon de soleil. 
    Squallick nous fait du café et nous prenons un bon petit déjeuner (quelques biscuits et un peu de pain d'épices)
    Je sort de mon sac ma réplique que j’avais jusque là transporté démontée dans mon sac. Au camp elle ne m’aurait pas servi et lors de nos déplacement de nuit, il était beaucoup plus utile d’avoir les mains libres. Maintenant qu’il fait grand jour, nous risquons d’avantage d’être engagés et la lunette de mon SRS me sera certainement utile pour faire de l’observation.
    Soudain, surgit de nulle part, j'aperçois un individu une centaine de mètres sous notre lieu de bivouac! Ce dernier est vêtu tout en blanc. Bien qu'il ne semble pas être un Red Neck nous nous mettons rapidement à l'abri le temps qu'il s'éloigne. Celui-ci s'en va (cueillir des champignons ?? ) sans nous avoir vu.
    Nous faisons un point topo et très rapidement il s'avère impensable d'essayer d'emprunter le col de Veillos. La route est très certainement trop surveillée. Nous décidons donc de remonter droit au dessus de nous en profitant de l'abri des arbres tant que possible. Rapidement, l'abri des arbres n'est plus suffisant et nous basculons pour plus de sécurité dans une large ravine qui remonte jusque sous le sommet. 

    Rapidement nous prenons de la hauteur et nous nous éloignons de la route qui serpente sur notre gauche. Plus nous avançons et plus nous mettons de distance entre nous et d’éventuels Red Neck qui pourraient nous repérer depuis la route.
    De notre ravine, nous sommes bien cachés du camp d’altitude mais pas de la route d’accès. Nous devons régulièrement faire des pauses et rester immobiles lorsque des véhicules passent. Parfois il s’agit de véhicules civils (famille, cueilleur de champi qui récupère son véhicule, etc.) mais nous apercevons également une jeep RedNeck qui s’arrête dans une épingle. A chaque fois, nous prenons le temps d’observer les véhicules et ses éventuels occupants afin de savoir si nous avons été repéré ou pas.

    Malgré que les occupants de la jeep soient descendus, nous ne voyons aucun signe comme quoi nous aurions été repéré. 
    Plus nous grimpons et plus la pente se fait raide. 
    Au bout d’un moment, nous sommes mêmes obligés de « poser les mains » pour passer une partie un peu plus rocheuse. Plus expérimenté sur ce genre de terrain, je prend la tête pour traverser cette section. L’ascension dure déjà depuis plusieurs heures et nous n’avons toujours pas atteint le sommet (nous progressons beaucoup moins vite que prévu car nous sommes déjà épuisé par les efforts que nous avons consentis pour arriver jusqu’ici. 
    Alors que je sentais déjà depuis un moment que mes talons frottaient dans mes chaussures, je ressent soudain une vive douleur.au pied droit. Ce que je redoutais vient d’arriver : l’ampoule qui s’est créé ces dernières heures vient d’éclater. Dans ces conditions il sera difficile pour moi de continuer à marcher pendant plusieurs heures. 
    Nous décidons de faire une pause pour manger et Squall m’apprend qu’il a ce qu’il faut pour les ampoules dans son sac ! Ouf, me voilà sauvé !
    Je profite donc de la pause repas (pâtes déjà cuites avant de partir) pour changer de chaussettes et mettre des compeed + strap sur mes ampoules. C’est pas guérit, mais la douleur est largement supportable. Je me sent prêt à repartir. 
    Squall reprend la tête et nous amène en quelques dizaines de minutes sur la crête. 
    De là nous rejoignons un chemin et nous savons que la progression sera plus aisée. De plus, nous espérons avoir enfin un visuel sur notre objectif : Big Horn Lake afin de pouvoir trouver un couloir qui nous amènera directement dessus. 
    Malheureusement, il est maintenant 14 heures passée et le beau temps a laissé la place au brouillard. Ce dernier monte depuis la vallée de Big Horn Lake et ne nous laisse aucune chance d’apercevoir notre objectif ou même un éventuel couloir de descente. 
    En revanche, il nous permet bien de voir la démoralisante montée que l’on va devoir se taper pour arriver sur l’objectif.
    En effet, une fois sur la crête nous avions 2 solutions. 
    1 – trouver un couloir et redescendre direct sur l’objectif
    2 – prendre l’itinéraire passant par les chemins. + safe (d’un point de vue orientation) mais plus long et avec du dénivelé supplémentaire.   

    Malheureusement, la météo ne nous laisse guère le choix et nous oblige à prendre le chemin le plus long par le mont Pépoiri (2674m) que nous atteignons au prix d’un nouvel effort. Arrivé au sommet nous sommes heureux de célébrer notre arrivée au point culminant de notre parcours. Nous avalons une barre de céréales, prenons une photo souvenir et nous remettons en route sur un chemin qui descend tranquillement le long de la crête. 
    Alors que j’étais au bout de mes forces lors de toute l’ascension, cette descente est pour moi salvatrice. J’ai l’habitude de ce genre de terrain et je ne dépense quasiment plus d’énergie pour me déplacer ! Je revis !


    Sur notre gauche le temps est dégagé et nous apercevons les lacs par lesquels nous aurions pu arriver. Sur notre droite le temps est assez menaçant et la brûme monte depuis la vallée. Nous entendons de nombreux coups de tonnerre mais nous ne savons pas où ça tombe… En tout cas, pas sur nous ce qui est une bonne chose.

    La crête est bien marquée, mais le chemin beaucoup moins ! Nous sommes vraiment à la limite entre le beau temps et le mauvais temps. Seules un tout petit peu de grêle nous tombe dessus, mais rien de bien grave. Notre descente vers Big Horn Lake se poursuit l’itinéraire n’est pas bien difficile à suivre, mais le brouillard est relativement inquiétant. 
    Nous faisons donc une pause avant de quitter la crête et nous nous changeons. Nous avons beaucoup transpiré dans la journée et nos premières couches restent bien humide. Si nous ne voulons pas souffrir du froid c’est le bon moment pour se changer. 
    Nous savons qu’arrivé sur l’objectif nous devrons attendre un bon moment avant de pouvoir passer à l’action. Autant être bien habillé pour patienter jusqu’à la nuit ! 
    Une fois changés, nous reprenons notre descente. Cette fois nous nous enfonçons dans le brouillard. Le terrain n’est pas bien difficile et nous repérons pas mal d’endroits où s’abriter en cas de mauvais temps. Nous ne sommes plus très loin de l’objectif. Maintenant que Squall nous a amené jusque là je n’ai plus qu’une chose à penser : le tir final.
    Je n’ai donc qu’une envie : aller voir à quoi ça ressemble. 
    Il est environ 17 heures. J’ai besoin de voir en plein jour le spot où nous devrons tirer et j’ai besoin de savoir si le camp d’altitude de Big Horn Lake est déjà occupé. Nos ordres de mission sont succincts, mais nous savons qu’il faudra attendre la nuit pour réaliser nos tirs.
    Je sais qu’il y a plusieurs accès vers Big Horn Lake : celui par la colmiane qui était surveillé, celui par le couloir que nous n’avons pas pu trouver à cause du brouillard et celui que nous avons emprunté. 
    Comment seront orientées les cibles ? 
    Si il y a plusieurs accès pour arriver, nous ne retenons qu’une seule option pour repartir. La descente par la Colmiane. Du coup, je voudrais pouvoir trouver un itinéraire pour que nous puissions repartir sans être vu… Bref, les questions se bousculent et j’ai besoin de voir… 
    Nous descendons donc vers Big Horn Lake…. Que nous finissons par apercevoir au détour d’un virage. De cet endroit nous dérangeons également un chamois qui se ballade sur le flanc opposé de la montagne. C’est plutôt bon signe, cela veux dire que le coin est calme… trop calme même… 
    En effet, de là où je suis-je peux voir un des lacs, mais pas les 3. Il faut que je m’avance d’avantage. 
    Je vois également l’endroit d’où arrive le chemin de la colmiane. Si il n’y a personne au niveau des lacs, c’est pas là qu’ils vont arriver. Si moi je peux voir ces accès, alors des personnes qui arriveraient pas là ne pourraient pas me rater… J’hésite donc à pousser ma reconnaissance plus avant, de peur d’être repéré par les personnes qui viendraient s’installer au camp. 
    Le coin est si calme qu’il s’avère rapidement certain que le camp est pour l’instant inoccupé. Squall épuisé par la marche (je le suis aussi, mais je ne le sais pas encore…) propose que l’on fasse une pause dodo/repas tout en restant bien à couvert. 
    Squall se trouve un coin, sors son duvet et s’endort profondément. De mon coté, je suis trop excité par le fait que nous ayons réussi à arriver jusqu’à notre objectif et je me met en planque pour surveiller l’arrivée des Red Necks.
    J’en profite pour manger tant que je peux. C’est mon dernier repas car le lendemain à 7heures au plus tard nous aurons fini l’opé. Je lègue donc aux animaux mon reste de pates et je ne garde plus que des barres de céréales pour le reste de la mission.
    Pendant que Squall dors, le temps se lève et je suis maintenant face à une superbe vue. Vu l’orientation nous passons rapidement à l’ombre mais les températures sont tout à fait supportables et le soleil éclaire les montagnes à l’orizon. De notre position nous voyons même la méditerranée au loin et plus près de nous quelques montagnes saupoudrées de neige. Mieux vaut être ici que là bas ! 

    Au réveil Squall se restaure à son tour. 
    Une fois bien reposés nous reprenons notre approche vers l’objectif. L’idée est de se trouver un coin depuis lequel nous pouvons être à couvert complet, qui est très proche de l’objectif et qui nous permet d’accéder sans trop de problèmes au chemin de repli. 
    Nous nous fixons donc à 150 m de l’objectif derrière de gros rochers. 
    Squall nous fait du café et l’attente commence ! 
    L’attente se fait de plus en plus longue, je me pose des questions car il n’est pas normal que le camp ne soit pas encore occupé. 
    La nuit commence à tomber et nous voilà bien à l’abri de l’obscurité. 
    Je calcule que notre point d’extraction doit être atteint à 7h, comme il y a 4-5 heures de marche, il faudrait que le tir puisse être fait entre 23h et 2h du mat. Par conséquent, il faudrait  que le camp soit monté au minimum à 22h30.
    Je trouve bizarre que le camp ne soit pas installé alors que la nuit est déjà tombée.
    Après pas mal d’hésitation j’envoie un message au Qg pour lui confirmer que nous sommes en position. 
    Quelques instants plus tard mon téléphone sonne, je comprend qu’il y a problème. 
    En effet, le QG me prévient que les conditions météo n’ont pas permis de suivre le programme prévu et que tous les binômes en jeu ont été rappelés pour modification du pas de tir ! (En clair le PGHM n’a pas autorisé à la poursuite du jeu en altitude vu les conditions météo) Malheureusement (ou heureusement) nous n’avons pu être joint. 
    Il est rassuré que tout aille bien pour nous.
    Nous avons le choix entre abandonner, bivouaquer en altitude et rentrer tranquillement demain où bien être redéployé pour accéder au tir final.
    Pour nous la question ne se pose pas, on n’est pas venu là pour faire du tourisme. Notre objectif c’est le pas de tir. Pour le reste on verra bien.
    Nous confirmons au QG que nous souhaitons connaitre les coordonnées de l’objectif. Vu l’heure et la position de ce dernier le QG propose de nous récupérer sur une piste afin de nous rapprocher au plus près. Nous acceptons volontiers. 
    Nous avons 800 m à descendre pour rejoindre le véhicule. En temps normal c’est réglé en 1h30 – 2h00. Nous comprenons rapidement qu’il nous faudra plus de temps que cela. 
    Dès le départ le chemin est difficile à trouver. Il y a de nombreuses variantes et malgré les marques réfléchissantes sur les rochers nous ne trouvons pas les chemins les plus directs
    De mon coté, je suis hyper motivé à l’idée d’aller vers la cible. Mon sac est vide ou presque (me reste 1L d’eau 1 duvet et quelques babioles, le reste est sur moi) de plus la descente c’est mon truc !
    C’est en revanche plus dur pour Squall qui donne toute son énergie dans cette descente qui est interminable. L’orientation ne se fait pas facilement et nous devons même faire les dernières centaines de mètre de dénivelés dans une sente excessivement peu marquée en forêt.
    Squall tient bon et en serrant les dents parvient à rallier le véhicule QG salvateur. 
    Nous prenons connaissance de la position de l’objectif. Il s’agit du camp depuis lequel nous sommes partis la veille ! Pas de problèmes pour nous… sauf que… le point d’extraction est situé au niveau du point d’insertion et que ça fait une sacrée trotte vu notre état de fatigue !

    Qu’à cela ne tienne. Nous sommes droppés à proximité du camp (enfin… pas tout près non plus). Les cibles seront éclairées jusqu’à 0500 et le timing pour l’extraction reste 0700. 
    Nous faisons un point topo et Squall qui a repris du poil de la bête prend la tête. Nous avons choisi une appoche qui permet d’opérer un large contournement du camp et qui nous amènera directement coté ouest (coté vers lequel sont tournées les cibles. Nous n’avons pas d’autres infos). Vu les environs du camp, tenter une approche directe et contourner nous semble trop compliqué et trop bruyant. Autant contourner d’abord puis arriver en direct.
    Nous marchons quelques dizaines de minutes et après s’être engagé sur un chemin sur lequel les patrouilles semblent être moins probables je demande une pause à Squall. Ça remonte, j’ai chaud et je suis fatiqué. 
    Je souhaite donc m’arrêter pour enlever une ou deux couches chaudes.
    Je m’assoit donc au bord du chemin et… me réveille une heure plus tard !
    Damn… incroyable, on n’a même pas eu le temps de dire ouf, qu’on s’est endormi. Je pense que c’est le froid qui nous a réveillé ! 
    Je demande l’heure à Squall : il nous reste 2 heures pour atteindre l’objectif.
    C’est faisable mais il ne faut plus trainer.
    Nous reprenons notre marche, squall toujours en tête. Je lutte contre la fatique (manque de sommeil) et l’épuisement physique. Heureusement Squall tient le rythme et ouvre la route. Nous sommes dans le bois noir et sa réputation est loin d’être une légende. L’obscurité est totale. Nous, qui avons l’habitude de progresser sans lampe, sommes obligés d’éclairer le sol avec une lampe rouge pour rester sur le chemin. Ce dernier est très peu marqué et il est très difficile de le suivre. 
    Plus nous approchons du camp et plus cela est difficile. Nous sommes parfois obligés de revenir sur nos pas pour retrouver le chemin. In fine, le chemin disparait complètement. Nous sommes maintenant très proches du camp. Il y a de l’activité et de nombreuses lampes balayent les arbres au dessus de nos têtes. L’approche sans bruit semble impossible et nous sommes presque découragés. Plus de chemine et peut être une centaine de mètres de forêt entre le camp et nous… 
    Le temps défile et nous n’avons pas d’autres choix que de continuer. 
    La proximité du camp et la présence des gardes fini de me réveiller. On entend que ça s’active de l’autre coté du camp. Peut être est-ce l’occasion d’avancer au plus près ? 
    Squall a fait un gros boulot en nous amenant jusqu’ici, c’est maintenant à mon tour de trouver ma cible. 

    Etant largement en contre bas nous utilisons encore la lampe pour trouver un passage silencieux à travers la végétation. Les lampes au dessus de nos têtes se font de moins en moins nombreuses et nous pouvons reprendre la progression. Au prix de longues minutes d’effort j’arrive en vue de l’objectif. La première cible se dresse effectivement à quelques dizaines de mètres de moi. Je peux l’engager, et de là où nous sommes nous pourrons nous replier facilement. 
    Je place la cible dans la lunette et… damn,
    Ce n’est pas notre cible. 
    Je suis contraint de m’approcher à nouveau. 
    Une deuxième cible se présente à moi. Cette fois c’est bon, c’est bien ma cible. Je sors la photo de ma poche pour vérifier l’identité. M… ce n’est toujours pas la bonne. Il y a une forte ressemblance mais non, ce n’est pas celle là. 
    Le camp semble calme il est maintenant 0455, il ne me reste que quelques minutes pour trouver et abattre ma cible.
    Je continue donc en direction du camp et laisse 2 autres cibles qui ne sont pas les miennes. La dernière cible est maintenant devant moi. J’arrive par le coté. Je ne peux donc pas l’engager à distance et suis contraint de m’approcher au plus près. Je peux voir les gardes à quelques dizaines de mètres de là. Je les entends même distinctement.
    Squall est sur mon arrière. Prêt à me couvrir. 
    Je rampe jusqu’à la cible que j’identifie formellement. 
    Il est presque l’heure et je n’ai plus le temps de me mettre à couvert pour engager ma cible.
    Je décide de tirer de là où je suis (quelques mètres). 
    J’épaule et vise le cœur à cette distance les organes de visée ne sont pas précis. Je réarme et vise la tête. 
    Mes tirs ont immédiatement alerté les gardes qui déjà arrivent sur nous. 
    Squall ouvre instantanément le feu et un garde s’effondre. Je dépasse squall et me met en position pour couvrir sa propre retraite. 
    Malheureusement, les gardes étaient nombreux et je les entends dire qu’un PAX est au sol. Mon binôme est out.
    Tout s’est passé très vite. La réaction a été immédiate et le peu de temps que nous avons eu pour réaliser le tir ne nous a pas laissé le temps de choisir des positions nous permettant de s’esquiver facilement. 
    Mon binôme étant HS, il ne me reste pas d’autres solutions que de le venger et de défendre chèrement ma peau. 
    Je suis en contre bas, et j’entends et vois arriver les RedNecks qui viennent me traquer. 
    Pistolet en main, je les attends et dès qu’une ombre dépasse du remblai je tire et penser toucher. 
    Les lumières s’éteignent, j’entend l’ennemi se déplacer, il me semble qu’ils sont encore à au moins trois contre un. 
    Je suis éclairé à nouveau et je reçois un projectile dans le cou. 
    Je m’effondre rejoindre Squall au paradis des out (genre là où il y a du café et où on n’a pas besoin de se taper le chemin retour à pied). 
    Fin de mission. 

    Au final, mes tirs auront touché 2 fois. 
    Une fois à droite du cœur à 2 cm à l’intérieur de la cible, une fois en plein cou. 
    Au total 3 heures de sommeil, 25km et 2000m D+/D- dont une bonne partie hors sentier... 
    ça fait du bien quand ça s'arrête! 
    J'irai presque même jusqu'à dire, je suis assez content de ne pas avoir eu à faire l'extraction^^
    Je me fait sortir (et Squall aussi apparemment) par Djiti du G109. Bravo à son groupe pour avoir assuré la défense du camp jusqu’au bout !


    SRS 22" Silverback

    Ah oui j'oubliais... 
    Comme chaque année, les delta corse invitent le binôme vainqueur du challenge à participer à leur opé Corsicastan. 
    Etant donné que nous avons été abattus nous n'avons pas gagné le challenge, cependant personne d'autre n'est arrivé à abattre sa cible. 
    Pour notre compréhension de l'itinéraire à choisir, sa réalisation, notre réaction lorsque nous avons appris tardivement que l'objectif avait changé de lieu, nous avons l'honneur d'avoir été invité à participer à l'opération Corsicastan 04. 

    Nous remercions donc vivement la Delta Corse pour cette marque de confiance. 
    NB : étant donné qu'eux même ont raté la cible de seulement 1,5cm et qu'ils ont réussi leur extraction, ils auraient pu s'auto-inviter... Mais bon, je crois qu'ils préfèrent avoir des joueurs de métropole à martyriser^^
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    CamS a réagi à Tiri_ZX1 dans Feedbacks Plume Blanche 2017   
    Pour répondre à la demande de plus de détails de Snake.
    Nous étions le binôme Fox : Ariège spoter, Tiri tirreur. Si vous lisez ces quelques lignes c'est que nous avont été éliminés par les rebelles...
    Avant l'arrivé sur le site, ons 'était donnée RDV hors de la zone avec 3 autres binomes qui étaient sensés venir du même camp de recrutement que nous afin d 'aligner nos discours et d'éviter de se faire griller d'entrée. Puis on part en convoi vers le lieu de RDV pour l'OP où l'on trouve déjà 3 autres binomes sur place.
    Concernant la pahse d'insertion, comme l'a décrit Six l'entrée en matière était parfaite jusqu'à l'arrivée au camp.
    Au camp, même remarque que Six et que ce que j'écrivais tout à l'heure, le rôle play côté rebelle a mis du temps à se mettre en place avec une formidable acceleration au moment de l'éxécution en 2 temps du binome Mino/Snowolf.
    La tension est restée assez forte avec l'isolement de 3 personnes : un binome complet et le spoter de Wizard, interrogatoire pas franchement détendu.
    pendant ce temps notre indicateur distribuait les enveloppes de mission contenant la localisation de notre boite morte en nous donnant pour consigne d'attendre l'extinction des feux qu'il allait provoquer pour récupérer nos affaires dans la tente où l'on nous avait demandé de le déposer et de filer vers le sud se planquer pour prendre connaissance de notre premier objectif.
    Les 3 personnes isolées sont emmenées sous escorte dans un chemin derrière le camp, les lumières s'éteignent et on se précipite récupérer nos affaires.
    On trouve un coin planqué, enfin planqué... on etait tous en troupeau à 3/4 m de chaque binomes. On avait choisi une mauvaise option en passant dans le devert pour se mettre à couvert dans la forêt, le sol était jonché de branches mortes et on faisait un raffut pas possible à chaque fois que l'on posait le pied par terre.
    Là j'ai pu réaliser mon premier mauvais choix tactique de l'OP. Le dress code nous imposait une tenue rebelle, donc pas de camo complet. J'avais opté pour un haut dans mon camo et un pantalon civil. Changer le pantalon m'a semblé beaucoup trop long... alors que changer de haut ou juste passer uen veste de BDU aurait été plus rapide.
    Pendant ce temps, Ariègeboy mon binôme s'emploie à lire l'ordre de mission et situer la boite morte sur notre carte.
    On trouve le point, il est à 1,5km environ à l'est, on prgramme le GPS et on se décide partir à couvert dans le bois. Le bois dans le noir et sans lampe pour ne pas se faire reperer c'était comment dire... la merde! les branches mortes au sol faisait un bruit pas possible, le bois était assez dense rendant la progression difficile.
    Au bout de 15/20 minutes on fait un check GPS pour voir où on en est et là horreur, on part pas dans la bonne direction. On réévalue notre azimut et on reprend la progression en remontant la pente boisée jsuqu'à un chemin carrossable que l'on décide suivre. Puis on refait un check GPS, on n'est toujours pas dans la bonne direction.
    Ond écide de remonter se metre à couvert dans le bois, on sort la carte, la boussole et on reprend le nord pour s'assurer de l'azimut à prendre. Reprend? en fait non on prend, comme des noobs on était parti sans checker le nord... cette énorme erreur de navigation nous amené sous le chemin revenant au camp rebelle.
    Un peu découragé par les presque 2 heures passées dans le bois à avancer péniblement dans la mauvaise direction, on prend la décision de faire un long détour en allant rejoindre le GR en contrebas en suivant le cours d'eau d'un ruisseau plutot que de remonter à travers bois.
    le ruisseau traverse le bois, la progression se fait sur une pente assez raide, sans visibilité dans un bois toujours dense.
    Tout à coup on aperçoit un halo lumineux et on enttend des sifflements qui se répondent, on freeze et on écoute.
    Au départ ce qui nous a semblé être la recherche d'un chien en bordure de route nous déroute un peu. Puis on regarde nos montres et on conclut qu'il y a peu de chance que quelqu'un cherche son chien dans le bois à 3h00 du matin. Reste à savoir si on est en présence d'un binome ou d'une équipe de traqueurs.
    Après quelques autres longues minutes, on conclue que c'est un autre binome et on repart prudemment. La descente du ruisseau nous amène dans leur direction et d'un coup on entend "snipers!"
    Re-Freeze, je me dis que si j'étais traqueur, la première chose que je ferai en cas de mouvement serait d'essayer de me faire passer pour un autre binome. De nouveau Sniper retentit, puis on décide de répondre.
     
    On retrouve Wizard et son binome qui avaient été séparés jsute avant l'extinction des feux, son binôme faisant partie des 3 personnes emmenées à l'écart.
    On reprend notre descente, interminable et ponctuée de quelques chutes pour enfin arriver sur le GR.
    On refait un point topo, ce coup ci on est là où on voulait être et on se met en route pour suivre notre plan.
    Le GR nous faisait faire un long contournement pour nous amener après avoir passé un pont à un ruisseau, qui si on le remontait nous emmenait à la boite morte.
    C'est parti pour une progression devenue facile, permettant de reprendre de l'énergie et de la confiance car le temps passant on craignait d'arriver trop tard à la boite morte (je précise que l'on n'avait pas de timing indiqué dans l'ordre de mission). On marche rapidement mais prudemment, attentifs aux bruits de moteurs ou lumières de phares des véhicules rebelles. Rien...
    A quelques centaines de mètres du pont je dis à mon binôme que si je devais monter une embuscade ça serait là. On continue quand Ariège me demande si j'ai vu les coups de lampes dans les arbres devant nous.
    On s'arrete tous les sens en alerte, rien ne se passe et on reprend la progression lentement quand d'autres coups de lampes apparaissent. on doit être à 150/200 mètres environ et on entend des voix.
    Une fois de plus on freeze et on observe. Le GR continue droit devant nous vers le pont, le traverse tandis qu'une autre branche fait une épingle au niveau du pont pour repartir en contrebas (donc sous nous).
    Les coups de lampes se répétént et commencent à s'approcher.
    Pour ne pas se faire prendre dans les faisceaux sur le chemin on se jette dans le ravin à notre gauche.
    Pas de bol je tombe sur un gros tas de ronces dont j'essaie de me dépétrer afin de pouvoir me tapir en contrebas. Enfin je m'extirpe, malheureusement pas discretement. On entend les voix s'intensifier et crier qu'ils ont entendu quelque chose de trop fort pour être un animal.
    Il fait nuit noire, je ne sais pas où à glisser Ariège, je remonte la capuche de ma viper hood et je me colle au sol face contre terre.
    Pendant de longues minutes les faisceaux des lampes rasent mon dos et les herbes autour de moi et s'attardent sur les buissons. Un des traqueurs appelle une seconde équipe pour venir fouiller avec eux.
    Commence le moment où le tempssemble ralentir, les traqueurs nous cherchent depuis le chemin du dessus et celui du dessous, passant et repassant le faisceau de leurs lampes sur nos positions. Ils cherchent en s'éloignant de nous... j'espère qu'ils vont continuer de s'éloigner mais non ils décident de revenir vers nous.
    Je me dis que la situation se corse, d'autant plus quand j'entends le moteur de la voiture de renfort qui arrive.
    Les traqueurs font le point entre eux sans lacher leur surveillance, je profite du bruit du moteur pour essayer de me mettre sous un meilleur couvert.
    Les traqueurs se déploient et commencent à remonter la pente où nous sommes cachés, je ne sais toujours pas où est mon binome, je ne peux pas communiquer avec lui, il fait nuit noire et je ne vois rien à part les lampes qui se rapproche inexorablement de moi.
    Les faisceaux balaient le sol et la végétation : je m'aperçois avec horreur que ce que je croyais être un sapin bien touffu sous lequel je m'étais glissé n'était en fait qu'un petit sapin pelé ne présentant que peu de choses pour me cacher. En dessous de mois 3 lampes avancent dans ma direction.
    Je trouvais déjà que ça sentait le roussi, mais là on va dire que ça commençait à puer sérieusement. Je sors mon glock avec le secret espoir qu'Ariège est en position de tir et qu'il pourra en emporter quelques un quand j'ouvrirai le feu.
    Je me mets en position et j'attends que mes assaillants soient suffisant à découvert pour tirer. les lampes sont de plus en plus proches et au moment où je décide de tirer elles s'éteignent. Tant pis je tente, je tire 3 ou 4 coups, les lampes se rallument et je prends une rafale dans le dos protégé par mon sac.
    Compte tenu du surnombre et de ma position je préfère me déclarer pour mort il est 4h48, l'op n'aura durée que 5 heures, je m'en veux...
    Je laisse Ariège raconter le reste de son aventure...
     
    En conclusion les -
    une insertion assez immersive mais un peu décevante par raport aux consignes du scénario qui disait devoir chercher du renseignement une fois au camp.
    le rôle play rebelle qui a mis du temps à s'installer
    du coup une OP qui aurait pu commencer un peu plus tôt et qui finit trop tôt (pour nous)
    trop d'erreur de notre côté, un début difficile à cause d'une erreur de nav qui nous a couté du temps et de la lucidité... et à terme notre participation au reste de l'OP
     
    les +
    Enorme organisation
    Enorme implication des membres des forces rebelles : messieurs chapeau bas pour tout le boulot
    le site qui est juste formidable
    le fait de pouvoir mettre des visages sur des pseudos
    le sentiment de faire part d'une sacré aventure qui met son organisme, ses nerfs et son metal à rude épreuve.
    la gentillesse, le fairplay et l'esprit des traqueurs une fois qu'il vous ont topé  -> bravo le G109 et les diables verts
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